8 jours de rechercher infructueuse, de nombreuses pistes suivit puis abandonné a mon plus grand damne. Je savais qu'il ne serait pas aisé ni instantané de retrouver ma cher et tendre, mais le temps me paraissais de plus en plus long au fur et à mesure que l'on s'approchait du but. Quatre années de prison de plus n'auraient su me rendre suffisamment patient pour ces quelques semaines de recherche. J'avais hâte, tellement hâte que cela me semblait une éternité. Le temps passé avec L'empereur de kumo et Hayate n'était pas désagréable, loin de là, je retrouvé un semblant de vie normale comme à Kiri mais le doux souvenir des bras de Kazumi m'étreignait chaque soir lorsque nous nous couchions. J'avais affronté les miens, défendu l'empereur, défendu les couleurs de Kumo gagnant certainement le nom de traître parmi les miens qui étaient restés faussement libres sur les terres du yuukan et j'admirais avec une pitié certaine tous ses déchets qui n'avaient plus de buts ni d'allure autres que celle de violer et violenté les rares convoi qui pouvaient arpenter ces terres. Ce clan jadis craint et puissant n'en était maintenant réduis qu'a de la délinquances et un semblant de communautarisme. C'était tout ce que je détestais dans mon sang. Cette intelligence risible de mes confrères qui malgré l'adversité n'avaient jamais réussi à se réunir et s'unir sous un même drapeau. Du combat et toujours de la violence, un instinct d'animal seulement dans un corps d'homme. J'éprouvais de la peine pour eux. Bientôt, ils ne seront plus qu'une souvenir d'un temps révolue ou être un Kaguya était synonyme d'être un dégénéré fini avec d'incroyable compétence violentes. Quid de l'île et de ses stéréotype bien trop vrai pour qu'un espoir de civilisation puise y naître.
Mais voilà qu’une piste des plus sur nous parvint. Une jeune femme accompagnée d’un enfant a la chevelure blanche. C’était une signe plutôt commun des Kaguya, presque génétiquement obligatoire même pour les utilisateurs du kenkai. Mon cœur battait plus fort que jamais, j’en étais sur nous étions dans un chemin qui nous mènerait a ma femme. Contenir mes émotions en était presque douloureux, je forçais ma cage thoracique à contenir ma respiration de plus en plus profonde. Je serrais les poings ainsi que les dents en priant pour cela ne soit pas un faux espoir et je me mit en route avec mes deux compagnons de missions. Nous nous dirigions vers la demeure qui nous avait était indiqué, légèrement excentré de la ville, entourant d’un jardin naturelle, idéale pour vivre une vie paisible. Si c’était bien elle, elle devait avoir vécu quatre longues années ici, presque seule, mais j’étais heureux de me dire que mon fils avait grandi dans un tel cadre, loin de la violence et de la haine. Le Raikage s’arrêta alors annonçant qu’un enfant et deux utilisatrices de chakra étaient présents ? Sur l’instant, j’ai pensé à un possible père de remplacement pour mon fils, mais il avait bien dit “ utilisatrice “, deux femmes ? Kazumi c’était peut-être fait des amies après tout, malgré son caractère parfois un peu difficile en tant que shinobi, elle était une femme douce et intelligente… Il n’irait pas plus loin, c’était notre moment.
« Merci beaucoup… S’il s’avère que c’est bien elle je… Je ne saurais comment vous remercier. »
j’avançais alors de quelques pas vers la maison, angoissé et excité à la fois. J’étais sale et fatigué, usé des années en prison, mais j’étais en même temps serein et calme de la possible quiétude que j’allais pouvoir retrouver. Je me retourner vers mes deux compagnons de mission alors.
« Je reviens vous chercher au plus vite. S’il s’agit bien de ma femme, elle vous accueillera comme il se doit, nous ne passerons pas une nuit de plus dehors et nous dinnerons à table. »
Je repris alors ma route jusqu’à la maison, me demandant bien qui pouvait être à l’intérieur. Au fond de moi, j’espérais que cela ne soit pas une personne de mon clan, je n’avais jamais cherché à reprendre un contact avec ceux qui s’en était sortit ou ceux qui avait réussi à s’enfuir de la prison, je n’avais pas grand chose à faire des barbares. J’arrivais alors à la porte, frappant doucement sur celle-ci. J’entendis simplement la voix d’un enfant me dire qu’il arrivait, et quand la porte s’ouvrit finalement, je le découvris.
« Bonjour, vous êtes un ami de Maman, Monsieur ? »
Il était là. Il avait les yeux de sa mère, si bien que je me mit à pleurer sans un mot sans un bruit, les larmes commencèrent à couler et je pouvais sentir mon corps se mettre à trembler. J’étais fébrile, je me sentais si faible à cet instant, c’était comme si toute la haine qui m’avait animé durant ces dernières années venait de me quitter. Je ne pouvais lui répondre, je n’aurais pas su comment lui répondre de toute façon. Il était adorable et il avait l’air si gentil et bien élevé. Je pris le peu de courage qu’il me restait alors, pour lui répondre aussi rapidement que possible.
« Oui Shun. Je suis venue te voir, ta maman et toi. »
Je me penchais pour le prendre dans mes bras, avec assurance. Il fixé mes cheveux blancs avec attention, se demandant certainement pourquoi ils ressemblaient au siens qui sait ? Je le portais alors a un bras tout en fermant la porte, retirant mes chaussures et me dirigea vers le salon qui semblait animé.