En attente avec soi-même.

Ça faisait maintenant plusieurs semaine que j’avais été retrouvé et que j’avais été mit en prison pour avoir supprimé un pauvre petit Kitto médecin sans talent et quand je pense que l’autre genocidaire pouvait encore se balader tranquillement dans le village alors que moi, je suis enfermé comme un vulgaire chien. J’avoue que j’aurai du fuir bien plus rapidement. J’ai sous-estimé l’efficacité de la police de Konoha, ça n’arrivera pas une seconde fois, je peux le certifier. Après tout, j’avais beaucoup de temps devant moi et j’attendrai le moment opportun de fuir des qu’une occasion se présentera et cela sans le faire capturer à nouveau. Je n’avais plus qu’attendre mon jugement qui ne se fera pas de suite. Ils avaient d’autres chats à fouetter avec tout le bordel qu’avait fait l’autre vieille. Ce village me fait réellement pitié, je ne voulais plus en faire parti et j’en suis même si c’est différent, je ne peux plus agir comme bon me semble, je n’avais même plus Shinji avec moi. Peut-etre le vrai signe de faire une croix définitive de mon enfance et d’évoluer à nouveau.

Pour le moment, je ne peux pas m’entraîner physiquement mais je peux entraîner mon esprit et développer mon chakra. Depuis ce meurtre auquel j’ai pris beaucoup de plaisir, je me sens changé, je ne serais dire quoi mais c’est agréable. Si je devais être jugé, et vu mon jeune âge, je demanderai le bannissement définitif de Konoha, il se débarrasse de moi en ce disant que mon taux de survie sera trop bas, ils auront le esprit tranquille et moi aussi par la même occasion. Hélas, connaissant leurs mentalités, ils vont s’en doute le faire une leçon de moral pour réfléchir à les actes à croupir dans ce trou à rat. Mais on ne retiens pas indéfiniment un lion dans sa cage, il trouve toujours à moyen de la faire céder. A eux de voir si ils en prenaient le risque ou pas. Je n’avais de toute façon aucun regret sur ce que j’avais fait. Je regarde un peu les gardes et je vois qu’il n’y a pas beaucoup de prisonnier. Une bonne chose en soi pour ce faire oublier.



Je me parlais à voix basse. Il n’était pas facile de trouver chose à faire et discuter me permettait de mieux réfléchir sur mon devenir.

La guerre intestines était en train de prendre fin, je n'avais pas gagné, mais je n'avais pas perdu non plus. Je n'étais plus dans l'Anbu, je n'étais plus l'intendante du Hokage, mais j'avais gagné un nouveau poste qui convenait totalement à ce que j'aimais et à mes capacités. Je m'étais vu refuser l'accès de la prison par Uzumaki Mako, puis comme ultime pied de nez à son push, Chikara Azukiyo m'avait nommé cheffe de la section interrogatoire et torture, me rendant ainsi l'accès à la prison. J'avais pris mes fonctions depuis quelques jours, et il fallait avouer qu'il n'y avait rien de bien croustillant à se mettre sous la dent mis à part le jeune Uzumaki Mokusei. Il avait tué un eisenin du village, mais surtout il n'avait qu'une dizaine d'années et avait déjà tué et tenté de déserter le village.

J'étais vêtu d'un kimono de soie blanche avec des dessin doré dessus, je portais des bijoux en or orné de pierre précieuse. Ma famille était la plus grosse firme de vente d'armes du pays du feu, et l'argent était conséquent pour moi, j'aimais le montrer.

Je faisais mon chemin à l'intérieur de la prison, passant de couloir en couloir, me faisant siffler par certain individu, je retenais leur numéro de cellule, il le regretterais en passant entre mes mains. Puis j'arrivais devant la cellule d'un petit garçon, qui avait l'air inoffensif mais qui s'avérait être un vrai tueur. Je lui souriais et dit.



Avant de torturer un enfant, je voulais parler avec lui, essayer de le percer à jour pour comprendre si il pouvait revenir à la raison, ou si je devais employer la manière forte pour le réhabiliter...

Les jours passent et se ressemblent, l’avantage d’être enfermé de la sorte et la routine. Je finis par savoir qui fait quoi et à quel moment de la journée. Je ne laissais rien au hasard, ça me servira par après aussi. J’aimerai juste savoir ce qui se passe à l’extérieur de manière quotidienne pour me maintenir informer des éléments que je jugerai important. Au dernière nouvelle, il va y avoir des élections et apparement Kimino n’a toujours pas été retrouvé. Ce qui prouve une belle efficacité des équipes de recherches sur la disparition du Kage. Une belle bande d’incompétent. Ça me fait bien rire, plus rien ne va ici et ça n’a pas le air de s’arranger pour autant.

J’entends des pas qui se rapproche et je vois le gardien habituel m’apporter ma gamelle. Je n’étais qu’un loup enragé en cage, attendant son jugement, qu’il soit libérateur ou non. Je regarde ce qu’il y a au menu du jour. Ça doit être vraiment les restes des restes. Je me forçais à manger quand même pour garder un maximum de force dans le besoin. Je finis ce reps et je remet l’assiette à sa place avec la cuillère en plastique. Ils devaient avoir peur que je me sers des couverts comme une armes même si j’avais la capacité d’en créer de moi même.

Le temps passe ou non et j’entends de nouveau des pas dans le couloir mais avec des drôles de commentaires et des sifflements. Je me demande ce qui arrive la. Je reste assis dans mon coin quand je vois une blonde aux seins gigantesques dans une tenue blanche avec des dorures se présenter à mon humble demeure. Vu son état, elle avait dû accoucher il y a peu. Hm, elle veut discuter, discutons.



Ça me fait royalement chier de devoir encore et encore expliquer la même histoire.

Je l'avais en face de moi, ce jeune loup enragé dont les gardes parlaient, heureusement pour eux ils n'allaient pas à la guerre, avoir peur d'un mioche était surréaliste, et j'étais loin de ressentir ça en le regardant. Je ne voyais qu'un enfant Uzumaki avec l'air légèrement débile et extrêmement mal élevé. À son âge il devrait apprendre à rester à sa place, et j'étais là pour voir si sa place était en prison, en liberté ou dans le cimetière de Konoha. Son agressivité direct ne jouait pas en sa faveur pour éviter le cimetière, peut-être que mes prochaines paroles allaient le détendre avec l'impolitesse.



Je le regardais fixement, il pouvait voir que dans mon regard contrairement à celui des gardes lambda, il n'y avait aucune peur. Il fallait être idiot et lache pour avoir peur d'un gamin qui venait d'enlever ses couches.



Bien sûr je ne décidais pas seule de cela, il y aurait un jugement. Mais mon rapport allait très gravement faire pencher la balance de la justice d'un côté ou de l'autre.

Mon air enfantin ce change en un regard totalement vide comme le néant. On m’avait envoyé les gentils, elle était donc là méchante et elle voulait entendre de mes propres mots mon histoire. Elle allait me distraire un peu et je ne me parlerai plus à moi-même au moins.



Elle me fixe et je ne lâche pas son regard. Elle n’a sans doute pas peur de moi mais moi non plus je n’ai pas peur d’elle. Elle était là pour me juger et décider de mon avenir. Je savais ce que j’allais devenir, plus ou moins. Je souris et je me rapproche des barreaux que je peux briser sur je le souhaite.



J’allais donc tout lui raconter.



Je ne laissais rien paraître même si cela me procure un certain plaisir à me remémorer la scène.





Je fais quelque pas en arrière.



Je ne montre aucun signe d’agressivité.



Je fais alors un seul et unique mudra et mon bras se met à devenir très sombre. Je mets alors un coup de poings dans le mur qui met celui-ci fort a mal.

Ce jeune garçon essayait d'être impressionnant, mais je ne voyais qu'un enfant essayant de jouer à la grande personne pour m'impressionner, c'était clairement un petit sociopathe qui se fichait de faire du mal autour de lui, donc quelqu'un de trop dangereux pour être libéré dans Konoha. Quand il fit son jutsu, je fit incroyablement étonné, normalement il était impossible d'utiliser le chakra à l'intérieur de la prison, les gardes aurait lésiné sur la sécurité car il est un enfant ? Je ferais en sorte de remédier à ça dès mon départ.



Mes yeux se mettaient à briller, je regardais le jeune garçon faisait des mundras, et des lianes sortir du sol pour le serrer totalement et l'empêcher de bouger. Ce n'était qu'une illusion, mais sans connaissance du genjutsu, impossible pour lui de le savoir. Maintenant qu'il était paralysé je lui dit.



Je le fixait de mes yeux brillant, il n'avait sans doute jamais vu de dojutsu de la sorte, et en raison, je ne connaissais personne d'autre le maîtrisant, j'étais sans doute la seule du village dans cette situation, un peu comme lui et son métal.

Je ne suis qu’un enfant trop dangereux avec une arme qui ne me donne pas le droit de tuer ou de faire quoi que ce soit.



Elle n’est pas amusante jusqu au moment où ses yeux brilles et que je vois des lianes qui m’immobilisaient complètement. J’avais une drôle de sensation qui venait de ma tête. Mais soit, elle m’a lié et ? Je dois être tout autant impressionné ? Je ne suis qu’un déchet pour ce village ? De plus en plus amusant.



Être réaliste sur la situation, elle était simple.



Je ne cherche même pas à me défaire de mes liens.



Je suis en colère car on permet de vivre cette saloperie de Kazami et pour ma part, on me menace de la peine capitale directement.

Utile, c'est exactement le mot qu'il fallait utiliser pour parler de la situation. Kazami était utile, même si j'étais totalement opposé à cette semi liberté je n'allais pas le dire à cet enfant mal élevé et étrange. La mort était sans doute la meilleure chose pour lui, mais je n'étais pas juge, simplement interogatrice. Je le regardais alors qu'il mettais justement le problème Kazami sur la table. Décidément Mako nous avait fait passer pour des idiots même auprès des enfants de dix ans dans le village. Cependant cette enfant là, je ne l'aimais pas, il était trop dangereux et inutile au village contrairement à ce qu'il pensait.



Quel petit idiot, j'en avais suffisamment vue pour la journée, et pourtant j'avais envie de comprendre comment un enfant pouvait être comme ça. Je ne comprenais pas comment il pouvait être aussi adulte à son âge.

Kazami ne serait utile que morte. Quand à moi, je suis sans doute inutile maintenant, mais mentalement parlant, je peux encore être sauvé pour mon jeune âge et tenter de canaliser mes pulsions à vouloir tuer ou faire souffrir. Avec un entraînement adéquat et une place du même style, oui je peux être utile pour Konoha.



Elle devait sans doute faire un rapport et malgré son dédain, elle voulait que je lui parle de ma vision du village.



Je fais mine d’encore réfléchir.



Ça commence à m’engourdîr mais je me demande si tout ça est bien réel...

Cette enfant était exactement ce qu'il paraissait être, un enfant avec un avis sur la politique, mais un enfant qui ne comprenait pas les tenants et les aboutissants du monde politique qui l'entoure. Il voulait une grande place au sein du village ? Et il espérait l'obtenir après avoir tué quelqu'un ? Et même si je le réhabiliter au monde extérieur, jamais il ne serait autre chose qu'un genin et c'était déjà beaucoup pour son jeune âge. Il avait raison à propos de Mako qui avait pu agir trop vite, trop comme elle le souhaitait, mais pour le reste il avait entendu dire cela, eu écho de ceci, ce n'était pas suffisant pour se forger lui-même un opinion.



Il n'était rien de plus, pas assez mature et trop dangereux pour ses pouvoirs, il était un enfant pourri gâté qui se croyais tout permis. Il avait pu tuer un adulte, que ferait il aux autres enfants ? Que ferait il si un adulte moins puissant venait à le punir ou à le contrarier.



Shirona se retourna et parti, sans un mot sans rien dire de plus. Elle laissa l'enfant seul, elle reviendrait bientôt le voir, mais pour le moment elle devait faire son rapport au Hokage. Elle sorti devant la prison et invoca un oiseau.





L'oiseau s'envolait et je retournais à mon bureau attendant une réponse que je savais n'arriverais peut-être pas aujourd'hui...

L'oiseau fit son retour avec une lettre signée d'un Kanji relativement surprenant, signe de l'humour du Chikara...


La fin était une blague, du moins... à moitié. Azukiyo y pensait vaguement, il n'aurait pas été plus mal d'envoyer ce fou ailleurs et d'en récoler un peu d'argent... Malgré tout, cette manière de procédé n'était plus à l'ordre du jour.

Super je sens arriver l'embrouille où je vais devoir m'occuper du gosse psychopathe, après il était vrai que l'amnésie avec une manipulation mental derrière était la solution, et je ne pouvais pas laisser des Uzumaki faire ça, ils faisaient toujours très mal le travail, et des souvenirs risquerait de revenir à la charge si jamais l'enfant était trop puissant. Non moi j'étais capable de faire page blanche, de faire disparaître jusqu'à son prénom de son esprit, il me serait facile ensuite de le rendre manipulable, ses parents ne veulent certainement déjà plus de lui. Le vendre à Kumo, c'était une blague bien sûr, mais une bonne idée... bon ce sera donc l'amnésie.

Je sortais de mon bureau à la prison pour traverser de nouveau les couloirs sous les sifflements. J'allais retourner à la rencontre de ce petit garçon déjà tueur, effacer ce qu'il est jusqu'à l'essence même de lui, tout faire disparaître pour toujours. Dans un sens je le tuais un petit peu, il serait présent physiquement, ainsi que sa personnalité. Seul son enveloppe corporelle allait survivre. Je le regardais fixement, c'était étrange de faire subir ça à un enfant, mais ce serait plus facile que le mettre à mort.



Cela sonnait comme une mise à mort, le jeune garçon ne pouvait plus utiliser de jutsu dans sa cellule, le problème avait était réparé durant mon temps d'absence. Maintenant il n'était que le petit garçon sans défense qu'il aurait toujours dû être. Je n'avais plus qu'à exécuter la sentence.