Une audience grandiose !

Je prenais à mon tour quelques bouchées de ce mets délicieux avant de répondre à la question de mon accompagnateur de déprime. Les yeux fixant le plafond, la main de droite sous mon menton je réfléchissais à ce que j'aimais d'autres. Hum... D'un ton assuré et enjoué je lui répondais la chose suivante:


Peu de gens s'intéresse réellement à cet art qui était l'un que j'admirais le plus. Le son de la flèche décochée après avoir lâcher la corde était une pure merveille. D'ailleurs cela me faisait penser à mon livre favoris de la petite bibliothèque de la cafète-bar.


Tout le contraire de moi, pensais-je.


Idiote, idiote, idiote ! Voilà ce qui arrive quand je commence à parler à quelqu'un, je ne pouvais m'empêcher de m'enjailler de tout et de rien. J'espérais que mon interlocuteur ne se sentait pas mal à l'aise avec mes drôles de manières.

Je devrai aussi lui conseiller un livre, non ? Mais quoi... elle semble bien aimer les récits d'aventure... après... elle m'a fait découvrir un personnage qui représente un idéal pour elle, du coup je pourrais faire la même chose... Voyons un peux... lui me semble pas mal en plus j'en ai toujours une copie dans un de mes rouleaux.



À la base j'avais choisie se livre dans la boutique pour son titre : le téméraire... tout l'inverse de moi en somme. Enfin quoi que, si on regarde bien, je suis de moins en moins le petit garçon qui pleurai pour un rien. Certes je reste gaffeur et balourd sur les bords... mais de plus en plus... c'est l'autre ki... le ki plein de confiance... le ki froid et calculateur qui prend le contrôle en cas de crise. Je sais pas si ça devrais m'en réjouir et plutôt m’effrayer... c'est difficile à dire... mais en tout cas aujourd'hui c'est une autre facette de moi qui est au commande... un ki rieur, un ki calme, sans torture interne, sans calcule stratégique froid... et franchement j'aime bien ça.

J'ai bien manger un gâteau sans me prendre la tête, j'aime bien parler bouquin avec Mai. J'aimerai bien aussi la voir chanter et tirer à l'arc... j'aime bien la regarder sourire quand elle à le rouge au joue... bref j'aime tout particulièrement se moment tout simplement.

Cela me rassurait un peu de savoir que je ne le dérangeait pas. Quelle pipelette je pouvais être quand même ! Je finissais de l'écouter sur les livres qui pouvaient être "macho" même si je ne pensais pas vraiment la même chose, c'était une autre approche, probablement ? Quoi que... en y réfléchissant bien il n'avait pas tord. M'enfin peu importe je me levais pour chercher le tome un des livres en question. Je me rendais compte en m'approchant de la bibliothèque qu'il n'y était plus pour le moment, sans doute une autre personne mordu de lecture qui l'empruntait avant que nous venions ici. Voyant Ki réfléchir depuis tout à l'heure, je m'approchais à nouveau de ce dernier. Apparemment lui aussi voulait me montrer son tome en échange peut-être ? Il n'était pas obliger si tel était le cas, mais cela était plaisant tout de même.


Quel animal mystique ! Le dragon en était l'un de mes favoris ! Mes yeux pétillaient en entendant le mot chevaucheur de dragon !


Irrécupérable, il ne manquait plus que ça pour me perdre totalement dans mon petit monde de l'art.


Un peu plus timidement, les pommettes roses, un petit sourire, les mains positionnées derrière mon dos et le regard se projetant ailleurs, je lui demandais la chose suivante:


Je n'avais pas l'habitude de ce genre d'interaction de prêter des affaires entre amis et encore moins de devoir revoir quelqu'un que je venais à peine de connaître.

J'avais souvent eu l'idée d'utiliser un jutsu de mon clan, le Kanjō no dentatsu, pour exprimer mes sentiments aux autres... j'ai même à un époque rêvé d'un monde ou chaque personne recevrait à la naissance une sorte de version dérivé de ce Fuinjutsu... comme ça il ne serrait plus possible d'ignorer les souffrances des autres,.. on monde idéale... une utopie d'enfant...



C'est aussi un cadeau pour te remercier de m'avoir permis de faire descendre la pression, mais ça je suis pas encore capable de le dire à haute voie...


Sa me trotte en tête depuis la fontaine... je l'ai à peine entendu... et puis elle voulait participer à son concours de chant, donc ça lui permettrait de faire passer un peu la déception de ne pas avoir réussit à arriver dans les temps.



Croisons les doigts, je n'ai jamais était gonflé de ma vie... surtout avec une fille. Mais rien à faire, je veux qu'elle oublie totalement se qui la tourment, qu'elle profite pleinement de cette journée comme moi j'en profite...

Je n'avais pas eu le temps d'en placer une qu'il enchainait son petit discours de remerciement. C'était à la fois touchant et troublant ? Je n'étais pas habituer à vivre ce genre de situation particulière ? Supposais-je.


Je continuais à écouter ce qu'il me demandait. Hum... QUOI ?! Chanter dans le café-bar ?! Je le fixais rougissant de plus belle, de pommettes roses je finissais rouge tomate. Après tout, je n'avais aucun obligation de le faire, mais il était tellement gentil avec moi que je ne pouvais refuser sa demande.


Je me levais demandant d'abord la permission aux deux patrons de la boutique. Par chance ils acceptaient et attendaient avec impatience de avoir ce que j'avais dans les cordes vocales. Je me plaçait alors à côté de la table, les genoux au sol armée de mon mini-koto raclant un peu ma gorge et inspirant profondément avant de commencer à chanter.








Une fois dans ma lancée je ne m'arrêtais plus avant de terminer mon chant.


Satisfaite de ma petite prestation, j'attendais le verdict de mon pseudo "Jury" les yeux posés sur mon instrument de musique. C'était à la fois une sensation de bien être et de liberté, mais sachant qu'il y avait d'autres personnes que Ki dans la pièce je n'osais plus lever mon regard de peur de devoir affronter celui des curieux.

Des vibrations... une sorte d’intense frisson... elles parcourent mon corps.

C'est comme si le monde c'était mis sur pause.

C'est donc ça la magie, la force, de la musique ? Dans de nombreux livres certain héros arrive à terrasser par le voie les pire ennemie... mais là c'est moi qui suis à genoux.

On dirait une muse qui tisse une toile de possible, un champ de probable... un somme un univers nouveaux.

Je ne peux pas détacher mon regard de cette fille... de cette chevelure neige... de ses yeux rouge... ses yeux... j'ai l'impression que je pourrai me noyer dans son regard.

« Deep swear child, no need to cry... »

Pourtant, je ne peux m’empêcher d'avoir les larmes aux yeux....

« I will hold you tight. »

Il me suffirait de tendre les bras pour pouvoir moi aussi t'enlacer...

« So sleep all your worries and carres away ! »

Ta présence... ta voie... ton sourire... les ont déjà balayé...

« I hope, and I pray, you'll be alright. »

Et c'est le cas... pas besoin de prier des dieux... plus besoin d'espérer que tout aille mieux...

Les notes de musique... ta voie... je les sent charrier un torrent d’émotions qui m'étaient encore inconnues. Le calme ?... La paix ?... L'harmonie ?... La félicité ? Non, c'est autre chose, des sentiments nouveaux qui m'est encore impossible de nommer... mais qui pourtant, en cette instant... dans ce royaume que tu tisse de tes doigts et de ton chant... ces sentiments y sont l'alpha et l'oméga...

Les dernières notes... les dernières vocalises... Pourquoi ? Je voudrais tellement que ça ne finisse jamais... que mon monde ne se limite qu'à ce lieux, cette instant.

*Applaudissements de ki et de l’audience *



J'ai du me lever d'instinct pour l’applaudir, mon corps totalement sous l'emprise de sa voie, de son regard si intense. Et maintenant, je fais quoi ? Pas la moindre idée...



Je suis totalement spectateur de cette scène, j'ai même pas souvenir d'avoir pris la fleur qui orné la table... ni même d'y avoir pensé...

La dernière note, celle qui bouclait toutes les précédentes. La meilleure, mais aussi la plus difficile à réaliser, car il serait dommage de la rater comme le bouquet final d'un feu d'artifice. Les applaudissements retentissaient... Ki se levait pour applaudir encore en prenant par mégarde la magnifique jonquille qui était dans le pot, posé sur la table sur laquelle nous partagions notre passions de livres avant d'en arriver à sa demande particulière. Les joues rouge pivoine après le geste de recevoir cette jolie fleure, je finissais par prononcer quelques mots tout de même.


Je prenais son cadeau avant de la remettre à sa place dans le pot, elle ne nous appartenait pas et servait de décoration pour la table. Je voulais me faire encore plus petite de ce que je n'étais déjà. En regardant un peu partout autour de nous, les gens s'amassaient par curiosité en entendant les applaudissements et les félicitations. M'approchant de mon nouvel ami, je tentais de me dissimuler. Par mégarde, j'oubliais qu'il était plus petit que moi niveau taille. La mission de se faire discrète et la plus petite tombait à l'eau ! Pour tenter de passer à autre chose, je tentais une autre diversion en espérant que la clientèle se calmerait.


Un petit rire nerveux et une mine affichant une moue honteuse de cette phobie, je fixais les étagères où de multiples tasses de différentes tailles étaient disposées, ma main de droite posée sur mon bras de gauche et la rougeur de mon visage qui devenait de plus en plus incontrôlable. Autant se prendre un bon coup de soleil, personne ne verrait la différence ! Nerveuse, je me dirigeais tout de même vers le comptoir demandant l'addition afin de la payer et retournais auprès de ma petite lumière du jour. Le temps de faire ma petite transaction lui permettait sans doute de réfléchir. Peut-être avait-il des obligations et devait-il faire autre chose que d'être en ma compagnie ?

Mais on l’emmener... ça c'est une bonne question... à la bibliothèque, comme elle aime bien lire ? Et puis quoi encore, on ne pourrait pas parler... et puis elle doit connaître... comme à peut prêt tout le monde au village... le cinéma ? Pareil... encore une mauvaise idée... un autre café ça serrait redondant et puis surtout je ne connais pas de café... aller Ki tu as quelques second pour trouver une bonne idée... Un endroit sympa... un lieu que j'aimerai qu'elle découvre... J' ai bien une idée mais c'est gonflé... en même temps ça serrai vraiment sympa... idéal même.



J'ai pris sa main... une fois de plus mon corps avait réagis de lui même... une sorte de pulsion...

Sa peaux est si douce... si chaude, maintenant que j'y pense c'est la première fois depuis la maternelle que je tiens la mains d'une fille de mon age. C'est toujours, aussi agréable ?

Ses yeux une fois de plus... je me suis perdu dans son regard... ils sont comme des immenses rubis... des joyaux... un trésor.

Elle doit me me prendre pour un fou... et je crois que je le suis un peu...

Je n'arrive pas à comprendre pourquoi j’agis comme ça... c'est comme si j'étais en parti spectateur, en parti acteur. Tous est à la fois confus, à la fois si limpide... les sentiments humain... c'est un peux comme la théorie du chaos en physique...un système purement déterministe... ou les conditions initial influe sur le résultat final mais ou les variable sont tellement nombreuse qu'il est impossible de prévoir le résultat.

Impossible de prévoir si elle vas fuir, me suivre, s'indigner, trouver une excuse pour s'excuser et s'éclipser poliment... Bref je suis là à entendre... à attendre sa réponse, à tout faire pour ne pas me noyer dans le flots des possible qui submerge mon esprit... accroché à cette encre... cette bouée de sauvetage rubis... ses yeux.

Il réfléchissait perdu dans ses pensées probablement, mais une chose me turlupinait depuis tout à l'heure. Il ne cessait de chercher mon regard... Peut-être que je me fais un film, va savoir. Je n'ai que trop peu fréquenter la gente masculine pour savoir les signes suspects avant coureur. Après quelques secondes de réflexion et à me faire dévisager, il me proposait encore une bizarrerie. Par simple curiosité, j'étais prête à le suivre, mais le fait de savoir qu'il me demandait si je savais me déplace de branche en branche me dictait méfiance. Inspire et expire un bon coup ma fille, tu te fais encore des illusions.


Après tout, il avait l'air juste de dire les choses maladroitement, ce qui m'amusait un peu pour le coup. Sans le vouloir, je lâchais un petit gloussement de satisfaction en souriant timidement. A peine finissais-je de prononcer ma phrase qu'il saisissait ma main ! Probablement pour me guider et m'aider à traverser la foule qui s'était amassée un peu plus tôt. Je le laissais alors me guider hors de la cafétéria et restais stupéfaite lorsqu'il continuait à la tenir comme si nous étions ensemble. Je me refusais à cette idée et préférais rester dans le déni, c'était sûrement pour ne pas me perdre en cours de route. Oui, c'était sûrement la bonne explication !


La teinte de la peau de mon visage restait rouge pivoine, au fond de moi même je ne savais pas si c'était ma timidité ou si j'étais embarrassée par cette journée inhabituelle. Si je voulais avoir réponse à ma question, je devais suivre ce garçon.

Je crois que je suis l'un des seules à connaître ce coin de konoha... en même temps, rien détonnant... qui perdrait son temps à se promener en ville pour décrypter un poème vieux de cent ans dans l’espoir de découvrir un lieu magique...



J'ai découvert que le chemin en question n'est nul autres que la grande grande voie pavé, qui mène vers les quartiers claniques. Pour la petite histoire, j'ai eu la révélation un jour de neige, en allant à l'école, je me suis rendu compte que j'avais oublié mon sac... du coup j'ai rebroussé chemin et la ça à fait bing là dedans... les dalles jaunes...couverte de neige blanche.. et au loin les cheveux rouge sang des Uzumaki qui vaquaient à leur taches matinal... l'or blanc et les coquelicots... j'avais le point de départ du poème.

Je continuais à le suivre et nous nous éloignions peu à peu de la place centrale du village. Pendant notre ascension, Ki me parlait d'une légende, quelque chose qui lui tenait à cœur. Ceci était peu commun et plutôt amusant d'entendre cela de la bouche d'un Uzumaki. J'écoutais avec la plus grande attention ce qu'il me disait. Une berceuse éloquent un lieu magique, presque imaginaire ! J'en connaissais beaucoup à l'exception de celle-ci. Prêt à tout essayer pour rendre hommage à sa défunte, il me répétait alors les paroles du poème en question. Maintenant que nous étions bien loin du reste du monde, ma peau devenait petite à petit blanche. Après une analyse interne, j'émettais une hypothèse:




Peut-être que mon camarade trouverait tout cela tirer par les cheveux, mais toutes pistes plausible ne devaient pas être écarter. Il me trouverait certainement bizarre de penser plus à la mort qu'à la vie, mais cela faisait partie intégrante de notre altruisme à nous Gaikotsu. D'ailleurs les autres clans nous prenaient souvent pour déranger et pourtant nous étions tout autant civiliser qu'eux ! Je voyais Ki réfléchir, cherchait-il l'endroit en question où se pensait-il à autre chose ?

Je sent mon regard pétiller d’excitation, partager non pas une mission mais une quête. Une énigme poétique avec Mai, qui est elle aussi une énigme à mes yeux.



Un clin d’œil et un sourire... je viens de lui faire un clin d’œil et un sourire... pourquoi ? Et surtout ça voulais dire quoi ? Enfin normalement quand tu fait une mimique dans une discussion c'est pour partager une émotion... ou amorcer de la complicité... mais là... je sais que ça voulais dire autre chose.



C'est vrais que Doijin avait un talent particulier pour crypter les informations au regard des autres... En même temps rien d'étonnant pour un assassin des forces spéciale, c'était certainement indispensable pour lui de développer ce type de compétences... ou alors il avait réussit à se hisser à une tel place justement pour cette raison. J'ai hâte de pouvoir tout révéler à Mai... on dirait un enfant impatient le matin de noël.