Les chats et la souris

Une journée des plus lumineuse pour le jeune Miwaku qui venait de sortir de mission avec son acolyte. Il n’avait pas manqué de lui faire des reproches à tout-va comme à son habitude, mais l’opalin ne semblait pas véritablement y prêter attention. La destruction du bâtiment avait en effet fait du bruit et il voulait voir comment ça se passait là-bas. Il ne voulait pas se faire remarquer pour une fois et opte pour un style vestimentaire basique. Il ne cherche pas longtemps avant d’enfiler une veste et un pantalon assez commun. Il prévient les domestiques de la maison qu’il part faire un tour et sera de retour dans la soirée avant de prendre la route vers le quartier des plaisirs. Comme il pouvait s’en douter, il y a du monde et les secours sont encore en train de chercher des survivants. Ils ne risquent pas de voir qui que ce soit de vivant sous ce ramassis de gravats. Ils avaient bien pris soin de tous les achever après tout. Et le Miwaku se souvient aussi du fait qu’il est dû se salir les mains en plus. Il regardait en prenant le même air surpris que les badaud qui se regroupent autour du lieu de l’explosion. Ils embarquent tous les cadavres les uns après les autres. Les forces de l’ordre semblent ne pas avoir de piste.



Il murmure ces mots avant de tourner les talons et de se rendre dans une ruelle, mais trop obnubilé par le bruit derrière lui, il ne fait pas attention au groupe qui était présent dans cette dite ruelle et bouscule un des membres. Ils ne lui laissent pas le temps de dire quoi que ce soit et l’agrippent par le col. L’espion se contente de lever les mains.






Il fait un grand sourire avant de voir l’agacement sur le visage du chef de meute et sent qu’il ne va pas tarder à se prendre un coup en plein visage. Il ne perd pas de temps et lance un jutsu de sommeil sur celui qui le tient par le col et le jette sur le groupe qui tombe. Il saute par-dessus en rigolant et commence sa course pour les semer. Ils n’ont pas l’air d’avoir apprécié la blague et le suivent. Le Miwaku tourne dans les ruelles sans réfléchir et voit un accès vers un des quartiers voisins. Il ne cherche pas longtemps avant de s’y diriger. Il regarde derrière lui pour voir la distance qu’il y a entre lui et ses compagnons de route, il semble les avoir semé. Mais rien ne dit qu’ils ne le rattraperont pas d’ici quelques minutes. Il ne fait pas attention à ce qui se trouve devant lui et le voilà qui percute une jeune fille. Il se retrouve au sol et voit la jeune fille avant de tourner la tête vers un autre problème.

Iwata marchait dans des ruelles de son village pour se rendre à son entrainement habituel, elle avait fait l'effort de bien s'habiller, elle devait passer par le quartier des plaisir, idée qui ne l'enchantait pas mais au fond elle s'en fichait, elle s'était toujours bien tirée de n'importe quel situation où l'on voulait l'éventrée, le vrai défi était de sortir de ce quartier avec ses habits intact, mais même avant d'entrer dans le quartier elle se fit tacher par un inconnu d'une dizaine de centimètre de plus qu'elle, elle aussi l'avait taché, elle aurait voulu s'en excuser sauf qu'elle était légèrement très impulsive, surtout sur les habits, elle entra quasiment instantanément dans une colère noir.



Elle fit quelque mudras et lui cracha une sacré boule d'eau dessus, il ne devait pas apprécier mais elle s'en contrefichait. Il ne fallait pas l'énerver, surtout avec le stress qu'elle accumulait.



Elle aurait juré qu'ils allaient se battre, mais ils se sont fait bousculer par une sacré meute, et dans ce quartier les meute ne pouvait dire qu'une chose, un trafic, ou en tout cas c'était rare que ce soit autre chose, surtout à l'allure à laquelle ils allaient. Ils se regardèrent avec le jeune garçon contre qui elle éprouvait de la haine quelques secondes auparavant, ils se mirent à les filler.

La gamine devant l’opalin n’avait pas l’air de bonne humeur, lui non plus d’ailleurs. Il regardait sa veste pleine de poussière et à peine eut-il le temps de lever la tête qu’elle lui crache de l’eau au visage. Il n’eut pas vraiment le temps de réagir ou d’esquiver. Il essuie d’un geste son visage et la regarde d’un air des plus blasé.



Il ne finit pas sa phrase et voit ses compagnons arriver en courant. Pas le temps de se battre. Il commence à courir en même temps que la gamine. Les ruelles sont un véritable labyrinthe, il ne savait plus où il allait, il se contentait de suivre la jeune fille devant lui.



Il continue sa course quand il voit un grand mur qui se dresse devant lui et la jeune fille.



Il se tourne vers la cracheuse et malgré l’arrivée du groupe de trafiquants lui tend la main pour se présenter.



Il ne savait pas lui-même s’il était dans le déni ou dans son ultime mode de provocation pour agacer ses poursuiveurs.

Ils étaient suivis peu importe les ruelles qu'ils empruntaient, elle connaissait bien les quartiers mais pas par cœur, et vite elle épuisa sa réserve d'endroits pour fuir. Celui qui l'avait pratiquement insulté voulait apparemment faire équipe temporairement, est-ce qu'elle avait vraiment d'autres choix que d'accepter ?



Nul ne pouvait savoir si cette phrase était pensée ou bel et bien fondé, sa nature colérique ordinairement n'aidé pas à le savoir....
Ils continuèrent à courir encore quelques minutes avant de tomber sur un cul-de-sac puis quelques secondes plus tard se faire enfermer par les trafiquants. A ce moment là le Miwaku se présenta, elle ne savait pas si c'était pour rendre leurs poursuivants fous ou si c'était autre chose, mais en tout cas, elle, son but était de les faire craquer. Elle fit une sorte de révérence en se présentant



En réalité elle s'en contrefichait, mais elle était peu à peu en train de réusssir son objectif tout en préparant une stratégie de combat car les trafiquants se rapprochaient pas à pas, mais elle voyait d'ici qu'ils craquaient déjà, il n'avait pas une très longue patience. Elle fit une messse basse au Miwaku.



Elle avait un peu peur de la réponse mais bon elle était prête à l'entendre. Néanmoins leurs poursuivants s'approchaient dangereusement, ils étaient 5 ou 6, certains devaient se cachaient et il n'avait pas de capacité de censeur pour les débusquer mais il y ne avait au moins 5 dans l'impasse.



Ceux qui s'étaient trop approché avaient été punis, certains saignaient légèrement, d'autre c'était plus grave.
Elle ne voulait pas se faire surprendre par des attaques du ciel ou sur leur flanc par elle ne savait quel moyen, mais après quelques mudras, d'un côté elle pouvait savoir si ils allaient se faire attaquer par au dessus et de l'autre côté, elle pouvait mouillé ses opposants pour faire circuler l'électricité de son chakra plus rapidement. Elle était sur ses gardes, essayant de prévoir les mouvements de ses adversaires. Mais pour l'instant elle voulait voir ce que valait le Miwaku.

Des bêtises ? Ce n'était pas son style d’en faire. Il agissait toujours en connaissance de cause. La petite ne semblait pas commode. Elle avait les sourcils froncés en permanence. Elle devait avoir un sacré souci pour la gestion de la colère pensa le jeune Miwaku. Il ne dit rien et rend la révérence quand elle se présente. Elle semblait tout de même avoir saisi l’opportunité pour agacer le groupe qui leur filait le train.



Il se retourne et voit le groupe arriver et les bloquer dans la ruelle. Il en manquait quelques-uns. Ils avaient dû se séparer pour mieux vous trouver. Elle lui demande ce qu’il avait bien pu faire pour les agacer. Il se contente de hausser les épaules avec une expression interrogatrice.



Ce n’était pas un mensonge, mais de l'omission d’information. Il les avait tout de même bien provoqués tout de même. Bien que l’agression de basse vienne du groupe. Il finit à peine sa phrase qu’il voit un souffle partir directement en direction des hommes. Ils finissent sur le sol et certains sont tout de même bien amochés. La petite semble bien plus performante qu’elle n’en à l’air. Elle possède deux affinités… Ce n’est pas négligeable. Il valait mieux pour lui l’avoir de son côté. À son tour d’attaquer ? Il la regarde d’un air perdu. Ne pas la décevoir serait tout de même compliqué. Il n’était pas un homme de combat.



Il n’a pas vraiment le temps d’en dire plus qu’un des hommes fonce vers lui. Il lève les yeux au ciel et fait des mudras. L’homme s’arrête et s’agite dans tous les sens. Il semble enlever des choses de son champ de vision. Il voyait un tas de pétales de cerisiers, mais évidemment, tout est dans sa tête. Enfin, dans leur tête, il n’avait pas tenté d’épargner les autres, y compris la jeune Iwata. Elle devait voir les pétales aussi si elle n’était pas une experte de l’illusion. Il ne cherche pas à en savoir plus sur ses capacités, il sort de sa poche des petites fioles et des aiguilles. Il profite que les idiots soient en train de se battre avec des pétales imaginaires pour tremper les aiguilles dans la fiole qu’il range dans sa poche.



Il leur lance les aiguilles avec une précision dans la gorge avec une précision médicale. Ils n’allaient pas tarder à se sentir dans un mauvais état. Ils n’allaient pas tarder à perdre un peu en qualité de vue et ne plus faire la différence entre la droite et la gauche. Le Miwaku se tourne vers sa coéquipière su jour.

Il avait beau expliqué comment cela était arrivé elle avait un doute. Il manquait sûrement quelque chose dû à sa réaction quand il avait croisé Iwata. Elle pris un air sceptique.




Apparemment son style de combat n'était pas la corps à corps, elle avait hâte de savoir comment il allait s'y prendre.
Mais elle n'avait pas vraiment le temps discuter et elle vit des pétales dans son champ de vision, c'était soit ceux de son allié du jour, soit ceux de ses ennemis, en voyant que ses opposants semblaient voir la même chose qu'elle contrairement à Nobuhisa. Elle en déduit donc que c'était une illusion de son camarade, qui était particulièrement insupportable, elle commençait à s'énerver si elle ne l'était pas déjà avant. Elle devait attendre avec ces pétales tombant à l'infini sans qu'elle ne puisse rien y faire.
Elle vit les aiguilles partir à toute vitesse et arriver avec une précision extraordinaire dans les gorges de leurs poursuivants. Il ne fallait mieux pas l'avoir en face de lui. Elle n'était pas du genre à faire des compliments, mais sa précision le laissait sans voix.



Elle voulait pouvoir lui faire confiance et lui montrait sa troisième affinité. Sa phrase corroborait parfaitement avec son envie de lui faire confiance et de l'avoir de son côté plutôt que contre. Elle s'avança vers les corps, posa une main sur les deux premiers corps côte à côte qu'elle trouvait, injecta du chakra dans chaque main, les colla contre leurs poitrines.



Elle transforma son chakra en Raiton, avec l'eau qui était sur leur corps, cette décharge électrique était létale, ou en tout cas ils avaient très peu de chance de survie. Des traces de brulures se retrouvaient sur tout leurs corps, les autres si ils n'étaient pas déjà mort ne tarderaient pas, elle aimait savoir que des ordures dans leur genre allaient souffrir un peu avant leur mort.
Après cette rude matinée, elle voulait continuer à parler au Miwaku.



Ce n'était pas forcément le lieu pour avoir un réelle conversation ni pour afficher son fameux sourire joyeux mais elle s'en fichait royalement et attendait sa réponse.

Il ne prête pas attention aux doutes de la jeune fille et retourne son attention vers le groupe de malfrats en souriant. Elle lui demande où il a bien pu apprendre à manipuler les aiguilles de la sorte. Il ne sait pas vraiment s’il doit lui répondre, mais hausse les épaules.


Il était fier de sa sensei. Hanabi était une femme des plus habile et talentueuse qui soit. Une Miwaku de l’ancien temps, forte et fière. Sans pouvoir clanique, mais elle a réussit à se faire sa place dans ce Kumo qui regardait son clan de haut. Mais il reprend après avoir fait étalage de sa fierté.


Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que la jeune femme se jeta sur eux en les électrocutant. Triples affinités donc, il fallait la garder à l’œil. Il la regarde avec un peu plus d’attention pour retenir son visage et rapporter son existence auprès de son collègue. Elle semblait ne pas avoir de retenue en ce qui concerne les attaques et pourrait se montrer problématique à l’avenir. Elle est encore jeune et on ne peut pas dire 100 % la voie qu’elle choisira. Un tel pouvoir pourrait faire perdre la raison. Mais il avait de la chance, car elle semblait l’apprécier malgré tout. Elle repart en laissant les hommes à leur mort. Il jette un rapide regard et ne bouge pas pour autant. Ca lui évite de se salir les mains.



Il passe à côté des hommes en pleine agonie et prend soin de ne pas leur marcher dessus pour marcher dans les ruelles des quartiers. Ils finissent par arriver sur la place qui sert de carrefour aux différents quartiers. Il se dirige vers un salon de thé et s'assoit en terrasse. Il fait un rapide signe au personnel qui s’approche.



Le serveur hoche la tête et s’empresse de chercher la commande du jeune homme. Il se met à l’aise et croise les jambes en indiquant la place en face de lui à la Miwaku.


Le serveur pose leur boisson sur la table et s’en va aussitôt. Nobuhisa se saisit d’un verre et le sirote.

Elle n'aimait pas nécessairement tuer, mais ces derniers mois, son rythme de vie c'était accéléré, elle avait perdu bon nombre d'ami et ses temps d'effort pour survivre, bien qu'elle avait un niveau de vie modeste, avait doublé. Elle avait peu de temps pour elle et devait faire des choses quasiment inhumaine pour faire survivre son petit frère et elle même. Tuer les gens qui étaient comme ceux qui lui ont pourri la vie la soulageait en un sens.
Il voulait bouger des corps, en un sens il n'avait pas tort, il le suivit donc jusqu'à un petit bar du coin, il lui prit une limonade, cela lui allait très bien, elle lui mit les pièces pour rembourser la moitié de l'addition.
Il finit enfin par lui parlait de lui, il n'était pas différent de beaucoup de Miwaku.



Ils continuèrent la conversation quand il commis une petite erreur, une ou deux heures plus tôt elle se serait énerver, mais là elle rit.



Elle était différente de tout à l'heure, ses traits s'étaient apaisés, en un sens Nobuhisa la changeait , elle l'aimait vraiment bien.

La jeune Miwaku venait de lui poser des pièces pour payer la note qui la concerne. C’est rare de voir quelqu’un ne pas profiter de la situation pour avoir un verre gratuit. Ce n’est pas si désagréable de ne pas avoir de pique-assiettes avec soi. Elle Commence à lui poser des questions étranges.



Il prend une gorgée de son verre et se racle la gorge avant de reprendre.



Il s’accoude à la table et la regarde avec insistance.


Il se rassoit correctement et tourne la paille dans son verre. Il écoutait la jeune Miwaku parler de son maître. Il avait l’air d’être bien trop gourmand en ce qui concerne les affinités. Trop de pouvoir peut parfois mener à la déraison.



Il s’affale avec un air épuisé.

Elle savait que c'était une esclave, mais son maître était mort des années auparavant. La Miwaku ne savait pas depuis combien de temps il était mort, mais elle avait aimé son précèdent maître. Alors que, depuis qu'elle était revenu à Kumo, aucun qu'elle ne connaissait n'avait de vraie considération autre que celle d'animal ,et encore, pour elle, cela dit elle ne vit aucun Miwaku bien traité.



Alors qu'elle était dans un élan de sincérité, les yeux plongeaient vers le bas, il la réveilla en posant ses coudes sur la table, il avait été acheté jeune par un maître sympa, si seulement elle avait cette chance une deuxième fois...
Elle prit une longue gorgée, puis retourna à son chagrin, plus exactement elle pensait à que faire dans le futur, comment se sauver, elle et son frère. Elle n'avait pas la réponse.
Le sujet divagua sur son entrainement du passé, elle était fière d'avoir autant de connaissance en affinité.



Elle prit une gorgée de sa boisson



Elle voulait recommencer mais son verre était vide, elle se servit un verre d'eau et servi son interlocuteur, le tira d'un trait et reprit.

Elle commençait à parler de son maître qui avait péri. Elle a eu la chance d’en avoir un qui soit aussi clément que le tiens, pas étonnant qu’elle soit aussi libre dans ses paroles et agissements. Il faut dire que tu n’étais pas le Miwaku le plus représentatif en ce qui concerne le comportement d’un esclave. Depuis plusieurs années les Miwaku avaient perdu en statut et ils leur sera compliqué de revenir en tant qu’égal aux Hattori. Ce sera un long chemin pour quiconque tente de l’emprunter en tout cas.


Tu prends fini ton verre et lève la tête pour prendre le soleil. Tu ne semble pas plus concerné que ça par son histoire, mais tu l’écoutes. Tu restes bronzer car ta peau est tellement blanche que tu pourrais réfléchir les rayons du soleil.



Elle marque un point en disant que sans entraînement et efforts tu n’avance pas dans la vie. Elle semble plus responsable que ce que tu pensais. Tu reprends une position assise correcte et tu te tournes vers la jeune fille.

Cela faisait une dizaine voir une vingtaine de minutes qu'ils parlaient, elle n'était pas contre le fait de rester toute l'après-midi, de plus elle trouvait cette conversation des plus intéressantes. Elle savait que la prison était mauvais signe, elle n'avait aucunes envies d'y faire un voyage touristique... Elle savait aussi qu'avoir un maître était à double tranchant, elle pouvait tombé sur un Hattori droit tout comme sur un maître malveillant, mais elle ne pouvait plus maintenir sa petite famille de 3 personnes en vie avec si peu d'argent. Elle arrivait à penser mais sa langue elle ne pouvait pas tout ressortir, elle avait encore énormément de filtres.



Elle sourit à cette évocation, mais aussi en plus de tout ça elle devait s'entrainer pour devenir de plus en plus forte, elle n'avait pas trop le choix.



Il lui posait la question fatidique, celle de son futur, qu'allait-elle faire dans les semaines ou les mois à venir, si elle était franche elle dirait qu'elle n'en savait rien... Elle devait s'occuper d'un enfant et de son petit frère, elle devait faire vite, ils commençaient à manquer de nourriture.



Elle ne voulait pas précipiter les choses, mais voulait faire vite, elle n'arrivait pas à faire la part des choses...