Une mère inquiète

C'était un matin comme un autre, j'étais -comme depuis quelques semaines- attelé à ma tâche au cimetière. Le ciel est gris, la pluie, peut-être la neige s'annonce. Voyant cela, je me permets de ranger à l'avance la plupart des outils que j'utilisais. Tant pis pour l'extérieur, j'allais m'occuper des urnes aujourd'hui. Je faisais les poussières dans cette grande salle, lorsque j'entends soudain la porte se claquer, puis soudain une voix féminine et des pas résonnent dans toute la salle.



S'écriait-elle. Mais aujourd'hui, mise à part toi, tu n'avais vu personne pénétrer dans cette pièce. Si bien que tu te dirigeas vers l'origine de la voix. Je vois alors une femme d'une quarantaine d'année. Dès lors que celle-ci m'aperçoit elle se dirige vers moi et instantanément d'une voix tremblotante elle me demande :



Aussitôt je réponds à la dame, j'étais sûr de moi, personne n'était entré ici, et je n'avais vu aucun enfant au cimetière ce matin.



La dame baisse la tête, aussitôt son visage prend un air triste.



Sur le moment je ne réalisais pas, mais lorsque je regarda rapidement autour de moi, je fus comme choqué. Toutes ces urnes autour de moi étaient dû à cette événement là ? Je savais qu'il y avait eu des morts, mais autant... J'avouais ne pas m'en être rendu compte.
Devant mes yeux, la femme tombe à genoux, des larmes coulent le long de ses joues.



Je m'abaisses alors à sa hauteur, je gardais un visage et ton neutre pour m'adresser à elle, en effet je ne savais comment la réconforter, alors j'optais pour la solution qui me semblait la plus juste.



La femme acquiesce tout en séchant ses larmes, je l'aide à se relever et ensemble nous nous dirigeons vers l'entrée de la salle. A l'extérieur se tient le garde qui est censé s'occuper de ma surveillance, le regard déterminé je m'adresse à lui.



Je laisse alors la femme entre ses mains sans attendre la moindre réponse, je n'avais que faire de son accord à ce moment là. Entre le travail au cimetière et l'enfant de quelqu'un le choix était vite fait. Le moyen le plus rapide de retrouver quelqu'un était encore de pouvoir le tracer, et j'avais justement la personne parfaite pour cela. Je me dirigeai rapidement vers le quartier Kitto tandis que la pluie commençait à s'abattre.
En quelques minutes j'atteignais ma destination tout trempé : la demeure de Seika. Dans mes souvenirs, c'était un senseur, il était l'élément parfait pour de la recherche. Sans perdre de temps, j'entre à l'intérieur de celle-ci sans même frapper. Je me dirige rapidement vers le salon, et dès lors que je glisse la porte, je l'aperçois assis-là, mais à mon grand étonnement il y aussi Wattan présente ici. Je savais qu'ils se connaissaient mais pas au point de boire le thé chez l'un ou l'autre.



Dis-je sur un ton moqueur. Mais très rapidement je reprends mon sérieux et je regarde Seika.



Sans perdre de temps je les informe de tout ce que je sais :

Humer le bon vent frais du matin, le sentir passé dans ses cheveux et inspirer profondément pour se détendre après. Voilà qui annonçait une magnifique journée ! Tu venais à peine de te lever et profitais de cette journée de repos pour rendre visite à un ami. Comme à ton habitude, tu te toilettais de manière très stricte après une petite séance de sport matinale: 15 km de course à pied, 300 abdos, 300 pompes, 300 squattes et bien d'autre encore... le sourire toujours dessiner sur ta bouche. Après ta petite routine de repos terminée, tu en profitais pour passer à la petite boulangerie du coin et y acheter quelques gourmandises. Bon d'accord, au vu de ton appétit féroce tu achetais beaucoup plus que les gens normaux. En même temps, tu voulais partager tout cela avec ton ami Seika et depuis que tu étais rentrée, le temps te manquait crucialement pour aller le voir. Aujourd'hui, était donc un jour de fête et de festin ! Après ta petite - GRANDE - commande, tu te hâtais à l'endroit ou vivait le Kitto blond. Quelques instants plus tard, tu arrivais enfin à sa porte et frappais telle la bourrine que tu étais:


Ton humeur joviale ne changeait pas des dernières avant cette horrible catastrophe anéantissant la majorité des tiens !


Ne jamais venir les mains vides chez un ami ! C'était une règle d'or que tu appréciais suivre et cela permettait de tisser des liens plus fort en plus de faire plaisir à la personne. Enfin, c'était ce que tu pensais. Tu prenais place dans le petit salon de ton compagnon y déposant tout ce que tu apportais... soit c'était toi qui avait un problème avec la bouffe, soit la table était trop petite... B-R-E-F ! Tu t'asseyais et proposais tout en conseillant les "quelques" sucreries apportées.


Mais alors que vous fêtiez vos retrouvailles un énergumène surgissant de nul part, frappait et entrait d'un pas assez pressé ! Oh ! UZUME ! Et la pique ne tardait pas à arriver...


Il semblait avoir besoin d'aide et vous parlait d'un enfant disparu. Tu te levais pour te mettre face à l'élément perturbateur avant de dire d'un ton taquin:


Les mains sur les hanches tu prenais ton air sérieux, car l'heure pour toi était grave. Un enfant disparu signifiait très souvent qu'il allait s'attirer des ennuis. En général, ça ne loupait pas et il fallait agir rapidement !

Je n'étais pas prédisposé à partir en mission et pourtant, le destin en avait décidé tout autrement. Le soleil venait de se lever et je peinais à me décoller du lit. Les rayons de soleil passaient à travers mes volets mal fermés. Ils m'éblouissaient tellement que j'étais incapable de refermer les yeux convenablement. Le sommeil m'avait définitivement quitté, bien qu'exténué par ma semaine précédente. Peu importe, c'est un jour de repos qui m'attendait, aucune mission ne m'a été attribué et je me suis accordé une journée sans entraînement. Mes muscles étaient courbaturés. Machinalement, je prends la direction de ma salle de bain pour prendre une douche tiède puis froide. Un rituel très efficace qui m'aide à éveiller tous mes sens et passer une excellente journée.

Douché, séché, habillé et coiffé, je me sentais prêt à attaquer cette journée. Si l'envie de m'entraîner se faisait sentir, je chassais rapidement cette idée de ma tête. S'entraîner plus que de raison n'apporte rien de bon et ne me fera pas progresser. Je m'apprêtais à prendre mon petit-déjeuner lorsque tout à coup, une personne fit irruption à l'intérieur de mon domicile. Tout d'abord apeuré par la surprise d'une telle arrivée, c'est finalement avec un grand sourire que j'accueillais cette personne au comportement plutôt... subtil.



Décidément, cette femme me surprendra toujours et son entrée était à l'image de notre rencontre. Une accro de l'entraînement qui avait eu raison de ma concentration tellement elle frappait fort dans un arbre. Un arbre qui n'avait rien demandé et qui avait subi d'énormes dégâts. La rencontre avait été très remarquée, mais le feeling était rapidement passé. Cette Chûnin de Konoha était rempli de gentillesse et discuter avec elle était toujours agréable.

Une fois de plus, elle avait prouvé sa gentillesse en apportant bien plus qu'il ne fallait pour manger. C'était un véritable festin qui les attendait. Je la regardai déposer toute cette nourriture et je l'écoutais parler comme si rien n'avait changé. Pourtant, son absence avait duré plusieurs années et de nombreuses questions me traversaient l'esprit. Ne souhaitant pas gâcher ce moment, j'écartais ces questions d'un revers de la main. J'obtiendrais des réponses à un moment ou un autre.



Tu n'as pas changé. Je faisais bien évidemment référence à notre rencontre et nos diverses « disputes amicales » qui finissaient sur quelques fous rires. J'écoutais les conseils avisés de ma partenaire et je me laissais tenter par un namagashi. C'était assez surprenant et je ne regrettais pas de l'avoir écouté. Je m'apprêtais à essayer un de ces bonbons que Wattan dévorait lorsqu'un second ami fit également irruption. Décidément, c'était la journée. Je n'avais donc pas mérité ce jour de repos ?

Gêné par le premier commentaire d'Uzume, je rougis puis je me gratte le crâne.



J'étais pris au dépourvu et je ne savais vraiment pas quoi répondre. Après tout, Wattan était une femme très attirante. Rapidement, Uzume me sortait de ce pétrin. Sa présence chez moi n'était pas anodine et ne concernait pas une visite de courtoisie. Alors que je commençais déjà à réfléchir à nos recherches, mes deux comparses se saluaient et il était impossible d'ignorer leur complicité.



Je m'approche moi aussi de mon camarade et pose une main sur son épaule.



Je m'écarte de mes deux camarades et, mains dans les poches, je me dirige vers les extérieurs.



Uzume devait certainement en savoir un peu plus et connaître l'histoire de cet enfant nous aidera peut-être à remonter vers des lieux qu'il fréquenterait régulièrement comme ce cimetière.

Lui répondais-je en riant.
Enfin bref, j'avais une chance inouïe de tomber à la fois sur Wattan et sur Seika, loin de moi l'idée de les déranger dans quelque chose d'important, mais j'avais besoin d'eux. A moi seul il me faudrait plusieurs heures pour retrouver le gamin, si j'en étais capable? Je n'avais pas le talent de ces deux là pour le pistage. Avec leur aide la tâche devrait s'avérer plutôt simple. Nous nous dirigions vers l'extérieur lorsque Seika demanda plus d'informations.



Je marques une courte pause, et repenses au fait que tu n'avais pas pris beaucoup de temps pour en demander plus à la femme qui t'avait demandé de l'aide. Si bien que vous pourriez manquer d'information, je laissa alors le choix à mes coéquipiers.



En parlant de pupilles, j'esquivais constamment le regard de Wattan, elle remarquerait tout de suite le changement, je baissais la tête ou regardais ailleurs lorsqu'elle s'adressais à moi. S'il fallait lui raconter toute l'histoire, y compris le bain de minuit, j'allais prendre un sacré taquet. Depuis qu'elle était revenu, j'esquivais la majorité des discussions avec elle, ma personnalité avait quelque peu changé depuis mon réveil, j'espérais juste qu'elle n'y ferais pas attention. C'était la dernière personne avec qui j'avais envie de me brouiller, et mes récentes frasques n'avaient rien de glorieuses. Si bien que je tentais de la laisser hors de ces histoires, du mieux que je le pouvais. Ça n'était pas contre elle, mais plutôt pour elle.

En entendant le mot "Prêtresse" tes poils se hérissaient et les traits de ton visage changeaient pour exprimer le dégoût profond que tu avais envers cette femme. Ce pauvre père qui la suivait jadis était mort ! Pas probablement, pas de peut-être, mais belle et bien une certitude ! Ce n'était qu'une courge... "Goujate" ! Et tu pesais tes mots même intérieurement pour ne pas trop penser à cette horrible femme et te concentrer sur ton objectif principal de la journée. Tu voulais t'adresser et regarder Uzume cherchant son regard, mais celui-ci semblait te fuir. Hum... En général même lorsque vous vous disputiez par rapport à la question de l'existence de la Prêtresse, il soutenait ton regard méprisant. Quelque chose devait certainement le tracasser, mais quoi ?


Tu tentais de te radoucir en faisant attention à la tonalité de ta voix. Vous discuterez probablement après avoir retrouver l'enfant.


Tu mettais chacune de tes mains sur les épaules de Seika et Uzume pour transmettre ta bonne humeur et motiver la troupe:

La Prêtresse a encore une fois frappé dans le cœur d'un Kitto. Même s'il ne s'agit que de retrouver un enfant disparu, l'histoire était plus profonde. C'est une partie de l'histoire de Konoha qui a anéanti un grand nombre de shinobi. Uzume, Wattan, ce petit garçon et encore moi. Je continuais d'écouter mes amis sur la façon dont nous devrions orienter notre mission. J'avais proposé de nous diriger vers le cimetière dans l'espoir d'y sentir la présence de l'enfant. Cependant, mes comparses semblaient plus enclins à obtenir des renseignements sur la vie de cette famille. Je reconnais que nous devrons y passer à un moment ou un autre. La main sur le menton, l'expression de mon visage montrait que j'étais en pleine réflexion.





Au cours de notre conversation, je remarquais une certaine tension entre mes deux amis. Cette tension était plutôt bien dissimulée. Pourtant, j'avais constaté quelques changements de tonalité de voix ou encore d'expression du visage par-ci par là. Le regard remplit de questionnement, je leur demande :



Soudainement, je me mis à me gratter l'arrière du crâne. Je me mêlais de choses qui ne me regardait pas. Aussitôt, je revins vers notre priorité : retrouvé le garçon. Je m'adresse alors à Uzume.

A la réflexion, ils n'avaient pas tort. Sur le coup j'avais été trop pressé par le fait de soulager cette dame d'un peu de détresse, néanmoins trouver un gosse dans un si grand village... Ça n'allait pas être chose aisée. Même avec un senseur, il pourrait aisément se fondre dans la masse, beaucoup d'enfants se trouvent à Konoha, il serait compliqué d'aller les voir un par un. Je hoche rapidement la tête pour acquiescer, je me préparais à repartir retrouver la femme qui devrait se trouver aux bâtiment du Kage. Mais mon pas fut interrompu par la question de Seika. Se rendant compte immédiatement qu'il posait des questions pouvant avoir des réponses gênantes pour lui, il se contenta de me demander de le conduire à la mère du garçon. J'hausse les épaules, comme pour dire qu'il n'y avait aucun soucis et que je ne voyais pas de quoi il parlait.



Ouvrant la porte d'entrée, je constates que le ciel est de plus en plus gris et l'horizon ne se fait pas plus joyeux. Poussant un léger soupir, je tournes la tête vers mes deux compères.



Le village avait beau être grand, il y avait peu de chances qu'il en soit sortit, en fait c'était tout bonnement impossible, surtout à son âge. C'était au moins ça de pris, le gamin devait bien se trouver quelque part dans Konoha, peut-être était-il tout simplement perdu ? Il était aisé de ne pas s'y retrouver s'il était aussi jeune que sa mère le prétendait. Sur le chemin, tmes coéqupiers avançaie,t à une certaine allure, j'ai été capable de suivre un bon moment jusqu'à ce que la fragilité de mon corps ne me rattrape. A bout de souffle, je m'arrêtes deux petites secondes. Je relève la tête vers eux deux qui ne doivent pas être surpris de me voir manquer d'endurance.



Quitte à être faible physiquement, il valait au moins mieux que je serves à quelque chose. Les Kitto n'étant plus très nombreux, les gamins était particulièrement reconnaissable. Peut-être que l'un des habitants aurait vu le petit partir dans une direction, sait-on jamais...

Le blondinet posait une question des plus... comment disait-on déjà ? Embarassante pour Uzume et toi. Tu ne pouvais réellement y répondre, car toi même tu ne savais ce qui tracasser au plus au point ton meilleur ami. Pour détendre un peu l'atmosphère et de ton attitude joviale tu te mettais à l'arrière de ce dernier pour lui pincer les joues amicalement avant d'ajouter:


Tu lui faisais un clin d'oeil armée de ton plus beau sourire pour tenter d'effacer les supçons. Il posait une autre question au bout du compte, celle de savoir où était la mère du jeune garnement. Ni une, ni deux, il ne tardait pas à donner l'information et nous entamions donc la marche jusu'au bâtiment du ministère. Mais en cours de route Uzume ne sentait pas au top de sa forme... Evidemment ! Le bougre était encore en réeducation comment avais-tu fait pour omettre ce détail important ? De plus, le temps tournait petit à petit à votre défaveur.


Cette question était à la fois pour son état de santé, mais elle lui était autrement destinée. Depuis le début il ne faisait que s'éloigner ou t'éviter. Tôt ou tard il le savait, il ne t'échapperait pas éternellement. Il proposait donc la chose suivante: Séparer le groupe en deux, lui en solitaire et toi avec Seika.


Je me tourne vers Seika pour lui faire la demande d'accompagner votre énergumène favoris.


Tu t'avançais prête à partir, voir même courir.


Tu leur faisais un second cli d'oeil avant de t'éclipser sans que tes deux camarades pouvait émettre une objection.

Ce geste amical de Wattan n'était pas surprenant, pourtant j'étais incapable de contrôler mes émotions. Mon visage rougit puis, dans une lutte contre moi-même, je réussis à retrouver mon état normal. Je n'ai jamais été à l'aise avec le contact rapproché de le genre féminin. Si je suis généralement avenant avec les gens pour les rassurer, mes gestes affectueux ne vont jamais plus loin qu'une main fraternelle posée sur leur épaule. Fort heureusement, les commentaires d'Uzume sur les conditions météorologiques actuelles me sauvèrent la mise. Bras croisés, je m'empresse de rebondir.



Nous marchions en direction des bâtiments du ministère lorsque notre veille ami laissa apparaître ses faiblesses physiques. Décidément, son long coma le rattrapait plus vite que nous l'imaginions. Comme si de rien n'était, le Kitto aux cheveux violet s'imposait une mission solitaire. Le courage était une belle qualité, mais il s'agissait d'inconscience. En complet accord avec Wattan, j'acquiesce devant son refus.



Dis-je avec un sourire. Je me retourne vers mon ami, les mains dans les poches de ma combinaison noire pour reprendre la marche.



D'un geste de la main, je l'invite à me suivre pour rejoindre nos quartiers. Nous n'étions pas très éloignés, la route ne sera pas longue.

Sur place, l'unique question qui se posait était : Par où commencer ? Le ciel devenait de plus en plus noir, le vent soufflait à pleine puissance et quelques gouttes de pluies commençaient à faire son apparition. Nous allions devoir faire avec ça. Il est hors de question de rester à l'abri pendant qu'un enfant est porté disparu. Du regard, je balais les environs. Tout le monde s'empressait de rentrer chez eux comme si une tempête se préparait. Ils n'avaient pas tort. Alors qu'une femme s'approche de nous, je l'intercepte sans hésiter. Au vu de sa couleur de cheveux, il s'agissait d'une shinobi du clan Uzumaki.

m'exclamais-je en faisant un signe de la main.

répondit-elle très vite.





L'Uzumaki nous quitta aussi vite que je l'avais stoppé. Décidément, nous cherchions une aiguille dans une botte de foin. De plus, l'air détaché de cette femme m'avait agacé.



Tout à coup, un homme d'une cinquantaine d'année nous fait signe au bout de la rue. Il se trouvait sous un parasol d'une terrasse. Je le rejoins suivi par mon binôme.











Et il n'avait pas tort. Des bourrasques de vent faisait bouger les chaises de la terrasse. Le gérant du bar plia ses parasols puis s'hâta de rentrer. Ce n'était plus quelques gouttes de pluie qui s'interposaient devant nous, mais une averse à en noyer les rues des quartiers Kitto.



Devions-nous attendre le retour de Wattan pour nous rendre au domicile du gamin ou orienter la suite de nos recherches vers l'un des lieux cité par le barman ?

Ce n'était pas comme si cette initiative personnelle avait quelque chose de très dangereux, mais bon, mes deux coéquipiers ne semblaient pas en accord avec moi. Je haussa alors les épaules, peu m'importait d'y aller seul ou en compagnie de quelqu'un, il ne fallait juste pas que je me précipite trop. Tu salues Wattan d'un simple signe de la tête, elle ne devrait pas trop tarder à vous rejoindre de toute façon, la connaissant elle y serait rapidement. Tandis qu'elle s'en allait, Seika tentait de me convaincre d'en demander moins à mon corps. Ce n'est pas comme si je connaissais réellement les limites en vérité. Parfois je tenais facilement la journée, d'autre fois une simple marche m'épuisait totalement. Je limitais les entraînements, m'en tenant à la méditation je n'avais pas encore repris le reste, peut-être devrais-je commencer. Qu'importe, ce n'était pas le moment d'y penser.



Nous partions alors en direction de nos quartiers qui n'étaient pas loin de là. Là-bas, Seika interpella une jeune femme, sa chevelure semblait dire qu'elle était une Uzumaki, il était assez rare de les croiser ici et ça ne m'étonna pas plus que ça lorsqu'elle envoya presque paître Seika qui demandait simplement des informations.



Alors que je terminais ma phrase, un homme nous fit un signe depuis l'autre bout de la rue. Celui-ci semblait détenir des informations. Mais en vérité... il ne savait pas grand chose de plus que ce dont nous nous doutions déjà. Sa mère était elle même venue le chercher au cimetière, et le gamin j'étais pratiquement certain d'en avoir vu aucun durant mon "travail".



Je me dirigeas alors sans attendre dans la direction qu'il nous avait indiqué, Wattan ne devrait pas tarder à nous rejoindre, dès lors vous pourriez reprendre votre petite enquête. Sur le chemin, tu restais pensif.



Je ne pesais pas mes mots à ce propos. Entre le dono qui considérait la prêtresse comme une traîtresse, et ceux qui la voit comme une personne malveillante... C'était presque désespérant. Mais peu importait, ils verraient tous la lumière un jour, pour l'heure ils n'avaient qu'à rester dans leurs propres mensonges. Tant de complaisance dans ce village, je crois que je commence à comprendre la raison du départ de la prêtresse finalement...

Tu courrais le plus rapidement pour te retrouver au bâtiment de Ministère où la maman du jeune garçon été envoyée par ton ami Uzume. Il ne te fallait pas longtemps avant d'arriver à destination et pour aller encore plus vite tu t'amusais à sauter de toit en toit pour éviter de rentrer dans la foule ! Tu levais les yeux en direction du ciel et t'apercevais que le nuage devenait beaucoup plus menaçant qu'avant ! Diantre, il va falloir accélérer le pas !


Ton déplacement était encore plus rapide du à ton entrainement physique sans relâche ! Bientôt, tu arrivais au bâtiment et entrais sans réellement réussir à t'arrêter dans ton élan... Heureusement que les portes étaient déjà ouverte, mais si ce n'était pas les portes tu te prenais c'était ce foutu panneau ! Mais que foutait-il ici ?! Tu avais une envie phénoménal de le dégageait de là avec la force de tes jambes, mais très vite tu reprenais ton calme et te concentrait sur ton objectif. La discrétion dans certains moments n'étaient pas ton fort...


La femme était présente et l'échange se faisait sans accrochage. Malgré ton tempérament flamboyant tu pouvais faire preuve d'écoute et les informations récoltées vous avantageraient énormément. Ni une, ni deux après avoir discuter avec la maman du jeune tu te précipitais pour rejoindre tes camarades !


Tu courais à nouveau dans l'autre sens pour rejoindre tes deux potes Kitto qui avaient probablement avancer l'affaire ! Du moins, tu l'espérais. Sautant de toit en toit quelques bonnes minutes, tu cherchais les deux hommes de ton regard perçant, enfin non... mais tu les cherchais de partout avant de tomber enfin sur eux ! La pile électrique que tu étais tu t'éclatais à te laisser tomber avant de te rattraper à un lampadaire pour ralentir ta chute et retomber sur tes pieds. Les bras en l'air tu annonçais fièrement.


Prenant une grande, très grande inspiration tu allais donner les informations que la maman te décrivait juste à l'instant.


Déterminée, voilà le mot qui te désignait actuellement. Les poings fermées sur les hanches tu attendais l'avis des deux hommes et de savoir ce qu'il proposait avant d'effectuer le "plan d'attaque".

Mon camarade d'aventure n'avait pas tort. L'enquête restait au point mort malgré cet homme qui n'a fait que relater ce que nous savions déjà. Notre amie commune et ses précieuses informations se trouvaient être notre seul espoir. Plus le temps passe et plus ce petit garçon est en danger. Son jeune âge fait d'abord de lui une proie facile, mais son ignorance l'empêche de s'écarter de tout danger. Bref, nous n'avions plus qu'à attendre à l'abri sous un porche près du domicile du jeune garçon avant de continuer. C'est alors qu'Uzume me fait part de sa colère. Il est vrai que les gens avaient la critique facile concernant la Prêtresse. Si elle avait participé aux maux de notre clan, n'étions-nous pas conscient lorsque nous sommes parties en guerre contre ces vampires ? Je n'ai pas de réponse. Pas encore.

L'air sérieux, je regarde mon camarade afin de lui répondre droit dans les yeux.



Je soupire lentement les yeux fermés, le regard vers le sol. Le comportement aussi radical de mon compagnon me faisait parfois froid dans le dos, ou plutôt, il me désespérait. Je ne crois pas qu'il s'agisse d'être tout blanc ou tout noir dans cette histoire. Malheureusement, j'ai le sentiment que c'est ainsi qu'Uzume voit les choses. Soit nous sommes pour la Prêtresse, soit nous sommes contre. Pourtant, à mon exemple, je fais partie de ceux qui sont divisés, mais qui garde un profond amour envers cette femme. Je n'oublierais jamais ses nombreux conseils.

Soudain, le bruit métallique d'un lampadaire attira mon attention laissant mes sombres pensées de côtés. Comme à son habitude, l'arrivée de Wattan ne passait pas inaperçu. Glissant le long du lampadaire pour ralentir sa chute, elle s'approcha de nous d'un air fier, les bras levés. Uzume et moi restions silencieux pour écouter les nouvelles informations.



En effet, si personne n'est dans les rues, lorsque je ressentirais une aura, il y aura de forte chance pour que ce soit le petit garçon.



Le tonnerre gronde et des éclairs commencent à apparaître. La pluie continue de tomber à grosse goûte sous les nuages noirs.



Je lève alors ma main droite vers le haut et lève de doigt vers le haut.