Retour à la maison

Il te faisait signe d'avancer et fermait la marche derrière toi pour que vous vous dirigiez tout deux aux marchands spécialisés dans les décorations intérieurs des bâtiments. La remarque que faisait Nobuhisa était pertinente ! Il était vrai que lorsque tu voyais la maison de l'homme pour la première fois, elle ressemblait à une pierre tombale géante... Tout était aussi vide et bordélique que le propriétaire.


Pour le moment l'heure n'était pas à la réflexion et vous continuez à marcher en direction des quartiers marchands. Divers stands se tenaient là devant vous, vous proposant beaucoup de marchandises basiques comme rare.


Tu regardais ton "nouvel ami" réfléchir, mais à quoi ? Probablement à la futur déco qu'il réservait à ton sensei qui semblait t'abandonner depuis un bon petit moment. Est-ce que cela faisait parti ton entrainement aussi ?

C’est d’un sourire victorieux que tu avances dans les ruelles à la conquête des objets les plus vilains et inutiles qui soit. Ton “nouveau compagnon” te souffle l’idée de prendre tout ce qu’il y a de plus kitch. Une idée que tu valides avec un signe ok de la main avant de faire un signe dans le vent pour lui dire de ne pas s’en faire.



Tu voulais véritablement faire de cette maison un monument du mauvais goût, tu passe devant un stand et prends une espèce de statuette aux couleurs criardes et la tourne vers Law avec un doute sur le visage sur le fait qu’une chose pareil puisse exister.



Tu fais le tour et jette tout et n’importe quoi dans un sac et te retrouve avec trois ou quatre objets tous plus ignobles les uns que les autres et affiche fièrement tes trouvailles au jeune homme. Tu étais particulièrement fière d’un gnome faisant office de lampe à huile.

Alors que le Miwaku adulte te montrait ses petites trouvailles, il te demandait si tu trouvais ton petit bonheur de ton côté. Tu sortais alors le papier que tu choisissais, ainsi que quelques bricoles complètement laides.


Tu farfouillais dans le sac que Nobuhisa te passait avant pour que tu puisses emporter le maximum d'objets sortants probablement de cauchemar d'enfants et d'adultes aussi !




Il fallait dire que la concurrence à l'objet était plutôt rude pour le coup. Cela faisait quasiment une heure que vous deux Miwaku complice d'un futur crime de goût gloussiez de votre mesquinerie !

Tu lui montres tes trouvailles et lui présentes ton gnome lampe à huile, une grenouille aux lèvres pulpeuses, un vase peint au couleurs criardes et pas peu fière une petite table sculpté en forme d’ours qui jongle et d’autre petites pièces de décoration aléatoire et plus voyantes les une que les autres. Vous avez largement de quoi rendre la maison horrible à voir, il allait probablement faire une attaque en regardant ce que vous allez faire comme décoration. Rien ne s’accorde, tout est de mauvais goût, c'est pour toi la perfection.


Tu fais signe de te suivre et reprend la route vers la maison de l’espion impériale, tu n’avais qu’une hâte et c’était de détruire l’entièreté de sa maison. Une partie de son ego aussi au passage.


Tu marches tranquillement et un soupçon d’excitation te prend en voyant la maisonnette lugubre. Il était temps de mettre les choses en place.

Quel était cette étrange sensation ? Un sensation que tu ne ressentais plus depuis longtemps. La joie de vivre même si ce que tu t'apprêtais à faire était... ben non c'était mérité en fait !


Tu suivais cette fois-ci Nobuhisa pour le chemin du retour, celui-ci semblait plus qu'impatient de pouvoir faire sa petite vengeance personnel depuis un certain temps, mais le blondinet adulte était assez malin et pouvait te faire porter le chapeau. En revanche, Azamuku n'était pas évident à duper et se douterai de "qui" venait lui rendre visite. Plutôt fascinant comme façon de faire et très enfantin... Toi qui pensait avoir fait un pas vers ta future vie d'adulte, tu tombais à nouveau bien bas ! C'était plus fort que toi ! Alors que tu te perdais un peu dans tes pensées ton nouveau camarade finissait quasiment les préparations. De ton côté tu terminais enfin de poser le papier peint ! Il était temps. Plus que le rideau affreux à l'entrée et c'était "parfait" ! Parfaitement ignoble comme décoration.


Cela te donnait un dégoût monstrueux à t'en donner la nausée tant on ne pouvait faire plus "Kitsch".

Tu chantonnait en arrachant la tapisserie et voyais bien que ton partenaire de crime s’amusait aussi. Cela faisait un bon moment que tu n’avais pas pu profiter de ton insouciance sans craindre un retour de bâton de la part du Karma. Kumo n'était pas vraiment le meilleur des lieux pour profiter de la vie sans soucis. Mais il arrivait parfois de pouvoir simplement profiter des petites choses futiles, comme rendre hideuse la maison de quelqu’un t’ayant causé du tort. Tu poses les objets un à un dans la pièce et constate que rien ne va ensemble.



Law semblait avoir un dégoût plus que visible en regardant la pièce et cela te faisait encore plus rire! Tu te dis qu’il est temps de faire une petite pause et tu t’affales sur le canapé. Tu contemple l’immonde création que vous aviez mis sur pied et te dis qu’il allait très vite déchanter en rentrant et voyant le carnage.

Tu regardais cette drôle de lampe à huile qui ne t'inspirais absolument pas confiance, tant au niveau de son design ignoble que de sa fonctionnalité. Mais sans trop vraiment réfléchir plus tu partais à la recherche d'allumettes, celle qu'usait ton maître pour fumer sa pipe lors de grande réflexion. Cherchant dans sa chambre tu fouillais dans d'autres de ses tiroirs et finissais par trouver ton petit bonheur ou malheur ?


Tu t'approchais alors de ce gnome placé pile à côté du rideau d'entrée, enfin un peu plus loin que le rideau tu n'étais pas stupide à ce point de là non. Et voilà, plus que 3 cm, 2 cm et 1 cm ! Allumage ! Tout se déroulait à la perfection, jusqu'à ce que tu remarquais que l'huile, entre temps de ton expédition à l'allumette, fuyais... Oh bordel de merde ! Le liquide traversais le salon... ce qui signifiait que...




Et ne demandant pas ton reste tu prenais tes jambes à ton cou !

Tu t'étires et profites de l'ambiance bon enfant de ta petite blague avec le jeune Miwaku. Il était en train de finir d'installer certains éléments avant de déplacer la lampe pour ne pas qu'elle mette feu au rideau qu'il venait d'installer. Tu t'allonges tranquillement dans le sofa et ferme lentement les yeux pour méditer. Tu l'entends farfouiller dans les affaires et demander confirmation sur s'il s'agissait d'une bonne idée de l'allumer. Tu hausse les épaules simplement.


Tu n'as pas vraiment le temps de finir qu'une drôle d'odeur t'arrives au nez et la voix paniquée du jeune homme confirme ta crainte. Tu ouvres les yeux et te redresses sur le sofa avant tenter d'éteindre le début d'incendie. Mais tu comprends à cet instant que parfois l'eau aide l'huile à mieux s'étaler.



Ni une, ni deux tu ramasses tes affaires et te diriges vers la sortie et rejoindre le blondinet. Tu te retournes et constate que le feu a pris de l'ampleur en un rien de temps. Tu te penche légèrement vers lui.



Les flammes consumaient chaque centimètre carré de la maison et quand les pompiers sont arrivés, il ne restait déjà plus que des cendres.

Décidemment tu n'avais pas de chance ! Entre la mort de tes parents où tu ne voulais plus remettre les pieds là-bas et la maison de ton sensei en feu actuellement, la nature ne t'avait pas gâté. Tu sentais le coup de cette lampe à huile foireuse et devais à nouveau repartir sur de nouvelles bases... Les pompiers finissaient par arriver en ce lieu reclus et entamaient leur procédure habituel. Une fois l'intervention terminée, ben bonne chance pour te trouver un endroit où dormir tranquille pour te construire un nouveau chez toi.




Tu ne comptais pas sur la charité du blondinet adulte et étais prêt à partir te trouver un petit coin "paisible" au sein de Kumo.

Tu regardes avec un peu d’amusement la maison de ton comparse se faire ramasser à la pelle, littéralement et te retiens de rire en voyant que cela posait plus problème au jeune blondinet à côté de toi. Il semblait aussi vivre dans cette maison le temps de son absence, il se retrouve maintenant sans le sous. Tu lui proposerais bien le toit, mais si tu ramène encore un type bizarre au manoir, tu vas encore te prendre des sermons de la part de la Kunoichi qui te surveille.



Il te salue et tu en fait de même, la journée avait pourtant bien commencée, elle aura fini sur une note flamboyante en tout cas. Tu le regardais partir en ayant un peu de peine tout de même mais tu ne pouvais pas vraiment y faire quelque chose. Le but n’était pas de mettre ton identité à nue non plus. L’affreux suffisait largement à ton actif, tu ne savais plus qui était au courant, mais tu n’en voulais pas plus.