Nos liens sont loin de redevenir ce qu'ils étaient. La scission était présente et rien ne démontrer un changement possible. Le Chûnin aux cheveux bleus n'avaient pas dit son dernier mot et restait impassible. Considérait-il toujours notre amitié ou ma loyauté envers Chikara Oni avait empêché toute estime à mon égard. Je savais que la haine l'emportait et c'est ce qui me chagrinait. La suite du combat l'aura prouvé.
La concentration de mon chakra ne semblait pas l'effrayer. Bien au contraire, sa détermination était plus présente. Néanmoins, l'effet de surprise m'avait permis de toucher dans le mille. Électrisé par sa défense, je ressentais une sensation des plus désagréables. J'ai cru mourir pendant un instant. Un laps de temps qui a permis à Hikaru de reprendre ses esprits et de mettre en place sa stratégie.
Mon visage se crispa sous la douleur, mais elle s'atténua rapidement.
Cette fois, c'est sûr, le combat allait changer. Je ne m'étais pas trompé. Une salve d'aiguille de chakra se dirigeait vers moi. Mon Dojutsu aurait mis à mal ses aiguilles, mais mon entraînement m'avait permis de les esquiver facilement. Très vite, j'expulsais de nouveau le chakra de mon corps pour mettre à mal mon adversaire. Acculé, je réussis à le plaquer contre un arbre. Le combat devenait violent et je me surprenais à rendre les coups comme s'il s'agissait de mon ennemi. Pourquoi ? Était-ce la peur, la colère de voir mon ami sombrer ?
Déclarais-je fièrement. Un peu trop...
Un claquement de doigt se fit entendre puis un deuxième. Tout à coup, un nombre indéterminé d'aiguille se plantèrent dans mon dos. Un râle, une douleur, du sang... je n'aurais jamais imaginé qu'un tel pouvoir serait entre ses mains.
Le regard à la fois stupéfait et pétrifiait, je ne pouvais que respecter le shinobi qu'il était devenu. Hikaru s'évanouit, une larme coule de mon œil gauche. Je me sentais partir et j'imaginais déjà la colère de nos supérieurs... ce combat avait-il scellé à tout jamais notre amitié ou avait-il fait de nous d'éternels rivaux ?
Au sol, inconscient, nous avions été transporté à l'hôpital par des camarades attirés par le bruit titanesque de notre combat.
HRP : Comme je te l'ai dit en PV, tu as bien fait. Voilà qui clôture ce vieux RP. Merci.