Travaux Forcés

Tu fixais ce pauvre Uzume avec insistance, sa réponse restait beaucoup trop vague pour toi. Tu laissais tomber pour cette fois, il ne fallait pas faire mauvaise impression auprès du jeune qui était bien là avant ton arrivée.


Autre chose d'étrange, les autres clans avaient eux aussi un Dôno à leur tête ? Mais que diable ? Tu écoutais alors la conversation pour tenter d'en apprendre le plus, le temps d'effectuer la marche jusqu'au Konbini. Takumi ? Le Chikara médecin le plus connu du village ? Donc le gamin au style du désert beaucoup trop sexy pour toi était du clan Chikara. Belle déduction détective Wattan !


Inspirant et expirant profondément, tu humais l'air frais de Konoha, cela faisait bien longtemps que tu n'en profitais pas de la sorte.


Foutu rire nerveux ! Tais-toi donc ! Heureusement que le stand de bouffe n'était pas loin...


C'était d'une intonation de voix beaucoup plus douce, les deux index joints et le regard partant dans la direction opposé que tu prononçais ces mots.

Le nouveau Chikara-dono était un médecin très réputé, autant dans son clan que dans le village. Je n'avais jamais eu la chance de rencontrer, mais j'avais déjà entendu parler de lui depuis mon réveil. Kotaro revint sur cette altercation qui lui avait valu la visite d'Uzumaki Mako, je m'étais abstenu de réagir, mais un fait m'intriguais, je tournais la tête vers Kotaro alors que nous marchions



J'avais, quelques temps plus tôt, rencontré un jeune homme du nom d'Ichigo, qui semblait bien coller au profil. Serait-ce la même personne ou bien notre village est-il vraiment gangréné par le racisme et la discrimination ?
Wattan quant à elle, avait été absente ces dernières années, la politique actuel lui était aussi trouble qu'à moi. Je regardais droit devant moi, la tête dans mes pensées, étions-nous vraiment prêt à évoluer ou cela n'était-il qu'illusion, qu'étais réellement la paix ? Une période où les morts ne sont pas dû aux guerres mais aux complots, c'est en éliminant les menaces potentielles que l'on maintient son pays en paix. Je fus sortis de mes pensées par Wattan qui insistait une nouvelle fois pour payer le repas... Je poussa un long soupir, puis je leva un doigt en m'adressant à elle avec un sourire.



Je mis un léger coup de coude à Kotaro, puis cachant ma bouche avec ma main je lui chuchottais



Je me mis à rire, cela faisait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de sociabiliser, et ces deux là étaient de bonnes compagnies. Je pouvais le temps de quelques heures penser à autre chose que mon avenir incertain.
Quelques minutes plus tard nous arrivions à ce konbini dont Kotaro nous parlait.

Uzume revint sur l’altercation que Kotaro avait eu avec l’uzumaki raciste. Il en avait donc entendu parler de cette histoire lui aussi, comme à vrai dire… La moitié du village. Kotaro était piqué au vif avec cette histoire, il avait bien trop longtemps subit du racisme, depuis sa naissance même à vrai dire. Il était né métis d’un père sunajin qui avait abandonné sa mère a son sort de mère célibataire. Il avait été brimé pour ça, sa mère insultée et bafoué. Le racisme, il avait connu ça depuis toujours déjà même au sein de son propre clan et n’avait jamais véritable réussi a passer outre ce sentiment de honte qu’il avait vis a vis de ses origines. Alors évidemment, chaque insulte racial, chaque discrimination envers une personne pour sa couleur de peau ou ses origines ou même son clan… Cela lui était insupportable.



Kotaro prit alors son air un peu renfrogné. Pour lui, cette histoire était la preuve que Konoha avait encore du chemin à faire avant d’être un véritable havre de paix. Heureusement, les dono avait une vision semblable à elle de Kotaro. L’union faisait la force et si certains se montraient dissidents, cela ne serait que plus dangereux. Une brebis galeuse dans un troupeau et c’était l’ensemble du bétail qui prenait le risque d’être infecter. Le racisme était une idéologie pernicieuse qui avait déjà fait des ravages dans le village même pas six années avant. Mais en regardant Uzume et Wattan, Kotaro se sentait compris au moins. Mais voilà qu’il arrivait au konbini. Wattan avait insisté pour payer et Uzume avait finalement accepté. Une drôle de paire qu’il faisait tout les deux. Une fille très énergique, électrique même presque et un garçon plus sage et posé. Avait-il le même âge ? À en juger par leur façon de se parler, certainement. Kotaro souriait en voyant la bonne humeur des deux, choisissant alors son repas. Ils rentrèrent dans le magasin et Kotaro se dirigea directement vers un étalage de bento des plus classique composé de riz et de porc tonkatsu avec du curry, attrapant une bouteille d’eau au passage. Le repas était basique et peu cher, mais c’était ce dont le jeune homme avait besoin, seul petit luxe, il prit un azuki daifuku en dessert.



Une fois sortit, il se dirigea vers une des tables à moitié à l’ombre pour laisser à ses camarades a la peau pâle une chance contre le soleil. Lui n’avait pas grand chose à craindre de celui-ci et laissa donc au deux kitto le choix des places sur la table en premier. Il était intrigué tout de même, ils avaient l’air jeunes, mais pas trop, il devait avoir quelques années de plus que lui tout au plus.

Le Kitto chuchotait quelque chose au magnifique jeune homme.


C'était bien l'une des choses que tu ne supportais pas vraiment. La franchise et que la franchise ! Sinon pas besoin de te parler. Il était vrai qu'Uzume aimait beaucoup t'embêter et de te faire afficher ta mine boudeuse. Vous arrivés enfin au Tekyia et commencez à prend commande. C'était les mains sur les hanches que tu écoutais le jeune Chikara te remercier. Tu agitais ta main un peu gêné de se remerciement, car pour toi, ce n'était vraiment pas grand chose et au moins ca faisait plaisir.


C'était au tour de ton ami de choisir et tu le laissais passer devant, les invités d'abord ! A l'extérieur ou à l'intérieur de ta maison. Tu patientais tranquillement avant de pouvoir choisir: Tempura, Soba, Gyoza, Onigiri, Okonomiyaki, Yakitori, O Sushi, Donburi, Karé Raisu et du Tonkatsu ! Sacré commande pour un petit bout de femme ! Tu rejoignais les deux hommes, les bras chargés et le cuistot t'accompagnant pour y déposer tes plats commandés.


Tu étais une véritable "grosse bouffe", mais la majorité des plats te mettaient tellement l'eau à la bouche que tu ne savais plus trop quoi choisir, à part tout prendre. Le jeune Kotaro vous demandez depuis combien de temps vous vous connaissiez...


Ouais, un de tes traits de personnalité était ta tête en l'air pour des choses banales...

Je suivais les deux à travers les rayons. Le jeune Kotaro était du genre simple, son repas n'avait rien d'extravagant, peut-être aussi était-il gêné quant au fait de se faire offrir tout cela. Compréhensible me disais-je.
De l'autre côté, Wattan... Fidèle à elle même, si elle avait pu acheter tout ce qui se trouvait ici, elle l'aurait probablement fait. De l'indécision ? Oh non, juste un trop grand amour de la nourriture. Je la regardais, amusé de la voir s'accaparer les employés juste pour elle. Je croisais le regard de la vendeuse, légèrement dépassé par la scène qu'elle voyait, je ne pus m'empêcher de sortir un sourire gêné, nous étions loin de passer inaperçu.

Je rejoignis Kotaro avec de simples Yakitoris et une boisson fraîche, tandis que Wattan était toujours en train de choisir de la nourriture présente... Je m'installais à l'ombre, Kotaro nous avais gentiment gardé ces places. Décidément c'était un jeune homme très avenant. Confortablement assis, je tournais la tête vers Kotaro, souriant je m'adressais à lui en attendant Wattan afin de débuter notre repas.



C'était avec ce jutsu même qu'il m'empêcha de basculer dans le vide lorsque Wattan me sauta dessus. Je l'avais remarqué mais n'en avait pas encore fait mention, c'était le moment d'en apprendre un peu plus sur lui.
Wattan revint quelques minutes plus tard avec quelques... kilos de nourriture, on aurait pu nourrir un régiment. En une dizaine de minutes elle avait probablement fait la recette journalière du Konbini, une chose était sûre, si je devais me reconvertir en restaurateur, elle serait cliente VIP.



Finissais-je avec un rire.
Kotaro nous demanda si nous nous connaissions. En effet plutôt bien, Wattan elle n'en avait pas le souvenir, mais je me souvenais bien de la première fois où je l'avais rencontré. Nous étions encore jeunes.



Je marqua une courte pause, le souvenir de la scène me faisait déjà rire



C'était la première chose qui m'avait marqué chez elle, une couleur plus qu'original. Je la regarda, souriant.



Une galipette de plus pour rattraper mes attitudes de sale gosse.



Je riais de mon ridicule, j'aimais la taquiner depuis très longtemps, et la couleur de ses cheveux revenait souvent sur le tapis. Mais malgré tout, elle restait l'une des seules personnes pour qui je me pouvais me faire du soucis.

Uzume rejoignit Kotaro, choisissant une place a l’ombre. Il faisait bien de laisser les gens choisir leurs places avant lui, tout le monde n’était pas forcement aussi à l’aise que lui au soleil après tout. Il avait pris un repas des plus classique, et en regardant cela Kotaro se demandait s’il était bon pour un ninja pour manger aussi peu. Sa carrure n’avait donc plus rien de mystérieux en voyant le peu de calorie qu’il allait ingérer malgré la vie mouvementée de cette profession. Kotaro n’était pas non plus le plus gros des mangeurs et il se retenait surtout du fait d’être invité, mais son plat était bien plus consistant tout de même. Il lui proposerait un dessert une fois tout ça fini si jamais. Celui-ci lança alors une petite question en attendant que Wattan ne rejoigne la table à son tour.



Il n’avait pas tort. Il avait plusieurs désirs et projet d’avenir, mais était il seulement compatible les uns avec les autres ? D’un coté protéger konoha et devenir plus fort pour cela, mais d’un autre coté, il voulait plus que tout tuer son père biologique pour se venger, mais aussi venger l’honneur de sa mère. Puis il y avait Gekido. Tout les Chikara révéraient d’avoir leurs mains serrées contre sa gorge pour sentir au plus proche de son dernier souffle et voir son âme finalement quitter son corps et encore… C’était bine la le désir le moins sanglant des chikara. Pouvait-il seulement être honnête avec lui-même avant de l’être avec les autres ?



Kotaro réfléchissait beaucoup a ce qu’il venait de dire. Pourquoi former des enfants qui présenté tout les signes de la trahison ? Pourquoi former des enfants qui plus tard seront des ennemies du village ? Si celui-ci n’était pas leurs préoccupations, il pouvait toujours partir. Mais voilà que Wattan arrivait avec une quantité de nourriture impressionnante. Tout le contraire d’Uzume. Kotaro avait les yeux grand écarté en voyant la quantité, même lui, un adolescent mâle en pleine croissance n’aurait probablement pas put engloutir tout cela.


Il trouvait ça drôle, mais à dire vrai voir autant de nourriture lui donner presque mal au ventre. Mais les deux semblaient avoir une dynamique toute particulière en tout cas. Uzume raconta leur rencontre et comment il était devenu ami et c’était certainement comme ça que toutes les grandes amitiés commencé. Kotaro lui n’avait pas particulièrement de meilleurs amis, des connaissances au plus. Sa couleur de peau avait souvent joué un rôle dans ses relations et les préjugés allaient de bon train. La personne la plus proche de lui était sans doute Hikaru son cousin. Ils n’avaient pas vraiment eu le choix de bien s’entendre au départ, mais heureusement, les deux garçons était fait du même bois. Malgré ça, le genin gardait le sourire et l’envie de protéger le village.

Il était vrai que tu abusais un peu sur la nourriture, mais tout ces plats semblaient tellement délicieux. Comment ne pas résister ? Tes deux camarades étaient impressionnés de la quantité que tu prenais.




Tu écoutais ton camarade raconter votre rencontre... le souvenir de tes cheveux "gélatineux". C'était extrêmement embarrassant une telle histoire tout de même. Tu mangeais nerveusement en le fixant du coin de l'oeil et attendait la suite. QUOI ?! Tes joues devenaient rouge et tu détournais ton regard à son compliment, était-il sincère ou se jouait-il de ta personne pour se rattraper de la critique de la couleur de tes cheveux ? Tu en avalais tes aliments un peu de travers à t'en étouffer, mais en frappant seulement un coup sur ton torse ça allait déjà mieux. Soupirant en silence tu continuais de le laisser parler à nouveau. « Le reste de l'histoire, c'est que maintenant elle ne veut plus me lâcher ! » Ni une, ni deux tu prenais l'un de riavolis pour lui mettre en bouche, sans était de trop ! Tu répondais à ton tour au beau gosse.


Disais-tu au Chikara.


En étant Kitto tu en savais long. Entre dire que les Kitto ne servaient à rien et qu'ils étaient des lâches, ce n'était pas plaisant à entendre ce qui jusqu'à maintenant te permettait de te booster et te motivais à progresser d'avantage ! En regardant intensément le jeune bronzé:


Les bras croisés sur ta poitrine tu attendais sa réponse, mais aussi la réaction de ton meilleur ami après lui avoir fait avaler le raviolis un peu trop brutalement. Oups.

L'ambition et la vision du jeune Chikara m'intéressait, j'aurais souhaité m'entretenir plus longuement avec lui à ce sujet, en savoir plus sur ceux qu'il considère être ses ennemis. Mais en présence de Wattan j'évitais fréquemment ce genre de discussion, elles étaient souvent sujettes à des disputes inutiles, que je n'avais aucune envie de provoquer en cette belle journée de retrouvaille. Je profitais plutôt de la voir se goinfrer, et tomber dans l'embarras suite à mes mots.
Subitement je me retrouve à me faire fourrer un raviolis dans la bouche pour me faire taire. Alors que je peine à mâcher un si gros morceau, j'écoute la discussion des deux par la même occasion.

Nous n'étions pas si différent, chacun d'entre nous avait eu son lot de mésaventures socialement. Si Wattan et moi l'avions connu étant plus jeune, il ferait sûrement parti l'une de nos connaissances.
Je finissais enfin ce foutu raviolis après avoir manqué de m'étouffer plusieurs et allait répondre, mais c'est alors que Wattan proposait un combat au jeune homme. Intéressant me dis-je. Après avoir bu une gorgée pour faire passer le tout, je pris la parole à mon tour :



L'un était un jeune genin dont je ne savais rien mais dont je soupçonnais un fort potentiel quant à son esprit. L'autre une Chûnin avec qui j'avais appris à combattre par le passé. Le combat pouvait être intéressant, et les occasions d'observer un combat se montraient peu nombreuses ces temps-ci... Ça me manquait. Bien que le fait de combattre moi même ne m'intéressait nullement dans ce genre de combat, il était toujours appréciable d'observer et d'en apprendre plus.

Je ne puis m'empêcher de revenir sur les mots de Kotaro, lui qui n'avait jamais réellement eu d'amis à cause d'une simple couleur de peau.



Je jette alors un coup d'oeil rapide sur Wattan. Elle éprouvait une grande méfiance vis à vis de celle que j'admirais ainsi que ses idéaux.



Mon regard se vide, ma tête se baisse légèrement alors que je continue.



Je ne voulais pas poser de mauvaise ambiance, si tôt ma phrase finie je relève la tête, applique un grand sourire sur mon visage et m'adresse à nouveau au jeune Shinobi



Bien que je souriais, je ne croyais en rien les mots que je venais de dire, la paix était un concept abstrait, il y aura toujours des contents et des mécontents pour faire la guerre. Par chance notre village semblait entrer dans une nouvelle époque, mais la guerre était-elle si loin que ça ?

Des amis d’enfance. C’était véritablement quelques chose que Kotaro aurait aimé avoir lui aussi. Malheureusement, sa vie n’avait pas laissé cette opportunité et à la place n’avait offert que beaucoup de place a la critique simple, gratuite et méchante. Mais il avait raison sur un point, il y avait toujours des gens pour critiquer et être purement méchant pour n’importe quelle raison. Pour lui, c’était ses origines, sa couleur de peau, la situation de sa mère. Pour Wattan, visiblement, c’était la couleur de ses cheveux et son caractère de bonne vivante, Uzume lui devait avoir mangé avec sa faible constitution certainement, surtout dans un clan qui valorise le taijutsu ainsi que le kenjutsu. Mais cela restait des choses que Kotaro comprenait, mais ne souhaitait pas valider pour autant. Il était jeune et idéaliste encore et cela semblait presque brûlant pour lui encore d’accepter ce pent là de la société dans laquelle il vivait déjà activement. Mais c’était une chose pour l’instant immuable, les gens jugeait sur autre chose que les actions, et tout pouvait servir de prétexte à un rejet ou une acceptation.

Uzume tentait peut être de le rassurer en lui expliquant que cela l’avait rendu plus fort et qu’un jour, il rencontrerait des gens semblable à lui. Peut-être en effet, mais il espérait que cela ne se fasse en rien trop tard, car l’entourage d’un ninja était décisif dans ses jeunes années et une vision des choses qui n’était pas la bonne pouvait entraîner par la suite bien des dangers. C’était ainsi que certains des plus grands ennemie de Konoha avait était fabriqué par cette société après tout. Gekido était un esprit malade dans une société malade qui encourager son comportement malsain après tout.



Il soupirait légèrement en continuant son repas doucement.



Il finit alors son repas d’un trait tout en buvant l’intégralité de sa bouteille d’eau avant de se racler la gorge dans un bruit sans retenue. La proposition de match amical avait était fait et il ne pouvait pas vraiment refuser cela, même si pour lui ce n’était pas vraiment le meilleur moment pour se battre, et surtout pas contre un Chunin en plus ! Il n’avait pas encore passé son propre examen et bien que cela ne devait pas tarder, il restait réticent au fait de possiblement se blesser juste avant.

Les deux hommes discutaient entre eux et tu en profitais pour manger, manger et encore manger ! Qu'est-ce que c'était bon ! Tu iras probablement complimenter le chef pour ces petites merveilles plus tard. L'un parlait d'accepter son prochain tel qui l'était en ne regardant pas ses idéaux... hey ! Tu comprenais le mini sous-entendu, mais ne le relevais pas. Tandis que l'autre montrait la détermination à protéger et aider d'embellir Konoha peu importe l'individu à affronter. Tu réagissais à la pique d'Uzume.


Disais-tu en rigolant.


Le magnifique jeune homme à la peau bronzé voulait bien un combat amical, mais semblait se sentir un peu forcé sur le moment.


Tu finissais quasiment la totalité des plats commander et comme à ton habitude, tes yeux voyaient plus gros que ton ventre. Tu te sentais enfin rassasié.


Tu te levais et leur souriais avant de débarrasser tout ton foutoir et de jeter les plats vides à la poubelle. Pas de gaspillage ! Tu allais à nouveau au petit stand payer l'addition et revenais vers les deux hommes.


Tu attendais leur réponse à tout les deux.

Le coude sur la table, je reposais la tête sur ma main en écoutant mes deux compagnons. En effet Kotaro était encore jeune, mais le fait qu'il reconnaisse son manque de connaissance et sa naïveté ne faisais que renforcer l'opinion que j'avais de lui. Contrairement à beaucoup d'autres genins qui étaient bien trop sûr d'eux et de leur vision des choses, lui semblait toujours émettre quelques doutes, malgré cela il prônait avant tout sa loyauté envers le village mais envers le village seulement. S'il devait y avoir la paix, ne devait elle pas être pour tout le monde ? Moi même j'étais loyal à Konoha, seulement je voyais plus loin qu'un simple village. Mais bref, je ne fis pas part du fond de ma pensée, le jeune homme aurait tout le temps d'y penser plus tard, surtout qu'à l'heure actuelle celui-ci devait être stressé quant à son futur examen, je jugeais bon de ne pas en rajouter une couche.



Je lâchais une dernière pique à ma Kitto préférée avant que celle-ci ne s'en aille, à peine de retour elle avait visiblement un planning déjà très chargé. Ce qui ne manqua pas de me rappeller que j'avais encore trois heures de travail devant moi. Démoralisé je plonge la tête dans mes bras, posés sur la table. Ma voix étouffée dans mon vêtement, je me plains.



Je jette un oeil au tas de nourriture encore présent sur la table, bon sang, il y en avait encore pour deux jours avec des rations pareilles, Wattan avait clairement un problème avec la nourriture, étonnant lorsque l'on observe son corps aux fines courbes. Si bien que d'un ton moqueur je m'adresse à elle :



Je laissais s'échapper un rire, j'aimais beaucoup trop la taquiner, ses réactions étaient à chaque fois plus originales que les fois précédentes. Je me relève alors, je m'apprête à retourner à mon travail forcé, j'adresse encore quelques mots à Kotaro.

Les adultes semblaient vouloir l’encourager pour son examen chunin. Une bonne chose que les gens soient positifs avec lui car le genin était du genre à avoir peur de mal faire. Il n’avait pas peur du ridicule, mais simplement, il appréhendé de ne pas être à la hauteur des attentes de ses pairs et comme tout bon jeune adolescent, il aimait recevoir la validation de ses ainées. Cela lui donnait de la confiance, l’impression d’appartenir véritablement a quelques chose de plus grand que lui-même. Il rigolait en entendant les deux se chamailler comme les amis qu’ils étaient. C’était bon de voir que le village allait “ mieux “ que les gens arrivaient encore a rire et sourire malgré la tentative de coup d’état de Mako Uzumaki. Les kitto avait toujours était à part dans le village et cela se sentait dans ce genre d’interaction légère qu’ils avaient sans trop se soucier de l’appartenance aux clans. Une véritable bouffée de fraîcheur pour le futur chunin.



Mais toute bonne chose avait une fin et voilà que tout le monde devait retourner à leurs activités d’adulte alors que lui n’avait aucune obligation et traîné simplement. Il était venu pour rendre ses hommages à son beau-père, et avait finalement passé un bon moment avec de parfaits inconnus d’un clan qu’il avait souvent jugé, peut être a tort. Wattan avait des choses a faire elle aussi et elle finit par s’excuser avant de partir laissant les deux garçons ensemble. Uzume avait lui aussi des choses à faire, des choses importantes attenante a son travail dans le cimetière de konoha certainement. Il était sous surveillance en plus donc inutile de tenter de fuir ou d’échapper à sa corvé. Kotaro lui, devait toujours retourner voir son père et lui parler après tout. C’était ce qu’il ferait, mais peut être un autre jour, il n’était plus vraiment dans l’émotion d’aller raconter des choses aussi importantes à son père et se disait que celui-ci étant là où il est… Il pouvait bien attendre 24 heures de plus avant d’apprendre les tourments de son fils.



Sur ces mots, le genins débarrassa tout ce qu’il pouvait rester sur la table avant de faire un geste et un grand sourire à Uzume avant de s’éclipser comme le shinobi qu’il était.