J'ai fait un rêve...

Lentement, les paupières de la Geisha se refermèrent. Bercée par la nouvelle pénombre, cette dernière laissa son esprit voyager. Sourire aux lèvres, la quarantenaire repensait à la fresque hivernale de sa benjamine. Malgré son tempérament belliqueux, elle possédait un don certain pour la peinture. Finalement, peut-être que grâce à cet art, Kyoko pourrait exorciser ses démons. Par peur ou par espoir, la mère attentionnée s'accrocha à cette pensée. Et plus elle repensait à l'œuvre picturale, plus son esprit lui donnait vie. Très vite, la belle brune se retrouva dans un décor parsemé de rouge et de vert. Au sein de la demeure familiale, toutes les femmes avaient leur rôle. La jeune fougueuse "goûtait" avec appétit les différents sucres d'orge, afin d'établir qui de Kagero ou de Kaede était la meilleure cuisinière. La grand-mère, elle, rédigeait de nombreuses cartes de vœux pour les proches et amis. D'après elle, c'était une tradition importante : elle permettait de renouer les liens entre les Miwaku. Et enfin, la kunoichi s'adonnait à l'art floral, mêlant houx et poinsettia pour créer une couronne végétale digne de sa famille. Dans ce foyer chaleureux, une odeur de cannelle et de pins flottait. C'était comme si la rêveuse s'était perdue dans une autre dimension, faite de neige et de promesses.

Au fil de plusieurs digressions, la danseuse imagina un nouveau spectacle, où chaque artiste serait grimé en Père et en Mère Noël. Elle se voyait déjà confectionner ces tenues blanches et rouges. Le tissu vermillon à présent entre ses mains, la petite brune semblait emportée par la profondeur de son éclat. Étrangement, les secondes s'étirèrent et une certaine confusion s'imposa. Des flashs inquiétants surgirent du néant et parasitèrent alors son rêve. Leur fréquence frôla la frénésie et ils finirent par déchirer son songe paisible. Sans réellement comprendre, l'Eisenin venait de refaire l'expression d'une vision propre à son clan. En sueur, elle revint exténuée du domaine de Morphée. Aussitôt, elle rédigea une lettre et la fit parvenir à l'ombre de Kumo. Même si l'Empire possédait déjà son propre réseau, elle devait partager ses craintes à quelqu'un. Ce qu'elle avait vu ne pouvait rester confidentiel.

Ne pouvant retrouver le sommeil, elle passa le reste de la nuit à préparer son salon pour la visite d'Azamuku. Elle espérait d'ailleurs profiter de cette occasion pour se rapprocher de cet homme mystérieux. D'après son expérience, il valait mieux se rapprocher des êtres dangereux. Pour sa famille et pour son rêve, il était préférable d'entretenir de bonnes relations avec un individu aussi puissant. Ainsi, cette fois encore, elle prépara un thé noir et se vêtit d'un kimono fleuri. Peut-être que derrière ses airs apathiques, se cachait un coeur d'homme. Kagero se savait encore attirante pour son âge, c'était une arme à ne pas négliger. A présent, il ne restait plus qu'à attendre son arrivée.

Tu étais comme à ton habitude, dans ton bunker à réfléchir et méditer, accroître la force de ton esprit et de ton corps et une fois de plus, tu as été dérangé par un visiteur, un messager même. Tu prenais le courrier et tu le lisais, c’était une chose très interpellante qui te surprenait, la vision des femmes de notre clan étaient vague mais elles reflétaient une vérité. Pour la première fois depuis bien longtemps, tu mettais ta tenue de guerrier de côté pour prendre un look plus normal, comme dirait Nobuhisa, autant essayer de se fondre un peu plus dans la masse. Tu mettais un petit col roulé blanc, un pantalon et de même pour les chaussures, tu finissais par mettre une veste noir avec une touche de couleur que donnait la fourrure. Tu avais été faire quelques achats en prenant l’apparence de Nobuhisa pour profiter de l’argent de son maître, il ne t’en voudra pas pour si peu.

Tu marchais à vive allure en direction de la demeure de l’eisenin, tu devais absolument en savoir plus sur cette vision inquiétante qui devait concerner directement ou indirectement l’empire. Tu y arrivais, tu frappais à sa porte et tu y entrais directement, pas de temps à perdre avec diverse politesse.



Elle avait déjà tout préparé comme à son habitude, le service a thé installé sur la petite table. Ce qui te frappait, c’était la tenue assez jovial de Kagero, tu ne l’avais jamais vu de la sorte, cette sobriété montrait d’elle une femme sur d’elle, rien à voir avec les fanfreluches des nuits de Kumo. Tu t’installes dans le fauteuil et tu la fixes comme tu le fais si souvent en sa présence.



Tu ne disais rien de plus à ce sujet avant d’aborder le plus important.



Tu la regardes de haut en bas discrètement, pourquoi ce genre de tenue non habituelle? Aurait-elle été mise au courant que tu viendrais en civil pour la première fois ?

Momentanément, un lourd silence s'était imposé dans la grande demeure. En effet, au fil des lentes secondes, une atmosphère quasi sacrée, voire pesante s'était installée. Impacté par les angoisses de la Geisha, le lieu avait perdu tout son éclat, toute sa vitalité. Le souvenir de ses iris vermillon hantait alors autant le cœur de la demoiselle, que ce domaine familial. Muette et un peu tremblante, la Miwaku attendait impatiemment son invité. Plus le temps passait, plus elle avait du mal à supporter cette attente. L'impatience s'effaça peu à peu au profit de l'agacement. Pourquoi l'Ombre mettait autant de temps à venir ?

Lorsque les coups résonnèrent dans toute la maison, la quarantenaire se précipita vers la porte. Après une foulée hâtive, Kagero ouvrit son foyer au visiteur. Toutefois, elle ne put cacher son choc de le voir habillé ainsi. En civil, cet être mystérieux revêtait une allure plus qu'élégante. Et à dire vrai, la veuve fut charmée par cette nouvelle apparence. Néanmoins, l'hôte la rappela rapidement à la raison. Cet échange devait se centrer sur le don des femmes Miwaku et non sur un quelconque attrait physique. Aussitôt, l'Eisenin refoula son trouble et se dépêcha de répondre aux interrogations de son interlocuteur.



Après avoir jeté un regard inquiet sur ses habits et corrigé ses poses un peu trop lascive, la kunoichi reprit le fil de la discussion comme si de rien était.

Tu avais été sans doute un peu brutal dans ton approche avec la Kunoichi que tu commençais à connaître un peu et tu te rappelais ce que Nobuhisa te disait en matière d’être un peu plus courtois et être de bonne compagnie . Tu allais essayer de l’appliquer, il était déjà plus facile et naturel de le faire avec quelqu’un que l’on connaît. Ça nuit à été courte et elle s’exprimait au sujet de sa tenue, elle semblait un peu désemparée à la remarque. Tu devais te rattraper comme on te l’avait apprit.



Tu avais répondu ce que tu devais, de la courtoisie et un peu de flatterie un peu sincère malgré tout et elle était assez séduisante. Tu te mettais à ton aise et tu retirais ta veste prenant un air plus décontracté, ce n’était pas facile pour toi d’agir de cette manière. Tu comprenais mieux ça missive.



Elle t’expliquait que ce rêve, cette vision était en 2 parties n’ayant pas de trait commun, normalement. Tu la coupais juste un petit moment pour détendre l’atmosphère.



Elle avait toute ton attention maintenant. L’explicatif de la premier vision ne donnait aucun doute sur ce que c’était et concernant la suivante, tu l’as trouvé peu intéressante pour s’y attarder car tu n’aimais pas ce système de hiérarchie antique. Elle se voulait disponible et coopérante pour la suite des choses en me proposant même d’en rencontrer d’autres pour voir les similitudes.



Tu reprenais après une petite pause.



Tu tentais de réfléchir à tout cela et savoir qui contacter pour avoir plus d’informations.



Tu regardais sa fine silhouette, cette tenue la change complètement.

Dé-désolé ?! Il venait vraiment de dire cela ? Le grand Azamuku, archétype de l'homme au sang-froid imperturbable et au cœur impassible, venait réellement de s'excuser ? Et en plus de cela, il utilisait un ton cordial et faisait même preuve de cordialité ? Que lui arrivait-il ? Était-ce un piège ? Sur la défensive, la kunoichi prit un peu ses distances et analysa le moindre geste de son hôte. Devenue méfiante, elle craignait une usurpation d'identité, ou pire un lavage de cerveau. Elle était certaine que ce comportement n'était pas naturel. Malgré le climat chaleureux et l'atmosphère détendue, la Geisha devenait de plus en plus tendue. Au moindre signe offensif, elle était prête à calmer les ardeurs de cet inconnu. Afin de renforcer son instinct, elle décida de poursuivre la conversation : avec un peu de chance, cet usurpateur se confondrait de lui-même.



Face au dédain de l'Ombre concernant Miwaku Asae, Kagero préféra insister et développer sa pensée. Balayer le sort d'une compatriote pouvait être très destructeur pour Kumo.



Puis, le regard terne et un peu triste, la femme au kimono fleuri perdit momentanément son éclat. Elle venait de réaliser sa faiblesse, son poids léger dans les intrigues de son pays. Réaliser qu'elle n'était qu'une Miwaku comme les autres, blessa profondément sa fierté.

Elle semblait vraiment surprise de mon attitude. Tu essayais simplement danger normalement pour que l’atmosphère soit détendu et que l’on se méfie moins de toi. Il faut dire que tu n’avais pas été spécialement tendre avec la Kunoichi, autant lui dire clairement après ce que tu es en train de faire. Elle me demandait ce que tu connaissais sur les vampires, tu ne connaissais que d’eux ce que tu avais pu analyser dans des archives et autres dossiers que tu possèdes chez toi. Ils n’étaient pas plus puissant que d’autres shinobis, pour certains.



Tu ne savais rien faire de plus pour le moment en étant bloqué dans Kumo, il fallait en sortir pour les trouver, fallait-il encore savoir les trouver. Kagero revenait sur le sujet de l’Okasan.



Tu n’avais plus rien à dire sur le sujet et tu écoutais à nouveau Kagero qui voulait sortir de l’ombre.



Elle t’avait déjà beaucoup aidé.



Tu espérais au fond de toi que ce genre de vision ce réalise pour dire d’avoir un peu d’action. Tu vas revenir à une explication que tu te devais de lui donner.



Tu la regardais de nouveau de haut en bas.



Dire des compliments pouvaient aussi te faire passer pour quelqu’un de normal.

Avec grand intérêt, la Geisha écouta les explications de son acolyte. Silencieuse, elle se laissa bercer par ses nombreux savoirs. Mots après mots, la vision de cette étrange menace s'éclaircissait. La kunoichi comprenait enfin le sens de son rêve : ces humains aux pupilles sanguines n'étaient forts, que s'ils agissaient en groupe, guidés par un chef ambitieux. Or, il semblerait que ce soit le cas désormais. Par conséquent, il fallait donc se montrer prudent et renforcer dès à présent les défenses de l'Empire.




Lorsqu'Azamuku évoqua un certain besoin de reconnaissance, la fierté de Kagero fut piquée au vif. Il se trompait lourdement, ce n'était pas un tel désir qui animait la quarantenaire. La lumière des projecteurs et les récompenses ne l'intéressaient plus depuis longtemps.



Après ces paroles, la danseuse s'éclipsa quelques minutes afin de rejoindre l'étage. Puis, après une courte absence, la petite brune revint avec un vieux grimoire entre les mains. Elle se repositionna alors sur le divan, face à son hôte, et reprit le cours de la discussion.

Elle voulait organiser des patrouilles, tu comprenais son envie de participer à un tel chantier et d’anticiper un regroupement ou une attaque éventuelle, qu’elle soit isolé ou non. Il y a déjà suffisamment de patrouille extérieure et il n’en fallait pas plus pour le moment pour éviter qu’ils ne se méfient de trop, si nous baissons notre garde, ils se mettront à découvert plus rapidement. Ce qui fallait faire essentiellement était d’inspecter Kumo dans les moindres recoins pour éviter de constater qu’ils sont déjà infiltré, ce qui serait bien plus dangereux.



Pour l’Okasan, il n’y aura aucun problème. Tu avais déjà ton plan.



Elle était ambitieuse d’une autre manière mais réaliste, elle n’était encore personne à Kumo et sans réelle influence, elle ne pourra rien faire. Nous avions au moins un objectif commun, rendre à notre clan la place qui lui est du, mais ça ne sera pas encore pour tout de suite, il faut d’abord régler les problèmes externes et internes.



Tu restais un moment silencieux en buvant du thé.



Elle partait quelques instants pour revenir à ce qui ressemble à un livre pour se remettre face à moi. L’ouvrage en question pouvait être d’une aide précieuse pour celui qui savait lire entre les lignes.



Tu pouvais donc être toi même avec elle, fait surprenant quand tu entendais dire Nobuhisa que tu devais être plus normal. Elle me conseillait de voir les arts Miwaku pour mieux me fondre, ce n’est pas une mauvaise idée.



Tu ouvrais le livre pour y regarder à l’intérieur. Tu ne comprenais pas trop ces mots mit au hasard les uns à la suite des autres.



Tu voulais savoir si tu pouvais lui faire confiance.



Tu étais venu ici pour ça aussi. Tu devais en apprendre plus sur cette fille dont personne ne sait rien.

Tandis que la conversation prenait un tournant cordial, l’Ombre surprit une nouvelle fois son hôte. Bien plus qu’un compliment, l’être mystérieux venait de reconnaître soudainement la valeur et l’utilité de la Miwaku. Choquée et gênée par un tel élan, les joues de la quarantenaire se teintèrent de rouge et son regard se détourna instinctivement du visage du charmeur.



L’évocation du sort de l’Okasan permit à la Geisha de se ressaisir et de quitter son visage empourpré. Comme un éclair de lucidité, elle reprit la parole avec une voix bien plus ferme.



Rapidement, Azamuku affirma aider le clan à sa manière. Même si elle désirait le croire, les résultats n’étaient pas vraiment probants. Il était toujours aussi difficile de porter le nom de Miwaku à Kumo. Puis, il questionna la belle sur ses ambitions.



Imitant son invité, la jeune femme but une gorgée de son doux breuvage. Grâce à cette pause salvatrice, elle put écouter avec sérieux la suite de la discussion.



Tout à coup, la kunoichi se figea. L’énonciation du prénom d’emprunt de sa fille arrêta brutalement son cœur. Pourquoi un tel intérêt ? Pourquoi maintenant ? Comment réagir ? Comment protéger son enfant au mieux ? Soudain, un immense rire nerveux se déploya.

Ces joues rougissaient à tes paroles. Tu étais réellement sincère sur son utilité au sein de Kumo et on ne pouvait pas se priver d’un telle talent. De plus, elle était une Miwaku qui était intelligente et qui tient à faire évoluer le clan dans le bon sens en évitant toute violence. Tu as peut être trouvé la personne qui pourra s’occuper du travail que tu t’étais donné mais que tu exécuterais de manière bien trop différente de la sienne. Une aubaine d’avoir trouvé une femme comme elle pour réunifier le clan et redonner ces lettres de noblesse. Pour ta part, tu l’aideras dans l’ombre comme tu le fais toujours, tu n’as pas besoin de marqué d’attention ou de reconnaissance. Tu agis juste sur ce que tu sembles trouver correct pour le bien de Kumo.



Le cas Asae était clos, plus besoin de revenir si ce détails que l’histoire oubliera très vite. Pour la suite, elle t’énonçait en se sous-estimant ces talents, elle ne voyait donc pas son potentiel énorme ? Quelle dommage.



Comme tu le pensais, elle ne voulait pas de morts et elle allait interpréter ce livre pour toi.



Ça devenait intéressant maintenant de voir Kagero se figer sur ton subterfuge et son rire en disait long, tout comme le discours qu’elle tenait. Tu avais eu ta réponse implicitement et tu n’allais pas insister là -dessus, elle avait déjà suffisamment souffert de tout pour le moment et elle méritait des moments beaucoup plus agréable.



Tu jouais sur les mots exprès pour détendre l’atmosphère et faire croire que tu la croyais.

Discuter avec cette Ombre était toujours un instant très étrange pour la quarantenaire. Depuis qu’elle le connaissait, jamais elle ne s’était sentie à l’aise en sa présence. Elle avait du mal à se l’expliquer. Par moments, elle mettait cela sur le compte de son calme déroutant ou sur son regard perçant. Toutefois, lorsque la Geisha se montrait enfin honnête avec elle-même, elle comprenait que tout son être était saisi d’effroi en sa présence. Cela n’avait rien de rationnel, c’était un instinct indicible, presque animal. Cet être était dangereux, pour plein de raisons, et la kunoichi s’en méfiait comme de la peste. Pourtant, elle espérait toujours dompter Azamuku et c’est pour cela qu’elle s’obstinait à le rencontrer, encore et encore. Pour se rassurer et pour protéger sa famille, la Miwaku était prête à affronter le diable s’il le fallait.

Encore des éloges. Aujourd’hui, le serviteur de l’Empire avait la langue bien pendue. Que lui était-il donc arrivé ? Bien que l’Eisenin savourait ses mots tendres, elle gardait les pieds sur terre. Un tel comportement ne pouvait être gratuit. Usant de ses dons en psychologie humaine, la jeune femme tenta de décrypter l’attitude cordiale de son invité.



Quand l’hôte se perdit en compliment et annonça croire la mère attentionnée, cette dernière émit un doute certain. Tout ceci était trop facile. En plus, dans le passé, il avait su se montrer bien plus persévérant que cela. Lorsqu’il avait une idée en tête, il ne lâchait pas sa proie aussi facilement. Il préparait quelque chose, c’était certain.



Un éclat de rire, honnête et franc, résonna alors dans toute la pièce. Pour le faire taire, la brune but une nouvelle fois du thé.

Tu continuer d’écouter ces paroles tout en dégustant ce thé. Tu ne faisais qu’affirmer certaines de ces paroles à travers si. Long monologue qui reprenait encore le fait que tu devrais t’attarderas sur l’art Miwaku qui fait parti intégrante du clan. Tu le savais très bien, mais chacun son domaine et tu ne comptais pas perdre ton temps, tu voulais que le clan reprenne sa place à tout les niveaux mais tu n’avais pas besoin de tout connaître de lui pour autant. L’important du moment et qu’elle prenait goût à mes flatteries et que ça donnait son effet, . Nobuhisa avait encore raison , il fallait faire entendre au gens ce qu’ils désiraient, les flatter, c’était tout de suite plus facile pour qu’ils nous accordent quelques choses et tu en avais la preuve là quand Kagero accepte d’aller dîner avec toi.



Ce qui ne t’ait pas faux du tout.



Tu l’invitais à te suivre, elle avait la tenue adéquate pour ce genre de sortie, quand bien même tu t’en moquais, tu savais que les femmes pouvaient se montrer coquette et ne vouloir sortir habiller d’une certaine manière. Vous arpentez les rues ensemble, tu savais exactement où te rendre et on arrivait vers un petit restaurant assez intimiste où les lampions faisaient loi. On y mangeait très bien et c’était assez raffiné. On y entrait, tu avais prévu le coup et réserve une table pour deux.



Tu commandais une bouteille de vin assez rapidement.



Le serveur amenait le vin et il nous en servait.