« Détrompez-vous en ce qui concerne le destin monsieur Oni. Nous n'avons pas tous les même croyances concernant nos clans... »
Les larmes s'essaient de coulées et me visage toujours rouge de honte je poursuivais dans ma lancée:
« Je ne sais pas si de vous dire ma passion ici serait une bonne idée. »
S'ensuivait de la question du pourquoi je m'entraînais et si je me sentais obliger de la faire ? L'homme au bob ne finissait pas sa phrase de suite dans l'hésitation.
Il n'avait pas tord sur la deuxième partie et cela prouvait mon hypothèse que l'on ne choisit pas son destin comme on l'aimerait.
« Oui, je me sens obliger de devoir apprendre à me battre pour les raisons que vous venez d'évoquer, mais aussi pour représenter la fierté de mon clan. Cela en revient sur le même sujet précédent: on ne peut choisir son destin. »
Pour me remonter le moral il m'invitait à manger. C'était une personne avec un bon fond au final, malgré mon égarement plus tôt (même s'il valait mieux être prudent).
« Je n'ai pas vraiment faim monsieur Oni, mais je vous suis. »
« Mais avant de partir que faisons nous de ces hommes ? »
Il ne fallait pas les oublier cela, sinon ils profiteraient pour recommencer leur bêtise sans y retenir la leçon. Je saisissais enfin la main du Chikara en signe d'amitié, mais aussi pour m'aider à me relever du sol. Les nerfs calmés et mon esprit un peu moins embrouillé, je me devais de faire confiance à cet homme, qui n'était probablement pas un beau parleur comme grand-mère me l'apprenait plus jeune. J'étais curieuse de savoir ce qui allait se passer par la suite.