Les chats et la souris

Elle semble avoir plus d’un souci à régler. Sa recherche de maître semble lui faire oublier qu’il y a d'autres possibilités pour vivre dans ce village. Certes, tout n’est pas rose, mais le simple fait de servir un commerçant sera déjà plus propre que de travailler pour la pègre. Tu joues avec ton verre en regardant les reflets du soleil se réfléchir sur la table.



Elle ne s’occupe pas que d’elle, il est vrai que ce sera compliqué. Mais mieux valait pour elle ne pas trop tenter le diable. Tu ne connais que peu de Hattori capables d’empathie envers les Miwaku. Yuhei est bien un cas particulier. L’empereur se montre clément, mais ce n’est certainement pas sans arrière-pensées. Masashi n’était pas altruiste de nature, s’il y a une chose que tu as apprise en côtoyant la groupie de l’empereur qui te sert de maître, c’est bien qu’il ne fait pas de place au hasard.



Tu écoutes ce qu’elle te raconte en ce qui concerne son apprentissage et reposes ton verre quand elle s’apprête à te servir.


Tu bois une gorgée et prends un air plus sérieux.



Tu poses ton verre et regardes dans le vide.

Il lui donnait les meilleurs conseils qu’il pouvait donner, mais rien à faire, son choix était fait.



Sa situation n'avait pas beaucoup d'issu, même si en soit elle avait une certaine chance, celle de sa maîtrise des affinité, sans ça sa vie aurait pu être bien pire. Elle écoutait tout les bons conseils de son confrère, elle ne savait pas si elle pouvait vraiment changer quelque chose ,mais elle appréciée être conseillée, même si ils étaient inutiles ou peu utiles. Sa décision était prise, même si le vécu de Nobuhisa était impressionnant, rien ne pourrait la faire changer d'avis.



Elle sourit nerveusement, elle n'était maîtresse de rien dans sa vie. Cela la réconfortait de parler avec ce garçon.



Elle interpella le serveur et lui prit un alcool à prix abordable, elle avait envie de se laisser un peu aller. Elle écoutait le garçon aux cheveux blancs en parallèle.
Il posa son verre et regarda dans le vide, cette attitude lui faisait presque un peu peur.



Elle avait dit ça sur un ton presque solennel. Elle ne céderait pas à une vie sans dignité et sans honneur, en tout cas elle ne recommencerait pas. Apparemment il suffisait de faire les bons choix, plus facile à dire qu'à faire. Mais elle savait qu'elle s'en sortirait, par n'importe quel moyen elle voulait sauver son frère et cet enfant.

Elle ne semble pas vouloir profiter de tes conseils. Elle est bien têtue cette jeune fille. Elle reste cependant travailleuse et fait des efforts pour joindre les deux bouts. Tu ne comprends pas vraiment la manœuvre puisque la dernière fois que tu as véritablement été pauvre, tu ne devais pas avoir plus de 5 ans. Enfin techniquement tu es toujours pauvre, mais Yuhei te laisse bien trop de liberté et son compte en banque est devenu le tiens depuis bien longtemps que tu en a presque oublié la valeur de l’argent. Il est vrai que les maîtres ne payent pas tous, mais le simple fait d’être nourri, logé et blanchi est un plus. En tout cas, ce n’est pas toi qui dira le contraire.


Tu fais un sourire des plus mystérieux et fais un signe pour commander à boire de nouveau. Elle prend un verre d’alcool alors que tu continues à boire une boisson non alcoolisé. Tu n’allais peut-être pas être complètement en repos aujourd’hui. Tu préfères donc rester en pleine possession de tes moyens. Elle ne maîtrise que les affinités? C’est à la fois logique et peu pratique. Elle pourra avoir l’effet de surprise mais si un combat au corps à corps arrive, elle ne risque pas de s’en sortir. Mais tu préfères te dire qu’elle est assez grande pour faire ce genre de choix. Elle semble un peu en retrait quand tu fais part du monde obscur qui règne à Kumo et t’exprime son souhait de ne pas vouloir s’en approcher. Tu prends ton verre et bois en silence quand elle te raconte tout ça. Tu le poses avec délicatesse et la regarde en souriant.



Ton expression ne montrait pas d’animosité, tu n’avais rien à lui repprocher après tout. Mais tu restais sérieux malgré tout. Ton travail est loin d’être honorable, enfin, disont plutôt que tes méthodes ne l’étaient pas. Tu n’as qu’assez peu de considération pour la vie humaine dans son ensemble et mettre fin à celle d’une de tes cibles n’est pas un problème en soit. Tu décides de t’affaler de nouveau dans ta chaise et de reprendre ta position de bronzage.

N'empêche, il était bien sympathique ce garçon, il avait de nombreuses qualités, il semblait être assez fort dans l'art de Genjutsu, il avait de l'expérience dans la vie de Kumo, du vécu plus généralement. Mais il était aussi sympathique, cela lui faisait de bien de temps en temps de discuter avec des personnes censés, ça lui changeait des clients bornés ou de son patron. N'empêche elle aimait bien cette liberté, enfin, c'était mieux que les cachots, elle n'y était jamais allé mais cela était facile à deviner.
Elle savait bien qu'elle devrait faire des sacrifices, elle en avait déjà fait, elle avait déjà sacrifié sa morale, son entraînement et sa mère... Elle ne savait pas vraiment si elle le regrettait étant donné que la majorité de sa famille vivait et était plus ou moins heureuse, malgré les circonstances atténuantes.
Elle n'espérait pas le rencontrer un jour, elle était incompétentes dans ce domaine. Pour se sortir de situation compliquées, elle utilisait souvent son cerveau, mais les illusions monopolisaient justement cette partie du corps.



Elle se doutait bien qu'il ne trafiquait pas d'organes, cela se voyait à sa tête, même si il ne semblait pas être un enfant de choeur non plus mais tout de même, il ne trafiquait pas d'organes, c'était inconcevable dans son esprit.



Même si elle s'était emmêler les pinceaux, elle avait des idées claires, même si elles n'étaient pas forcément accepté dans l'idéologie de Kumo... Elle n'avait pas était éduquer comme certains Miwaku avec l'obligation de respecter les Hattori, même si depuis peu elle commençait à s'y faire, mais avait elle vraiment le choix ? Mais en soit il ne manquait pas grand chose pour la rapprocher encore plus du bonheur, mais elle se contentait de se dire qu'il y avait pire.
Sur ce elle finit son verre d'une traite, même si il ne restait pas grand chose, elle avait les idées qui était brouillées...

Elle semble ne pas se méfier de toi, elle n'a pas à le faire. A moins de recevoir un ordre direct pour te charger d'elle, elle ne risquait rien en ta présence. Elle n'a as l'air de présenter une grande menace pour l'instant. Tu vas simplement la garder à l'œil pour l'instant. Yuhei n'allait pas vraiment se préoccuper d'une gamine un peu rebelle qui se balade dans les rues de Kumo. Tu penses qu'il a mieux à faire pour le moment et toi aussi par la même occasion. Tu attrapes ton verre et commence à boire en silence pour l'écouter d'une oreille. Tu n'imagine pas passer de baby-sitting à un meurtre de masse ou l'inverse. Elle dit ne pas baisser sa garde, mais c'est pourtant le cas là. Elle est détendue et il te suffirais d'un instant pour la plonger dans une illusion sans qu'elle puisse sans rendre compte. Tu rigoles simplement légèrement quand elle admet tout de même préférer t'avoir dans son équipe qu'en face.



Tu rigoles bien trop pour une réflexion qui te rabaisse autant. Tu savais te battre, mais tu ne cesses de te comparer à bien plus fort que toi pour voir ta progression. Tu avais grandit dans le luxe et au côté d'un génie, il est clair que tu ne pouvais pas voir tes propres talents dans ces conditions. Tu t'arrêtes de rire et soupires. Elle te demande ce qu'est exactement ton travail. Tu te redresses sur ta chaise et te place correctement face à elle et poses ton index sur ta bouche en faisant un clin d'œil.



Tu t'approches légèrement pour parler un peu moins fort.



Tu souriais mais ton regard était sombre, tes mots pouvais ressembler à une menace ou un avertissement, tout dépend de comment elle voulait le prendre. Cela n'aller pas rassurer sur le fait de ne pas avoir un travail qui plane à la surface du bien et du mal. Tu ne le savais pas toi-même car tes méthodes sont parfois tout aussi limites.

C'était apparemment un piètre combattant, au corps à corps du moins, mais étant donné son genjutsu, il ne devait pas se montrer inutile en combat, elle l'avait bien vu la matinée. Mais si elle voulait le battre, ce qu'elle n'avait pas le moins du monde l'intention de faire, il fallait l'attaquer au corps à corps... Elle notait cela dans sa tête, elle ne comptait jamais s'en servir mais elle le retenait, c'était ça de pris. Elle commençait à perdre une partie de sa tête n'empêche, l'alcool...
Pourtant ce n'était pas trop le moment étant donné qu'il lui donnait des avertissements, elle essayait de rester sérieuse, mais c'était compliqué, il ne fallait pas qu'un combat se profile dans les prochaines heures.
Il s'approchait d'elle, chuchotait, puis alla jusqu'à lui susurrer des menaces, ou des avertissements ou de la prévention, elle ne savait pas trop, mais elle écoutait, il était bien trop sérieux pour prendre ses paroles à la légère. Elle notait virtuellement ces informations, ne pas venir le voir d'elle même. Son regard sombre lui donnait froid dans le dos...



Elle voulait encore parler, mais elle ne se sentait pas d'attaque, elle ne ferais pas long feu, et son compère de la journée devait le sentir...
Mais elle était encore attentive aux regards et au bruit, elle remarquait quelque type ne pas bien la regarder, comme d'habitude... C'était la vie qu'elle menait chaque jour. Elle se faisait mal regarder, inlassablement jour après jour, rien ne changeait.



Elle avait peur, elle détestait ces regards là, cela la frigorifiée... Elle se rappelait son passé, tout son sinistre passé, pour être exact, cela lui faisait penser au regard de son père, quand elle commençait à maitriser son chakra, il était parti, elle avait quoi, 5, 6 ans peut-être... Elle ressentait de la colère et de la tristesse... Surtout depuis qu'il avait assassiné son ancienne femme, sa propre mère... Elle serra les poigs...

La jeune fille ne tenait pas très bien l’alcool et manquait cruellement d’attention, il espère qu’elle note un minimum les informations qu’il donne. Si ce n’est pas le cas, elle devra apprendre sur le terrain. C'est bien comme ça qu'il apprenait après tout. Les méthodes d’éducation Hattori sont bien particulières et ils n’avaient pas le temps d’apprendre à leur enfants de faire attention. Le lâcher dans la nature et lui apprendre via la vie était la meilleure des solutions. Elle lui confirme avoir bien retenu son nom et prénom mais s’inquiète de la voir venir lui parler en mission. Il soupire et se remet correctement dans sa chaise.



Il reprend son attitude joviale et prend une gorgée avant de retourner la question.



Il remarque qu’elle ne se sent pas vraiment à l’aise. L’alcool la rendrait-elle paranoïaque ? Il n'en sait pas plus mais elle demande à partir subitement. Il constate qu’elle prend peur et fixe des badauds qui regardent dans leur direction. Ils n’ont pas l’air spécialement agréable, mais pas agressif pour autant. Mais son regard est pour le moins biaisé. Être regardé de haut est son quotidien, de plus être pourchassé aussi. Il ne voit le mal nulle part à part dans sa vie de tous les jours à moins d'être clairement menacé. Il hausse les épaules.



Il voit simplement que la jeune fille se tétanise et ne répond plus vraiment. Il se lève et se met devant elle pour cacher ce qu’elle pouvait bien voir et lui fait un signe de tête pour partir.

Il avait donc vingt-et-un ans, pas énormément plus qu'elle en fin de compte, son pari était juste, il avait la vingtaine... Il reprit son sourire et son air jovial, cela la rassurait un peu, ses yeux sombres étaient vraiment terrifiant. Il lui retourna la question de l'âge, lui non plus n'avait pas tort, elle n'avait effectivement pas la vingtaine, même si elle avait l'impression d'en avoir 30...



La journée n'allait pas être de tout repos, elle ferait mieux de rentrer chez elle rapidement, cela faisait un moment qu'elle n'avait pas bien dormi. Même si il était encore tôt, elle avait bien besoin de sommeil, c'était presque la seule chose à laquelle elle arrivait à penser depuis qu'elle avait croiser ces deux types, elle avait déjà vu leur visage quelque part mais elle ne savait pas où... Ce n'était pas la première fois qu'on la fixait, elle ne savait pas si c'était à cause de l'alcool ou autre, mais elle se sentait beaucoup moins en sécurité que face aux autres regards, elle avait beau fouillé dans sa mémoire mais elle ne trouvait pas où elle avait vu ces visages. Elle avait juste extrêmement peur, son sang était à la limite de se glacé, ses mains étaient froide, elle ne savait rien mais cela ne présageait rien de bon. Mais le Miwaku reprit la parole



De loin elle devait avoir l'air d'un petit agneau apeuré, de près aussi remarque...

Elle semble se soucier de son apparence et cela fait rire le Miwaku. Il était tout aussi précieux de part son métier mais aussi par son obsession de vouloir complaire au Hattori qui' l'entoure dans sa vie quotidienne. Entre les sensei qui ne cessent de le voir comme un simple bon à rien qui profite de l'argent de son maître et les son travail d'infiltration il n'avait pas d'autre choix que de paraitre propre sur lui et présentable. Il se contente de secouer la tête quand elle lui demande si elle fait plus vieille, du moins lui le comprend de la sorte. Elle n'a que 17 ans et semble avoir un sacré sac à porter en ce qui concerne sa vie. Il se voit confirmer sa supposition avec son stress en ce qui concerne des dettes et le fait d'avoir des hommes qui la cherchent pour qu'elle paye. Il ne cherche pas à comprendre le comment du pourquoi. Il ne craignait pas grand chose de toute manière, il pouvais aisément se débarrasser de ces types. Il se dit que si elle vient à payer par elle-même c'est qu'il n'y à plus d'adultes pour le faire à la maison. Une situation qui n'est pas si rare à Kumo, c'est bien pour ça qu'autant d'orphelin finissent entre de mauvaises mains pour rembourser des dettes qui n'en finissent jamais. Il n'avait pas envie de se battre, mais il n'avait non plus envie de laisser une gamine se faire agresser dans une rue. Il lui fait un signe de tête pour y aller.



Il ne comprends pas vraiment pourquoi elle est si terrifiée, elle avait assassinée de sang froid un groupe d'individus il n'y à pas si longtemps. Et d'un coup la voilà qui n'arrive plus à tenir sur ses jambes. Il y a clairement un soucis. Il avance tranquillement sans se soucier des hommes qu'elle avait remarquée. Il reste sur ses gardes au cas ou ils viendraient à être ses créanciers.



Il est vrai que le garçon n'est pas très familier des dettes, ou simplement plus du tout. La dernière fois qu'il devait de l'argent à quelqu'un, il ne devait pas avoir plus de 5 ans et il n'était simplement pas en âge de comprendre ce qui lui arrivait. Il a simplement eut la chance de croiser un Hattori complètement étrange et sans sens des limites homme/animal pour le prendre en charge. Un début de vie étrange, mais qui lui avait réussit au final.

Heureusement que Nobuhisa l'accompagnait, car quelques minutes à peine leur départ elle se souvenait de qui c'était. Enfin du moins elle en reconnaissait un des deux, il avait des bandages sur la partie droite du visage, elle comprenait mieux pourquoi elle avait du mal à tenir sur ses jambes, elle ne savait même pas comment elle avait fait pour s'enfuir, mais elle ne savait surtout pas comment s'enfuir maintenant... Elle l'avait entièrement défiguré il y a un voir deux ans, elle ne savait plus trop... Cette histoire était assez floue dans sa tête, mais elle se souvenait qu'elle était assez affreuse, elle lui avait procuré des sentiments d'horreur.
Cependant depuis que son compagnon Miwaku la raccompagné elle était beaucoup plus sereine, et était beaucoup plus apte à parler étant donné qu'elle était plus calme. C'était paradoxal car depuis qu'il lui avait donné cet avertissement, en plus de renforcer l'image de puissance qu'elle avait de lui, elle se sentait plus rassurée, même si ces types étaient à la limite de la faire tomber.



Elle avait laissé sortir la colère, la frustration et la tristesse de son corps. Ces phrases étaient normalement réservés à elle seule car elle se comprenait, elle avait eu des raisons de faire ça, en revanche pour lui c'était peut-être un peu nu comme façon de présenter les choses, avant qu'il puisse réagir elle voulait ne pas se faire juger sans circonstances atténuantes.



Elle essayait de se contrôler même si c'était dur, ils étaient à une dizaine de minutes de chez elle, il ne fallait pas qu'elle flanche d'ici là...

Bien que réticente au début, ma jeune Miwaku commence à révéler les informations qui la lie aux deux hommes louches qui sont probablement à les suivre avec un manque de discrétion certain. Elle n’en connaît qu’un sur les deux, mais au vu de leur entente, il trouvait difficile le fait de la raccompagner de manière sécurisée. Il se contente de regarder devant lui au cas où les problèmes surviennent d’un coin de rue. Une escroquerie passe encore, il n’est pas rare qu’en cas de difficulté, on puisse tenter de faire un coup bas, mais le fait d’avoir dévisagé un des deux n’allait pas vraiment jouer en leur faveur. Il se contente de soupirer avant qu’elle ne demande de ne pas la juger. Une chose difficile, le jugement était probablement une chose naturelle chez lui et la raison n’est pas forcément une excuse. Il se doute qu’elle a bien tenté de travailler dans les quartiers des plaisirs et qu’elle s’en soit sortie vivante revient du miracle, mais un patron ne lâche pas l’affaire en ce qui concerne ses propriétés.

Il est un habitué de ce quartier, mais avec la chance de simplement pouvoir passer pour un type étrange quand il prend son vrai visage, autrement, il n’est qu’un client silencieux. Il ne se rappelle pas l’avoir vu dans un quelconque bar, mais il ne serait pas étonnant pour lui qu’elle y soit allée et fait de mauvaises rencontres. Les femmes encore fraîches, comme il l'entend si bien, sont une monnaie précieuse. Il préfère ne rien dire là-dessus, mais prend la parole.



Il connaît très bien le mode de fonctionnement de ces hommes, il a le même après tout. Il fait simplement preuve d’une meilleure discrétion et lui sait se fondre dans la masse malgré son apparence. Il n’estime pas être un génie, mais il se trouve tout de même bien plus performant dans ses filatures que la majorité des gens. Il est constamment sur ses gardes aussi, ce qui aide pas mal la réfection quand il s’agit d’esquiver les gens. Il reste acerbe dans ses mots et ne comprend pas le manque de précaution qu’elle prend pour se protéger elle-même. Surtout si elle s’amuse à escroquer des gens.

Lorsqu'elle expliqua à Nobuhisa tout cela il avait pris son temps pour réfléchir, mais au final pour ne pas la juger, elle lui en était reconnaissante ça lui aurait été compliqué dans le cas contraire, il enchaina par la suite avec des remarques tout aussi vrai. Ces hommes étaient des monstres, et elle n'impliquait pas qu'elle si elle rentrait chez elle suivie, elle y impliquait également deux enfants les plus innocents du monde, quelles plaies. Elle avait beau les aimaient de tout son cœur, elle regrettait parfois leur naissance, mais tous étaient encore en vie pour le moment, alors elle continuerait à s'accrocher.
Mais ces types là étaient plus du genre chef de gang que sbire, elle en était terrifiée



Elle avait pas mal peur, même si d'ordinaire elle était solide, avec l'alcool elle flanchait franchement, elle serait bien mauvaise conseillère... Ce verre allait la conduire à sa perte, elle jurerait d'arrêter l'alcool si elle se sortait de là. Mais jusque là il fallait savoir quoi faire, elle était plutôt perdue, en pleine possession de ses moyens elle était plutôt intelligente, mais là rien n'y fera, ce verre la scellait. Ce qu'elle trouvait à faire c'est de les emmener dans une ruelle pour les combattre, même seule elle serait censé y arriver si ils ne sont que 2...
Elle changea brusquement de direction pour aller dans les ruelles tranquilles où personnes ne passaient, elle préférait appeler ça les ruelles des meurtres, mais elles avaient toutes un nom plus ou moins normal.



Il était vraiment intelligent Nobuhisa, mais quelque chose dérangea la plus jeune des deux, il semblait bien connaître ces quartiers, et étant donné qu'il avait été adopté assez vite elle doutait qu'il ait eu le temps de connaître ces quartiers... Il y avait sûrement un lien entre son travail et ces quartiers, mais elle n'était pas en position de force dans la conversation, elle devait se taire sur ça. Elle n'arrivait pas à le percevoir comme un simple esclave, c'était étrange.