Où est mon neveu ?!

Gokoro et Seiji avait marché pendant presque un mois, et ils étaient finalement arrivés à proximité de Tekunoroji. Cette ville magnifique et immense se dessinait déjà plusieurs kilomètres à l'horizon. C'était vraisemblablement le dernier endroit où Kimino avait était vu. Dans un coin de son esprit, Gokoro espérait que suite à la mort de Risako et de son fils, Kimino ai simplement craqué ne souhaitant plus rentrer à Konoha, et qu'il le retrouverais dans un bar ou une maison close. Mais le géant Uzumaki le ressentait dans ses tripes, son neveu n'aurait jamais abandonné le village de la sorte, et quelque chose de plus grave se tramait. Les doutes avait commencé lors de sa mission à Tsuyo, qui avait eu lieu parallèlement de celle de Kimino a Tekunoroji.



Gokoro regardait son élève, il espérait ne pas l'avoir emmené dans une quête pour laquelle il n'était pas prêt, car sans aucun doute cela le mènerait à la mort.



Quand on connaissait Gokoro, on pouvait avoir peur que ce soit lui qui crée ce genre de problème. Mais il faisait la différence entre ces interlocuteurs, et savait se montrer très poli quand cela était nécessaire.

Quelques heures plus tard, le binôme arriva sur place, la ville était plus ouverte, plus facile à pénétrer que la citadelle de Tsuyo. Tekunoroji était une ville magnifique, il y avait d'immenses bâtiments de pierre, une technologie supérieure à Konoha, on pouvait sentir l'écart d'évolution entre les villes et les villages. C'était tout de même moins flagrant qu'à l'intérieur de la citadelle mais tout aussi impressionnant, et Seiji devait en prendre plein les yeux, lui qui n'était jamais allez plus loin que les plaines, il découvrait un nouveau monde.

Arrivant au mur d'enceinte central après une bonne demi-heure de marche à travers les boulevards de la ville, Gokoro ne fit pas la même erreur qu'à la citadelle et se présenta aux gardes.



Seiji devait être abasourdi par le changement de langage de son sensei. Gokoro espérait que Tekunoroji souhaite éviter un problème diplomatique avec Konoha et que le maire le reçoive sans faire d'histoire, c'était le point de départ de son enquête.

Il leva les yeux au ciel. Tordant comme avertissement de la part de l'homme qui, dès son retour au village avait crié à un Hokage "Retourne astiquer ton bras de merde" en le huant, manquant de provoquer une émeute. Connaissant le personnage, il pouvait en fait presque déjà considérer l'incident diplomatique comme provoqué.

L'idée de parler ne lui avait de toute façon même pas effleuré l'esprit. Il était seulement gen.. chunin, et n'avait ni l'envie ni la charge de jouer les diplomates. Surtout qu'il prévoyait déjà l'incident diplomatique vu le caractère de l'ex Uzumadôno alors, s'il ne parlait pas, il n'était pas responsable. Mais il eut bientôt autre chose que le sens de la politesse du Sanin en tête : la ville était, après quelque heures de marches, à présent bien visible... et impressionnante.

...Magnifique, énorme, moderne... beaucoup de mots pour décrire le décor. C'était radicalement différent de Konoha, qui était magnifique, aussi, certes, mais bien moins grand, que ce soit au niveau de la taille globale ou de celle des bâtiments... Il n'avait jamais vu ça.
Et à nouveau, le sens du diplomatique de son sensei revint occuper ses pensées mais cette fois... C'était plus qu'étrange. Sérieusement ? Les gardes étaient devant eux, il devait garder son expression neutre mais franchement, il n'aurait jamais cru entendre le Sanin parler ainsi. "Mes plus plates excuses" ? On lui avait changé son sensei là.

La voix métallique de l'individu semblait indiquer que cet homme était particulièrement bien couvert. Il se mit alors à marcher en veillant à ce que les roux suivent poliment. Ils se rendirent jusqu'à un énorme bâtiment de pierre blanche. Le garde prit alors la parole :


Il ouvrit alors la grande porte et se dirigea vers la droite. De nombreux individus travaillaient dans la pièce centrale. L'homme prit alors la parole :


La porte en acajou prouvait une certaine situation financière de la part du maire de la ville civile.

La situation n'était pas totalement perdu donc, Gokoro eu le droit d'entrer et tout le monde était bien plus aimable qu'à Tsuyo. L'autre côté du mur montré un léger malaise, plus de richesse, plus de technologie, le maire abuserait il des impôts ? Peu importe, le binôme n'était pas là pour ça, arrivant face au maire, Gokoro le salua avec respect et dit.



C'était parti, le géant Uzumaki n'allait pas passer par quatre chemins, il n'était pas venu regarder le paysage.



Pour le moment les accusations étaient déguisées et subtiles, Gokoro était courtois et aimable, mais il fixait intensément l'homme dans les yeux, une manière de lui mettre la pression. S'il émettait des doutes en répondant, ou réfléchissait à un mensonge, le géant le verrait tout de suite.



Les yeux fixe, Gokoro attendait une réponse...

Le maire mentait partiellement, mais il ne souhaitait nullement énerver un Uzumaki aussi reconnu que Gokoro, d'autant plus que celui-ci était considéré comme incontrôlable. Malgré tout, il ne pouvait nier le fait que Kimino était venu ici, de nombreux civils pouvaient indiquer le contraire. De plus, il ne disait pas véritablement de mensonges, il n'en savait effectivement pas beaucoup plus. Le gouverneur avait pourtant été clair, tout ceci se ferait en peu de temps et sans blessé...


L'homme était un politicien, il était donc particulièrement efficace quand il s'agissait d'endormir sa cible sans paraitre inquiet. Il se leva et se dirigea vers la sortie pour ensuite ouvrir la porte et faire signe aux deux roux de sortir.

Gokoro fixait l'homme face à lui pendant qu'il lui donnait les explications, et rapidement de nombreux lien de firent dans son esprit. Kimino devait rencontrer le gouverneur ? Et ceux à la mele période de sa mission de transfert de prisonnier. Vue le temps que Gokoro et Seishiro avaient mis pour atteindre Tsuyo, l'entretien avait déjà eu lieu... Ceci avait il donc un rapport avec le traitement qu'il avait subit à la citadelle ? Le gouverneur avait il peur que Gokoro découvre quelque chose ? Ou alors Kimino avait il commis une faute diplomatique ? Dans les deux cas, la situation n'était pas bonne et Gokoro venait de le comprendre alors que le maire l'invité a l'accompagner.



Gokoro mis alors un coup de coude amical à Seiji, puis un deuxième nettement plus fort. Il ne pouvait pas lui parler, mais il essayait de lui faire comprendre de rester sur ses gardes. Cependant avec ce genre de technique c'était peine perdu. Qui pouvait bien-être cet homme en blanc. Gokoro devait trouver un moyen de faire comprendre à Seiji de ce tenir prêt. Il sorti alors quelques billet de sa poche et les donna à son élève.







Seiji allait sans doute comprendre que Gokoro lui disait d'aller se mettre en place dans la zone. Et il espérait aussi que le maire n'empêche pas Seiji de partir.

Tout se passait bien dans l'échange... en apparence, devinait-il. C'était de la disparition d'un Hokage qu'on parlait là, de quoi créer plus qu'un incident diplomatique si son sensei avait l'air trop accusateur, ou surtout, si le maire en disait moins qu'il n'en savait.... Il écoutait attentivement les deux hommes parler. Retenir chaque information, et même chaque mot employé, c'était la seule chose qu'il pouvait faire actuellement. Son sensei lui donna alors un coup de coude. Et il recommença, avec plus de forces. Il ne broncha pas mais il avait compris le message. Rester sur ses gardes. Pourquoi, il ne savait pas exactement. Soit le Sanin avait eu l'impression que le maire avait menti, soit il soupçonnait être emmené dans un piège... Ou encore autre chose. Mais à part rester vigilant, il ne pouvait rien faire. Ce qui changea quand son sensei lui tendit une liasse de billets. Les coups de coude prirent alors un autre sens : il devait aller voir ce qu'il était du lieu donné par le maire avant les deux hommes. Donc il soupçonnait bel et bien un piège ?

Il se tournait déjà vers la porte, mais ne se pressait pas trop, juste au cas où le maire n'était pas d'accord avec le fait qu'il aille "s'acheter une bricole". S'il refusait, ils pourraient être quasiment sûrs qu'il y avait une embrouille mais il ne pourrait pas partir en éclaireur. Si l'homme ne donnait aucun signe de refus, il ne resterait pas une minute de plus. Certes, il pourrait aller plus vite que les deux, mais il avait le désavantage de ne pas connaître la ville, et donc les possibles raccourcis. Il envisageait déjà le truc. Filer aussi vite que possible vers la place en veillant à ne pas non plus attirer l'attention puis, une fois arrivé à proximité, contourner le lieu. Essayer de repérer un possible piège, acheter rapidement un truc là-bas pour se donner un alibi s'il en avait le loisir et se mettre en place.

Pour le maire, ceci n'était nullement un problème, il prévoyait quelque chose de surprenant. Se mettant à marcher avec le roux le plus vieux, il ne tarda pas à sortir du restaurant.


Son hésitation semblait être un message indirect, l'homme souhaitait-il communiquer quelque chose au sujet du chef de la citadelle ? Il reprit :


L'homme soupira, la situation du monde semblait stable, mais elle ne l'était que pour le monde ninja. Les civils étaient fans des Konohajins et des Kumojins, mais au fond, ils craignaient cette force...


En plein milieu d'une rue, 4 hommes au sabre protégeaient le petit convoi.

Bien Seiji avait pu partir en éclaireur, et maintenant les deux hommes d'âge mûr pouvaient parler ensemble avec moins de langue de bois que précédemment. Le maire semblait vouloir dire quelque chose sans reelement trouver les mots, et Gokoro ne pouvait pas lui dire qu'il savait qu'il lui cachait quelque chose sans risquer l'erreur diplomatique grave.



Le géant Uzumaki restait flou, il tendait des perche au maire pour parler, Gokoro finirait par avoir des informations d'une manière lu d'une autre, la manière douce restait tout de même à privilégier.



Gokoro savait la puissance de Kumo, il n'avait jamais rencontré le Raikage, ni l'élite du village, mais de réputation il savait que ce serait dévastateur pour le monde.



Du blabla, mais rien de concret pour l'ancien Uzumadono qui voulait retrouver son neveu. Combattre Gekido sans lui pour mener les troupes... Il y allait avoir plus de mort sans Kimino...



La.marche des deux se terminait, ils arrivaient à destination.

Soudainement, un Samouraï se mit à regarder le maire, il le suspectait de tenter ne trahison. Le maire le savait mieux que quiconque, il n'était plus qu'un esclave d'une nouvelle ère militaire et il ne pouvait strictement rien y faire. Du moins, pas tout seul...


Ce n'est pas tout, bien que Konoha ne le disait pas publiquement, l'ancien Hokage disposait d'un monstre en lui suffisamment puissant pour faire plier les armées environnantes, le monde civil avait jugé bon de s'en servir.


L'homme blanc se retourna, celui-ci reconnaissait parfaitement son interlocuteur, il l'avait croisé à de nombreuses reprises.

L'homme en blanc, les voilà arrivé vers ce personnage mystérieux, et quelle surprise pour le géant Uzumaki de voir un ancien Konohajin en face de lui. Les deux n'étaient pas amis, ils n'avaient jamais reelement discuté ensemble, mais Gokoro le connaissait de la même manière que lui connaissait Gokoro. Ils avaient été Konohajin en mele temps.



Un Chikara, c'était le comble de tomber sur ce clan aussi loin. Un ancien Konohajin qui travaillait pour la citadelle, Gokoro n'en dirait rien, mais il n'appréciait pas du tout cette idée. Et encore moins le fait que Kimino soit encore soit disant à la citadelle. Pourquoi les mettre dehors lui et Seishiro si le Hokage était présent ou en route ? Quelque chose d'extrêmement louche se tramait.



La réaction de l'homme allait sans doute donner le glas de cette rencontre. Gokoro était sur ses gardes prêt à bondir, prêt à se défendre, a tuer les samouraï à tuer Shiro. Il espérait que Seiji était sur ses gardes. La citadelle était louche, trop louche, retrouver un Chikara etait louche, beaucoup trop louche. Et le géant Uzumaki avait bien remarqué la pression que le maire ressentait face aux samouraïs, et les petits sous entendu qu'il avait fait à propos du gouverneur. Pourvu que Seiji soit en place !

Il hocha la tête et fila hors de la pièce. Il devait faire vite. Il n'eut pas trop de mal à trouver la place centrale. Alors qu'il s'en approchait, il contourna celle-ci, vérifiant qu'il n'y avait pas d'embuscade... mais rien. Aucun piège tendu, aucun Samouraï dans l'ombre... Rien. Il reconnut le restaurant dont le maire avait parlé, mais même lui ne semblait pas particulièrement louche.

Dévisageant les environs, il choisit vite un lieu qu'il jugeait potable pour se mettre en place. Il fallait qu'il soit proche, mais qu'il ne puisse pas donner trop l'impression de préparer un sale coup si on le voyait. Passant devant un magasin, il prit la première bricole qu'il aperçut devant la boutique, posa l'argent sur le comptoir avec un rapide "Bonjour, gardez la monnaie" et fila se placer. Il se mit donc contre le mur dans l'entrée d'une ruelle donnant sur la place. Bon champ de vision, mais il s'assurait que les autres, et surtout le maire, ne pourraient pas le voir, aidé par les ombres que projetaient les murs. Si ses bras relâchés près du corps ne lui donnaient pas une attitude trop suspecte, il pouvait encore commencer à composer des mudras rapidement. Et rapide, il préférait pouvoir l'être.

Vérifier qu'il n'y avait rien de trop louche, fait. Acheter une bricole, qui lui servirait si le maire voulait voir son achat par "simple curiosité", fait. Se mettre en place, fait. Ne lui restait plus qu'à attendre son sensei et le maire... Qu'il vit vite arriver. Le duo était escorté de samourais, et il dut se rappeler de jeter parfois un coup d’œil ailleurs que sur eux. Ne manquerait plus qu'il se fasse piéger ainsi, il devait rester vigilant. Il était plutôt bien placé par rapport à leur chemin. S'il avait mis un peu de temps à pouvoir les apercevoir, il voyait maintenant parfaitement leurs faits et gestes, même s'ils lui apparaissaient plutôt de dos. Il ne voyait pas vraiment le fameux "homme en blanc" mais il avait l'impression que son sensei se tendait.... Soit il se préparait à combattre, soit la conversation ne se déroulait pas comme il le voulait...avait-il appris une mauvaise nouvelle ?

Dans tous les cas, il était prêt, jusqu'au bout des doigts, à saisir un kunai, composer des mudras ou bondir si la situation l'exigeait....