Frôler la mort ensemble

Un piège, j'aurais dû m'en douter, est-ce que c'était les beaux yeux mystérieux de ce grand gaillards qui avait embrumé mon esprit ? Ou simplement la haine que je vouais à Gochiro qui m'avait fait foncer tête baissée dans un piège ? Quoi qu'il en soit nous étions maintenant dans la situation que je voulais éviter, mais elle semblait plus que convenir à Hayate qui se comportait vraiment comme un vrai Kaguya. Rapidement il fonça tête baissée pour tuer le gros de la troupe, il était tellement tête baissée qu'il ne remarqua pas les hommes qui venaient sur les flancs pour le tuer.

Il était donc temps d'être des Kaguya et non des stratèges, je faisais à mon tour sortir des os de mon dos et fonçait sur l'homme qui voulait le prendre à revers en l'embrochant, je retractais ensuite rapidement mes os et lançais une nuée de Shuriken sur un autre groupe se dirigeant sur lui. Nous allions rapidement être surpassé par le nombre.



Dehors une corne de brume sonné, des mercenaires pouvait il être aussi bien organisé ? On aurait plutôt dit une petite armée, Gochiro s'était bien payer leur tête, ou alors c'était Kumo en envoyant l'ordre à Gochiro ? Rapidement je venais prendre l'homme par le bras pour le tirer à l'extérieur de la tente où les trois-quarts des ennemies était mort ou mutilé au sol. En sortant ce fût une véritable vision d'horreur, d'autres mercenaires, arrivait à toute vitesse en leur direction.



Je faisais des mundras et une épaisse brume arrivait sur le campement, je prenais alors Hayate par la main et le guidait lentement dans le sens inverse des mercenaires, dans le but de pouvoir se cacher dans les montagnes, on n'allait pas pouvoir fuir finalement.

Au bout de quelques minutes on arrivait jusqu'à une grotte, à l'extérieur les mercenaires était à notre recherche.



Derrière eux un réseau de tunnel devait mener quelque part, mais cela pouvait tout aussi bien signer leur arrêt de mort

Les coups s'enchaînent et il ne faisait pas attention à ce qui arrivait dans son dos ou sur ses flancs. Il avait la chance que la guerrière soit à ses côtés pour ne pas se faire embrocher. Il frappe autant que possible et vise de préférence les moins armés espérant avoir un senseur ou deux dans le lot. La seule chose qui résonnait dans son crâne était le bruit des coups qu’il assénait. Il n’avait pas fait remarqué le reste de la troupe se ramener et est ramené sur terre quand la jeune femme lui attrape le bras pour partir. Il rétracte ses os et commence à courir, mais une chose semble ne pas tourner rond. Il y avait bien trop de monde et leur façon d’agir était bien plus organisée que de simples mercenaires.



Il finit à peine sa phrase qu’elle active une brume épaisse leur permettant de prendre refuge dans la montagne. L’idée de se cacher n’était pas sa favorite, mais il n’y avait pas vraiment de choix pour l’instant. Il relâche la pression et commence à sentir une vive douleur au niveau de son épaule. Il regarde et constate qu’il s’est pris un vilain coup. Mais il se contente de hausser les épaules et regarder plus en détail où ils se trouvaient. Une grotte des plus classique et une seule option de sortie qui se trouvait être des tunnels.



Il s’avance et se positionne au niveau de la branche pour voir si un courant d’air se faisait sentir. Il ferme les yeux et cherche à sentir l’air circuler et ce n’est qu’après une minute qu’il se tourne vers Inoiya.

J'avais bousillé ma tenue en faisant sortir les os dans mon dos, maintenant ma musculature parfaite et féminine était à la vue de cet homme que je connaissais à peine, heureusement que nous étions dans l'obscurité sinon j'aurais vraiment était gêné par la situation. Les pouvoirs Kaguya étaient puissant, mais encore fallait il ne pas vouloir garder sa garde robe en bon état. Hayate avait décidé de tenter sa chance dans les tunnels, c'était une bonne idée, car même si c'était un cul de sac, les couloirs étaient de plus en plus étroits et bientôt on ne pouvait plus se croiser, donc peu importe le nombre d'ennemis ils devraient avancer un par un ce qui allait sans doute les dissuader.

Les deux avaient pris le chemin de droite, Inoiya suivait le grand Kaguya en se collant presque à lui, on ne voyait rien dans cet endroit, et il fallait se toucher pour sentir la présence de l'autre, l'environnement étaient oppressant et stressant, les deux, étaient en train de vivre une expérience particulière.



Je sentais le stress monter fortement en moi, mais je savais me contrôler je n'allais pas le montrer, et quand bien même ce chemin menait vers l'extérieur nous ne pouvions pas le voir à cette distance en pleine nuit, de jour nous aurions sans doute eu la chance de voir la lumière au bout du tunnel comme on dit, mais là rien de plus que l'obscurité.



J'avais toujours la main fermement appuyé sur son dos pour signaler que j'étais bien derrière lui, l'ambiance était de plus en plus oppressante et j'espérais qu'il ne soit pas claustrophobe...

Plus ils avancent plus le chemin devient étroit laissant peu de place à la lumière. Hayate ouvre la marche et tente de percevoir au maximum le vent malgré la faible intensité. Son kimono étant déchiré, cela était un poil plus simple. Outre le fait de laisser ses muscles saillants au grand jour, il pouvait sentir la fine brise. Il agissait désormais à l'instinct animal le plus basique. Inoiya suivait de près, il ne faisait pas spécialement attention à son état et ne remarque pas son malaise en avançant dans la pénombre. Elle lui mentionne le simple fait de ne pas poser les pieds n'importe où, une chose qu'il essayait de faire au mieux. Mais étant déjà dans l'incapacité de voir sa propre main il n'avait pas d'autre choix que d'y aller à tâtons et de prier pour ne pas dégringoler.



Le seul avantage était le fait de ne pas avoir de place pour que le groupe les attaque. Il regrettait de ne pas avoir attrapé de torche au passage avant de rentrer dans la grotte. Il sent la main de la Kaguya dans son dos et elle tremble légèrement, un court instant, mais il était bien trop concentré sur ce qui se passait autour pour ne pas remarquer ce détail. Bien qu'elle ne donne aucun signe de faiblesse, la situation n'était pas des plus rassurante non plus. Il ne peut tout de même pas s'empêcher de grogner à la dernière réflexion.



Il soupire un instant et reprend.

Je le ressentais, Hayate commençait à avoir les nerf en boule, il n'avait pas spécialement aimé ce que je lui avait dit alors que ce n'était qu'une simple question. Il proposait de dormir, j'avais pensé à cela moi-même, cependant je m'étais vite ravisé de le proposer, car si jamais nous avions une vue sur l'extérieur ce serait bon, mais nous n'en avions pas, et il suffisait de bouger pendant la nuit pour être désorienté et pour rebrousser chemin sans s'en apercevoir, cependant oui, j'allais passer devant vu que c'était si gentiment proposé.



La suite aurait pu être humoristique si la situation n'avait pas etait assez tendu. Nous avions fait plusieurs tentative pour que je passe devant, me retrouvant toujours bloqué entre l'homme et la paroi dans pouvoir bouger, une situation pas forcément désagréable mais qui était loin d'avoir sa place ici à ce moment précis. Finalement j'avais essayé de passer par dessus ses épaules en escaladant son dos, je remarquais à ce moment là que le plafond aussi était en train de se rétrécir, passant une cuisses puis l'autre sur son épaule je finissais par passer devant en disant.



J'attendais qu'il mette sa main sur mon dos avant de reprendre le chemin, cette mission était oppressante et ce genre de situation allaient rapidement créer une complicité entre nous, je pouvais sentir la brise sur mon visage en étant devant, il devait reelement avoir une sortie au bout.

Nous avions marché encore et encore le chemin se rétrécissant de plus en plus, nous étions maintenant en train de ramper dans le tunnel, ceci dura encore de longues minutes plus angoissante les une que les autres, mais je fini par passer la tête vers l'extérieur, je glissais difficilement mon corps vers l'extérieur, et brisait la roche après de longues minutes de travail pour qu'il puisse sortir à son tour.

La situation le rendait légèrement nerveux et ses nerfs étaient bien plus tendus que d’ordinaire. La douleur commençait lentement à faire son retour et cela n’aidait en rien son caractère à se détendre. Lui qui était naturellement calme, l'entièreté de cette mission le rendait complètement soupe au lait. Il ne se retient pas de soupirer au refus de la barbare et profite de l’obscurité pour lever les yeux au ciel. Elle n’avait pas tort cependant et ils risquent plus en dormant ici qu’en continuant.



Le sarcasme était à peine camouflé et la situation prenait une tournure des plus étrange. L’échange de place se faisait compliquer au vu de l’espace extrêmement réduit du couloir de pierre. Ils se retrouvent collés aux parois et elle finit par l'escalader comme un vulgaire rocher. Il ne dit rien de cette action, ce n’est pas comme s'il y avait beaucoup de choix pour le changement de place. Il attend qu’elle descende de son dos et se recoiffe simplement avant de poser sa main sur son omoplate et suivre la marche. Il en profite juste pour faire une remarque.



Plus ils avançaient, moins il y avait d’espace. Il sentait vaguement l’air lui caresser les bras en avançant, il finit par ramper et le temps ne semblait pas être de l’heure côté. Il ne savait pas combien de temps, il avait passé à avancer à l’aveugle dans ce tunnel, il se demande combien de temps, il reste avant que la nuit ne se termine. Quand une sortie se profile devant eux, il se sent un peu plus soulagé à l’idée de ne pas avoir à ramper indéfiniment. Le seul problème se posant étant la taille de la sortie. Il attend que la kunoichi agrandit l’espace pour enfin être à l’air libre.

On avait réussi à sortir, et là l'option de dormir était bien plus envisageable que a l'intérieur de cette grotte, hors de question de retourner au contact avec les ennemis, il fallait trouver un moyen de regagner Kiri, et de demander des explications au Mizukage pour cette mission. En criant à la théorie du complot on pouvait imaginer qu'il l'avait fait exprès, mais finalement le plus probable c'était que Kumo ce soit joué de lui, et nous envoyant faire une mission ingrate pour leur épargner le risque de perdre des hommes.



On recommençait à marcher, et c'est seulement là que je remarquais la blessure de Hayate, il avait du utilisé le jutsu antidouleur, mais je pouvais facilement voir sur son visage que ce n'était plus le cas, je ne faisais pas tout de suite de remarque au fière Kaguya qu'il était pour ne pas le vexer, mais j'allais m'occuper de ça une fois à l'abri. Abri que nous ne tardions pas à trouve dans une grotte sans tunnel cette fois, pas question de faire du feu pour attirer les ennemies, la nuit allait être froide.



Il me regardait l'air idiot, comme un puceau qui viendrait de comprendre qu'il allait passer à la casserole.



Peut-être s'attendait il à de la douceur de la part d'une femme, quoi que il connaissait les femmes Kaguya, je pris alors une bouteille d'alcool que j'avais emmené dans cette éventualité, je retirais le bouchon et en verser sans ménagement sur sa blessure, puis je la bouchait, oui je n'étais pas médecin, mais au moins je n'allais pas me taper un grand gaillards avec de la fièvre ne pouvant plus marcher demain matin.



On pouvait boire l'alcool, mais il fallait peut-être mieux rester alerte, peut-être avait il prévu des couvertures dans son sac.

Il n’avait pas envie d’y retourner de suite, c’était au moins sûr et certain. Se battre n’était pas dans ses cordes à l’heure actuelle, il visait plus la survie qu’autre chose. La fuite n'était pas vraiment son choix favori, mais il fallait être réaliste et comprendre que la victoire ne serait pas dans leur camp. Une armée contre deux Kaguya ? Il ne savait pas de qui venait le guet-apens, mais ce n’était pas la plus plaisante des missions dans laquelle on l’avait fourré. Il tente de ne pas trop grogner contre Inoiya qui était tout aussi visée que lui, mais sa mauvaise humeur n'était pas pour autant camouflée.



La douleur faisait plus qu’effet désormais et cela rajoutait en plus à la mauvaise humeur du barbare qui marchait avec en simple but de dormir. Il se disait qu’avec de la chance, il pourrait peut-être perdre connaissance et passer une nuit tranquille. Il voulait simplement en finir et quitter le continent. Une fois le lieu trouvé, il jette son sac au sol et compte le rejoindre, mais il s’arrête net en entendant Inoiya lui demander de tomber le haut. C’est perplexe qu’il la regarde et ne bouge pas d’un poil.



Elle fait une précision qui stoppe l’homme dans sa course.



Il enlève le haut de son kimono qu’il laisse pendre comme lorsqu'il part en combat et s’efforce de ne pas insulter la kunoichi qui semble prendre un malin plaisir à lui triturer la plaie avec de l’alcool. Il enfile de nouveau son haut une fois le soin terminé et la regarde d’un air entre colère et remerciement.



La dernière réflexion le fait lever les yeux au ciel et il attrape son sac.



Un arrêt bien trop soudain pour annoncer une bonne nouvelle. Il n’avait pas oublié le matériel, mais celui-ci n’était pas aussi solide que le guerrier qui avait foncé tête la première dans le combat un peu plus tôt. Son sac s’en était un peu moins bien sorti que lui et était criblé de trous, il en allait de même pour ce qui était à l’intérieur.

Je le savais, jaurais dj le parier, les hommes Kaguya n'était pas fiable, aucun d'entre eux, et Hayate ne manquait pas à la règle, si les femmes Kaguya étaient aussi nerveuse, c'est à cause des hommes qui sont complètement assistés. Il n'avait qu'une chose à penser, des couvertures, et il les avait mise en lambeaux en attaquant, et maintenant j'allais devoir dormir contre lui, moi et mes envies que je ne comprenais pas. Alors je faisais les gros yeux, puis je dis.



Je prenais le couverture qu'il restait et la soulevais, il n'y avait vraiment rien, on allait devoir se coller pour ne pas mourir de froid, et encore ce ne serait sans doute pas suffisant. Je le regardais une nouvelle fois et dit.



Comment voulait il se mettre ? Le plus confortable aurait était dos à dos, mais au niveau de la chaleur corporelle ce n'était peut-être pas le top. Je réfléchissais, et il était bien évidement hors de question de dormir ventre à ventre ou dans ses bras. Non se sera dos à dos donc. Je le laissais s'installer sur le côté et venait faire de même collant mon dos au siens, faisant entrer nos peaux en contact a cause de nos vêtements en lambeaux.



J'avais une réputation a préservé, je les voyais tous ces Kirijin voulant ensuite faire des missions avec moi pour dormir de cette manière. Je fermais les yeux en essayant de penser à autre chose qu'au muscles de cet homme dans mon dos, pour sur j'avais chaud en ce moment mais sans doute pas le genre de chaleur que je recherchais à la base. Je faisais en sorte de vite tomber de sommeil, mais malheureusement le moindre bruit me gardais éveillé, de peur que les mercenaires ne nous trouvent.

Elle n’était pas de bonne humeur, compréhensible au vu de la tournure des événements. Il préfère ne pas trop réagir à sa remarque étant le responsable pour le coup. C’est dans une ambiance tendue que la scène se passe et Hayate s’allonge sans trop la ramener. Il ne voulait pas admettre que c’était de sa faute s’excuser. Il s’allonge et se met de sur le côté, tournant le dos à la jeune femme qui semblait plus que contrariée. Elle précise qu’elle ne veut rien entendre de cet épisode dans l’avenir et cela lui convenait parfaitement.


Autant dire que le sommeil fut compliqué à trouver. Outre le stress de se faire attraper par les mercenaires pendant la nuit, mais aussi le cocasse de la situation. Elle n’était pas endormie et il le sentait bien rien qu’à sa manière de respirer. Il n’était pas suffisamment à l’écoute pour comprendre la véritable raison, il pensait simplement qu’elle avait froid. Rien de bien étonnant après tout. Il bouge légèrement et lui met le reste de couverture qu’il avait sur lui sur la jeune femme avant de reprendre sa position initiale et se recroqueviller pour garder un maximum la chaleur avant de somnoler pendant le reste de la nuit. Le soleil ne tarde pas à se montrer et c’est épuisé qu’il ouvre les yeux. Sa première remarque était le souffle de la Kaguya dans son dos. Il ne bouge pas et constate qu’elle avait bougé pendant la nuit pour venir se coller à lui. Il savait qu’il n’allait pas échapper à une scène en la réveillant et se racle bruyamment la gorge pour la sortir de son sommeil et se lève une fois qu’il la sent sursauter. Il s’étire dû au confort exécrable de la nuit qui lui avait ruiné le dos. On pouvait voir à ses yeux fatigués qu’il ne voulait pas s’éterniser une minute de plus.

J'avais mis longtemps a trouver le sommeil en étant blotti contre ce grand gaillard, il fallait dire que je n'avais pas eu de contacts humains depuis tellement longtemps qu'il était difficile de ne pas ressentir celui-ci. Et puis l'idée que les mercenaires nous attaques alors qu'on était dans cette position. Je sentais à sa respiration que Hayate lui était déjà parti dans le pays des rêves, pour essayer de me calmer, et de ne plus être uniquement concentre sur l'éventuelle arrivée des ennemies, je me trouvais et passait ma mains autour de la hanche du Kaguya, me blotissant contre lui, je fini enfin par trouver le sommeil.

Au petit matin, je fut réveillé par l'homme se raclant la gorge, malgré la dureté du sol, j'avais plutôt bien dormis, sans doute avais je légèrement comblé mon manque de contact humain durant cette nuit. Comme me le faisais remarquer Hayate, ils n'avaient plus de senseur, ou alors ils nous attendaient pour nous égorger à notre sortie de la grotte, mais cela aurait était idiot car nous étions moins vulnérable que durant notre sommeil. J'étais bien d'accord avec lui, nous devrions rentrer, et en sortant je compris que cela n'allait pas être le plus difficile, la nuit nous l'avait masqué, mais nous avions une vue dégagée et imprenable sur l'océan.



Sinon il suffirait de faire un détour pour trouver un port de pêche, en donnant suffisamment d'argent un pecheur nous conduirait sans problème jusqu'à Kiri, c'était un temps plus calme, de nos jours aucun navigateur sensé ne s'approcherait de se village en ruine. Mais il n'y avait pas encore eu la guerre...

La mère était devant eux, il n’y avait pas vraiment de questions à se poser sur le chemin à prendre pour quitter le continent. Il n’avait pas vraiment hâte de remettre les pieds sur un bateau, mais il n’avait pas envie de passer l’arme à gauche pour le bon plaisir de son chef avide de pouvoir. Il commence le chemin sans attendre un rappel de la Kaguya et marche en guettant les alentours pour voir si personne n’était en train de les suivre d’une quelconque manière. Ils étaient seuls pour l’instant, une bonne chose, mais il restait à savoir si les mercenaires ne les attendaient pas directement au port. Ce n’est pas bien compliqué de savoir par où les Kaguya arrivent et partent puisqu’ils viennent majoritairement de cette île. Mais une question le taraude et il ne peut pas vraiment la garder pour lui sur l’instant.



Un coup monté, c’était une certitude. Mais à savoir qui était véritablement l’instigateur de cette mascarade qui leur a quasiment coûté la vie. Ils étaient bien trop renseignés et nombreux pour que ce soit une simple coïncidence. Il s’arrête subitement et fait signe à Inoiya de faire la même chose. Les mercenaires faisaient le pied de grue devant le bateau des Kaguya. Il n’était pas coulé, une chance, mais ils étaient prêts à attaquer et probablement bien plus en forme que le duo de Kiri.