Prélude d'une rencontre

Je reste enfermé une fois de plus, j’en ai plein le dos. Je veux sortir. Je connais ce jardin comme ma poche maintenant. J’ai une condition bien moins grave qu’avant, je suis capable de pouvoir me contenir si je sors de nouveau… Pas comme la dernière fois. Je n’ai toujours pas apprécié le traitement de ce maudit chien de garde qu’il ont envoyé à ma recherche. Me porter comme un vulgaire sac de pomme de terre. J’ai un statut et une image à respecter. Enfin, pas vraiment puisque que la mégère fait comme si elle n’avait jamais eu de fils, mais j’ai un minimum de dignité. On ne le croirait pas en me voyant allongé sur un banc en pierre, les bras qui pendent et trainent sur l’herbe. Comme mes pieds d’ailleurs. Hm? Des bruits de pas, je reconnais la démarche de la vieille Sachi. Je vais confirmer ça en tournant la tête. Gagné… Ma distraction est terminée. Haaa...









Je me contente de hausser les épaules et je me lève pour faire le tour du jardin pour la millième fois de la semaine. Je devrais tenir un compte de mes pas, je suis certain qu'à force de piétiner, je vais finir par obtenir un records. Mais bon, la vieille est là, je vais enfin pouvoir sortir du champ de vision générale et me promener en compagnie de ce moulin à parole. Comment fait-elle pour toujours avoir une histoire à raconter? Après moi, elle est probablement la personne qui sort le moins du manoir. Mais je ne vais pas m’en plaindre, la majorité de mes connaissances viennent de cette vieille Miwaku et des tonnes de livres qui habitent la bibliothèque. Je ne l’écoute pas tout le temps, mais le fait qu’elle parle est plutôt rassurant et ça m’aide à me concentrer sur autre chose que sur les bruits alentour. Heureusement que le jardin est aussi grand, sinon mes promenades seraient bien courtes.







Cette bonne femme cache la honte qu’elle à mise au monde à l’entiereté de Kumo… Il faut bien qu’elle me laisse sortir si elle ne veut pas que je saccage l’entièreté de la demeure et attire la foule…





Je préfère être réaliste, mais la vérité n’est pas si facile à entendre apparemment. Voilà qu’on arrive au mur qui donne sur un espace où les gens passent. Peu souvent et ils ne font pas attention à moi, parce qu’ils ne me voient pas, mais je peux entendre leur conversation et j’aurais facilement de quoi briser des ménages avec les informations que je détiens.



Je me contente de hocher la tête et de partir à mon point d’observation. L’arbre à côté du mur me permet d’y avoir un point de vue assez sympathique. J’ai sauté de cet arbre la dernière fois. Les branches ont été coupées. C’est dommage, il va falloir attendre que ça repousse. Je ne vais pas me retenir de monter à cet arbre pour autant. Quelle plaie! Comment j’ai fait la dernière fois? Ha, voilà une prise. Je suis vraiment fatigué avec un rien. Les branches restent toutes au-dessus du jardin, je n’est vraiment plus du tout accès au mur pour sauter… J’aurais dû être plus discret, tsss. Je m’avachie sur une branche sur le ventre et laissse pendre mon bras. Je regarde les gens passer au bout de la rue. Personne ne semble vouloir emprunter celle-ci. Tant pis. Je vais faire une sieste dans ce cas.

Je ne sais pas combien de temps j’ai somnolé, mais je sais que la vieille Sachi n’arrête pas de couper ses plantes depuis un moment. J’entend des bruits de pas. Hm? Une seule personne! Rien d’intéressant à venir. Je vais tenter de voir de qui il s’agit tout de même. Oh, une silhouette familière! Ne serait-ce pas la petite impétueuse de la dernière fois? Qu’est-ce qu’elle fait dans les quartiers Hattori? Je n’ai qu’une manière de le savoir! Je vais simplement attendre qu’elle soit assez proche.
Allez! Marche plus vite! Un, deux, trois… Voilà!



Je n'appellerais pas ça une façon amicale de discuter, mais clairement, je ne sais pas comment leur parler!

Par une journée estivale comme une autre, elle était dans son taudis, bien habillée et prête à partir. Elle déposa un léger baiser sur le front du nourrisson, le coucha. Il était prêt à partir pour une longue sieste, du moins elle l'espérait. Elle se dirigea vers son frère de 8 ans, Yasuo.




Sur ce elle partit, elle laissait derrière elle les deux personnes qui lui étaient le plus cher au monde, elle laisserait sa vie pour les sauver. Malheureusement son frère était un fils de garce, la prostitution garantit leur sécurité financière pendant des années. Sa mère y laissa la vie, et depuis rien n'était allé, elle ne souhaitait pas travailler dans l'illégalité, pour y avoir déjà était confronté, cela lui aura coûté une bouche de plus à nourrir, rien de plus.

Depuis ces deux ans, rien n'était allé dans leur sens, en faisant quelque travail du plus saint au plus sombre dans plus ou moins tout les quartiers, ceux Hattori jusqu'à ceux du plaisir, elle avait réussi à les loger, bien grand mot étant donné qu'elle changer d'adresse chaque mois pour payer le moins possible. Mais au moins ils n'étaient pas à la rue. Leur situation était catastrophique, apocalyptique même, elle ne pourrait pas continuer un tel rythme, travaillant dans un emploi à temps plein et un à temps partiel, elle travaillait environ 12 heures par jour et devait encore s'occuper de sa famille le soir et trouver un moment pour rentrer le midi afin... Bref ce n'était pas la vie qu'elle voulait, ce n'est pas la vie comme Taguchi l'aurait voulu... Ce n'est pas comme ça qu'on imagine la vie.

Elle allait donc à la deuxième partie de son service dans un job de petit commerçant, elle était en cuisine. A vrai dire elle ne savait même pas comment elle avait décroché ce travail étant donné qu'elle était proche du néant en cuisine, mais elle l'avait eu, c'est ce qui comptait.
Elle s'approchait donc du quartier Hattori, elle était toujours en speed mais pour le coup elle marchait plutôt calmement lorsqu'elle se fit interpellé par une voix familière.




Elle avait été surprise par l'interpellation, mais peut-être plus surprise encore de le croiser, pour être honnête elle n'en avait pas spécialement envie.

Hm… Elle semble avoir retenue comment parler aux Hattori la gamine! Je ne vais pas pouvoir l’embêter avec ça, c’est dommage. Elle ne me sera pas utile mais je n’ai qu’elle pour engager la conversation, autant faire avec.



Je vais m’avancer un peu histoire de ne pas avoir à hurler, ca me fatigue pour rien et la vieille Sachi va rappliquer si elle m’entend parler à quelqu'un dans la rue. Elle va encore penser que je suis en train de les insulter. Je n’ai rien fait de mal pour l’instant. Et je n’ai pas envie de finir enchaîné pendant encore une semaine. Enfin bref, je vais pouvoir parler sans avoir à hausser la voix.



D’ailleurs, ils pullulent comme des fourmis. Je ne vais pas vraiment m’en sortir avec tous ces Miwaku.



Je ne m’en suis pas trop mal sortie! Enfin, je crois… On verra. Autant passer le temps avec elle, je me fiche qu’elle ne soit pas à son travail. D’ailleurs…



Je doute sincèrement que ce soit un compliment, mais je suis pratiquement certain que ce n’est pas une insulte. Enfin, c’est ce que je pense, Sachi m’a déjà fait la morale un nombre incalculable de fois... Je n’écoute pas donc je n’ai pas retenu grand chose cela dit. Je suis quasiment sûr de faire des progrès en ce qui concerne mes compétences sociales!

Apparemment il voulait se divertir... Elle aimerait elle aussi, mais pas forcément avec ce genre de type et pas à cette heure ci, elle était déjà assez en retard. Il avançait sur sa branche histoire de parler un peu moins fort. A ce qu'il lui dit, le Miwaku avait détruit une partie de sa maison, elle ne savait pas si il fallait être désolée pour lui ou le contraire. Mais elle était encore de bonne humeur alors elle répondit calmement.



Il commençait à parler de la purge, elle commença, elle, à serrer les poings discrètement, puis à les relâcher pour répondre.



Elle n'avait pas le même ton poli de la dernière phrase, il allait la reprendre, elle le savait et y étais préparée, elle ne voulait pas parler de la purge, elle l'haïssait.
Il lui demanda par la suite son travail, cela ne posait pas de problème, la suite en revanche l'énerva, n'en avait-il pas marre de cracher sur les Miwaku, n'était-il pas fatigué de l'insulter. Pour lui cela devait être évident, il ne devait jamais avoir manquer de rien, il comprenait tout le sens de la "cage dorée". Il l'avait insulté, même si il ne devait pas le savoir. Elle serra les dents, une haine l'envahissait, elle essayait de se rappeler les paroles du Miwaku qu'elle avait rencontré aux quartiers du plaisir, il fallait éviter la prison. Elle lui répondit le plusss calmement possible.

Au vu de sa tête je pense encore avoir dit quelque chose de déplacé. Il ne faut pas se plaindre que je soi désagréable, les seules personnes avec qui je parle son des domestiques et la plupart son trop peureux pour m'adresser la parole. Et la vieille Sachi est... Toujours d'accord avec ce que je dis. Elle ne me reprend pas quand je lui parle. S'en devient pénible. Elle est drôle elle. Elle a toujours l'air en colère. Ca me donne envie de l'énerver encore plus. Je pense que j'ai trouver mon nouveau jouet.



La voilà qui serre les poings à l'annonce de la purge, sa famille à dû y passer... Quoique. Pas possible, elle est trop jeune pour que sa mère ou son père soit mort pendant. Ca doit juste être un sujet sensible pour elle, intéressant. Iwata donc. Un nom des plus banal. Mais je vais essayer de le retenir. Je ressens comme une pointe d'agressivité dans sa question. J'ai encore fait une bourde? Je n'ai pas l'impression cette fois. Hm, est-ce que je la corrige ou pas? Je n'ai pas l'énergie. Puis si je l'envoie valser, je devrais m'occuper des fleurs avec la vieille.



Hm, comment on dit dans ce genre de situation déjà? Ha oui...



C'est gênant ce genre d'introduction, pourquoi les gens dont ça? Elle est pressée de partir. Qu'est-ce qu'il y a de si passionnant à servir des gens dans un établissement de bas étage. Le salon de thé était sympathique, mais la qualité des produits n'est pas si bonne. Je doute qu'elle gagne tant que ça à faire la boniche dans ce salon. A moins que le Hattori qui possède ce salon ne soit son maître? Non, il est du genre à vouloir des femmes plus docile à ses côtés. J'ai déjà entendu pas mal de personnes parler de son penchant tordu pour les Miwaku. Sang-pur... Mon oeil. Certains Hattori s'abaissent à copuler avec des esclaves. N'ont-ils aucuns respect pour le clan?



Je n'éprouve que du dégoût pour ces prédateurs et je n'ai pas l'intention de le cacher, même pour elle, c'est pas très recommandable.



Je sens qu'elle va encore s'énerver si je la retiens. Je vais la laisser partir si elle y tient tant.

Apparemment il avait effrayé la "mégère" du Hattori, cela ne semblait pas lui déplaire. Il ne devait pas la porter dans son cœur pour parler d'elle de cette façon, même à elle, elle ne l'agressait pas. Ses paroles étaient nues certes mais il s'avérait finalement plutôt calme, elle l'avait peut-être mal jugé en fin de compte.
Il s'appelait donc Hotaru, Hattori Hotaru. Elle trouvait ça joli. Il ne connaissait pas les habitudes des présentations, c'était d'une certaine logique si il ne rencontrait les gens que par cette branche et encore. Mais la conversation se redirigeait vers son travail, son patron un peu plus précisément.



Elle était impressionné d'elle même, elle n'avait rien senti venir, elle qui pourtant le méprisait, elle s'était complétement lâché, peut-être car elle travaillait trop. Même si elle essayait de se reprendre elle était presque sous le choc, mais elle essayait tout de même de lui répondre le plus clairement possible.





Sur ces mots elle partit, elle avait du encore inconsciemment serrer les poings pour se contrôler d'arriver à le violence. Il s'était quelque peu adouci au fil de la conversation, il est bien plus calme qu'elle en conclusion.
Elle arrivait à son travail, enfila ses affaires, se fit sermonner par son patron pour le retard et partit pour 6 heures de travail.

Quelques heures plus tard

Encore une journée affreuse, pour changer tien, en ces 6 heures de travail elle n'avait récolté à manger que pour un repas, et encore ? Elle était sous payé, mais c'était la vie qu'elle menait, inlassablement, jour après jour. Elle rentra chez elle.



C'était le seul moment de la journée où elle avait un vrai sourire, le seul moment où elle était sincèrement heureuse. L'enfant était couché, elle mangea avec son frère qui alla se couché lui aussi par la suite. Elle se sentait désormais terriblement seule, la même solitude chaque soir, d'habitude elle s'effondrerait de fatigue, mais là elle voulait sortir, elle fit chaque recoin du quartier Miwaku, mais les taudis étaient lassants. Elle se dirigea vers le quartier Hattori. Il restait du monde debout mais Kumo n'était pas plein de vie pour autant.
Elle repensa à sa journée complétement épuisante, ce serait drôle qu'elle recroise Hotaru, elle avait peu d'espoir mais au moins elle ne serait pas gênée par son travail.

Pas de maitre donc? Une Miwaku "libre". Enfin, la pauvreté semble être sa source d'ennuie principale, je doute vraiment que cela soit la liberté dont elle rêverais. Préférer être une esclave dans une famille plutôt que de servir des gens? Voilà une drôle d'idée. Cela ne revient-il pas au même? Enfin, elle semble avoir plus de colère qu'il n'y parait. C'est drôle de la voir s'énerver toute seule. C'est différent de ma mère. Elle s'agace dès qu'elle pose les yeux sur moi. Mais j'avoue ne pas être très rassuré quand c'est le cas. Cette gamine n'a pas l'air de se laisser marcher dessus, mais pas pour autant violente. Enfin... Je pense. Je me suis pris une méchante claque avec le pâlichon, je préfère ne pas en faire plus.
Apparemment, le patron n'est véritablement pas fréquentable. Aussi raté que je puisse être pour un Hattori, j'ai au moins la décence de ne pas cacher mes intentions ou ce que je pense. Ce n'est pas agréable à entendre mais ça vient du coeur... Des mots dures qui sortent de la bouche de cette gamine, je ne sais pas si sa haine est dirigée vers les Hattori ou son patron, mais je compatis à cette situation des plus désagréable.

Ha, la voilà parti... Courte distraction, mais j'ai bien fais passer 15 minutes à parler avec elle. C'était déjà ça... Je vais descendre, je n'entend personne aux alentours, ça ne sert à rien que je soi sur mon perchoir comme un oiseau prêt à sauter. Je vais voir ce que la vieille Sachi peut bien avoir à raconter. Elle coupe encore les feuilles des rosiers. Je ne comprends pas pourquoi elle s'en occupe, elle n'est pas là pour faire le jardin.







C'est vrai que la dernière fois que ce vaurien est venu, je lui es jeter un tas d'objets au visage parce qu'il faisait trop de bruit. Il ne veut pas s'occuper du jardin quand j'y suis et je dois être encore enfermé.







Il va être compliquer de convaincre son mari de me laisser sortir, elle était bien plus conciliante, c'était agréable de l'avoir comme gardienne. Personne ne me laisse monter aux arbres qui sont proches du mur. Ils ont raison de se méfier d'un côté... La dernière fois, je me suis enfuis, mais si on me laisse le faire, j'ai moins envie de sauter de l'autre côté de la barrière. Elle l'avait comprit elle au moins. Il va falloir que je sois calme au repas de ce soir.

Dans la soirée

J'avais fait preuve d'un grand calme pendant le repas et pris toutes ces affreuses pilules qui sont supposer me garder en bonne santé. Je n'y crois pas vraiment, mais s'il n'y a que ça pour leur faire plaisir, j'avale la boite devant eux. Mais je crois que cela me conduirait simplement à une mort certaine. Ce qui m'étonne, c'est que personne n'est encore essayé de me tuer... Si on oubli ma mère je veux dire. Le personnel semble simplement suivre les ordres alors qu'il serait si facile pour eux de mener un rébellion. Deux Hattori psychologiquement instable et une dizaine de Miwaku... On ne tiendrait pas 2 minutes. Le besoin d'argent doit être vraiment important. J'en ai marre, je suis dans ma chambre depuis bientôt 1 h, il fait nuit et je veux sortir. Je ne vais pas regarder le ciel de ma fenêtre? Elle est fermée et il y a des barreaux! Je me suis fais avoir? Je vais simplement écouter ce qui se passe. Je crois que je reconnais les pas de la vieille Sachi et de son mari. Je vais peut être avoir le droit à une sortie nocturne pour une fois.

Dans le jardin

Le vieux couple reste assis à côté du petit bassin avec les carpes, j'ai le droit de faire ce qu'il me plait tant que je ne pars pas en centre de Kumo sans prévenir. Je vais retourner sur cette branche, j'y étais bien. La vue y est vraiment agréable en plus.

Elle s'avançait donc vers la maison de Hotaru, elle avait laissé les petits vers 22 heures et il devait être aux alentour de minuit. Elle pénétrait désormais dans la rue, elle croisa 3 ou 4 grand types, et alla en dessous de la branche. Le jeune Hattori était bien là, cela la soulageait en quelques sortes. Il portait une petite veste en regarder les étoiles. Elle savait qu'elle ne pourrait pas la surprendre car elle avait déduit que c'était un ninja du son, notamment grâce à son cri qu'il avait poussé envers le Miwaku, il devait donc l'avoir entendu.



Quand elle y pensait, c'était rigolo la façon dont chacun avait changé de comportement au fil des rencontres, il était vraiment détendu quand il était posé sur cette branche. Elle l'appréciait même un peu de cette manière. Finalement elle avait raison quand elle avait dit que chacun avait bon fond. Même si pour certains elle n'arrivait et n'arriverait sans doute jamais à le perçoir, elle pensa instantanément à son patron, il ne l'avait embauché que pour avoir un tantinet de morale, il était vraiment répugnant, et elle n'était qu'un exemple parmi tant d'autres, si il n'existait pas à Kumo la hiérarchie entre les Miwaku et les Hattori il serait probablement déjà dévisagé.
Cependant elle n'était pas sorti pour se lamenter sur sa vie, en plus elle était sur qu'il existait des cas pires qu'elle, elle avait beau relativiser, elle n'arrivait pas à canaliser la haine en elle. Elle redirigea son attention envers son interlocuteur.



Elle sourit quand elle se rendit compte qu'elle était intervenu comme la police, alors que cela concernait seulement sa personne, elle aimait bien connaître le passé des gens pour mieux les anticiper ainsi que pour mieux les comprendre.
Ils avaient quand même certains point communs, notamment leurs humeurs qui était très changeantes, même si lui ce devait être à cause d'une maladie ou d'un trouble psychologique, tandis qu'elle c'était plus un traumatisme...

C'est quoi déjà cette suite d'étoiles? Trou de mémoire, tant pis. La nuit est si agréable. Le silence est roi et je n'ai pas à me concentrer pour éviter d'entendre les gens et ce n'est pas plus mal de ne pas avoir à subir leur jacassement incessant. Si je ferme les yeux je n'entend que le vent et... Ces saloperies de cigales. Je les brulerais si ça ne tenais qu'à moi. Hm... Des pas qui s'approchent. Ils ne me disent rien mais ils restent familier tout de même. J'ai la flemme de me tourner pour voir de qui il s'agit. Oh... La gamine de cette après-midi. Il est tard, pourquoi est-ce qu'elle traine dans le quartier? Bon faisons un effort pour se retourner alors.



Elle trépigne, j'entend son cœur battre d'ici, elle m'a l'air de vouloir parler. Elle en est réduit à venir me voir tout de même... Elle ne doit pas avoir énormément d'amis pour venir parler au type qui à manquer de l'étriper la semaine précédente. Hm, laissons la se décider. Il faut bien qu'elle apprenne à dire les choses elle-même. Et je n'aime pas quand les gens tournent autour du pot. Elle semble se décider finalement. Me poser des questions? C'est bien rare que le gens veuillent en savoir plus sur moi...

De ce qu'elle entendait, il avait eu l'autorisation de contempler les étoiles, il devait avoir la vingtaine voir 25 et il avait besoin d'autorisation, bien triste vie... De temps à autre, elle trouvait cela bien de, même si c'était triste, ne pas avoir de mère. En soit elle était plus libre depuis, même si elle avait toujours était émancipée en quelque sorte. Mais ne plus avoir de mère lui a à le fois rende la vie plus triste en plus dure, mais d'un autre sens, elle était devenue plus joyeuse grâce à cette fausse liberté.



Effectivement elle n'avait pas énormément d'amis, certains étaient mort, d'autres travaillaient le soir et certains étaient plus de faux ams qu'autre chose. Elle avait le droit de lui poser des questions ? Elle ne s'attendait pas à cette réponse la, mais elle en était enchantée...



La réponse qu'il allait peut-être lui donner l'aiderais beaucoup. Elle enchaînait les questions, elle était sur que sa vie même si elle ne possédait pas beaucoup de péripéties, était intéressante...



Sa vie devait être triste néanmoins, il n'avait pas l'air de beaucoup sortir, elle se rappelait de la fugue, elle comprit pourquoi il était tombé , il mourrait de fatigue...! Les rues n'étaient pas si tranquille que ça, il y avait pas mal de passage, et beaucoup de bruits, en tant que ninja du son cela ne devait pas lui être très agréable..

La jeune fille semblait s’ennuyer et ne trouve pas d’autre personne pour discuter. Il ne se vexe pas pour cette petite remarque, après tout il est plus ou moins en train de faire la même chose avec elle à l’heure actuelle. Il n’a que peu d’interactions sociales et il serait un peu bête de sa part de ne pas en profiter.



Elle semblait contente de pouvoir lui poser des questions et ne tarde pas à faire son interrogatoire. Bien curieuse la petite, ses questions sont tout de même bien précises et semblent clairement avoir un but. Il décide de se prêter au jeu de toute manière. Il reste silencieux cependant à la première question en essayant de faire le compte des domestiques chez lui.



Un peu trop inquisitrice tout de même, elle n’a pas l’air de savoir où sont les limites non plus… Il soupira un instant et réfléchit à sa réponse. Son âge, il le connaît, mais il ne voyait pas comment faire pour exprimer correctement son manque de liberté physique sans paraître complètement arriéré.



Un sourire amer s’affiche sur son visage et il lève la tête pour regarder le ciel. Il ne sait pas s’il pourra le voir de nouveau dans un avenir proche et tenait tout de même à en profiter un peu. Elle l’appelle de nouveau et lui demande l’autorisation de se joindre à lui sur la branche. Il hausse les épaules et bouge pour se poser contre le tronc.



Il fait un signe de tête en direction du vieux couple en train de profiter de la brise d’été. Elle ne pouvait pas les voir de derrière le mur cela dit.

Ils se sentaient tout deux seuls, même si cette activité n'était pas très productive, ils n'avaient rien de mieux à faire...



Ils avaient une vingtaine d'esclave... Eh bien dites donc... Pour être honnête elle était assez étonnée de la réponse, mais seulement deux utiles, sacré ratio. Elle écoutait attentivement ses réponses, il était assez captivant... Il avait donc 25 ans et pas de poches de poison, le pauvre, ce n'était pas comme si il avait choisi, elle n'avait jamais rencontré quelqu'un avec un passé joyeux et une vraie liberté... Mais elle avait enfin l'autorisation de venir à côté de lui, il se poussa contre le tronc et fit un signe de tête vers son jardin, elle devina facilement qu'il devait y avoir des gens qui le surveillait. Elle devait donc être discrète... C'était dans ses cordes.
Elle se propulsa grâce au Futon, elle s'accrocha au mur avec une main et fit passer ses jambes dans l'élan, une fois qu'elle était debout sur le mur elle se repropulsa sur la branche. Elle s'assis en tailleur sur le bout de la branche, elle vit le vieux couple de Miwaku, elle se remit à parler en chuchotant.



Toutes les fleurs étaient bien entretenues, cela la changeait des taudis Miwaku...



Ses paroles étaient un peu cru et il y avait un gros sous-entendu, mais elle apprécierait le servir.