Ce qui est ennuyant durant l'été au Pays du Feu, c'est que l'on comprend mieux pourquoi cette contrée fut nommé ainsi par ses premiers habitants, pensais-je tendis que je mourais de chaud à l'intérieur de ma combinaison. J'aime ma nouvelle combinaison, elle s'accordait parfaitement avec ma cagoule-grenouille. D'ailleurs, j'aimais ma nouvelle combinaison à un tel point que j'avais décidé de ne m'en séparer que pour me laver. Cette combinaison me donnait une classe folle et un charme irrésistible. Seulement, je n'avais pas encore pu tester mon charisme sur une jolie demoiselle puisque, à chaque fois, la demoiselle que je souhaitait accosté changeais de trottoir.
J'ignorais qu'il existait un sens de circulation pour les piétons, pensais-je intrigué par le comportement de ces dames. Cependant, appliquer les règles à la lettre était un devoir de citoyen que je comprenais tout à fait.
Je m'étais dirigé vers la Forêt du Feu afin de trouver une source d'eau fraîche ou me prélasser en toute tranquillité. Cependant, alors que j'étais déjà engagé dans les bois, je vis -quelques pas devant moi- ce garçon qui travaillait dans l'une de mes boutiques préféré. Je ne connaissais pas son nom mais je l'aimais déjà. Après tout, un type qui travail dans une boutique d'arme ne peut-être que mon copain. Et, alors qu'il tripotait avec allégresse le manche de son Katana, je me mis à espérer le voir en secret s'exercer avec.
Et, alors qu'il s’installait tranquillement, je pris place, à quatre pattes, dans un buisson. Mais, bien vite mon ravissement retomba. Il n'était, à priori, pas décidé à s'entraîner au maniement du sabre. Et, alors que je tournais les talons, je sentis quelques choses me piquer les fesses avec violence. Laissant un échapper un cri situé entre le croassement d'une grenouille et un cri de douleur humain, je me releva en vitesse.
« Tu cherchais à me blesser ? »
Approchant de celui qui avait logé un shuriken dans mes belles fesses vertes, je repris tout en lui tendant son projectile
« Tiens. Et essaye de ne tuer personne la prochaine fois que tu t'exerce. »