Le regard écarlate.

Tu te levais en retard comme souvent et en te dépêchant, tu voyais que ton petit déjeuner avait été préparé par ton grand frère qui n’était bien sûr plus déjà la. On vivait maintenant à Konoha sans nos parents, ils étaient sans doute morts. Ça n’avait que trop peu d’importance car tu n’a jamais que connu ton frère depuis ton plus jeune âge. Tu te dépêchais de manger car tu devais vite aller te débarbouiller. Tu avais encore un sale mal de tête, il était fort récurent de pluie plusieurs jour et tu n’arrivais pas à le faire partir malgré les pires remèdes qui ont été inventé pour tenter de te soigner. Tu filais à la salle de bain mais tu n’allais pas si bien que ça. Ton mal de tête s’amplifiait et ta vue se trouble. Tu te frottes les yeux par réflexes et tu vas devant le miroir et du lavabo pour te rafraîchir.

Tu prenais une serviette, ça ne passait pas et tu te frottais le visage. Tu finis par te regarder dans le miroir et tu tombes à la renverse.... j’ai bien vue ce que j’ai vu, paradoxale de parler ainsi de ces yeux. Tu regardais alors de plus près et des yeux brillaient et brûlaient en même temps. Ça ne partait pas et tu commençais à paniquer. Tu courrais pour votre sortie de chez toi et aller voir la vieille soignante du quartier pour lui monter ça. Elle regarde tes yeux mais elle te demande de les fermer aussi vite et de ne pas les ouvrir pour le moment. Tu ne savais pas ce qui se passait et pourquoi tu devais faire ça surtout. Elle revenait après quelques instants et elle te demande de la suivre tout en gardant les yeux fermés. Tu t’exécutes et tu te laisses entraîner à travers les rues de Konoha. Ça faisait bien une vingtaine de minutes et elle me dit d’attendre là encore.

Tu commençais à stresser, elle avait du t’emmener à l’hôpital et tu allais être reçu. Tu étais figé. Au bout d’un moment elle revenait et tu entendais une autre voix.

Le calme de mon lit, la douceur de mes draps, la fraîcheur de ma chambre, je pouvais pour une fois profiter pleinement et seule de cet endroit magique pour me reposer. Je ne comptais pas me lever avant au moins neuf heures du matin, ce qui était extrêmement tard pour moi. Je me sentais tellement bien que j'aurais pu étriper celui qui serait venu me déranger, si Gekido attaquait maintenant, aucun doute que je serais celle qui le tuerais. La douceur de ce lit sur mon corps en tenue d'Éve était magique, jamais je ne m'autorisais aucun moment de repos.

Et puis on frappa à ma porte avec insistance, l'insistance qui signalait sans doute un problème majeur, je mettais mon déshabillé de soie violette avec des dorures au niveau des coutures, puis j'allais ouvrir le regard sévère.





Je vivais dans une sorte de manoir, une maison immense payait par l'argent des armes vendu par mes parents, les plus grand vendeur d'armes du pays du feu. J'allais préparer du thé avec des herbes relaxante, et j'allais rejoindre le jeune homme.



Il n'en avait parlé à personne, mais elle le savait.

Sans comprendre ce qui se passait encore, la dame te demander de la suivre et elle te posait sur un lit en te demandant de te coucher. Tu en étais certain, c’est l’hôpital. Te voilà dans de beau drap sans savoir ce qui va t’arriver. Des yeux qui brillent de la sorte, il n’y a rien de normal à ça. Tu entendais une voie assez fermer douce à la fois qui te disait que l’hôpital n’y pouvait rien. Mais alors, où étais-tu? Peut être une guérisseuse du village. Du moment qu’elle pouvait t’aider, tu es preneur!



Tu imaginais tes ancêtres voulant te posséder, ton clan était si bizarre que tu n’en serais pas étonné. Elle te demande d’ouvrir les yeux car il n’y a aucun danger. Tu en ouvres un et puis l’autre. Tu tombais alors sur une femme.... oui une femme, tu avais entendu sa voix. Tu regardais sa tenue et tu te mettais à rougir en détournant le regard.

Ce jeune homme était paniqué, ce dojutsu était rare, et il ne l'avait sans doute jamais vue auparavant. Il m'avait fallu beaucoup d'entraînement en solitaire pour le maîtriser, lui avait plus de chance je serais là pour lui apprendre. Le voyant rougir, je réalisais que je n'avais pas vraiment fait attention à la tenue que je portais et au fait que j'avais simplement un adolescent devant moi. Il fallait qu'il se concentre sur ces yeux, et pas sur mon décolleté.



J'allais alors dans mon dressings situé dans une autre pièce spécialement prévu à cet effet, et j'enfilais une tenue bien plus professionnel, avant de rejoindre le jeune garçon. Je le regardais dans les yeux et activé ma pupille.



Plus facile à dire qu'à faire, je le faisais d'ailleurs devant lui, faisant disparaître mon dojutsu. Il n'y parviendrait peut-être pas tout de suite, mais il n'y avait rien de dangereux à activer cette pupille sans en connaître les jutsu.

Elle te demandait d’essayer de te calmer en respirant tranquillement. Tu l’écoutais pour te recentrer sur toi même. Tu la voyais petit dans une pièce voisine et elle revenait avec une tenue beaucoup moins provoquant, c’était le terme. Tu pouvais enfin la regarder sans rougir. Elle me fixait et c’est yeux se mettait à briller comme moi!!! Sorcellerie, elle m’avait fait quoi? Pourquoi j’avais des yeux comme elle? Elle me donnait alors une explication sur un dojutsu très rare. Tu avais du mal à comprendre mais tu l’écoutais. Tu te concentrais et surtout, tu te calmais doucement mais sûrement. Il te fallait vider ton esprit totalement. Ce n’était rien de grave, tu n’allais pas mourir ou devenir aveugle.



Tu la regardes, elle activait et désactivait ses yeux sans aucun soucis. À tout te tenter, tu fermes tes yeux et tu penses à des choses agréables. Tu te remémores un souvenir banal avec ton frère quand il sentait cassé la jambe à vouloir faire l’idiot et faire le mur à l’académie pour aller rêvasser dans la forêt. Tu ne peux t’empêcher de faire un petit rire avant s’ouvrir à nouveau les yeux. Ton mal de tête d’atténuer doucement et tu la regardais.



Peu importe si c’était le cas.

Normalement il fallait un niveau impressionnant au genjutsu pour éveiller cette pupille, ce jeune garçon n'avait pas l'air d'un maître des illusions, mais peut-être était-il l'un de ses shinobi précoce, capable de prouesse à leur plus jeune âge comme Mokusei. Il ferma les yeux et les ouvrit, son dojutsu était encore actif, mais il semblait se sentir mieux. Il allait falloir qu'il s'habitue pour ne plus du tout ressentir de maux de tête.



Sa crise de panique était passé ce n'était plus qu'une question de seconde pour que l'oeil se désactive.



Les yeux du jeune homme redevenait normaux, et je compris que je venais sans doute de me trouver mon véritable premier élève.

Tu lui en parlerais plus tard. Tu étais maintenant assez calme et elle te demandait si tu maîtrisais le genjutsu car tes yeux semblaient n’apparaître que pour des maîtres de cet art et encore, il était plus que rare. Tu ne comprenais pas trop ce qu’elle te voulait.



Au bout de quelques minutes, elle te signalait que tes yeux ne brillaient plus. C’était une bonne nouvelle.



Elle allait sûrement te prendre pour un fou, c’était peut être un tour de ta propre imagination, mais autant lui dire.



Elle allait sûrement te renvoyer rapidement en entendant ton délire.

Je peinais à croire ce que je venais d'entendre, ce jeune homme ne maîtrisait que très peu le genjutsu, mais il venait d'annoncer maîtriser le déplacement des objets ? Ou alors c'est son imagination ? Dans tous les cas il m'intriguait et j'avais bien envie d'en apprendre plus sur lui. Il était Gaikotsu, peut-être que ce clan avait des facilités avec les arts de l'esprit, on les disait très réceptif au monde des morts alors pourquoi pas ?



Je n'avais que vingt et un ans, il me restait encore beaucoup à apprendre, et ce dont il parlait faisait parti de mes objectifs. J'étais curieused'observer ce jeune homme.



Je n'avais jamais eu d'élèves, je n'étais pas du genre à offrir mes services à n'importe qui. Mais il ne semblait pas être n'importe qui.

Tu étais déjà rassuré que tu n’étais pas fou ou alors elle était folle aussi, une option à ne pas négliger surtout qu’elle t’expliquait qu’il fallait des années pour maîtriser ce genre de jutsu? Même elle ne savait pas trop ce que c’était. Ça allait être compliqué pour comprendre tout ça, l’avantage, elle avait exactement le même don, autant en profiter pour en apprendre plus.



Tu souris à Shirona.



Elle te posait ensuite une question toute simple.



Tu riais légèrement.



Tu disais ça avec le sourire, tu te contentais de peu et tu faisais en sorte de rester heureux et de te dire que les choses ne feront qu’évoluer positivement.

Ce jeune homme c'était du sérieux, il avait beaucoup de talent en lui, et il avait raison, les Konohajin étaient idiot de lavoir mis de côté à cause de ses origines Kirijin. Shirona ne faisait pas parti de ces Konohajin raciste, et elle allait le prouver à ce jeune homme toute de suite.



C'était fait, le jeune homme ne se doutait sûrement pas qu'il venait de devenir l'élève de la conseillère de l'ancien Hokage Kitto Shinji, de l'intendante de l'ancien Hokage Uzumaki Kimino, et de la cheffe de la section torture sous les ordres uniquement de l'actuel Hokage Chikara Azukiyo, autant dire que l'on faisait difficilement plus influent dans le village.



Je lui faisais un sourire, il était certain que nous allions découvrir tous les pouvoirs de cette pupille ensemble en équipe, et au passage elle aiderait avec l'aide de ce jeune homme, a faire une place aux Gaikotsu au sein du village.

Tu étais rassuré et tu lui souriais. Elle avait l’air gentille mais elle dégageait tout de même une aura forte. Mais après ça réponse tu penses pouvoir lui faire confiance mais elle avait déjà gagner ton respect. Ça te donnait un espoir que d’autres soient comme elle et acceptent le fait que tu es un konohajin avant d’être un Gaikotsu. Cependant, tu pouvais comprendre la craindre de ceux-ci aussi vu notre réputation par le passé et les légendes racontaient autour de notre clan. Tu repassais ces paroles dans ta tête et tu n’avais pas fait attention à un détail. Elle se dit ma sensei! Tu ne t’attendais pas à ça et tu lui souriais à nouveau.



Tu avais fait une petite bêtise mais elle te répondrait quand même. Elle était jeune mais elle me comprenait surtout qu’elle avait ces yeux brillants depuis un bon moment et que même si elle n’en avait pas exploiter le plein potentiel, elle en savait clairement beaucoup plus de toi comme tu avais même du mal à le désactiver, ce qui montrait ton niveau de maîtrise.



Oh, elle voulait un combat de l’esprit. Tu étais un peu gêné et tu ne savais pas trop quoi faire car tu n’en avais que des bases assez précaires.



Tu tirais une petite mine.



Tu soupirais un peu.

Je vois, ce garçon était donc un génie, une chose rare, il ne maîtrisait pour ainsi dire rien en genjutsu, mais il avait développé l'oeil, il allait rapidement progresser, cela était inné chez lui, je savais déjà exactement comment l'entraîner, mais pour cela il allait devoir rester vivre avec moi un petit temps. J'allais briser la frontière entre réalité et illusion pour qu'il soit confortable avec cet art.



J'allais donc lui proposer ma méthode d'entraînement, mais il avait le choix d'accepter ou de refuser.



J'attendais sa réponse, si il disait oui, je lui laisserais simplement le temps de prendre quelques affaires.