Mieux que des explications littéraire sur les raisons de l'impossibilité des Kenketsu de s'entretuer, tu assistais à une véritable démonstration. Tu n'étais pas un sadique, tu ne prenais jamais ton pied à regarder autrui souffrir, pour autant, tu ne ressentais nullement de la pitié, ni même un dégoût pour la scène à laquelle tu assistais. Doucement, la lame de l'homme s'enfonçait dans la gorge de son prisonnier, les cris fut rapidement remplacé des gargouillis. Du sang s'échappait de la commissure de ses lèvres, aucun doute que la douleur devait être insoutenable, pour autant, le vampire ne succombait pas. La démonstration aurait pu cesser ici que j'aurai pleinement compris la problématique. Mais visiblement, ton partenaire de feu de camp en avait décidé autrement. Il tourna sa lame dans les profondeurs de sa gorge, laissant derrière le file tranchant un véritable carnage. Puis avec la même insouciance à l'égard du torturé, il retira sa lame d'un coup sec, laissant l'homme tomber au sol dans un gémissement de douleur, à la limite du supplice.
Ce fut le seul mot que tu trouvas à dire alors que ton regard neutre toisait l'homme au sol. Tu décidais que celui-ci avait suffisamment souffert. Tu allais l'achever, non pas par pitié, mais parce que tu ne trouvais aucune raison de lui rallonger sa misérable existence de quelque minute. Ainsi, après seulement quelques mudras, tu pointas ton doigt en direction du cœur de ta victime. Tu allais lui offrir le repos éternel, et cette fois-ci, le vrai... Une lumière vive vint rompre la noirceur de la nuit et un rayon fait de lumière fit propulser jusqu'à sa cible. La chaleur du rayon empêcha le sang de gicler, forçant la coagulation, lorsque celui-ci transperça la poitrine. Alors, le silence revint. Terminer les gémissements. L'inconnu venait probablement de comprendre comment il t'était aisé de tuer des Kenketsu. Tu possédais l'arme la plus mortel pour eux... La lumière... Pour autant, tu n'avais aucune raison de le tuer lui, du moins, pour le moment...
Alors que le chasseur de vampire hésitait sur son nom, ton regard se retournait sur lui. Tu ne laissas transparaître aucune gêne quant au meurtre que tu venais de commettre, tout comme lui, n'avait pas semblé déranger par le fait de torturer sa victime. Ce qu'il t'étonnait, c'étaient les propos qu'il venait de tenir. Il n'avait plus de nom. Ancien propriétaire. Tout cela était bien étrange. Pour autant, des étrangetés, tu en avais croisé plus d'une dans les sous-terrains de Kumo. Tu avais vu Saru, lui-même un vampire dont Kumo était le propriétaire, tu avais entraîné Soshi, dont Kumo lui avait effacé la mémoire et apposé des sceaux dignes des Uzumaki. Peut-être que finalement, lui aussi était une des nombreuses expérience mener par ton Empire. Et alors, si ta désertion n'était pas récente de seulement quelques semaines, tu aurais pensé que ce dénommé Akaname aurait été envoyé pour te traquer. Dans le doute, tu l'aurais tué également...
« Qui étaient tes propriétaires, Akaname ? »
Cette question aurait pu en déranger plus d'un, elle était intrusive et forçait quiconque a se remémorer de probable mauvais souvenir. Mais, ce n'était pas le genre de chose sur lesquelles tu t'arrêtait. Pour tant, quand vint le moment où la question se retourna. Tu aurais pu lui mentir, inventer un nom de toute pièce, mais à quoi bon ? Tu te trouvais devant lui avec ton véritable visage, tacheté de noir. Tu avais usé de ton Hikariton. Il possédait toutes les informations nécessaire pour aider le premier Kumojin à tes trousses. Mentir ne servait à rien.
« Mon anonymat est corrompu dès l'instant où tu as aperçu mes tâches et ma capacité à user de la lumière... Il semblerait que ce soit des signes particulièrement distinctifs... Je m'appelle Genichi, ou le cafard... »
Tu te redressais, quittant ainsi ta place proche du feu que tu tenais depuis l'arrivée de Akaname. Doucement, tout en écoutant les paroles de l'homme, tu te dirigeais vers les deux prisonniers inconscient, ce que tu allais faire tenait d'avantage d'une exécution que d'un assassinat. Mais qu'importait, cela ne changeait rien à la finalité, uniquement que ceci ne te procurait aucun bien-être. Tu aurais pu faire preuve de fantaisie dans ton exécution, mais, ce genre de chose ne t'intéressait pas. Une épée faite de lumière apparut entre tes mains, pendant que tu répondais à Akaname.
Sans le moindre frisson, tu plantais avec lenteur ta lame lumineuse dans la poitrine du premier condamné. Une légère volupté de fumé s'échappait de son torse, la lumière le brûlait et tout simplement, il perdit la vie, cette fois-ci pour de bon... Mais, avec ces saloperies, dont la mort semblait être une simple entourloupe, tu ne prenais rarement de risque, alors, d'un coup nette, tu terminas le travail en sépara la tête de son corps.
Sur ces simples mots, tu exécutas le même procédé sur le dernier survivant. Tout deux étaient mort, et aussi étrange qu'auparavant, tu ne ressentais rien sur le fait de leur offrir la mort...