Une audience grandiose !

J'espérais que la salle n'était pas fermée pour pouvoir moi aussi passer cette audition ! Malheureusement, une fois arrivée devant la bibliothèque où était organiser un casting pour recruter de jeunes chanteuses et chanteur se fermait sous mes yeux par la main imposante du vigie.


Mais trop tard, il faisait mine de ne pas entendre ton appel et se hâtait pour me claquer la porte au nez. Ce sentiment de déception était intense. La tête basse, la gorge nouée et l'envie de pleurer, je me dirigeais vers la petite fontaine et m'asseyais au bord de celle-ci. Chantonnant la chanson que j'aurais aimé présenter au jury, mais pour cette fois-ci, pour moi, c'était trop tard. Je me perdais dans mes pensées fixant la teinte de l'eau claire et y mettais le bout de mes doigts pour me divertir d'une quelconque façon... J'avais se mélange d'émotion entre la tristesse et la colère contre moi même d'avoir beaucoup trop répéter la veille et de ne pas avoir fait attention à l'heure !




Je devrai patienter encore jusqu'à l'année prochaine pour percer dans le monde de la musique pour trouver une autre alternative que de devoir travailler en accomplissant des missions de rang D.

Une douche n'a pas suffit à effacer cette nuit atroce dans les geôles de l'Ambu tout au mieux j'ai réussis à faire disparaître les odeurs de sueurs, cochon grillé et vomis... C'est pas possible... j'ai vomis aux pieds de Mako-sama. Super conclusion pour cette suite d'événements catastrophique. Et dire qu'à la base j'étais juste partis faire une sortie boutique entre amis la veille dans l’après-midi. C'est dingue, je me demande qui j'étais dans ma précédente vie pour avoir un tel karma ? Certainement pas un chic type, ça c'est claire !

En tout cas on ne peux pas dire que les hommes de l'Ambu ont chaumé pendant le temps ou Dai, Katsuo et moi nous étions sous les verrous. C'est comme si rien ne s'était passé en ville. Pas de traces de l'explosion, personne n'évoque même l'événement. Soit les Konohanji ont une mémoire de poisson rouge, soit la peur des maques est un bon moyen de provoquer une amnésie collective.

Quand même je sais pas d'où j'ai tiré cette idée stupide de jouer au plus malin avec une des femmes les plus dangereuse du monde ninja... à mon avis je devrai quand même consulter un psy car franchement mon comportement était un peut dangereux... euphémisme de merde... c'était carrément suicidaire, oui !

Et j'allai oublier le meilleur, la cerise sur le gâteau, j'ai officiellement tuer mon premier adversaire ! Normalement je devrai être dégoûté, ou fier de moi... Mais là en fait j'ai juste envie de manger des motchis... J'ai même pas réfléchis au goût, je viens de me ruiner en achetant une énorme boite familial et je ne compte pas quitter mon coin tranquille avant d'avoir achever cette boite. Se crime là au moins pèsera sur mon estomac comme je semble dépourvue de conscience depuis peut.

Manque plus que trouver un coin paisible et de préférence loin de la ruelle de l'affrontement... La fontaine ? Bof... ici ou ailleurs, en fait j'en ai rien à faire. Aujourd'hui je me limite à des choses simple.

C'est qui cette fille ? On dirait qu'elle aussi elle a passé une mauvaise journée... Bon, certainement pas aussi atroce que la mienne mais la souffrance c'est jamais un concours.

Un jeune homme s'approchait vers moi en me tendant un motchi. Je n'avais pas remarquer sa présence et séchais les quelques larmes qui coulaient sur mes joues. Je saisissais alors ce qu'il m'offrait. D'une nature timide me joues rougissaient légèrement avant d'ajouter.


Qui était-il ? Je ne l'avais jamais vu auparavant ! Il y a beaucoup de personnes que je ne connaissais pas au village ma parole ! Je devrai sortir un peu plus de ma tanière pour en apprendre d'avantage. Je réfléchissais en croquant un morceaux de ce délicieux motchi.


Je lui tendais la main par politesse en souriant du coin des lèvres. Mais mes pensées se concentraient à nouveau sur ma petite déception de tout à l'heure. Un peu honteuse d'avoir été vu en train de pleurer pour mon avenir, je finissais par demander ce que lui faisait dans les parages.


Je tentais de faire un peu de discussion avec le jeune konohajin, mais peut-être le retardais-je dans ses projets ? Peut-être avait-il d'autres chats à fouetter ? À part attendre ses réponses pour en savoir plus, je ne pouvais faire autrement.

Heu, pause deux minutes là.

Depuis quand je suis si alaise pour parler aux autres moi ?

Bon en même temps c'est pas comme si j'étais un asocial, j'ai des amis et je parle facilement au gens... enfin aux personnes âgées et aux animaux le plus souvent, pas aux filles. Mais aujourd'hui j'en ai riens à faire de mes habitudes ou de mes blocages. Mon karma doit avoir atteins des niveaux abyssaux alors que peut t'il m'arriver de pire ? Un deuxième séjour en prison ? Franchement... ça serrait du réchauffé.

À première vue elle aussi doit être une genin ? A première vue on doit avoir le même ages, par contre j'ai pas souvenir de l'avoir croisé à l'académie, en même temps j'étais le plus souvent à l’écart des autres, donc c'est pas impossible que nous nous sommes croisé une ou deux fois. Par contre ses cheveux blanc, ses yeux rouges... ça c'est sûr elle est pas de mon clan... c'est claniste de demander à quelqu'un son nom de famille ? Dans le doute je vais éviter, avec les tensions interne qui ronge konoha j'ai pas envie de cause un incident politique de plus.



Bon, pas trop subtil comme façon de briser la glace, mais c'est trop triste de voir quelqu'un déprimer. Surtout une fille, je sais pas mais papa m’a toujours dit de ne jamais faire pleurer une dame, c'est une question d'honneur d’après lui. Je doute que sa tristesse soit de ma faute mais si je lui remonte le moral ça aidera peut être un effet positif sur mon karma qui sait ?

Oui, il n'avait pas tord qu'au niveau de sa couleur de cheveux il appartenait au clan Uzumaki. La suite de sa phrase était intéressante, il le prenait à la limite de la rigolade et je me demandais bien ce qu'il traversait ou avait traversé ? Je croquais une bouchée en observant qu'il m'observait et réfléchissait en même temps.


Je détournais les yeux et me sentais un peu gêner pour continuer à manger avant que celui-ci me demande ce qui m'attristait. Il était vrai que je ne disais pas grand chose, car par politesse j'écoutais les malheurs des autres au lieu de penser aux miens.


Je lui rétorquais cette phrase avec un sourire forcé en mettant une main à l'arrière de mon crâne avant de m'arrêtez nette. J'oubliais le motchi que je tenais en main avant de me le coller dans les cheveux... Décidemment c'était une journée catastrophique qui s'annonçait. Je rougissais très honteuse par ma bêtise !


Plongeant la tête la première dans la fontaine, j'enlevais tout le sucre qui y était collé et en profitais pour hurler un bon coup sous l'eau. Dans mon élan, je relevais la tête les cheveux entièrement mouillés et un peu ébouriffés.


Je tentais de faire la conversation comme si rien venait de se produire. Il était certain que le jeune homme me trouverait bizarre, mais au point où nous en étions, je n'étais plus à une gamelle près.


Fais ce que je dis, mais pas ce que je fais ! Un dictons que je ne connaissais que trop bien.

Une petite minute ?

*Rire intérieur*

C'est pas croyable, cette fille on dirait moi!

Non sérieusement, se mettre du motchi dans les cheveux et avoir pour seul réflexe de se plonger la tête sous l'eau, de surcroît dans une fontaine public et reprendre la conversation comme si de rien n'était . C'est carrément quelque chose que je suis capable de faire !

Ses yeux et ses lèvres montrait que le jeune homme riait légèrement de l'intérieur même beaucoup je dirais ! Et pendant qu'il parlait, il tentait d'étouffer ses gloussements ! Bon à vrai dire, il y avait de quoi rire et je n'allais pas en faire tout un plat.




Effectivement le motif de la serviette était particulier, je ne pensais pas qu'il pouvait être aussi pervers... mais le geste de partager était très appréciable un vrai gentleman. Après mettre séchée un peu les cheveux, je lui rendais cette dernière. Le pauvre s'était embarqué dans une drôle d'histoire ! Et en plus vomir sur les chaussures de cette femme, le combo ultime. Je n'aurais pas aimé être sa place. Et moi qui pleurnichais pour rien.


En tout cas il semblait plutôt le prendre mieux que moi et riait aux éclats. Au moins il souriait par ma bêtise, c'était déjà ça. Au vu de la situation et puisque nous étions là, je lui proposais la chose suivante:


Je souriais un peu plus timidement et ne voulais pas que les choses se prêtaient à confusion...

Bon... c'est vraiment pas une journée comme les autres, voilà que je vais me retrouver à prendre un thé en tête à tête avec une parfaite inconnue... Je dois être malade... Ou alors c'est le fait d'avoir frôler la mort il y a moins de vingt-quatre heures qui m'a changer à se point ? En tout cas, les seules fois ou je suis aller boire un verre avec une fille c'était soit maman, soit une des vielle dames du clan... Du coup je dois me comporter comment moi ? Il faut lui tenir la porte ? Tirer sa chaise ?

Et si tout bonnement j'y allais à l'instinct pour changer ?

Enfin, hier j'ai choisie cette méthode et on à vue se qui c'est passé après... Combat... Mort... Prison de l'ambu... et surtout les chaussures de Mako-sama. Du coup je suis moyen chaud pour réitérer la prise de décision basé sur mes pulsions. Et par sécurité on vas aussi éviter la logique froide... juste au cas où... Je pourrais, je sais pas être normal pour changer ? Ne pas me prendre la choux et juste agir normalement.



Voilà c'est simple, sans fioriture et en plus comme je la questionne sur elle ça vas éviter que je dise des bêtises sur moi. Et hop d'une pierre deux coups !

En tout cas le café, qu'elle a choisie est vraiment sympa, le cadre est agréable et il y a du monde mais pas trop. Si j'en crois les livres que j'ai lue sur le sujet, c'est un bon indicateur de qualité d'un lieux de rendez-vous. Quand il n'y a personne, celas veut dire que la qualité n'est pas au rendez-vous, à l'inverse trop de monde signifie aucune intimité et une qualité de service médiocre.



Et mince j'en manque vraiment pas une moi !

Ouf, heureusement qu'il ne prenait pas ma demande pour un rencard ! Il acceptait en précisant qu'il n'avait rien mangé ce matin, mais au vu de la boîte de motchi et le thé que nous allions prendre, ce manque de temps allait être comblé.


Et lui remonter le morale un peu plus. Je lui faisais signe de la main pour qu'il me suive dans cette bibliothèque-café où il y avait peu de monde à l'heure actuelle. L'ambiance y était toujours convivial et le décor magnifique. Les murs étaient de couleur beige crème avec de jolis motifs de fleurs de cerisier de couleur argenté travaillés à la pointe de pinceau. Le parquet construit dans un bois plutôt claire, peut-être du chêne ? Ou du frêne ? Et le plafond peut-être fait en bambou ? De belles lanternes traditionnelles étaient disposées au dessus au des tables. En parlant des tables, elles étaient recouvertes d'une nappe d'une teinte vert feuille entrecoupée par une bande blanche au milieu. Les coussins pour s'assoir était eux aussi dans des teintes vertes placés au-dessus d'un merveilleux tapis blanc-cassé. Certaines tables étaient isolées et d'autres non pour ceux qui souhaitaient un peu plus d'intimité ou plus de convivialité. Le café-bar proposait une bibliothèque au son sein même ! Spécialement pour les amateurs de lecture et d'écriture. Cet endroit était juste reposant. Du moins, c'était comme ça que je voyais la chose. Je proposais à mon invité de nous installer à une table convivial et assez proche du service. Il me félicitait pour ma matière de goût à choisir le lieu. Je m'apprêtais à lui répondre avant que celui-ci ne s'enfonçait plus...





Je lui tendais la petite carte posée sur la table.




La gourmandise était un péché, mais c'était bien le seule que j'avais, donc je me le permettais même si cela était contraire au règle de la maison et puis en plus de ces petites mésaventures j'avais bien le droit de me réconforter à ma manière. Je réalisais que je parlais à Ki d'une façon très ouverte alors que je ne le connaissais que très peu. Il était très sympathique et j'espérais ne pas le mettre mal à l'aise.

Un café bibliothèque, comment j'ai fait pour passé à coté d'une merveille pareil ? Rien qu'à voir tous ces livres... je n'ai qu'une envie, lire. Mais bon, là c'est pas le moment de passer pour un nerd, donc de la retenus que diable.



Après quand on y réfléchis un peux c'est normal que je ne connaisse pas trop les lieux de sortie cool de kohona. C'est le type d'établissement que l'on fréquente entre amis pour se détendre et passer un bon moment. Du coup, moi qui préféré normalement éviter les relations avec les autres... rien d'étonnant donc. En plus, je vois mal traîner Katsuo dans ce genre de bar... il serait certainement plus partant si les livres en question était des guides pour maîtriser des jutsus ou des programmes d’entraînements.

Par contre, il y a un truc qui me chagrine... si elle vient souvent ici pour chasser ses coups de blues, c'est quelle aussi doit avoir des soucis. Étrange, c'est une fille très gentille à première vue, en plus si j'en croie ces dires elle fait des concours de chants, du coup elle doit avoir du talent, normalement elle devrait faire partie des filles populaire, et quand elles ne vont pas biens ses filles là passe leur temps avec leurs amis ou mieux avec leur petit copain … Je sais que c'est pas bien de mettre les gens dans des cases... j'aurais moi aussi basé ma perception des autres sur des stéréotypes ?

La jolie serveuse arrivait deux ou trois minutes à peine après avoir pris les commandes. Elle servait le thé à la pomme pour Ki et mon chocolat chaud avec double ration de crème. Mes yeux pétillaient de voir une chose aussi délicieuse posée là. Je saisissais la cuillère, mais avant d'entamer quoi que ce soit je proposais à mon invité d'y goûter.


Je plongeais la cuillère dans ma tasse avant de ressortir celle-ci et de la diriger vers mon nouvel ami.


Le grand sourire aux lèvres et mes yeux le fixant avec grande assistance, j'attendais de savoir ce qu'il avait envie de faire par la suite.

Et c'est pas peut dire ! Quand on regarde ma chambre on jurerai une copie de la bibliothèque de konoha... En étrangement mieux rangé... je crois que je devrais soigner mes tocs car franchement si je continue comme ça dans quelques années je finirai par sceller mes chaussettes dans des rouleaux que je classeraient par couleurs...

Je me suis encore perdu dans mes pensées... tiens une cuillère



He... c'est moi on se que l'ont vient de faire ça fait carrément petit geste entre amoureux ?

Normalement, je devrai être mal à l'aise, piquer un phare et encore ça c'est si je m'étais pas enfuie en courant avant même de rentrer dans le bar. Mais là je sais pas pourquoi, je suis étrangement bien. C'est peut être le contrecoup d'hier, ou tout simplement elle... j'en ai pas la moindre idée et... pour une fois je m'en fiche. J'ai pas envie d'analyser ou de me prendre la tête avec mes réflexions, mes craintes et mes hésitations.