Une consultation particulière.

La jeune Fumika venait d'arriver à Konoha il n'y a même pas 6 mois et elle avait déjà réussi à s'ouvrir le bras, elle travaillait sur un chantier, le temps qu'elle ait ses diplômes pour exercer une activité de ninja. Elle aurait à l'avenir plein de mission à faire, mais pour le moment elle devait faire de la paperasse et économiser de quoi s'acheter un appartement ou quelque chose du style, en ce moment elle ne vivait pas sa meilleure vie, mais ça se tasserai avec le temps surement. Elle était simplement sur le chantier et une sorte de gros clou était tombé sur son bras, vraiment un manque de chance... De toute façon elle était malchanceuse, tout le temps... Mais bref, elle se dirigeait vers l'hôpital, elle changerait enfin d'hôtel après surement. Elle entra dans la salle d'attente, elle ne patienta pas trop vu qu'elle avait un clou rouillé dans le bras et on la mit en relation avec un certain Chikara Takumi. Elle reteint son prénom, c'était tout pour l'instant.



Elle avait une peur bleue des docteurs, elle détestait réellement ça, enfin le dernier qui l'avait vu n'avait rien arrangé et lui avait refiler des médicaments, pas périmé, mais des choses auxquelles elle était allergique, bref il était absolument incompétent et qui plus est, raciste. Espérons que ce nouveau ne soit pas comme le précédent. Bref, elle était entré dans la salle avec un air pas sure d'elle, elle n'était clairement pas rassurée. Elle voulait s'épargner le fait de parler, le clou était visible mais elle commenterait si besoin...

La journée commençait calmement, il n’avait initialement rien de prévu aujourd’hui, mais il décide de se rendre à l'hôpital pour voir ce qui se passait et s’il y avait besoin d’un coup de main quelconque. C’est sans surprise que son aide est acceptée sans discussion. On l'envoie directement dans un coin et les patients légers ne tardent pas à arriver. Il s’en occupe pendant une bonne partie de la matinée. De simples rhumes pour la plupart, des petites allergies ou des bleus. Rien de bien méchant, mais cela aurait été une petite perte de temps pour les médecins. La pause déjeuner arrive à point nommé car il sent qu’il ne va pas tenir le rythme bien longtemps. Il se demandait même si des gens hors village n’avaient pas décidé de venir faire un tour pour se soigner tellement il voyait de personne venir à lui. La salle d’attente ne semble pas se vider, lui se demande pourquoi il était venu. Son envie d’aider son prochain et son envie de rester tranquille n’étaient en rien compatibles mais la première l’emportait toujours. Il aimait parler avec les gens même si au final il finissait par être exténué à force de voir défiler les gens et utiliser son chakra. Sa réserve était peut-être plus élevée, mais il n’allait pas pouvoir tenir le rythme bien longtemps si les gens n'apprenaient pas à simplement ne pas sortir de chez eux en pleine nuit après s’être lavé les cheveux. Il était heureux que personne ne puisse voir ses yeux et surtout éviter le jugement qu’il pouvait apporter quand on lui disait ce genre de choses. Il finit de s'occuper de son patient et appelle la suivante.



Il lui fait signe de s’asseoir et n’a pas vraiment besoin de demander ce qu’il se passe. Il se contente de regarder son bras et se demande simplement comment on peut se planter un clou dans le bras. Il reste perplexe pendant un instant.

Sans surprise, il lui demanda ce qu'il s'était passé, effectivement, c'était assez particulier d'avoir un clou rouillé dans l'avant bras, elle devrait le rassurer sur le fait qu'elle ne s'était pas planté le clou seule, ça l'empêcherait peut-être de l'emmener chez un psychiatre... Mais son docteur avait un bandeau sur les yeux, elle était curieuse, mais pas assez pour vaincre sa phobie monstre des médecins, enfin une petite phobie mais elle en avait quand même peur.



Elle fit une petite pause regardant le docteur qui était perplexe, déjà que de base elle était stressée mais son expression n'arrangeait pas les choses. Elle avait assez peur d'avoir perdu son bras comme ça ! Elle réadressa la parole au docteur sur un tout autre aire que sereine, elle était clairement en train d'avoir peur et rien n'arrangeait les choses.



Elle riait nerveusement, elle n'était pas comme ça d'habitude, elle était plus drôle, calme etc... Mais chez le médecin, tout prenait une autre tournure, bref, elle espérait simplement que tout se finisse au plus vite, elle avait affreusement peur de tout les examens etc... Le mot qui lui venait en tête à chaque pensée était peur ou angoisse, elle devrait aller se faire soigner mais elle avait peur des médecins, bref c'était un sacré cercle vicieux qui la tourmentait pas mal...

Il s’approche lentement de la femme après avoir posé sa feuille de patients. Il attrape délicatement son bras pour inspecter la plaie. Elle n’avait rien de grave en soit, il n’allait pas être trop difficile de soigner la jeune femme. Il la lâche un instant.



Il met une paire de gants et reprend le bras de la Kirishitan en injectant du chakra pour qu’elle n’ait pas de sensation de douleur. Il attend une dizaine de secondes et décide d’enlever le clou. Il le pose dans la coupelle juste à côté de lui. Il prend une compresse qu’il applique sur le bras pour enlever le sang avant de passer au soin. Il lui fait un grand sourire en gardant le jutsu activer pour s’assurer qu’elle n’est pas plus mal à l’aise. Son visage ne cachait pas vraiment sa crainte. Il ne connaissait rien de la médecine Kirishitan, mais une chose est certaine, l’idée de subir un traitement n’était pas vraiment son fort et Takumi tente de la détendre au possible.



Il espère que cela pourra la relaxer de savoir ce qui allait lui arriver, il se concentre et amène le chakra dans le creux de sa main qu’il pose sur la plaie. Elle met un certain temps avant de faire effet, il fait un mouvement lent pour être certain que tout se passe bien. Il relève la tête en souriant et désactive ses deux jutsu.


Il commence à nettoyer sa table et jeter les déchets dont le clou à la poubelle. Mais il avait l’air de simplement vouloir engager la conversation.


Il était concentré sur sa tâche et ne prêtait pas trop attention à la nouvelle arrivante. Mais ses pensées allaient et venaient. Il était difficile de ne pas avoir eu vent de leur parcours. 3 ans à voguer vers l’inconnu sans certitude de trouver une solution au final. Konoha panse ses propres blessures actuellement, mais il y avait bien de la place pour accueillir de nouvelles âmes en perditions.

Takumi la rassurait beaucoup, ça changeait de sa dernière fois, mais bref, le clou rouillé n'était pas grave, elle avait fait un souffle rassurée, elle aimerait bien lancé la conversation avec lui, mais elle était bien trop timide pour quoi que ce soit, elle gardait son air quelque peu gêner, même avec les membres du clan elle avait du mal à ne pas paraitre gênée, à vrai dire, le voyage n'a aidé en rien, c'est une bonne combattante, elle a beaucoup de qualités physique et ferait un très bon ninja, mais elle est totalement incapable de faire équipe avec des gens, et même, sa psychologie ne tenait pas la route, c'était son point faible, sincèrement. Peu après, son docteur lui demanda de garder le bras levé, ce qu'elle fit, il utilisa deux jutsu, elle n'y connaissait pas grand chose en terme de maîtrise de chakra médical, mais à son avis, c'était un jutsu d'enlèvement de douleur et un pour soigner la plaie. Enfin c'est ce qui lui paraissait le plus logique. Il l'informa qu'elle allait peut-être être engourdie pensant 5 minutes, mais rien de grave, il avait un don pour rassurer les gens dis-donc !



Elle le regardait nettoyé la table, elle n'était pas pressée de partir s'ennuyer au boulot, mais c'est le Chikara qui engagea la conversation, et heureusement, elle aurait été incapable de le faire.



Elle fit une petite pause, elle regardait une fois le médecin qui rangeait ses outils, elle regarda ses mains, pour aucune raison, simplement pour avoir un point où regarder, puis elle reprit quelques secondes après.



Elle commençait à sourire, juste les premières minutes elle était totalement coincée. Mais ça allait mieux, en plus le Chikara la mettait en confiance, et avec une bonne maîtrise de la médecine et une bonne maitrise du social, il faisait son travail à merveille.

Il se met à rire et se retourne en essuyant ses mains couvertes d’eau. La jeune femme semblait vraiment plus rassurée qu’à son entrée en tout cas. Il est vrai que le clan devait s’adapter à pas mal de choses. Passer d’un clan partant en croisade à un village encore en train de se mettre en accord ne devait pas être si facile. Tout était d’un point de vue personnel en effet.


Elle n’avait pas l’air d’être très à l’aise avec les gens en effet, le son de sa voix était assez faible et il avait l’impression que la jeune femme se batait avec elle-même pour lui parler. Il n’aime pas forcer les gens, mais il n'a pas envie que cette dernière ne se renferme et adopte une attitude des plus amicale. Il reste tout de même surpris quand elle a clairement l’envie de lui parler maintenant qu’il a terminé sa journée.



Une affirmation entre la vérité et le mensonge, il n’aimait simplement pas mettre en avant ce qu’il faisait pour le bien des autres. Il se voyait véritablement comme un homme lambda qui traînait les pieds pour aller au travail. Il commence à jeter un œil et vérifie si tout est rangé autour de lui avant de s’avancer vers la Kirishitan et de lui ouvrir la porte pour lui faire signe de passer en première. Il éteint la lumière et se dirige vers l’accueil de l'hôpital où il va rendre les clefs. Les infirmières ne se privent pas pour le remercier mais il insiste pour qu’elles arrêtent de le mousser. Il retourne vers sa patiente et lui montre la sortie de la tête.



Il n’avait rien à faire et l’idée de laisser la jeune femme encore un peu en mal d’adaptation rentrer seule le rendait un peu triste. Il s’imagine dans la même situation et n’aimerait pas être vraiment laissé seul dans ce genre de situation.

Il était mignon, il s'intéressait au clan, enfin mignon, attentionné était le mot juste. Mais il n'avait pas trop à s'inquiéter, les Kirishitan ne s'en sortait pas trop mal, enfin ses amis du clan et elle n'avait pas trop de mal, les coutumes ne la dérangeait pas tant que ça et elle était religieuse mais pas fanatique non plus, alors sur ce plan là elle n'était pas dérangée. Certains fanatiques du clan, eux avaient beaucoup plus de mal avec ça, ils n'arrivaient pas vraiment à prier au temple pour x raisons, tandis que elle, avec toute cette forêt qui entoure le village, un petit mètre carré derrière un arbre faisait son bonheur, c'était une personne de très humble, elle n'avait pas besoin de grande maisons pour se sentir bien.



Elle savait que c'était de la discrimination, mais elle les comprenait un peu, voir des personnes d'horizon différents et totalement à l'inverse de ce qu'ils avaient l'habitude de voir, ça la déstabiliserait, après elle n'irait pas faire des remarques sur ça aux personnes concernées, mais elle serait intrigué. Mais elle commençait à se déstresser de plus en plus et lui parler comme à un membre de son clan, et puis en soit, Konoha était une grande famille non ? Elle lui parlait avec un son de voix toujours faible, mais plus amical et plus sur d'elle déjà. Même elle ça lui faisait du bien de pouvoir commencer à être soit même, enfin, pas trop non plus cela dit, mais il y avait du mieux. De toute façon, elle n'était soi même avec personne, de vivant en tout cas.



Elle finit cette phrase avec des yeux rieurs, elle était bien curieuse d'avoir des réponses à ses questions et surtout d'en apprendre plus sur lui etc... Ils descendirent les escaliers ensemble et allèrent vers l'accueil où il rendit les clés, elles le remercièrent avec tout le tralala mais il ne se fit pas mousser plus longtemps.



Effectivement, les coins sympas qu'elle connaissait n'était pas si terrible et elle n'avait pas spécialement de parcs ou de trucs comme ça où elle avait envie d'aller. Elle préférait faire parler la connaissance de Takumi.

Il était rassuré de voir que le clan s'adapte à la vie de Konoha, ce n’est vraiment un périple des plus simple qu’ils ont entrepris. Une partie du groupe avait accepté de renier leur croisade pour finalement venir habiter ici, alors que le reste avait simplement décidé de partir pour de meilleurs choix de vie et trouver le nouvel Eden qui plaît tant aux Kirishitan. Il penche la tête avec une certaine incompréhension en écoutant la jeune femme et tend la main pour la stopper dans sa parole et se décide à parler.


Il croise les bras et lève la tête en réfléchissant. Et tape son poing dans son autre main en trouvant ce qu’il voulait dire.



Il souriait délicatement en parlant de Kotaro, il ne lui avait jamais vraiment parlé, au retour de Mei, il s’est montré tout aussi passif qu’à son habitude et se sent un peu mal de ne pas avoir été plus présent pour lui prêter main forte quand le clan la dénigrait d’être aller s’enticher d’un Sunajin. Il estimait que cela ne le concernait pas. Mais toutes ses décisions passées lui remontent en tête maintenant et son jugement sur Konoha semble ne plus être le même. La Kirishitan se laisse un peu plus aller et lui demande de lui raconter des anecdotes de quand il était jeune. Il n’y voit pas d'inconvénients mais rigole à cette idée. Elle avait l’air de simplement vouloir connaître plus de monde dans le village.



Il ne retient pas son rire et commence ses explications.


Il riait bien en repensant à toutes les catastrophes qu’ils avaient provoquées mais aussi le nombre de fois incalculable ou Takumi s’était fait accuser uniquement parce qu’il passait au mauvais moment. Des heures de justifications jusqu’à ce que les coupables décident de réellement se rendre pour lui épargner les punitions une fois chez lui. Si les parents regrettaient cette alliance, leur petit trio était l'image que souhaitait Konoha et ne les ont jamais séparés depuis. Il regarde autour de lui en marchant dans le village et se demande ce qu’il pourrait bien lui montrer.



Il pointe une zone du doigt.



Il continue ses explications pendant une dizaine de minutes avant de s’arrêter car sa gorge finissait par s’assécher.



Il était plus bavard qu’il n’en avait l’air. Mais même s’il aimait se mettre à l’écart pour profiter du calme, il n’est pas en reste en ce qui concerne d’être accueillant. Il commençait à peine à se remettre sur pied depuis le soir de l’attaque et le fait de rester enfermé chez lui n’était en rien une bonne idée. Il passait probablement plus de temps à traîner dans les ruelles du village qu’à profiter du calme de sa demeure.

Ils n'étaient donc pas les seuls, même si certains ne devaient jamais en avoir vu, mais ça lui permis de se rendre compte que certains étaient vraiment des imbéciles, enfin elle en connaissait pas mal, elle n'était pas à ça près.



Effectivement, le racisme était dur à supporter, les enfants Kirishitan ne se baladait pas seuls à cause de ça, mais quand il y avait leurs parents à côté, bizarrement aucunes paroles racistes n'était proféré, les racistes étaient tout simplement des lâches souffrant d'un sacré complexe d'infériorité. La dernière fois elle aurait presque cru que son confrère aurait tué un Konohajin.



Effectivement, elle ne savait pas les origines du garçon, mais ce ne devait pas être simple tout les jours, il devait avoir appris à se défendre et comme certains Kirishitan devait le faire payer à ses détracteurs. En plus si c'était un Chikara il devait en souffrir de plus belle. Quels abrutis, la bêtise humain n'a donc pas de limite, ce n'est pas possible autrement.



Les deux riaient de bons cœur, elle aimait beaucoup discuter avec ce médecin, il était sympathique, accueillant, il avait pas mal de qualités pour être honnête. Ca lui faisait plaisir de discuter avec quelqu'un, elle avait beaucoup de mal à se faire des amis, enfin sauf si elle passait 5 minutes avec la personne, après ça allait mieux. Mais le plus compliqué était de ne pas faire fuir la personne dans les 5 premières minutes, elle avait beaucoup de mal à ça. Mais elle s'en sortait de mieux en mieux.



Elle écoutait ce que son interlocuteur lui proposé, c'était une sorte de visite guidée de Konoha à distance, il lui donnait les points les plus importants tout en restant au milieu d'une jolie place. Elle avait bien envie de manger et de boire, pas forcément du Saké, mais boire quelque chose, elle en avait bien besoin.

Elle semblait ne pas trop se soucier des remarques désagréables dont les gens lui faisait part, ce n’était pas plus mal au final. Takumi en faisait de même et ne se préoccupait plus de grand chose aujourd’hui pour être honnête et se contentait de vivre de petits boulots pour simplement remplir son frigo. Un choix de vie qui ne lui convenait qu’à moitié, mais c’était vraiment le fait d’aider les gens qui le motivait ces derniers temps, une excuse pour ne pas avoir à s’aider lui-même. Il sort de ses pensées quand elle pose une question sur le jeune Kotaro et il réfléchit à l’âge qu’il avait.



Un sourire doux s’afficeh sur son visage et écoute la jeune femme qui pour une personne qui se dit timide ou qui manque de facilité à créer des liens, se trouve bien bavarde au final. Cette réflexion aura le mérite de le faire rire lui-même mais ne le dit pas à voix haute de peur de paraître un peu trop direct. Ce n’était pas non plus si gênant, il ne parlait qu’à très peu de personne en dehors du travail et le fait de sortir et parler avec d’autres personnes ne lui fera pas de mal après tout. Les anecdotes d’académies remontent de vieux souvenirs et il finit par s’amuser en se remémorant toutes les catastrophes causées par le trio infernal qu’ils formaient.



Il riait de bon cœur malgré tout et amène la Kirishitan dans le restaurant de Daichi. Il va s’asseoir à une table et lui passe directement le menu pour qu’elle puisse choisir. Lui ne le regarde même plus, il connaît la carte par cœur à force de venir se nourrir chez lui. Daichi ne manquait pas de lui faire remarquer que même s’il était un bon client, il ferait mieux d’arrêter de manger si souvent chez lui par souci de santé. Le fait d’avoir une invitée fera peut-être taire le vieux chef pour une fois.



Il lève la main pour passer commande, il n’avait plus vraiment besoin de le faire, Daichi avait déjà commencé à préparer son plat en le voyant entrer, il se contente de commander deux pintes de bière et de l’eau. La serveuse attendait simplement que la Kirishitan passe sa commande pour que le chef Ramen se mette à l'œuvre.

Il était sacrément jeune pour subir des commentaires et réflexions raciste, le pauvre... Le racisme était vraiment une sacrée plaie, déjà pour les adultes mais même pour les jeunes adolescents, ppersonne ne devrai tavoir à subir ça.



Ren et Kazumori, elle tacherait de retenir, ce serait plus simple si elle pouvait associé ces prénoms à leur clan. Mais qu'est ce qu'avais fait ce Kazumori pour ne pas rentrer de mission, en plus vu la façon de parler de son interlocuteur il devait être parti depuis un moment déjà. //ais elle était sur que tout ce beau monde dont il parlait étaient très sympathiques, elle avait hâte de les rencontrer, en plus elle n'avait pas grand chose à faire en ce moment à part travailler 3 jours sur 7 à raison de 6 heures pas jour, ça ne lui occupait pas la moitié de sa journée, heureusement que la nuit il y avait l'alcool pour l'aider, elle sortait régulièrement, rarement seule, mais elle sortait, c'est ça qui l'occupait et aujourd'hui elle était bien partie pour recommencer.



Ils entrèrent dans le restaurant, même si elle était plus ou moins en diète techniquement il était Vendredi et elle avait le droit à son cheat meal, des ramen pour l'occasion était parfaites. Avec un peu d'alcool en plus, que demander de plus ? Cette soirée avait tout pour devenir une bonne soirée. Elle choisit un plat puis montra la carte au chef avec son doigt sur le plat qu'elle avait choisi.



Elle était rouge, elle avait chaud d'une part, mais aussi elle ne savait pas trop quoi dire, elle n'aimait pas ce genre de situations, elle avait juste sa bière et l'eau le temps que les ramens soient prêts. Elle buvait un peu espérant que ça la débloque...

Il se contenta de hocher la tête quand elle plaidait la cause de Kotaro. Il reste silencieux pendant un moment quand elle lui demande les raisons le poussant à ne parler qu’à peu de monde. Il n’était pas un homme si avenant, il n’allait pas spécialement vers les autres mais ne les repoussait pas pour autant. Il aimait les gens, mais n’arrivait pas spécialement à les comprendre complètement pour autant. Sa jeunesse stricte était en partie responsable de cette attitude parfois légèrement hautaine sur le papier. Mais ce comportement s’est aggravé après le décès de sa compagne qui avait réussi à le changer un peu et le rendre moins renfermé. Une coquille qui s’est rapidement refermée et qui peinait à s’entrouvrir de nouveau. Il était soudainement devenu sérieux et ben que son regard ne soit pas visible, il détourne la tête pour ne pas avoir à sentir celui de la Kirishitan.


Il s’adoucit en finissant sa phrase et s’étire légèrement avant de répondre à ses questions.



Une fois la commande passée, il se décide d’enlever son bandeau. Son regard était fatigué, il avait des cernes et son visage souriant ne l’était plus autant une fois que ses yeux étaient visibles. S’ils étaient le reflet de l’âme, il n’était pas compliqué de voir que la sienne était triste actuellement. Il s'accoude à la table et secoue la tête pour se décoiffer. Le fait qu’elle lui parle de cheat meal indiquait qu’elle faisait attention à sa ligne, chose que lui ne faisait plus depuis un moment. Il avait simplement un rythme de vie qui ne lui permettait pas d’assimiler grand chose dans son corps. Il sentait que la situation n’était pas des plus naturelle et tente d’engager un sujet après avoir pris une gorgée de sa bière.