Sieste post-méridienne

La colère était une chose qui n'était pas étrangère à Kotaro, surtout ces derniers temps avec tout ce qu'il s'était passé durant la mission de Suna. Son coup était franc, sans doute et direct. Il n'était pas fait pour tuer, il était fait pour neutraliser purement et simplement. Mettre l'ennemie hors d'état de nuire, le laisser inconscient. Il avait appris à tuer en mission, il avait aussi appris à neutraliser et à ce moment-là malgré la haine, c'était ce qu'il visait. Konoha resté sa patrie et il la défendrait jusqu'au bout contre ceux qui chercherait a la diviser. Les propos racistes étaient une chose qu'il avait vécue depuis sa plus tendre enfance, n'ayant pas une couleur de peau très courante pour les habitants de la feuille. Humilié, insulter, rejeté pour son héritage sunajin, il n'avait trouvé le salut qu'en devenant un ninja de son village. Voir ce racisme se répéter encore sur d'autres lui était inconcevable et c'était une chose à punir. Il y avait bien des manière de faire qui aurait était meilleur, mais faire déborder le jeune garçon conduit à cette situation.

Le coup était déjà parti quand Kotaro entendit la voix de son cousin, trop tard quand il vit le coup de celui-ci venir en contre-sens du sien. Hikaru était son cousin, son bro, son soutien. Il n'avait pas besoin d'expliquer quoi que se soit, Hikaru connaissait Kotaro, il savait qu'il ne ferait jamais ça sans aucune raison et de toute façon peut importer les explications, les deux ferait toujours une paire. Le coup d'Hikaru serait plus fort que celui de Kotaro au vu des jutsu utilisé, Kotaro savait que le gamin aurait mal à s'en remettre s'il n'avait pas un niveau suffisant. Tant pis pour lui, c'était son tort d'insulter les gens et de lancer des cailloux, il ajuste simplement la trajectoire pour éviter de lui briser complétement les os à cause du combat avec son cousin et frappa le ventre a la place, percutant directement celui-ci le faisant immédiatement vider le contenue de son estomac sur le sol. Kotaro glissa en arrière de son cousin dans le même geste, regardant avec mépris le gamin qui cracher ses tripes au sol alors que son cousin dejoué une flèches lancé par la demoiselle. Kotaro prit alors conscience de ce qu'il venait de faire et l'état de stress dans lequel il avait pu mettre cette fille.



Kotaro se releva de sa position de combat doucement, effaçant son regard emplit de haine pour un regard plus triste et résolu. Il regarda le genin en face de lui, tombant au sol. Kotaro se dirigea vers lui, regardant s'il allait bien au moins, même si bien était une notion tout à fait subjective vu le coup qu'il venait de prendre. Il serait secouer quelques temps, il aura certainement une visite médicale à passer mais rien de bien grave, rien qu'il n'aurait pas subit dans un véritable entraînement avec un sensei ou une mission. Le voyant vomir, Kotaro le plaça tout de même en position latérale de sécurité pour éviter qu'il ne se vomisse dans la gorge et ne se noie dans son vomi.



Il tourna son regard vers la Gaikotsu, qui elle était une migrante récente, qui elle aussi expérimentée peut être le racisme de la part de certain des konohajin, qui peut être elle aussi se sentait différente et pas à sa place à cause de toute cela.



Il remit les mains dans ses poches et reprit son air légèrement enjoué avec son cousin, ce qui venait de se passer l'avait tout de même défoulé, on ne pouvait pas nier que frapper avait était un bon moyen de calmer ses pulsions de haine. La suite allée être pénible et formalisante, le plan actuel pour lui était de se rendre à la police et se dénoncer directement. Inutile de nier l'écart de conduite et autant aller se mettre en garde a vue et expliquer la situation ainsi que les tenants et aboutissant. Il serait puni, il le savait, mais l'Uzumaki aussi certainement.



Il présenta ses respects avant de simplement partir en faisant signe à Hikaru de le suivre. Direction le poste de police.

Après le décochement de ma flèche le jeune garçon à la chevelure bleue déviait cette dernière tournant la tête dans ma direction le regard mauvais probablement prêt à se jeter sur ma personne aussi, mais ce n'était pas lé cas.


Sauvée ! Pensais-je. La violence cessait de manière abrupte comme elle commençait plus tôt. Les larmes coulaient à flots, les mains devant la bouche me laissant sans voix... Il fallait vite que quelqu'un le prenne en charge à l'hôpital pour savoir combien d'os il se faisait fracturer, si son estomac était intacte plus ou moins et combien de temps de repos il lui faudrait par la suite. Soulagée que le combat cessait, mais anxieuse de l'état de ce pauvre garçon, je pouvais entendre un simple "Mademoiselle, je..." de là où je me tenais. Le petit rouquin que je ne connaissais pas se faisait mettre alors en position latérale de sécurité par son adversaire. Les mots qui suivaient encore par la suite était fait de non sens ! Qui leur a donné une telle éducation ? Répondre à de la violence verbale, par de la violence physique pour ensuite se rendre ? Mais dans son élan un peu chevaleresque, le jeune homme au teint basané regardait dans ma direction pour dire que les miens comme d'autres clans avaient leur droit ici aussi. N'osant plus trop parler, je m'avançais timidement vers les trois garçons et de peur sachant pertinemment que je ne ferais pas le poids, j'optais pour le silence complet en l'instant, m'agenouillant vers le rouquin ma main dans ses cheveux. Je vais t'amener à l'hôpital d'urgence... Le temps d'aller chercher les secours et de revenir, je ne pouvais pas le laisser seul. Le projet de Chikara Kotaro, maintenant je connaissais au moins un nom dans cette histoire sortant de l'ordinaire, était de se rendre d'abord au poste de polie avec son camarade, donc il ne restait plus que moi pour emmener l'Uzumaki d'urgence à l'hôpital...


Relevant la tête pour faire face aux deux jeunes hommes, je me présentais à mon tour:


Je saisissais alors le jeune garçon inconscient ou du moins j'espérais qu'il l'était pour que ce dernier ne ressente plus de souffrance le temps de faire le trajet jusqu'à l'hôpital. Une fois bien installer sur mon dos avec un peu de galère, je saluais poliment les deux jeunes gens et me mettais en route. Tiens bon jeune rouquin !