Petit Frère [FB]

        Je venais de rentrer à la maison. Le domicile familial que j'habitais toujours, à mon plus grand désarroi. Qu'avais-je fais au bon dieu pour qu'il insiste à me laissé coincé ici, dans cette vieille maison en pierre. Deux semaines, deux semaines que j'avais obtenue mon diplôme de Chunin. Et en deux semaines, vous savez la seul affectation qu'il m'est parvenu ? L'academie ninja ! Oh dawn, le seigneur m'en veux vraiment, c'est certain.

        Fatigué de cette journée à n'avoir rien avoir eu à faire d'autre que de contempler la médiocrité de mon avenir, je m’affalais sur ce vieux tas de plume qu'on avait osé, un jour, appeler canapé.



        Ike, c'était mon petit frère, toujours à traîner dans le coin, un foutu sale gosse, pour sur, mais je l'aimais bien, il était ce que l'on pourrait le plus rapprocher du mot attachant. Espérant qu'il se dépêche, ma gorge sèche me suppliait de l’accélérer d'un grand coup de pied dans le derrière.

Caché. Dissimulé. Tel un véritable ninja, je m'étais caché derrière le canapé après avoir entendu la porte d'entrée de notre maison d'ouvrir. Ce n'était pas parce que j'avais eu peur que je m'étais mis à quatre pattes derrière le sofa, non. Je m'étais dissimulé derrière ce dernier afin de surprendre mon grand-frère après sa journée de travail à l'académie des ninja de Konoha.

Ainsi alors qu'il s'allongea de tout son long, dans un bruit sourd, sur le canapé, je sauta tel une grenouille -Très Très Très haut- tout en prenant appuis sur le montant du canapé. Puis, après une descente rapide, je m'écrasa de tout mon -petit- poids sur le ventre de mon frère. Kasu avait l'habitude de mes faces et autres enfantillages. C'était, un peu, ma façon à ma moi de lui dire que je tenais -tout fort- à lui. Et, tandis que j'étais sur lui, je me mis à crier:



Puis, après avoir agité ma touffe de cheveux -ou plus exactement ma capuche-grenouille- sur ses joues pendant quelques secondes dans un semblant de câlin, je parti, fesse en avant, en roulant vers la cuisine. Puis, après avoir récupéré le graal de mon frère, je revint tout en sautant. Je connaissais les répercutions de mes actes mais, ça m'amusait d'embêter mon frère...

Ce sale gosse venait de me sauter dessus, nan mais il est sérieux ou quoi ? On ne fais pas ça à son age, un peu de respect quoi. A faire des câlins comme ça à tout le monde, il va finir par se faire violer par Gekido le Pedobear (Mouhahaha).



        Je l'avais éjecter de l'avant bras, pas de ça chez nous, s'il vous plaît, nous sommes des Kitto tout de même, un peu de tenu. Juste après, il parti chercher ma biere. Grand merci, Ni-San. L'ouvrant de suite, je m'affalais un peu plus sur le canapé, profitant de ce moment de détente comme s'il était le dernier.

        Ike, lui, n'en avais pas décidé ainsi, il commença à me questionner. J'aurais voulu l'envoyer chier, pour continuer de me détendre comme je l'entendais, mais comme lui résister, avec sa petite grenouillère verte.

Je m'étais exprimé, tout en sautant partout autour du canapé, en allant chercher dans les aiguës, appuyant sur chaque voyelle. Je savais que mon frère voulait du repos mais, j'aimais l'embêté. C'était encore plus amusant de l'embêter lui que cette imbécile de garçon qui n'aimait pas les grenouilles.



Puis, me rapprochant de la tête de mon frère, je me mis à le regarder avec de grand yeux, tout rond.

Mort de rire, j'étais littéralement mort de rire face à ce gamin surexcité , une vrai pile ! J'aurais bien voulu le débrancher alors que je ne cherchais qu'a me reposer, mais le regarder parler de son professeur avec tellement d’enthousiasme était une vrai partie de plaisir. En même temps, je le comprenais, c'est vrai que cette Sana était une vrai beauté et que elle faisait partie des principales avantages au fait de rejoindre l'académie.



Je me levais et me dirigeais vers la porte, l'invitant à emboiter le pas, il voulait un entrainement, il allait être servi.

Je disais cela tout en sautant autour de mon grand-frère. Il était enfin debout et venait de me promettre de m’entraîner. J'étais content que mon frère soit celui qui me forme, en plus de la jolie Madame Sana, parce que c'était le plus fort des grands-frères du monde ! Et, tandis qu'il se dirigeait vers la porte menant à l'extérieur, je courus -à toute vitesse- jusqu'à ma chambre pour récupérer mon bien le plus précieux. Ma Peluche-Grenouille qui contenait, secrètement, des Shurikens. Puis, ayant récupéré cela, je courus jusqu'à dehors. Je ne voulais pas me faire gronder par mon frère parce que je traînais à sortir dehors.

Je sortis donc de la maison pour retrouver mon frère. Il était dans le jardin familial. Derrière lui se trouvait un vieux tronc d'arbre qui nous servait -à mon frère plus qu'à moi d'ailleurs- de cible à Shuriken et à Kunai. Et, avant de faire quoi que ce soit, je posa ma belle peluche part terre, et dis en sautant sur place:



J'étais content, excité même, que ce soit mon frère qui prenne en main mon entrainement. Madame Sana était forte, mais pas aussi forte que mon frère.

« On va jouer », non pas vraiment mon petit frère. J'avais soupiré cela, dans un murmure inaudible, comme un avertissement pour ce petit gamin suréxité. Arrivé dehors, je le vis filé vers moi, sa peluche à la main. Il la posa au sol, ça y est, nous allons pouvoir commencé.



C'est vrai, s'en était assez de tes jeux enfantin. Bientôt, tu serais un homme, et un homme se doit d'être fort. Crois moi mon frère, dans ce monde de chien, tu en aura besoin. Après deux murdra, je fis sortir deux piques de roche du sol. Elle s’expulsèrent directement dans mes mains, une plus courte que l'autre, c'est celle ci que j'envoyais à Ike.

J'étais triste. Je voulais jouer avec mon grand-frère. Mais, lui ne semblait pas l'entendre de cette oreille. Ce qu"il avait compris dans entrainement, c'était de l'entrainement pour de vrai. Et, moi j'avais peur de ça.

Soudain, un bruit sourd ce fit entendre. Je vis alors mon frère sortir deux énorme pique de la terre. Il garda l'une des choses choses pour lui et me confia le second. C'était un rocher dur et rugueux que j'avais à présent entre les mains. Je n'avais jamais rien touché de tel auparavant. En effet, les seuls rocher que j'avis touché avant c'était les cailloux que l'on trouvait sur le chemin de l'Académie. En plus, je n'avais jamais vu Madame Sana faire ce que mon frère venait de faire. Faire sortir ces deux choses longues, dur et pointus du sol, c'était magique.

J'avais ce lourd rocher dans les mains et, bien que j'aurais pu lancer pour attaquer mon frère, je me mis à courir sur lui en hurlant. Mon petit cri s'arrêta alors que mes bras firent s'abattre le morceau de rocher sur les jambes de mon frères. Et, tout en fermant les yeux, j'imaginais l'avoir frappé.

        Bien, allez, attaque moi, frappe ! Plus fort ! Bordel, pourquoi m'avait-on affligé d'une tel tapette à la place d'un frère. Je voulais qu'il frappe comme un homme, pas comme un enfant. Je voulais qu'il soit une arme, pas un fardeau.



        D'un geste fluide, je détournais son coup avec ma propre pique avant de lui donner un coup au visage, histoire de l'envoyer valser quelque mettres en arrière.

Frapper. Kasu venait de me frapper et ça faisait mal. Et, tandis que des larmes coulaient de mes yeux, je me relevai avec peine. Son coup, en plus de m'avoir fait mal et envoyé en arrière, m'avait fait réalisé que mon frère n'était pas si gentil que ça et qu'être un ninja, c'était dur.



Puis, lui tournant le dos, je me mis à marcher vers la peluche. Je la pris alors dans mes bras et, tout en lui faisant un petit calin, je récupéra deux Shuriken. Puis, avec un regard plein de malice, je me retourna vers Kasu et lui lanca les deux Shuriken en disant:

        C'est ça Ike, tu as bien appris tes leçons. Quand on ne peux pas vaincre un adversaire, il faut user de la ruse, tout miser sur l'effet de surprise. Bon, voyons se que donne ton lancé de shuriken. Il fille droit, tranche l'air, pas mal. L'un est mal visé, l'autre file droit sur moi. Bravo ! Voyons un peu la puissance que tu arrive a mettre.

        Flatsh ! Une goutte de sang gicle sur le sol. Tu as fait mouche Ike, en plein dans l'épaule droite. C'était un très bon lancé, avec de la harge, c'est ça qu'il te fallait Oni-San, de la harge.



        Quelque murdra, vraiment rapide, suffire à faire sortir deux piques de roche du sol qui vinrent coincé le petit Ike entre leur griffe, une devant une derrière, très serré, assez pour le blesser légèrement sûrement. Sans attendre, je lançais ma pique droit sur lui. Je visais son épaule, pour ne pas le blesser gravement.

Touché ! J'avais réussi à toucher mon frère. J'étais content. Non pas de lui avoir fait mal mais d'avoir réussi à le toucher avec mon Shuriken. Et, même si j'avais visé le sternum, j'étais content que mon projectile touche mon frère.



J'avais lâché un peu cri de joie. Mais, cela était sans doute trop tôt. En effet, alors que mon frère terminait de parler, je le vis bouger les mains. Et, ce n'était pas pour les sécher. Soudain, deux pics de pierre se mirent à me serrer, m'empêchant de bouger.



C'est alors que je vis un pique de pierre se diriger sur moi. J'allais avoir mal. Et j'aimais pas avoir mal. En plus avoir mal me faisait pleurer. Alors, tout en agitant mon bout de pierre que je n'avais toujours pas lâcher, je vis le pique de mon frère et le mien s'entre choquer. Il n'y avait plus rien. Sauf ces deux mâchoires qui faisaient mal. Tapant dessus avec mes petits poings, je m'écriait: