A l'aventure, joyeux luron !

J’ai toujours été un “joyeux luron”, comme me disait ma maman. Ça fait maintenant plusieurs jours que je suis parti pour le village de Kumo, mais faut dire que la route est longue… Mais je garde le sourire ! J’ai pu croiser un Sciurus Lis qui cherchait ses réserves de noix. J’ai pu en faire un croquis et lui donner quelques baies que j’avais récolté ! Et aussi des plantes qu’on trouve pas aux alentours de mon village, comme des camellia sasanqua, ou différentes espèces de Chrysanthemum. Mais il y en a peu sur la route, la neige monte assez haut dès qu’on quitte le chemin… J’aurais du attendre la fin de l’hiver avant de me mettre en route, mais après cinq ans à faire les scouts, savoir survivre dans la nature et apprendre à recoudre, je voulais juste partir ! J’avais mon sac à dos sur moi, presqu’aussi large que mes épaules, avec tout l’attirail nécessaire au parfait survivaliste. Une tente, une pelle, des tupperware avec des gateaux de maman, un sandwich, de la corde, une casserole, mon livre de la faune et flore de l’Est du Yuukan, etc, etc…

Enfin tout ça pour dire que maintenant… Je suis perdu. Pour être précis, je ne suis pas perdu, mais égaré. L’intersection sur laquelle je me trouve n’est pas indiqué sur la carte. Certes elle n’est plus toute neuve, mais les routes ne se font pas en un jour, non ? Je retourne la carte dans tout les sens, posant ma boussole dessus pour tenter de me retrouver. J’avais peut-être pris la mauvaise sortie quelques kilomètres auparavant… Je ne suis plus très loin du lac qui sépare le royaume de Kumo en deux, j’en suis sure.



Je sors ma bourse, rassemblant toute mes économies.



Je regarde mes sandales rouges avec fierté. Certes, elles m’ont coûté chères, mais cet honnête marchand itinérant que j’avais croisé quelques jours auparavant m’avait assuré qu’elles étaient faites dans un cuir de dragon “authentique”. En plus, elles sont anti-cloque !

Ça ne résout toujours pas le problème de la direction à prendre cependant. À gauche ? À droite ? Faire demi-tour et prendre une autre route ? Après avoir mûrement réfléchit, je vais prendre la gauche ! J’engrange avec joie le pas, mais j’aperçois au loin une silhouette qui vient de là ou je suis venu ! Ni une, ni deux, je cours vers lui en agitant la main, mon sac à dos ballottant sur mon dos dans le fracas des outils qu’il transporte.



J’espère que cet être sympathique pourra m’indiquer la bonne direction.

Après deux semaines de recherche, Nowaki en était dorénavant certain, son ennemi le connaissait un minimum. Celui-ci semblait s'amuser du type à la chevelure blanchâtre en semant la mort sur son passage. Ainsi, après de nombreux kilomètres, il était l'heure de faire demi-tour pour le Kaguya, il devait dorénavant retrouver son némésis. Comment allait-il ? Ce n'était pas bien dur, celui-ci était un joueur et il s'était amusé à tuer en prenant soin d'offrir quelques indices sur son identité. Le Abura était la première étape d'une longue série d'aveux aussi macabres qu'ironiques. L'ancien héro de Kiri s'en doutait dorénavant, son squelette pouvait servir à ce rituel et seul un Kenketsu s'était présenté à lui durant son périple... Ce lâche de Kenketsu Chûjitsu.

L'homme savait ce qu'il devait faire, il ne lui restait plus qu'à tuer ce Kenketsu. Suite à la mort de l'homme des contrées de Suna, l'homme à la chevelure blanche s'était un peu renseigné sur ce Kenketsu, celui-ci était reconnu comme un être relativement bon avec les humains. Qui plus est, il était aussi connu pour habiter dans un immense domaine et il était accompagné par des êtres de son espèce. D'après plusieurs individus, il partait de temps en temps pendant de nombreuses semaines comme si l'individu partant en rendez-vous... Cet homme était clairement un Kenketsu important et il était magnifiquement bien préparé à un combat. Nowaki s'en voulait ardemment de ne pas avoir pu le deviner préalablement et éviter ainsi la mort de nombreux individus. Il s'en voulait ardemment de suivre une quête vaine depuis de nombreux... Il s'était fait manipuler par un véritable psychopathe pervers narcissique. En repensant à cette machination, l'homme soupira lorsque tout un coup, un homme avec une carrure imposante vint alors l'accoster.


Camouflé par un chapeau de paille, l'homme prenait soin de ne pas se faire repérer par les forces de Kumo en évitant les axes routiers sur-fréquentaient et refuser tout contact pourrait être une véritable erreur, ce type était potentiellement lié au Kenketsu...

Je me rapproche à grand pas de lui, jusqu’à l’attendre malgré le tintouin de mon sac à dos.



Au moins, il a l’air aimable. Depuis mon départ, il m’est arrivé de croiser quelques personnes, et elles ne disaient pas toutes bonjour lorsqu’on se croisait. Certains tiraient même un mauvais regard… Il est enclin à discuter, et c’est toujours bien de se faire un copain. Je ralentis alors que j’arrive à son niveau, le bousculant légèrement par inadvertance avec mon sac. Je ne vois pas son visage, mais ce n’est pas un problème. Je me colle un peu à lui en tendant ma carte devant nous d’un coté, et je pointe l’intersection de mon autre main.



J’essaye de tenir la carte de façon droite sans trop bouger, mais ça ne doit pas être pratique pour lui. D’ailleurs, je manque à mes manières ! Je quitte le village depuis à peine quelques jours et je manque déjà de politesse. Prompto, je m’écarte de lui pour me mettre en face, lui tendant la main. Excuse moi, maman, ton fils n’est qu’un roublard désormais ! Il en oublie toute forme de civilisation, à ne même plus se présenter devant un inconnu alors qu’il a besoin de lui !



J’ai appris à tout faire dans le petit village où j’ai grandis. Tellement que j’étais apprécié de tous pour mon utilité. Je suis très doué de mes mains, et j’aime apprendre de nouvelles choses. Et le boulot physique ne me dérange pas, au contraire. J’ai une endurance du tonnerre !



Je baisse le regarde pour rapidement observer le bas de sa tunique qui est écorché par ce qui semblerait être de l’usure naturelle dut à de longs voyages. On voit que le bout est salit et déchiré a force de s’être pris dans les petits obstacles comme des branches ou des cailloux.

Se rendre à Kumo ? Ce géant ne semblait point imaginer du danger du chemin emprunté par sa propre personne. Que souhaitait-il faire au sein d'un Empire ? Nowaki ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine nonchalance envers cet individu acceptant potentiellement les méfaits des Hattori pour des opérations potentiellement commerciales. Le Kirijin prenait soin de baisser son visage de sorte à ce que son chapeau de paille camoufle son identité et son ethnie. Le type sentait la transpiration et il semblait être aussi timide qu'un chien en rut découvrant la perle rare répondant à ses fougueux désirs. En observant bien rapidement la carte, le Kaguya était formel, cet homme n'était point un intellectuel. Usant de sa main droite pour se défaire de emprise parasite, il dit alors :


L'homme posa alors son doigt sur la carte et remonta vers l'Empire en suivant une route bien marquée.


Le ton semblait peu agréable et la fatigue du Kaguya se faisait ressentir jusqu'à dans sa voix. Nowaki ne semblait plus aussi agréable que lors des précédents mois et il commençait à sérieusement accuser les étrangers de participer à une machination. La fatigue couplée par son besoin de rentrer était en train de l'irriter.


Nowaki ne s'embêtait que rarement avec les repas et la viande fraiche des oisillons semblait ne plus vraiment être une possibilité convenable pour lui. Il avait besoin de quelque chose de plus consistant et ce type semblait parfaitement pouvoir répondre à sa requête. Mais, n'était-ce pas dangereux pour ce géant ? Sûrement, le Kenketsu observait peut-être la scène....

Oohhh ! Ainsi, il y avait des croisements qui n’apparaissaient pas ? Et la carte qu’on m’avait vendu est une carte commerciale ? C’est bien dommage, moi qui voulait faire des détours pour visiter les coins touristiques de la région… Mais bon, au moins elle me permettra d’aller plus rapidement aux points de commerce de l’empire. Mais il m’a bien aidé ! Je vais dans la bonne direction en prenant le chemin de gauche, mais j’aurais pu me tromper plus tard. Je tire un peu la moue lorsqu’il me dit que je suis fou d’aller à Kumo… Que c’est dangereux… Mais je me fais confiance, j’ai accomplis toutes les épreuves du manuel des ninjas-scouts, après tout !



Je pose mon sac à dos au sol. Nous sommes à un croisement, le soleil est haut, il n’y pas trop de vent… C’est l’endroit et le moment parfait pour pique-niquer malgré la neige ! Je sors ma pelle avant de dégager un petit carré de sol de l’épaisse couche de neige. Deux trois coups de ma grosse pelle et le problème est réglé. Je déplie ma chaise pliante que je lui propose, avant d’entamer un feu.



Je déroule une partie du bois sec que je transporte avec moi, avant de commencer un feu. Un peu de neige dans la casserole et on attends que ça bout. Cette pierre fera l’affaire en table de travail… En attendant l’ébullition, je découpe en tranche trois carottes que j’avais gardé en réserve, une partie du chou donné par cette charmante dame de la ferme, ainsi que mes derniers shiitaké, avant de les poser dans la casserole qui commence à frétiller. Je sale rapidement l’eau avant de continuer avec deux cuisses de sanglier que j’avais chassé auparavant. Il ne reste plus que les côtes après ça, il faudra rechasser dans les jours qui suivent. Peut-être de la biche… Je dégraisse grossièrement les deux parties avant de les trancher en fines lamelles.



Je trempe mon large couteau dans la sauce miso maison (Merci maman !) avant de poser les tranches de viande dessus puis de cuire le tout sur le feu, enfin je met le tout dans le bouillon. Je répète l’opération jusqu’à épuisement de la viande. Je nettoie rapidement mon couteau avant d’écraser des herbes aromatiques récoltés dans les bois. Çà donnera un peu de goût. J’en profite pour faire chauffer de l’eau avec une petite casserole, pour préparer le thé.



Je m’assois devant le feu, remuant le tout en attendant que tout soit prêt.

L'ancien Kirijin se retrouvait donc dans une énième situation relativement cocasse lui permettant de se faire offrir un repas de choix pas un individu rencontré au hasard. Malgré que celui-ci n'était qu'un simple civil, le type semblait plutôt robuste et souple. Sa force était titanesque et il venait d'accomplir de nombreuses tâches dans un temps limité. Ce géant n'était pas qu'un benêt voyageur, il était doué, très doué... Malgré ce moment reposant, Nowaki ne cessait nullement de vérifier les étapes de la préparation du plat, il n'avait nullement confiance en cet inconnu. Le voyageur n'avait pas pu vérifié la provenance de la sauce miso, il attendait donc patiemment avec d'y goûter. Le ninja décida de s'asseoir face au cuisinier et prit alors la parole :


Nowaki n'avait même plus le temps pour se reposer... Il désespérait dans sa quête sans jamais attendre le bout de son malheur. Il commençait à s'en douter, son prochain repos était synonyme de sa propre mort... Toujours aussi froid, le Kaguya n'était nullement agréable, mais il n'était plus vraiment habitué à fréquenter des individus.


L'homme au chapeau de paille ne faisait nullement confiance au premier individu rencontré et ce type aurait très bien pu être un mercenaire agissant pour Kumo. Soudainement, l'eau de la casserole se mit alors à bouillir, le thé était presque terminé.



Curieuse histoire...

Eh ben… il a l’air farouche, ça doit être la fatigue. On est toujours un peu grognon quand on est sur les rotules, encore plus lorsqu’on est sur la route. Le souvenir d’un journée blasante me revient en tête, alors que Nowaki parle de Kumo, mais je ne l’écoute que d’une oreille. Je me rappel de ce retour dans mon petit village, alors que la journée avait consisté à faire l’aller-retour avec un village voisin pour du commerce. Je n’avais rien avalé le matin, et j’avais oublié la tourte à la framboise de maman avant de partir. Au final, j’ai fait tout un voyage le ventre vide, à tirer une charrette. J’avais mal parlé à un voisin en rentrant, enfin je ne lui avait pas dit bonjour. J’étais revenu m’excuser le lendemain. Je ne pus m'empêcher de rigoler à voix basse.



Je fus tiré de mes rêveries à la mention de mon père. Il était curieux, mais peut-être avait-il par miracle une information sur lui. Je continue de remuer mécaniquement la préparation de nabe, fixant mon regard sur la casserole.



Je n’ai pas vraiment beaucoup de détail sur lui. Puis avec le temps, il a dut changer pas mal. Je redresse la tête, tout souriant.



Je sors une portion du bouillon avec la louche pour y gouter… Mmmmmm Parfait ! Je prends mes deux bols avant de servir une bonne part à chacun de nous. Çà va être délicieux ! J’en profite pour nous servir le thé. Je lui tends le bol ainsi que des baguettes avant de l’avertir.



Je m’installe confortablement au sol avant de commencer à manger. J’espère que ce repas va lui redonner des forces.

Son ... menton... Kosai n'était décidément pas chanceux, il aurait mieux faire d'hériter de celui de sa défunte mère. Nowaki en concluait que la mère du drôle de luron venait de mourir et qu'il accompagnait une sorte de quête initiatique. En y repensant un peu plus et vis à vis de ses capacités physiques et du physique disgracieux de son père, l'individu était sûrement un héritier de l'énergie spirituelle. À son grand dam, il était plus aisé d'hériter de l'ADN que du savoir... Kosai était le contraire d'un ninja et il ne vivrait pas bien longtemps dans un monde aussi mesquin.


Soudainement, Nowaki leva la tête pour observer les deux yeux de son interlocuteur et ainsi montrer une partie de sa face et quelques mèches blanches de sa chevelure.


Si l'individu se permettait de montrer son minois, c'était bien évidemment pour signifier son appartenance au clan du père de son interlocuteur. Était-il suffisamment intelligent pour comprendre cette avertissement ? Attrapant les baguettes de son dernier bras valide, l'homme remercia le géant et débuta son repas. Soudainement, Nowaki repensa à ce Kaguya avec un menton gargantuesque, il pourrait effectivement être le père de ce type... Mais, était-il encore en vie ? L'ancien prisonnier ne le savait guère, il n'avait que peu combattu dans les arènes.. Inoiya pourrait en savoir un peu plus à ce propos.


Nowaki déglutina alors et baissa la tête tout en observant sa nourriture.

C’était un Kaguya ! Comme moi ! Enfin, si je peut me permettre de me faire appeler un Kaguya. Mais son histoire sur quelqu’un qui veut se faire une armure en os… C’est pas des plus plaisant. Peut-être même que je pouvais être une cible potentiel ?!



Sans compter qu’il fallait réussir à tuer un Kaguya avant, c’était pas gagné.



Je flex mon biceps avant de tapoter dessus en guise d’exemple. J’étais content du repas, la saveur ressortait bien malgré l’assaisonnement léger. La sauce miso de maman faisait tout le charme du plat, heureusement que je connais la recette pour en refaire, mais il me faudra m’installer avant. Mais maintenant que j’avais un vrai Kaguya devant moi, je pouvais en profiter pour lui demander des questions sur le clan, ça m’aidera sans doute à mieux cerner mon papa. Je touille un peu mon bol, reprenant un morceau de sanglier avant de continuer.



Je lui tends la main prêt à serrer la sienne. J’en profite pour regarder sa couleur de cheveux, un sacré blanc, sans aucune mèche noir ou blonde, avant de les comparer aux miens.



Oops, j’avais peut-être été un peu trop présomptueux.





Je remets un peu de bois pour alimenter le feu, ce serait dommage qu’il s’éteigne alors que je vais avoir une discussion passionnante avec un vrai Kaguya. Je remarque qu’il n’a toujours pas bu son thé cependant, il va refroidir vu le temps qu’il fait. Je prends une gorgée de ma tasse avant de reprendre.



Je fais confiance à Nowaki, ça m’a l’air d’être un brave gars, mais je ressens une légère crainte, comme lorsque les enfants imaginent les horreurs des contes que leurs parents racontent pour les effrayer. J’espère que ses réponses calmeront tout ça.

Un présage funeste de la part d'un Kaguya sûrement vanné des années à survivre tel un rat mort dans des lieux misérables pour échapper à un Empire grandissant. Nowaki le savait plus que n'importe qui, il était impossible de vaincre Kumo et il était plus efficace de se cacher que d'affronter cette puissance titanesque. Mais, des Kirijins survivaient-ils encore dans les geôles du village ? Peu probable... L'Empereur s'était sûrement bêtement vengé sur les rares survivants de la fuite. Sans composer le moindre mûdra, un fin os se mit à sortir alors du bras du Kaguya à la chevelure aussi blanche que la neige.


L'ancien garde du Mizukage n'était pas véritable du genre à tuer par plaisir, mais il ne pouvait nullement détourner son regard de ses origines. Il ne pouvait qu'avouer une certaine facilité à tuer des étrangers... Il se souvenait encore du meurtre de Chikara Yasuo, un ancien Hokage... Posant ses deux mains sur sa tasse, Nowaki porta alors sa tasse vers ses lèvres en ferment brièvement ses yeux.


Bien que peu réjouissant, Nowaki ne pouvait que dire la vérité à ce type semblait un peu ignare, il lui devait bien cela.


Il reposa alors sa tasse et finit son repas avec son calme habituel.

Voir des os sortir du corps est une première expérience pour moi. Je ne pus m’empêcher de faire une grimace alors que son os pousse et ressort de son bras. Ça devait faire un mal de chien, bien plus que lorsque je me coupe en faisant de la manufacture. D’un coté, j’étais heureux de ne pas à avoir faire ça. Mais bon, il semblait être un bon gars au final. Loin des rumeurs des Kaguya barbares et agressifs qui tuaient à tout va. Je me relax un peu, alors qu’il réponds à mes questions sur la culture du clan. Ses avertissements sont peut-être fondés, mais je devrais les croiser un moment ou à un autre pour obtenir plus de renseignement sur mon papa.

J’entame la fin de mon bol, avant de lui confirmer mon intention dans le futur.



Le reste du repas se fit sans trop rien d’intéressant ne soit dit. Je raconte quelques anecdotes drôles que j’ai pus vivre dans mon village, mais ça n’a pas l’air de l’interpeller plus que ça… Mais je suis content qu’il ait finit mon repas. Dommage qu’on ai pas de café sous la main, quoique ça aurait sans doute été de trop avec un thé au ginseng. Je range dans un tupperware ce qu’il reste du nabe, maintenant refroidit. Je lui tends la ration, tapant un petit coup dans l’épaule.



Je ramasse les couverts, bols, casseroles avant de commencer à tout nettoyer. Je n’ai pas grand-chose pour le faire, mais de la neige compacter suffira. Je prends une poignée de neige à deux mains avant de la presser de toute mes forces. Alors que je commence à lessiver, j’en profite pour lui demander.



Le fond s’accroche plus que prévu, aussi je jette ma boule de neige avant d’en refaire une autre pour récurer un peu plus. Si il pouvait rester avec moi un peu plus longtemps, ce serait une aubaine pour mieux connaître mes origines. Puis on étais encore à quelques semaines de routes de Kumo.

Il le remercia d'un vague hochement de tête suite au don du Kaguya brun. Nowaki venait de prévenir cet individu pour une troisième fois, il ne le ferait plus de nouveau... Kosai aurait-il vraiment la chance de visiter l'île de son peuple ? C'était peu probable, ce lieu était dorénavant un Enfer...


Malheureusement, Nowaki n'avait point le temps pour tenter de sauver ce fou de son désir stupide et dangereux. De plus, le Kaguya était très mal placé pour juger des idéaux d'un autre, n'était-il pas, en partie, responsable de la mort des siens ?