L’ennui des détenus

Cela faisait longtemps que j’avais été vendu par ces saloperies de vampire. J’aurai pu être utile et je voulais avoir cette immortalité afin de pouvoir mener plusieurs vie de recherche. Je ne vais pas écarter cette option du tout, j’en trouverai bien un pour monnayer cela. En attendant, j’étais enfermé depuis un bon moment, je ne le savais pas exactement à vrai dire mais j’avais été remis sur pied. Mais pourquoi m’acheter comme un vulgaire esclave si c’est pour m’enfermer et ne rien faire de moi? Je n’arrivais pas à le comprendre et surtout que je n’avais aucune visite de qui que ce soit sauf pour me nourrir. En plus à croupir ici, je suis ralenti sur les expériences, j’avais envie de continuer mon périple, ma recherche incessante sur le pouvoir de faust. On me prenait pour un fou, mais j’y arriverai bien un jour ou l’autre car je ne crois pas au légende mais au fait.

De plus, j’avais entendu des rumeurs comme quoi il n’était pas le seul à avoir développer ce pouvoir de réveiller les morts. Si cela s’avérait exacte, je ne peux me relâcher de mon objectif et travailler encore et encore là dessus mais pour le moment , j’étais à l’arrêt et ça me mettait totalement hors de moi. Je tournais en rond jours âpres jours dans une cité de civil en plus, un détenteur du chakra était très mal vu ici. Bref, je regarde un peu à travers les barreaux. Il y avait un nouveau venu, une espèce de roux, grand gaillard. Il n’avait pas l’air commode mais au moins je n’étais plus le seul ici. Autant tenter une conversation et en apprendre plus sur lui non? Je prenais un petit caillou qui traîne là et je le jette en direction de sa cellule.



Si ça se tombe, le gars ne me répondrait même pas, mais qu’avait-je a perdre après tout, rien du tout. Autant me présenter comme le veut les convenances.

En captivité depuis un temps impossible à estimer pour celui qui part la force des choses était maintenant l'ancien Hokage. Ce gouverneur, il avait mis un sacré foutoir dans le monde Shinobi et dans la vie des Konohajin simplement en enlevant Kimino. Le temps était long entre ces murs de pierre, et Kimino passait le plus gros de ces journée à méditer et à faire de l'exercice physique. Il n'y avait aucun doute sur ses intentions d'évasion, mais bien sur le chakra était inutilisable en ce lieux, sinon cela ferait bien longtemps qu'il aurait fait fondre les barreau de sa cellule. La méditation était donc de mise, et sans les tourments de la vie de Hokage, sans personne pour venir le déranger, Kimino était allait plus loin au fond de lui-même, il avait fait la paix avec la plupart de ses démons, et avait compris qu'il était loin d'avoir atteint ses limites de puissance.

Un jour comme un autre, alors que Kimino était perdu dans le flot de la méditation, un bruit le ramenait à la réalité, un cailloux puis les paroles du Gaikotsu dans une cellule un peu plus loins que lui. Il avait mille questions, lui aussi captif du monde civil, mais venant d'une autre patrie.



C'était vrai, le gouverneur avait parlé d'une alliance avec Konoha, mais c'était mal engagé en enlevant le Hokage. Il ne s'était pas présenté comme Konohajin ou Hokage. Konohajin le Gaikotsu allait sans doute le deviner vue le nom de clan de Kimino. Et s'il était renseigné de la politique du monde, il comprendrait seul qu'il s'agit du Hokage.



Kimino c'était endormis à Tekunoroji pour se réveiller dans sa cellule, il avait des doutes, mais n'avait aucune confirmation quand à l'endroit de sa détention.

Oh quel voisin de cellule de choix, une denrée rare même. Uzumaki Kimino, le Hokage de Konoha. Il s’était donc fait avoir aussi. Je suppose néanmoins qu’il n’a pas été vendu comme un simple esclave. Il devait être puissant comparativement à toi. Dommage que l’on ne peut pas utiliser notre chakra, il aurait pu m’aider à sortir mais tu allais garder cette option en tête si il tenterait quelque chose pour l’aider à ton niveau. Combattre pas possible mais j’étais fourbe et j’aimais me faire prendre en pitié pour obtenir ce que je voulais. A voir si ça allait marcher maintenant face à nos geôliers.



Étrangement il ne savait pas où il se trouvait, ça applique qu’il a sûrement été emmené ici les yeux bandé ou encore endormi. Ceux qui avaient fait ça ne devait pas être des civils, impossible qu’ils puissent maîtriser un être de sa trempe ainsi. La situation devenait moins ennuyante d’un coup.



Je ris légèrement.



Vrai qu’à part ça, je ne valais rien.

Cet homme était étrange, mais mis à part les enfant Gaikotsu c'était la première fois que Kimino rencontré un Kirijin, peut-être qu'ils étaient tout simplement un peu spéciaux dans leur genre. Il avait fait confiance à des Kenketsu ? Pour un Gaikotsu adulte, ça c'était étrange. Mais il permettait à Kimino de sortir du flou, et de confirmer ce qu'il pensait déjà, il était enfermé à la citadelle. Quelque chose de moche se tramait entre le monde civil et le monde Shinobi, et cela pourrait rapidement mener à une guerre sans précédent dans le monde.



Cet homme avait de l'idée, mais Konoha était plus fort que ça, jamais il ne risquerait le village entier pour un seul homme, et même Kimino ne voudrait jamais être une monnaie d'échange mettant Konoha en danger. Plutot mourir que cela.



Les informations de Konoha étaient légèrement à ce sujet. Imawara avait rapporté les informations d'un village de Kiri vide et en ruine, ce qui laissait entendre une victoire de Kumo.

En voilà une drôle de réflexion. Il est le chef d’un village mais ils ne mettront pas tout en œuvre pour le rechercher et le libérer. Les villages militaire sont vraiment stupide, ils ne servent à rien et ils lâchent leur meneur à la première occasion. Je déteste les villages. Ce n’est qu’une cage dorée, de la poudre aux yeux. J’étais bien heureux de ne plus faire parti d’une telle organisation, je suis plus libre ici dans un sens. Bon, ce n’est pas non plus parfait mais j’en sortirai bien un jour tout de même.



Si j’étais lui, j’irai leur flanquer une bonne correction si j’avais l’occasion de sortir. Mais bon, il semblait évident qu’il n’attendait rien et qu’il ne ferait rien face à ça.



Les pauvres cadavres, cela faisait si longtemps que je n’avais pas pu en toucher un, le réanimer et le détruire et d’autres choses qu’il ne faut pas mieux dire en la présence d’un tel homme car il pourrait clairement de servir.



Oh, autant poser la question. En tant que Kage, il a peut être des informations qui pourraient me servir.



Oups, j’en oublie le principal.

Kimino écoutait le résonnement entier de l'homme sans dire un mot et sans l'interrompre. Il était Nukenin, et sa fierté ne semblait pas bien grande ou alors trop grande ? Il ne comprenait pas ce qu'était de servir un village. Le Hokage se serait énervé en voyant ses hommes venir se mettre en danger pour lui. Il n'avait rien en commun avec ce Konton, d'ailleurs dans d'autres circonstances il l'aurait sûrement tué. Un homme prêt à trahir les seins, son clan, sa patrie, on ne pouvait pas lui faire confiance.



Il n'y avait sans doute pas plus anti Nukenin dans le monde que Kimino, ce Gaikotsu avait fait une grave erreur en lui disant, car jamais l'ancien Hokage ne lui ferait confiance maintenant. Il ne relevait même pas qu'il était eisenin.



Je répondais ensuite à sa dernière question.



Konton était maintenant au courant de ce qui allait lui arriver si Kimino le croisait hors de ces murs.

Ces ninja sont donc des parfaits petits chiens très bien dressés. Un être égocentrique ? Que c’est amusant, il dit un peu n’importe ce roux. Je ne peux m’empêcher de sourire à ces paroles.



Pas d’honneur et ni d’intelligence, il méprisait vraiment les déserteurs.



Il était aigri et pourtant il semblait bien jeune, c’était triste, j’avais plus de chance que lui.



Je laisse échapper un rire à glacer les morts quand tu entends une confirmation.



J’allais m’asseoir un peu.

Kimino se retint de rire quand l'homme en face de lui énumérait toute les raisons de sa désertion, et il ne pu se retenir quand il dit être fidèle à ceux qui lui prouvait leur valeur. Après avoir rigolé l'ancien Hokage lui dit.



Bien sûr, il était facile de deviner qui était le tigre et qui était le rat dans cette équation. Ce Nukenin parlait de techniques interdites, il méprisait l'ancien Mizukage et le village de Kiri, Kimino ne connaissait pas bien cette histoire, mais ce qui était sur il n'aimait pas la manière d'être de ce Gaikotsu.



Après cela il osait lui demander de s'associer à lui, mais depuis les dernières révélations, le Uzumaki trouvait cet homme exactement à la place qu'il devait être.

Ce Uzumaki était drôle mais heureusement que nous sommes à distance, cnest qu’il mordrait le bougre.



Je me rappelles de cette réanimation qui a valu la vie d’un des gardes quand le rat lui a sauter à la gorge pour sectionner la jugulaire. Un spectacle des plus amusant, dommage qu’ils n’étaient pas suffisamment proche. J’aurai pu prendre les clés de ma cellule, mais je compte bien recommencer. Il me demandait si j’étais nécromancien. Une question bien intéressante.



Je ne peux m’empêcher de rire.



Il était vraiment haineux. Il n’y a rien de mal à profaner les morts après tout mais autant continuer à l’énerver. Ça pourrait très bien servir.



Je me couches sur ce qui me servait de lit.

Cet homme était un déchet de l'humanité, il n'y avait rien de pire qu'un profanateur de cadavre dans ce monde. Cet homme était un nécrophile d'après ce qu'il disait, c'était vraiment une engeance de la pure des espèces, un ignominie qui méritait la mort dans la souffrance. Mais Kimino savait qu'il ne pourrait pas le tuer sans chakra et sans pouvoir l'approcher. Il pourrait le blesser en crachant une aiguille, mais quel intérêt à cela ? Le Hokage se mis également sur son lit, dans cette position, les deux hommes n'avaient plus de visuel l'un sur l'autre.



Kimino dit ça avec un calme particulièrement angoissant. On sentait qu'il le tuerait de sang froid sans aucune hésitation, mais il en fallait sans doute plus pour faire frissonner un homme qui avait des relations aussi étroites avec le monde de la mort. La question fit sourire Kimino, et avec un brin de vantardise il répondit.



La conversation entre les deux eisenin semblait se terminer, Konton n'était pas au courant que le Hokage partageait les mêmes talents que lui avec le Iroujutsu, et Kimino ne comptait pas le lui dire.

Encore un qui veut me tuer, ça devient tellement banal et ennuyant d’entendre ça à répétition. J’en ai marre que je n’ai qu’une envie, me fracasser le crâne contre les barreaux. Ça serait peut être une bonne idée pour finir à l’infirmerie et faire une tentative pour m’évader ou au moins savoir ce que l’on me veut.



Konton rit comme un pauvre fou qu’il est.



Je reprends un peu mon sérieux. Il fallait agir maintenant .



Konton se relève et va vers les barreaux de sa cellule. Je vais bien m’amuser.



Konton prend de l’élan et il se tape plusieurs fois le crâne contre les barreaux avant de tomber dans sa cellule en sang.

Kimino écoutait l'homme lui dire qu'il était ni le premier ni le dernier à le menacer de mort. Le premier certainement pas, mais le dernier cela ne faisait aucun doute. Kimino ne faisait pas ce genre de menace à la légère, et il n'avait qu'une parole. Cela était valable pour le fait d'aider le Gaikotsu. Celui ci ne semblait pas comprendre, il était très certainement fou. Il avait pour plan de se fracasser la tête contre les barreaux de la cellule pour que Kimino appelle de l'aide. Quand celui si frappa et tomba au sol, le Hokage éclata de rire, un rire vrai comme il n'en avait pas eu depuis plusieurs années. Puis il dit simplement.



Kimino ne s'était même pas levé de son lit, l'homme c'était éclaté le crâne contre les barreaux, si il s'était causé une fracture il allait peut-être mourir, sinon il allait juste se réveiller dans quelques heures avec de la chance. Simplement pour le plaisir de causer un handicape à cette raclure de nécromancien Nukenin, Kimino cracha trois des cinq aiguilles stockés dans sa gorge, il visait les genoux, de l'homme. Mais avec la distance et le manque de visibilité il raterai peut-être en partie sa cible.