Une petite conversation

Yuhei avait donné son aval pour la mission de reprise du quartier des plaisirs et il fallait agir rapidement pour ne pas laisser trop de temps à le honni du clan de filouter comme il aimait le faire si bien. Tu savais qu’il fallait agir vite et te renseigner sur les opposants qui étaient déjà présents pendant la petite réunion de Raiko. Kagero et Iwata étaient déjà connus de ta personne, mais tu n’avais fait qu’entendre parler de Soshi par le biais de l’espion de l’empereur. Il n’avait pas été trop bavard à ce sujet mais tu savais suffisamment de choses pour savoir qu’avec les bons mots, la Miwaku pourrait vous prêter main forte. Ils semblaient du même avis en ce qui concerne Kumo, il n'aurait pas pris le soin de constituer sa petite équipe de mercenaire avec de simples pions incapables d’agir. Il t’aura fallu un bon moment avant de savoir où envoyer la missive pour les convoquer dans la demeure de Yuhei. Tu leur envoi une lettre simple, sans sceau avec pour conditions de ne les glisser sous le pas de la porte sans se signaler.

Vous êtes demandé au manoir de la main de l’empereur afin de discuter des dernières actions de Miwaku Raiko.
Le clan à besoin de détrôner le honni de son piédestal.

Rendez-vous le X à 14 h.
Merci de brûler ce document une fois les informations prisent en compte.

M.N.

Tu n’avais plus qu’à attendre que tes invités le jour venu. Tu espérais simplement qu’ils se montrent. Dans quel cas, il allait simplement falloir agir différemment. Mais tu sortirais d’autre cartes.

Une longue douche, une douche revigorante et agréable, c'est ce que Soshi était en train de vivre, elle était seule chez elle pour une fois et appréciait ce moment de solitude pour prendre soin d'elle. Mais son ouïe surdéveloppé ne mis pas longtemps à lui indiquer la présence de quelqu'un devant sa porte, puis le bruit d'un papier que l'on glissait sous la porte. Une mission de la part de Yomei ? Des nouvelles de Azamuku ? La jeune femme sorti rapidement de sa douche s'enroulant rapidement dans une serviette avant d'aller récupérer le mot. Après lecture elle fini de se sécher et alla s'habiller en tenue de mission, son masque remonté sur la tête. Elle brûla le papier dans la gazinière puis fixa son masque sur son visage avant de sortir par les toits.

Navigant rapidement à travers le village, la belle Miwaku arriva rapidement jusqu'à la demeure de Hattori Yuhei qui n'était pas loin de celle de Reika. Soshi était ami avec cette Hattori et connaissait le quartier grâce à cela. Sur place elle compris que l'ambiance n'était pas au masque, alors elle le retira pour le ranger dans sa sacoche, puis Soshi frappait, rapidement on vint t'ouvrir.



La Miwaku élémentaire n'avait pas mis longtemps pour accepter ce rendez-vous, elle avait promis à Azamuku avant son départ de s'occuper de Raiko, puis elle avait promis la même chose à sa mère, c'était donc naturel de venir ici.

Iwata s'occupait du déménagement avec son frère, des cartons puis d'autres encore, une véritable montagne, rien que ça... C'était pourtant petit chez eux, pas trop de meubles ni trop d'affaire, ils étaient sacrément modeste et déménageaient quasiment tout les mois, jamais elle n'avait remarqué autant d'affaire, c'était plutôt louche, elle ne se souvenait pas avoir eu un salaire particulièrement gros le mois dernier, elle n'allait pas se plaindre si ? Ils ne laissaient que les lits qui étaient là avant leur arrivé, même si tout les meubles avaient disparus elle n'avait pas beaucoup plus de place, c'était tellement petit de toute façon.

Une fois qu'ils étaient dans les derniers vêtements et dans les derniers cartons, elle s'habillait bien, elle comptait sortir avec ses enfants, cela faisait un sacré bail qu'elle n'avait pas fait ça. Elle s'habillait donc, préparait la poussette puis avant de sortir vit une lettre au pied de sa porte, elle l'ouvrit. M.N... Cela ne lui disait rien, mais elle penchait maintenant son attention sur le corps du texte, Miwaku Raiko était le type de la mission, elle ne l'aimait pas trop, c'était un motif suffisant pour accepter. Elle prenait le zippo qui était dans sa poche et brula la lettre.

Quelques jours plus tard

Elle avait d'hors et déjà déménager chez son maître et il lui avait laissé un jour de repos après une semaine de travail, plutôt sympa, elle avait bien insisté quand même... Mais bref, elle arrivait devant l'endroit où elle devait se rendre.



Sans avoir de réponse on la fit entrer, elle ne savait pas ce qui l'attendait...

Les quelques médecins et infirmiers présents applaudirent la directrice avec entrain et force. Une ferveur communicative se répandit alors dans la grande salle de réception. Certains émotifs versaient même une petite larme devant une telle annonce. Réaction plutôt légitime quand on connaît l'attachement que tous éprouvaient envers ce projet. Après tout, ils étaient, pour la plupart, là depuis le début de cette aventure. Travaillant d'arrache-pied pour redonner vie à ce bâtiment désaffecté, ils avaient connu mille peines et mille épreuves. Plus que la complexité de pratiquer des soins dans un univers précaire, ce fut surtout la surcharge de travail qui éprouva leurs nerfs. Usé par un flux continu et intense, chacun avait dû repousser ses limites afin de satisfaire la demande des Kumojin. Néanmoins, le collectif pouvait être fier de son ouvrage. À ce rythme, d'ici la fin de l'année l'Empire aura une réelle puissance médicale à disposition.

Alors que pour fêter la nouvelle, un pot fut improvisé, la Geisha s'éclipsa discrètement afin de rejoindre sa demeure. Le cœur enorgueilli, elle pressa même le pas : il fallait absolument qu'elle partage la nouvelle avec sa fille ainée. Toutefois, à son arrivée dans le foyer familiale, cette dernière manqua à l'appel. À la place, elle trouva un mot étrange sous le pas de la porte. La lecture fut brève et saisissante. Le front en sueur, la peur se réveilla en elle. Deux convocations en un temps si court, avec toujours la même personne en son centre, cela n'annonçait rien de beau. Suivant les directives, la mère de famille espéra secrètement que Soshi soit elle aussi convoquée. Sa présence pouvait résoudre bien des problèmes.

Tout vêtu de noir, la kunoichi se présenta promptement à l'adresse indiquée. Fière et pragmatique, elle se présentait sous son jour le plus sévère : son charme naturel n'était pas l'arme appropriée.



Pas besoin de se perdre dans les détails, pensa-t-elle.

Tu avais pris les devants et arranger le bureau qui t’es assigné pour être le lieu de cette petite réunion clanique. Il se trouvait en face de celui de ton frère, mais tu y allais si peu souvent que l’odeur de renfermé et la poussière te sautèrent à la gorge quand tu es entré. Tu ouvres les fenêtres et demande un peu d’aide pour nettoyer le tout avant que tes invités n’arrivent. Il fallait tout de même parler de tout ça dans un lieu privé. Tu n’aimes pas la parlotte et préfères passer à l’action. Tu n’avais pas envie de montrer ta dominance par la présentation de petits fours que personne n’allait toucher au final, tu n’avais pas organisé cette petite sauterie pour te faire de nouveau amis, mais bien pour mettre les points sur les “i” et faire en sorte de raviver la flamme Miwaku. Le plus cocasse étant probablement que tout cela allait se mettre en place dans une demeure Hattori et non pas des moins importante puisqu’il s’agissait de celle de la main de l’empereur. Tout était prêt, tu pars dans ton bureau et attends silencieusement en regardant le jardin par la fenêtre. Tu avais donné les consignes aux domestiques et la description des personnes qui devaient rentrer pour ne pas avoir de problème. Si une tierce personne se présentait, l'accueil serait pour le moins sévère. Tu avais bien précisé que vous n’étiez pas un bordel.

14 heures sonne à l'horloge et tu fermes la fenêtre et baisses suffisamment le volet pour que la lumière passe, mais que vous ne soyez pas dérangé par ce qui pourrait se passer à l'extérieur. Les invités sont accueillis par un des domestiques Hattori qui les regroupe dans le hall d'entrée et les amène tous vers ton bureau. Il frappe à la porte.



Tu vois l'homme ouvrir la porte et faire entrer les trois invitées.



Il fait une révérence avant de fermer la porte derrière eux et s'en aller. Tu présentes les trois sièges posés devant ton bureau bien trop luxueux pour ta petite personne.



Tu leur laisses le temps de s'installer ou de simplement rester debout si le cœur leur en dit. Tu prends le temps de te reculer dans ton siège avant de prendre une grande inspiration.



Tu n'attends pas de réponse de leur part, tu annonces simplement ton rôle afin qu'il n'y ait pas de questions sur ton appartenance par la suite.



Tu réfléchis un court instant à comment bien amener le sujet sur le tapis. Elle n'était pas toujours très apprécié de part sa manière de faire, mais la mission était une occasion en or.



Tu fais une courte pause avant de t'accouder à ton bureau et regarde le trio de Miwaku devant toi.



Tu connaissais le désir de Kagero de voir le clan revenir comme égal, s'émanciper de ce rôle d'esclave serait un premier pas. Iwata n'avait plus le moindre souvenir de toi, mais tu savais que cette situation de trafic sexuel et les problèmes de rang social étaient son problème principal. Soshi était l'option mystère pour toi. Azamuku n'avait pas trop étalé le but de la jeune femme. Tu savais qu'il lui faisait confiance et qu'il fallait mettre ton ressenti négatif de côté pour l'espion et être objectif pour ta mission. L'heure n'était pas au conflit, le clan des geisha avait une occasion de reprendre ses droits et tu ne voulais pas la laisser passer. Elle ne se présenterait peut-être pas de nouveau ou ce sera encore mis sur le compte des Hattori et cela n'arrangera en rien votre statut déjà bien bas.

Soshi avait vu suffisamment de demeure Hattori pour tout de suite comprendre que l'endroit où elle venait d'entrer n'appartenait pas à un Miwaku. Elle ouvrit de grand yeux en voyant sa mère arriver, elles allaient donc encore se retrouver dans une histoire louche ensemble cela semblait devenir une tradition. Soshi cachait leur relation pour le moment, elle ne voulait montrer aucune faiblesse avant de savoir pourquoi elle avait était convoquée par ce MN qui était sans aucun doute ce Miwaku Nobuhisa dont Azamuku lui avait parlé, et qui était présent durant la petite sauterie de Raiko.

L'homme a la chevelure blanche, fait étrange chez un Miwaku, sans doute une décoloration ouvrit alors la porte de son bureau et les trois femmes y entrèrent. Soshi s'installa sur l'une des chaises en face du bureau et croisa ses jambes, elle avait une folle envie de fumer, mais elle ne savait pas si cela allait être apprécié par son hôte alors elle n'en fit rien. Attentivement elle écoutait tout ce que l'homme avait à lui dire. Soshi avait très longtemps travaillé pour Hidemi, de manière caché, presque personne ne la connaissait comme une shinobi du village et pourtant elle avait des contacts dans les plus haute sphère.



Il n'était pas désagréable à regarder, il avait les yeux bien ambré pour un simple Miwaku, et quand il parla de son frère, la jeune femme compris qu'elle avait en face d'elle ce que tout le village appelé un bâtards Hattori. A moins que ce soit un frère d'adoption ? Cela n'expliquerait pas les yeux. Bref ce n'était pas la question, et Soshi venait sans doute de passer de longue seconde à le fixer pendant quelle analysait cet homme.



Pendant une seconde, Soshi avait oublié la présence de sa mère, et elle venait de se présentait comme une assassin au sang-froid. C'est ce qu'elle était, combien d'innocents avait elle tué de sang froid pour des missions ? Elle ne comptait plus le nombre de ses victimes.



Pour le moment on ne pouvait pas voir l'intérêt qu'elle avait de nettoyer ce quartiers, mais cela allait devenir clair dans quelques secondes.



C'était la première fois qu'elle allait le dire à haute voix.



Soshi ne se sentait pas bien, elle venait de dire pour la première fois qu'elle s'était faite violer. Elle n'avait pas été violenté pu forcé, enfin par a chaque fois. Mais pour son infiltration elle avait du se laisser faire sans jamais avoir envie de le faire.



La jeune femme avait clairement besoin de se détendre, les sceau dans son dos devait être fragilisé, elle était en train de perdre sa barrière sentimental, bientôt elle retrouverait peut-être la mémoire.

Elle se retrouvait dans une pièce, elle reconnaissait les gens, il n'y avait que des personnes qu'elle avait vu dans la mission avortée quelques jours avant, celui qui c'était ramené au milieu ainsi que celles qui étaient parti. Uniquement des dames, sauf leur hôte, mais ce qui la perturbait c'était, pourquoi elle avait été conviée à cette réunion, elle avait la réponse bien vite, parce qu'elle avait des capacités en tant que ninja, mais comment le savait-il ? Mystère...
Mais tout d'abord elle devait se concentrer sur les noms des personnes, Soshi semblait la plus jeune et Kagero la plus vieille... Elle avait vaguement entendu leur nom tout à l'heure. Leur hôte leur demanda de s'asseoir, enfin c'était plus comme voulait chacune, mais elle s'assit sur une chaise, jambes croisés. Il s'appelait donc Nobuhisa, bien bien... Elle écoutait son log discours, elle adhérait au message, elle voulait bien sur se retrouver considéré comme plus que des animaux, c'était la moindre des choses.

Tout ce qu'il disait était juste, du moins, c'était plutôt logique, son frère devait être un homme bon pour faire cela, ce n'est pas tout les Hattori qui feraient ça, en tout cas pas ceux qu'elle connaissait. Sa dernière phrase la surpris , il semblait savoir beaucoup de choses sur elle, alors qu'elle ne l'avait jamais rencontré sauf dans un intervalles de 10 minutes dans une mission et il ne s'était pas adressé la parole ni même regarder simultanément... Bref, elle avait d'autres sources d'inquiétudes, ou de réconfort, effectivement Soshi faisait un discours, là n'était pas le hic.
Mais ce discours c'était exactement la vie d'Iwata, quasiment au mot près, elle connaissait et comprenait tout ce qu'elle racontait, c'est ce qu'elle avait vécu, là elle décrivait son passé, et voyait qu'elle était touchée, qui ne le serait pas ? Elle ne savait pas ce qui la retenait de lui donner tout son soutien... Elle prenait son courage à deux mains, s'éclaircit la gorge et prit la parole.



Elle savait que ce n'était pas commun, on ne félicite pas une femme pour avoir un passé sombre ni même pour avoir été violer, mais elle savait que c'était une femme à la tête dure qui ne se laissait pas faire, elle en était convaincue...



Elle n'avait pas besoin de beaucoup parler, cela suffisait.

Consciente de l'histoire de ces lieux et de leur symbolique, Kagero s'enferma rapidement dans un lourd mutisme et une rigueur imperturbable. Comme lors de la précédente convocation, elle préféra faire preuve d'excès de zèle, plutôt que de subir des déconvenues. Son visage était totalement fermé et son regard guettait le moindre mouvement, à l'affût du moindre danger. Presque invisible, du fait de son immobilisme, elle suivit les différentes directives et les serviteurs de façon passive. Et même lorsque la présence de sa fille s'imposa à elle, la Kunoichi arriva à dissimuler son trouble et sa surprise. Obéissante et lucide, elle comprit alors toutes les contraintes et les responsabilités que cette étrange missive supposait. Le secret devait survivre à cette nouvelle épreuve. C'est pourquoi, elle se contenta d'un bref salut pour initier le contact avec ses camarades Miwaku.

Lorsque le temps fut venu d'entrer dans le bureau, la Geisha fut saisie par la présence de Nobuhisa et ses déclarations. Alors cet homme était bien plus qu'un éphèbe perdu et imprudent. Bien sûr, son instinct l'avait averti des profondeurs de ce type, néanmoins jamais la belle brune aurait pu penser qu'il était en lien direct avec la main de l'Empereur. Cette découverte la fit alors sourire. Si elle était encore en vie, c'est que ce jeune garçon devait partager ses idéaux. Après tout, des Miwaku avaient perdu la vie pour moins que cela. Espérer une révolution pouvait effrayer bien des âmes fragiles.

Très vite, l'élémentaliste proposa un assassinat sommaire et bref. Cette ébauche de plan n'étonna guère la quarantenaire. Soshi était une guerrière de premier ordre. La mort faisait partie de son quotidien. Cependant, la suite de ses propos glaça le sang de sa mère. L'indignation et la colère heurtèrent le cœur de cette dernière avec force. Ce sombre passé lui était insupportable. Il faisait écho en elle et réveillait une ancienne culpabilité. Elle aurait dû la protéger de tels fléaux, regretta-t-elle. Toutefois, hormis des poings serrés, rien ne trahit son ire sourde. Heureusement, l'intervention de la rousse permit de chasser temporairement les passions furieuses de l'Eisenin. Et à présent, c'était à son tour de prendre la parole. Toujours, debout, proche de la porte d'entrée, Kagero se présenta sous son aspect le plus impérial.

Il n’était pas étonnant de voir Soshi parler en première, elle était souvent avec Azamuku et ce type est plutôt bavard quand on a sa confiance. C’était un moyen pour toi de confirmer le fait qu’elle pourrait se montrer coopérative. Son idée est simple, le tuer, en effet. Si tu n’avais pas les capacités nécessaires, ce serait peut-être son cas. Tu voulais simplement être la tête pensante pour aider tes comparses plus que celui qui sauve. Les règlements de compte sont nombreux et il ne sera pas difficile de cacher la véritable nature de l’acte qui devrait suivre. Tu avais aussi une idée de qui pourrait vous être précieux dans cet assaut. Tous les Hattori ne sont pas des ennemis et il serait bon d’en faire profit. Les connaissances de Sohsi seront précieuses et tu prends note de tout ce qu’elle peut vous apporter. Son passé dans le quartier des plaisirs n’aura pas été des plus glorieux et tu compatis sur bien des choses. S’infiltrer dans les groupes requiert parfois de faire don de soi de bien des manières horribles. Tu sens qu’elle n’apprécie que peu de dévoiler ces informations, mais s’en libérer ne pourra que l’aider pour l’instant. Tu restes silencieux et serres la mâchoire pour camoufler ta colère. À sa requête de fumer, tu ouvres simplement un tiroir à côté de toi pour sortir un cendrier que tu poses devant elle. Tu te lèves et vas simplement entrouvrir la fenêtre pour ne pas finir enfumé. Tu avais l’habitude de respirer du tabac, mais ce n’était pas forcément le cas des deux autres femmes ici présentes.



Iwata ne devait pas avoir la moindre idée de comment tu avais eu vent de ses capacité ou de ses infos en aussi peu de temps. D’un côté, effacer la mémoire des gens peu parfois poser problème. Tu n’avais pas besoin qu’elle sache qui tu pouvais être après tout. Tu avais à tes côtés trois shinobi élémentaire, trois femmes du clan Miwaku et tu savais simplement que la jeune fille avait un passé plus lourd qu’elle n’en dévoilait à l’instant. Son but étant simplement de ne plus subir les sautes d’humeur des Hattori qu’elle fréquentait. Tu te détends un peu plus et souris en t’adressant à la petite Miwaku fatiguée de vivre au jour le jour.



Il te restait Kagero qui posait bien des questions. Tu comptais y répondre, mais il serait compliqué de lui en vouloir d’assurer ses arrières. Tu te contentes de faire un signe avec tes mains pour qu'elle ralentisse la cadence d’interrogatoire et lui souris. Elle prévoyait probablement déjà une attaque de la sorte dans son coin au vu de la conversation que vous avez déjà eu la dernière fois. Tu croises les mains et reprends.



Prendre des mesures, tu étais certain toi aussi qu’il l’avait fait. Nori était un frein, mais si Kuraso était présent Raiko, se serait retrouvé quasiment seul, il te faudra peut-être prendre sa forme pour tenter de le leurrer, mais combien de véritables alliés avait Raiko était un mystère. L’important était d'avoir une équipe capable de mettre terme à ses agissements.



Ton sourire se voulait satisfait, il est probable qu’il soit en train de faire un rapport à l'impératrice avec ses propres faits, mais cela importait peu, car tu ne comptais pas attendre indéfiniment.


Combien de morts et la destruction du quartier ? Tu n’en avais pas la moindre idée, mais les dommages collatéraux sont inévitables dans tous les cas.



Tu te frottes les tempes en réfléchissant à tous les scénarios possibles.

Soshi était heureuse de voir Nobuhisa sortir un cendrier, à vrai dire elle ne se souciait que très peu de l'avis de la jeune femme quant à la fumée, et elle savait déjà que cela ne dérangeait pas sa mère, ou alors elle vivait de mauvais moment depuis que sa fille avait emménagé chez elle, car Soshi fumait dans toute la maison sans se soucier des autres. Elle avait découvert la cigarette avec les prostituées, c'était un moyen de se détendre sans perdre le contrôle de son esprit, bien sûr alcool et opium était plus efficace pour oublier les nombres abjecte d'immondices humains qui leur passaient dessus a longueur de journée, mais étant en mission d'infiltration à l'époque la belle Miwaku ne voulait pas risquer de griller sa couverture, la cigarette était donc le meilleur choix pour elle, et une addiction en était ressorti. Soshi tira fort sur sa cigarette, poussant presque un râle de soulagement en recrachant la fumée.

La jeune Miwaku était inconnu qu caméléon de Kumo, elle semblait avoir un parcours de vie similaire, et il serait sans doute intéressant pour Soshi de faire plus ample connaissance avec elle. Kagero aussi avait un plan intéressant, mais ce Miwaku a la crinière blanche semblait avoir tout prévu pour la suite. Il recherchait un Hattori ? Yomei semblait être l'homme tout indiqué pour cette affaire, il faisait partie du conseil de Kumo avant le retour de l'impératrice, peut-être en faisait il encore parti maintenant. Une chose était sur il écouterait Soshi.



La belle jeune femme arrêta alors de parler pour se contenter de fumer, Kagero allait encore une fois apprendre par surprise que sa fille avait des contacts très haut placé, plus haut que Yomei il n'y avait que Yuhei, Shizuka et Masashi...

Elle écoutait simplement ce que tous disaient, prenait compte de tous les avis, elle n'avait pas grand chose à dire de toute façon, elle ne connaissait vraiment personne. Elle les avait simplement rencontrer, et encore, la dernière fois elle n'étais venu que par curiosité... Mais elle se laissa interpeller quand Nobuhisa la mentionna, il avait eu vent de ses capacités et de ses convictions apparemment. Ses capacités il aurait pu les avoir en fouillant un peu dans deux trois dossiers, mais ses convictions, peu importe qui était allié avec lui, elle ne disait pas tout au premier venu, elle ne comprenait donc pas comment il avait eu tout ça, ce n'était pas dans sa mémoire, c'était pour le moins étrange...



Elle laissa un blanc de quelques secondes avant de reprendre la parole, si elle ne parlait que pour elle, elle n'aurait l'air de rien, de plus ce sujet était des plus intéressants.



Elle essayait d'apporter son analyse la plus complète possible mais elle était rouillée, la dernière fois qu'elle avait utilisé un jutsu cela remontait à 1 an presque et cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas autant réfléchi et était impliqué dans des affaires aussi importantes. Mais elle faisait néanmoins de son mieux...
Mais elle se rendait compte au dur et à mesure qu'elle était plutôt inutile, tous connaissait des gens vraiment utile à leur cause, elle ne connaissait pas grand monde, sauf des clients et même pas les chefs des cartels, elle était clairement à la ramasse par rapport à eux... Mais elle acceptait, elle avait beau ne pas avoir grand chose pour elle, elle avait tout de même une triple affinité qui lui serait bien utile, mais bref, elle verrait de toute façon, elle n'était pas pressée la dessus...



Effectivement, elle ne savait même pas de quoi était capable tout ses compagnons, si elle devait être honnête elle n'avait pas vraiment écouté à la réunion... Mais tant pis, elle est attentive pour des réelles causes, pour ce qui concerne les causes d'autres imbéciles qui cherchent toujours plus de pouvoir en invitant des gens sans prendre compte d'eux... Enfin, Raiko les avaient invité à l'aider à récupérer un cartel, sans leur donner de contrepartie, mais bref, elle avait une certaine haine envers Raiko maintenant. Mais elle verrait bien ce que l'avenir allait lui réserver.

Le plan semblait réfléchi mais la confiance n’était toujours pas de mise pour autant, ses airs suffisants et son petit sourire agaçaient un peu la geisha mais elle n’avait pas d’autre choix que d’accepter la proposition. Il semblait en savoir bien plus qu’il ne le laissait paraître et commence à se demander si sa rencontre avec l’éphèbe n’était pas montée de toute pièce. Ce n’était ni l’heure ni le lieu de douter de ses alliés mais son sourire cachait bien plus à ses yeux et ce Miwaku pouvait se montrer problématique s’il venait à se dresser contre ses plans de grandire au sein de l’empire. Elle l’écoute en gardant sa posture ne voulant rien laisser transparaître de ses doutes. Elle ne croyait pas la moitié des informations transmisent, ne pensant pas un instant que l’impératrice puisse vouloir un instant que le clan des Geisha cesse d’être réduit en esclavage. Cela n’était pas nouveau et plutôt arrangeant de voir l’ancienne lignée plus basse que terre.



Il se veut rassurant en disant que des Hattori seront là en soutien et que des Shinayaka sous les ordres de Shizuka peuvent être appelés. Elle reste silencieuse, il n’avait vraiment pas décidé de faire cette attaque sans précaution et seul lui savait jusqu’où il avait pu réfléchir au déroulement de cette affaire. Elle reste une fois de plus sans voix quand il annonce les connaissances de sa fille, elle la savait mêlée à de sombres histoires mais plus cette discussion avançait et moins elle avait l’impression de la connaître. Elle se remet en question en voyant que ces deux jeunes ne jouaient déjà plus dans la même cour. Seul un détail lui pose problème.


Elle ignorait complètement la jeune Iwata et l’éphèbe ne semblait pas tenir compte de cette dernière réplique qu’elle venait de faire, un détail qui l'agace au plus haut point voyant que le soutien n’était pas vraiment au rendez-vous. Il n’était définitivement pas un allié à proprement parler à ses yeux. Elle n’allait cependant pas avoir d’autre choix que d’accepter ce marché, elle avisera de la suite.