Chikara Ma Bro

La réaction d’Hikaru était plus ou moins ce que le jeune chikara attendais. De l’incrédulité puis finalement la réalisation qu’il s’agissait de quelques choses de grave. En effet c’était un kinjutsu, un jutsu interdit parle village à cause de sa dangerosité. Il pouvait y perdre le corps et l’âme en l’utilisant trop souvent, mais Kotaro ne pensais pas l’utiliser de toute façon. Ce n’était pas dans ses plans actuellement de devenir un manipulateur des flammes bleu, bien qu’il savait que d’autres ninjas du village avaient fini par devenir maître en la matière sans passer par la case prison. Mais la question d’Hikaru fit rapidement redescendre Kotaro sur terre, voyant que la colère de son cousin était certainement de l’inquiétude. Où avait-il appris ça ? Nul part justement. Il n’avait pas appris, il avait simplement subi ces flammes. Mais il promit de ne rien dire autour de lui, plaisantant sur le fait d’être son gardien de prison pour détendre l’atmosphère. Kotaro souriait doucement en regardant son cousin s’efforcer de le soutenir malgré ses inquiétudes, finissant évidemment par une vanne des plus douteuses qui fit rire le jeune garçon.



Il riait sincèrement, faisant écho à quelques discussions qu’ils avaient pu avoir ou le jeune garçon, c’était finalement plus ou moins confesser sur le sujet. Hikaru ne le jugerait certainement jamais et c’était ça qui était le plus rassurant avec lui. Il était un petit peu son partenaire de crime et risquerais sans hésiter sa vie pour.

C’est sur un ton plus léger que la conversation reprend et Kotaro répond à sa blague. Il ne devait pas être plus en forme que cela et Hikaru ne voulait pas l’accabler non plus. Il s’inquiétait plus qu’il n’était en colère car ce n’était pas quelque chose avec lequel il pouvait être aussi détendue. Une flamme bleue capable de tout brûler y compris son utilisateur, une idée terrifiante et se demande s’il devra faire face à ce genre de techniques lui aussi en perfectionnant son art. Il n’utilisait pas les armes pour rien non plus, il aimait simplement être maître de ses faits et gestes sans que cela se retourne contre lui ou ses partenaires. Le doton était pour lui simple de manipulation, les risques étaient moindre, mais la découverte de son affinité de foudre lui procure un avis un peu plus mitigé de part le caractère volatile de cette capacité. Une fois maîtrisée, il ne risquera plus de retour de bâton mais c’était son principal souci pour l’instant. Ce n’était pas à la même échelle que son cousin, le Kage Chikara et l’Uzumaki-dono y sont carrément mêlés, ça en dit tout de même assez long sur la gravité de la situation.


Il fait semblant d’être hautain et reprend.



Il reprend un air plus doux et se tourne vers son frère d’arme.

Ce qu’Hikaru venait de dire semblait résonner en Kotaro. La haine était ce qui semblait faire grandir chez les Chikara. Cette simple observation était tristement réaliste quand on voyait la nouvelle génération de genin chikara, plus puissant et plus motivé que les générations précédente. Ils avaient certes moins d’expériences, mais il était impossible de nier qu’ils étaient prometteurs et cela était certainement dû au massacre qu’il avait subi et que les genin actuel avait encore empreint très fraîchement dans leurs mémoires. Hiakru comme Kotaro eux même s’entraîner durement tous les jours pour que ce genre de drame n’arrive plus, et eut être était-ce la, la clef de leurs forces. Cette détermination et cette haine de la guerre, cette haine de la discrimination, de la mort. Mais rapidement, les pensées redevinrent plus légères quand Hikaru se remit à plaisanter.



Kotaro rigolait doucement sur la fin de sa phrase, paraphrasant Oni. Cette phrase le faisait un peu cringe, comme beaucoup de chose que son oncle pouvait dire ou faire, heureusement, il n’avait pas hérité d’un surnom lui aussi en évitant d’intégrer son équipé de genin, il l’aurait certainement appelé “ La panthère noire de Konoha “ ou autre chose tout aussi gênante. Kotaro préférait de lui ne pas être connu sous un surnom particulier, bien qu’un jour, il espérait pouvoir se donner une réputation. Et les encouragements de son cousin le laisser presque rêveur bien qu’il rougissait devant les compliments de celui-ci.



Kotaro se leva alors d’un bon, remettant sa veste au passage. L’entraînement n’était pas véritablement fini, mais les paroles d’’Hikaru lui avaient fait comprendre qu’il y avait peut-être des choses à faire avec sa nouvelle affinité, qu’il pourrait peut-être tenter d’apprendre a la maîtriser avec l’aide de quelques personnes du village. Mais une légère douleur dans l’avant-bras lui rappela que chaque utilisation serait suivie d’une douleur. La, ce n’était quasiment rien, juste une gêne tout au plus, mais son bras n’avait toujours pas complétement récupérée de la précédente explosion.

L’atmosphère était changeante, alternant entre les blagues et le sérieux, Hikaru ne voulait pas blâmer son cousin pour avoir découvert un jutsu interdit alors qu’il était simplement en colère à ce moment. C’était un moyen comme un autre de découvrir ses capacités après tout. Mais il aurait aimé le découvrir autrement qu’en abandonnant tout espoir l’espace d’une seconde. Même si les choses bougeaient, rien ne pourrait être vraiment comme avant et il ne savait pas si c’était pour le mieux ou non au final. Il était simplement heureux de voir que son cousin évoluait lui aussi et montrer de nouvelles capacités. Il ne peut s’empêcher de faire la grimace en entendant le surnom que Oni lui avait donné sortir de la bouche de Kotaro. Un frisson lui parcourt le corps tant la gêne était grande. Il lui met un petit coup de poing dans l’épaule en ronchonnant.



Il n’avait rien qui puisse correspondre à son cousin sur l’instant et se rappelle juste d’un trait de sa personnalité et fait un grand sourire mesquin.



Il lui tapote le crâne en imitant le fait de caresser un animal en rigolant et arrête rapidement en reprenant un air plus sérieux. Il est vrai qu’il n’allait pas pouvoir s’en sortir seul, il espérait simplement que rien de dangereux ne lui arriverait durant son apprentissage. Il regarde de nouveau son bras d’un air inquiet et se dit que ce ne sera pas une mince affaire que de maîtriser un pouvoir aussi violent. C’était une véritable lame à double tranchant.



On pouvait sentir que la fin de sa phrase était des plus sarcastique. La détente était loin d’être maîtrisée par le jeune Chikara. Il entrait rarement dans une colère noire, mais avait simplement tendance à expulser la pression en râlant de manière constante. Chacun sa méthode dirait-il. Il semble douteux à l’idée des soins que voulait suivre Kotaro.

Les taquineries entre Hikari et Kotaro était plus que courante, elles était presque obligatoire entre les deux shonen boy qu’il était et ce n’était, en aucun cas, pas méchant. Toujours dans la taquinerie, jamais dans la moquerie, comme aimait lui rappeler un certain Monsieur V. Les, deux adolescents étaient cousins et se connaissaient depuis toujours, presque élevés comme des frères. Si l’un avait un problème, on pouvait presque être sûr que l’autre serait rapidement lié à celle-ci. Alors lorsque Hikaru lui trouva un surnom des plus efféminé en lui tapotant les cheveux comme on le ferait à un chat, Kotaro ne trouva rien de mieux à faire qu’a jouer avec le nouveau titre que son cousin venait de lui donner. Très peu susceptible, le jeune garçon trouvait plus judicieux de rire de son sens en effet très développer de l’esthétisme et de ses manières très félines. Il remonta alors les mains mimant des patounes de chat et utilisa son air le plus aguicheur possible.



Il se mit à rire avec son cousin. Il était certainement la seule personne avec qui il n’avait pas besoin d’être un exemple de masculinité fragile, a devoir bomber les pectoraux et se comporter comme une statue au cœur de pierre. Il n’était pas comme ça, mais devait jouer ce rôle en tant que shinobi. Être émotif, accorder de l’importance à la vie d’autrui, être fragile dans le fond, n’était pas des qualités très rechercher dans ce monde de brute, surtout lorsque son métier était de tuer d’autre être humain. Mais rapidement, leurs rires s’estompèrent laissant place à des inquiétudes sincères. Il ne devait pas trop presser les choses et prendre le risque de se blesser. C’était une certitude. Cependant quand vinrent les doutes concernant Kana, Kotaro se montra plus sur la défensive. Il appréciait beaucoup la demoiselle qui l’avait supporter et qui lui était venu en aide sans réfléchir alors qu’elle savait qu’elle serait inutile en combat. Elle l’avait soigné et c’était montré douce avec Haneko…



Kotaro lui sourit tout du long de sa tirade. Il avait réellement confiance en sa camarade uzumaki pour le soigner. Elle ne pouvait peut être pas faire partir la douleur, mais elle s’occuper de lui et cherchait une solution de son côté avec Azukiyo et les gens des jardins de Konoha. Kotaro fait un signe à Hikaru avant de partir, il ne devait pas trop perdre de temps pour avoir ses soins, car la douleur était du genre a résonner rapidement malheureusement. Mais avant ça, il ne pouvait pas louper une dernière occasion de taquiner son cousin.

Un frisson lui parcourt l’échine de nouveau et regrette presque sa blague. Voilà que Kotaro s’amuse à imiter un chat maintenant. Il éclate simplement de rire en voyant la suite du spectacle et rigole le cœur léger malgré ses taquineries. Les deux s’amusaient avec ces petites blagues amicale depuis leur tendre enfance et ce n’est pas aujourd’hui que cela s’arrêtera. Ils se disaient tout, ou presque. Si le secret était gardé, une chose rare, c’était pour de bonne raison et la rancune n’avait pas sa place dans leur relation. Kotaro lui explique que Kana était loin d’être la fille étrange que tout le monde décrivait. Il n’en avait aucun doute, mais il ne pensait simplement pas que les plantes seraient utiles à 100% sur cette blessure. Il se contente de hocher la tête en souriant.



Il fait la dernière remarque d’un air faussement fière, sachant pertinemment que s’il finissait à l’hôpital ce serait parce qu’il n’a pas été très doué pendant son entraînement. Il préfère éviter, mais par simple souci de satisfaction personnelle plus que par manque d’envie de rencontrer la jeune fille. Mais il voulait tout de même la rencontrer un jour, histoire de faire connaissance avec la coéquipière de son cousin et peut-être apprendre à mieux connaître la personne au passage. Kotaro enfile sa veste et lui signale qu’il va y aller de manière à l’agacer. Il rigole et lui fait un clin d'œil pour jouer le jeu et lui fait signe de la main juste en agitant ses doigts et mimant un baiser avant de repartir en fou rire le temps que son cousin s’en aille.