L'errant et la voleuse

Aisu, une cité magnifique. Des maisons faites de neiges et de glace, un pic géant surplombe toute la population. Au milieu de toute cette agitation il y a une jeune fille, vêtu de vêtements fins, la protégeant à peine du froid. Elle court au travers des ruelles, de ses pieds nus elle arpente la ville, courant encore et encore. Des passants la voit passer devant eux, sans comprendre ce qu'il se passe, jusqu'à que ce que ses poursuivants arrivent ensuite.



En effet, l'on pouvait apercevoir dans ses petites mains, quelques miches de pain. Comment en était-elle arrivée là ? Une gamine au visage si innocent, à qui l'on confierait sa confiance si facilement... C'est simple, la solitude, la faim. Elle avait été poussée à voler, sans quoi elle mourrait. La petite n'était pas originaire d'Aisu, non cela ne faisait que quelques semaines qu'elle avait réussi à embarquer clandestinement à bord d'une caravane marchande... Dans laquelle elle s'était faite prendre, pendant deux jours entier elle dû marcher dans la neige et le froid, toujours habillée des pauvres vêtements qu'elle portait déjà lorsqu'elle était encore à Tekunorojï. Par chance, la petite était maligne, et elle n'avait pas manqué de subtiliser de maigres rations, sans quoi elle serait probablement morte sur le reste du chemin jusqu'à Aisu.

Aisu... Elle n'imaginait pas y trouver une nouvelle vie, non en vérité elle n'avait pas vraiment eu le choix de quitter la ville, sa destination... disons juste qu'elle ne s'attendait pas à se retrouver au milieu des bancs de neige, dans un froid infernal. Une pauvre gosse, seule, se battant chaque jour pour sa survie. Elle ne savait pas chasser, seulement repérer les baies comestibles, si bien que le vol s'est retrouvé être une obligation. Parfois elle réussissait son coup, d'autre fois non. Il était même arrivé qu'un commerçant un poil trop irrité est levé la main sur elle, il lui avait laissé une jolie marque sur le visage à l'époque. Le pire dans tout ça, c'est que cette gamine ne survivait que par instinct, elle ne savait pas ce qu'était la vie, elle n'avait aucune connaissance du monde ninja, elle souhaitait juste manger, boire et dormir au sec.

Aujourd'hui sa course était loin d'être parfaite, elle s'épuisait et ses poursuivants n'en démordait pas. " Qu'est-ce que ça peut leur faire un si petit bout ! " se disait-elle. Elle courait toujours à travers les rues, puis dans la rue principale elle tourna la tête pour observer ses poursuivants et... PAF. Elle tombe les fesses dans la neige, ses deux pauvres miches de pain tombent dans la neige. Elle relève la tête et se rend compte qu'elle vient de percuter un homme... Sur le moment elle ne songe qu'a ramasser son pain, mais c'est alors qu'elle aperçoit que cet homme ne possède pas moins de six sabres ! Six ! Les commerçants en colère se rapprochait, dans quelques secondes ils mettraient la main sur la gamine et adieu le repas. Alors, d'un regard attendrissant, elle observe cet homme au visage marqué, de sa petite voix elle s'adresse à lui :



C'était sa dernière solution, la pitié d'un inconnu. Autant être honnête, cette technique ne fonctionnait jamais, bien souvent elle était ignorée. Puis d'un coup, la gamine se fait tirer par la capuche, le boulanger auquel elle avait volé le pain la tenait enfin.

Tu avais rejoint Aisu depuis seulement trois jours. Trois jours t'avais suffit pour arpenter les multiples rue et venelle de Aisu. Tu souhaitais tout connaître de cette ville puisque tu allais rester y vivre plusieurs mois. C'était une de tes règles d'or, si tu veux te fondre dans la masse, apprends à connaître le fonctionnement de celle-ci. Mais également, tu avais tenté de mémoriser chaque chemin si jamais le besoin se faisait sentir de prendre rapidement la fuite. Trois jours que tu étais là, pourtant, tu continuer à vadrouiller avec tes sabres attaché sur le dos, comme une vieille habitude dont tu n'arrivais pas à te défaire. Les paroles moqueuses du propriétaire de ton auberge résonnait encore en toi: Tu crois qu'on va t'voler ça dans ta chambre, on en ferait quoi ?. Cet idiot n'avait pas compris que je ne craignais pas qu'on me les voles, mais que je me sentais vide sans celle-ci accroché à mon dos ou à mes hanches.

Tu venais juste de tourner sur ta droite, prenant l'une des ruelles marchandes lorsqu'une masse vint te percuter. Ta main avait déjà agrippé le pommeau de l'un de tes sabres alors que ton regard tombait sur une jeune fille, les fesses sur le sol. Tu l'analysas rapidement, te demandas si tu devais lui trancher la gorge ici et maintenant, la laissant mourir sur les pavés froids de la cité. Elle ne portait que de fins vêtements en inadéquation totale avec le climat. Ces pieds nus était crasseux et couvert de multiple coupure probablement due à la marche sur les pavé froid et enneigé. Mais ce que tu remarquas davantage était son regard. Le vert de ses yeux implorait la pitié et le secours. Tombé dans la neige, se trouvaient deux misérables miches de pain...

Tu entendis sa douce voix te supplier de l'aider. Et tu compris rapidement pourquoi, quelques mètres derrière arrivait à pas-de-géant un homme dont la colère lui déformait le visage. Aucun doute que cette gamine venait de lui voler le fruit de son labeur. Il suffisait de regarder l'état pitoyable dans lequel se trouvait l'enfant et il semblait alors évidant qu'elle n'avait pu se payer elle-même ses miches de pain. L'homme arriva rapidement jusqu'à sa voleuse et lui agrippa violemment la capuche. Tu avais un choix à faire. Tu pouvais laisser cette gamine recevoir la correction qu'elle méritait ou tu pouvais lui donner du répit en la libérant du boulanger, mais ensuite qu'arriverait-il ? Elle serait à nouveau condamnée à errer dans les ruelles froides de Aisu et finirait probablement par mourir, soit de faim, soit de froid. Malgré la réputation qui te collait à la peau, tu n'étais pas un monstre. Alors, oui, tu tuais froidement des individus, oui, tu faisais preuve d'une rare violence, oui, tu avais déjà tué des enfants lors de bataille, pour autant, étais-tu un monstre ? Non...



Ta main n'avait toujours pas quitté le pommeau de ton sabre, il ne te faudrait que quelques fractions de seconde pour lui trancher la main. Mais l'intonation de ta voix et le regard meurtrier associé semblait suffisamment convainquant, puisque l'homme ne demanda pas son dû. Lui aurais-tu seulement payé ? Probablement pas. Tu regardais l'homme partir en sens averse, tenant des propos inaudibles...

Tu venais de sauver la gamine pour la simple raison que tu pouvais le faire et que ceci ne te coûterai rien. Mais, maintenant, si celle-ci voulait survivre plus de quelques jours, elle allait devoir le mériter. Tu étais issu d'une éducation Kumojin, une éducation au mérite et élitiste, dans laquelle la faiblesse n'avait pas sa place. Ainsi, tu estimais que ces miches de pain ne lui revenaient pas. Tu posas ton pied sur la première miche et l'écrasant tout bonnement, avant de faire pareillement sur la deuxième.



Ton regard froid se posait sur elle. Tu avais également conscience que tout le monde n'avait pas accès à une éducation aussi brillante que celle de ton village natale et nombreux était ceux qui évoluait dans l'ignorance. Pour autant afin de créer un monde meilleur, au delà de la destruction de celui-ci que tu avais programmé, il était nécessaire de créer une relève digne de Kumo... Peut-être pouvais-tu faire quelques choses pour cette gamine...

Alors qu'elle s'attendait à prendre une autre rouste, la voix de l'homme à qui elle avait demandé pitié se fit entendre. Il venait de le menacer, pour elle ? La gamine resta sans voix, tout ce qui l'intéressait c'était ses miches de pain, qu'elle allait pouvoir goulûment déguster, ça n'était pas un peu de neige et de terre qui allait l'empêcher de manger. Mais c'est alors que l'homme écrasa tout bonnement le pain, sous le regard désabusé de la jeune enfant. Elle ne comprenait pas le geste de cette homme, il venait de l'aider, pourquoi tout à coup celui-ci détruisit juste sous ses yeux l'un de ses rares repas ? Elle restait muette, le regard triste, d'autant plus lorsque cet homme lui dit qu'elle n'avait pas mérité sa pitance, sous prétexte qu'elle s'était faite attraper. La pauvre ne savait pas comment réagir, pleine d'incompréhension, elle à juste le regard sur son pain, vulgairement écrasé sur le sol.

Puis l'homme l'invita à le suivre, il la nourrirait si elle prouvait qu'elle le méritait. Pouvait-elle croire les dires d'un homme aussi étrange, sa voix, ses marques, ce regard, il n'avait rien du portrait du bon samaritain, mais la pauvre gosse, qu'est-ce qu'elle en savait ? Elle hésita un instant, puis voyant les regards des passants autour d'elle, elle se décide finalement à se relever avant de suivre le mystérieux homme. Elle restait craintive, peu de personnes lui avaient adressé la parole, encore moins proposé de "gagner" sa nourriture, elle marchait derrière lui, à quelques mètres, elle n'osait pas ouvrir la bouche, trop intimidé par cette personne, tout ce qui l'intéressait c'était obtenir de quoi se nourrir, rien de plus, elle vit en cet homme une opportunité. Puis, c'est d'une voix toute timide qu'elle adresse deux simples mots à l'homme.



" Merci " même si cet homme venait d'écraser son repas, il lui avait éviter une sacré rouste. Elle se sentait étrangement en sécurité près de lui, c'était probablement dû à ces nombreux katana qu'il portait, de plus, les gens semblaient éviter son regard. La gamine ne le ressentait pas, mais il semblait dégager une aura particulière pour les autres, il suffisait de voir comment l'homme qui s'était fait volé s'était montré si docile après une simple menace. Malgré ses craintes et sa timidité, elle était aussi terriblement curieuse, surtout quand il s'agissait de nourriture. Alors, elle accéléra le pas pour se retrouver à hauteur de l'homme.



Lui demanda-t-elle en le regardant. Une phrase innocente, d'une enfant qui n'avait qu'une idée en tête : manger. Les deux continuaient de marcher, et ça faisait une bonne petite heure que la gamine était dehors, loin d'un feu bien chaud, si bien qu'elle commençait réellement à greloter, elle tentait de réchauffer ses deux bras tout en marchant. Elle aurait tout donné pour un repas chaud au coin du feu...

Tu marchais dans la rue en direction de ton auberge en compagnie de la gamine affamée. Et alors que tu venais d'accepter de la prendre sous ton aile, du moins, si elle te montrait qu'elle avait suffisamment de hargne pour vivre, tu te remémoras les moments passé avec Hidemi, ta sensei. Elle aussi t'avais sauvé de ta condition de Miwaku afin de t'élever au-delà de ce que tu aurais pu imaginer. Elle t'avait fait la promesse de faire de toi le second Miwaku Chuunin, et au-delà de toute attente tu avais même été plus haut que cela, à tel point que ton nom était réputé dans tout l'empire Kumojin...Mais tu savais que tout cela ne le devait qu'à une personne, Hidemi... Et alors que tu regardais d'un coin de l'œil cette gamine, te demandant si c'était une bonne chose que de tenter de la sauver de sa condition, tu te rappelas d'une parole précise de ta sensei alors que tu venais de te faire refuser par Buichi pour un entraînement au Raiton. Ces paroles t'expliquaient que tes origines claniques n'étaient pas un frein, que les Miwaku avait autant d'opportunité que les Hattori. La seule chose qui les séparait était la confiance en eux et la hargne de réussir... Ainsi, tu savais que si cette mioche en avait suffisamment dans le bide, elle aussi pouvait être à l'image d'une Kumojin...

Cependant, tu te demandais encore pourquoi tu acceptais de prendre sous ta tutelle, du moins temporairement, cette inconnue frêle. Et tu compris par toi-même que le meilleur des associés que tu pouvais espérer posséder pour ton plan était celui ou celle que tu modèlerais à ta façon... Et quoi de mieux qu'une enfant dans le besoin ?



Vous arriviez devant l'auberge qui se nommait l'auberge de l'ours glacé. Ni trop chic, ni trop dépravé. Cet établissement offrait le confort nécessaire à tout type de voyageur et c'était là que tu avais posé tes affaires trois jours auparavant. Alors, tu ouvrais la porte afin de pénétrer dans la chaleur de ce lieu, chaleur prodiguée par une cheminée alimentée du matin au soir. Aucun doute que la gamine prendrais une bouffé d'oxygène en se réchauffant les entrailles ici. Tu t'installas à une table et invitas la jeune clocharde à en faire de même.



Panami était le propriétaire de ce lui. Tu ne le connaissais que depuis seulement trois jours, mais il ne vous en avais finalement pas fallut plus pour rompre la barrière du vouvoiement. Lui ne semblait pas particulièrement effrayé par ton regard d'assassin et ton visage tachetée et il t'avait été d'une grande aide pour connaître chaque recoin de la ville. Tu te surpris même à apprécier cet homme simple qui devait tenir cette auberge depuis de nombreuses années.



Yaru était le fond nom que tu avais décidé d'utiliser sous le couvert de ton vrai visage. Un nom inventé de toute pièce... Et alors que le propriétaire de l'établissement disparut derrière la porte de sa cuisine, tu reposas ton regard sur la gamine, prête à l'interroger.

Nasama marchait aux côtés de cet homme à travers les ruelles, plus ils avançaient plus elle pensait à partir en courant pour aller chercher elle même son repas... Mais cette opportunité était unique en son genre, pour la première fois depuis des années, quelqu'un allait "s'occuper" d'elle. Alors finalement, elle continua à le suivre le près. C'est ainsi que les deux se retrouvèrent dans une auberge, à peine la porte ouverte que la gamine est d'ore et déjà réchauffée par la chaleur du feu, lorsque l'homme l'invite à s'asseoir à table, elle s'éxécute aussitôt sans perdre de temps. Alors que son "sauveur" commandait à manger pour elle, elle observait l'auberge dans les moindres détails, elle n'avait jamais le droit de pénétrer dans les bâtisses, elle en était bien souvent chassée. Mais là, elle était assise à une table, légalement, comme les autres clients. L'ambiance était spéciale, des hommes qui parlent fort, un bon feu et une odeur magnifique qui venait des cuisines... Intérieurement la gamine commençait à s'impatienter, son ventre poussait quelques gargouillis, signe de sa faim de plus en plus grandissante. Elle fut sortie de ses pensées lorsque l'homme commença à lui poser ses fameuses questions.
Mais ces questions lui rappelait son passé, aussitôt elle baissa les yeux, elle n'avait aucune envie de répondre. Pourtant si elle voulait se nourrir aujourd'hui, elle avait tout intérêt à prendre sur elle, alors sans le moindre tact elle lui répond :



Elle laisse alors couler une larme le long de sa joue.



La gamine tente tant bien que mal de se reprendre, elle ne voulait pas paraître faible aux yeux d'un inconnu, pourtant c'était le cas. Elle n'était qu'une gosse solitaire, vouée à disparaître d'un jour à l'autre, incapable de se défendre face aux dangers du monde, son seul talent ? Le vol, et encore. Elle sèche ses quelques larmes avec sa manche avant de regarder l'inconnu dans les yeux.



Ça expliquerait sûrement à l'homme pourquoi la jeune fille était si peu vêtue, au delà de sa pauvreté apparente, elle n'avait pas l'habitude de ce climat et n'avait pas eu l'occasion de voler des vêtements depuis son arrivée.



Puis elle se remémora un souvenir, quelques jours avant que sa grand mère ne rende l'âme, elles avaient discutés toutes les deux. Elles étaient très proche, et c'est ainsi que Nasana avait apprit le véritable nom de sa famille. Elle sort alors un origami de sa poche, complètement froissé, il s'agissait d'un cygne que lui avait fait sa grand mère par le passé.



Juste en disant cela, Nasana avait cette sensation "d'être quelqu'un", pourtant il s'agissait d'un simple nom dont elle ne savait rien, elle ne connaissait aucun membre de son clan, et elle n'avait aucune idée de leur origine ni de leur histoire.

La gamine annonça que sa famille était morte, tous, sans exception. Pour autant, elle ne t'expliquait pas comment cela avait pu se produire et faire d'elle une orpheline et seule survivante. Était-ce si terrible que cela ? Pour un enfant probablement, mais finalement, n'était-ce pas également une force que de connaître la tristesse à son paroxysme ? N'était-ce pas un lieu d'où pouvait naître la puissance et la fougue ? Combien avait vu leurs talents s'améliorer suite à la perte tragique d'être aimé, sous couvert de vouloir rendre fier leur défunts ? Et cela, tu allais tenter de l'inculquer à cette gamine, une fois qu'elle aurait terminé de parler. Cela te força à te remémorer tes parents. Étaient-ils mort ? Pas que tu saches, mais il fallait avouer que cela faisait bien longtemps que tu avais cessé de t'intéresser à eux, les jugeant comme de simple Miwaku fier de leurs inutilités au village... Ils ne t'intéressaient pas et tu étais persuadé que leurs morts ne te causeraient aucun chagrin. Finalement, ils n'étaient nul autre que tes géniteurs...

Tu regardais les larmes couler sur les joues crasseuses de la mioche. Et tu compris par la suite de son histoire que sa famille avait péri de la main d'autrui et non d'un simple accident. Ceci était encore mieux. Une cible, un objectif, voilà ce que venait de créer ce traumatisme... De là, naîtrait une soif de vengeance, et de la vengeance naîtrait la haine et de cette haine arrivera ton plan... Tu ne souhaitas pas la couper dans sa lancé, elle parlait d'elle, c'était bien, tu avais besoin d'information pour savoir comment la cerner et l'amener à recevoir l'éducation que tu espérais désormais lui prodiguer.

Son histoire continua, expliquant qu'elle venait de Tekunoroji, une autre ville cité, proche de l'empire de Kumo. Et tu fus persuadé de son intelligence lorsqu'elle expliqua avoir réussi à se joindre à une caravane de marchands pour parvenir jusqu'ici. Certes, si celle-ci avait eu un minimum d'éducation, elle aurait probablement choisi une caravane qui se dirigeait vers le sud et non le nord. Mais tu félicitais l'audace qui se cachait derrière sa décision.

Et vint enfin la véritable surprise. Alors qu'elle n'offrait que son prénom, Nasana, arriva quelques instants après un nom... Sekken... L'avenir semblait de sourire. Cette gosse devait donc posséder du chakra en elle. Et tu étais le plus à même de lui inculquer une gestion de celui-ci... Aucun doute, le destin vous avait souris à tous les deux... Tu allais pouvoir éduquer cette gamine comme une véritable Kumojin alors que vous vous trouviez à des centaines de kilomètres de l'empire et alors, elle te serait utile pour ton plan. Pour une des rares fois, un sourire se dessinait sur ton visage.



Bien évidemment, si cette gamine acceptait de te suivre et assimilait ton éducation, tu finirais par lui offrir ton véritable nom... Mais il était trop tôt...



En évoquant le fameux repas que tu t'apprêtais à lui offrir, Panami arriva avec sur son plateau une assiette dont de la vapeur s'échappait au dessus, preuve de la chaleur de celle-ci.



L'assiette fut déposée devant Nasana, la portion était copieuse, peut-être même trop pour une gamine qui semblait mourir de faim. Et tu savais que l'aubergiste avait servi son met le plus "luxueux", donc au prix le plus cher. Tu avais fréquenté bien des auberges pour connaître leurs fonctionnements, lorsque tu demandais un plat, sans préciser de quel genre, ceux-là apporter constamment celui qui servirait au mieux leurs portes-feuilles, pour autant, actuellement, tu ne trouvais rien à redire à cela. Tu étais persuadé que tu trouverais un moyen autre que financier pour régler tes dettes.



Tout cela, tu le savais, puisqu'à l'origine, ce clan minoritaire vivait à Kiri, annexé par Kumo. Ainsi, ton village possédait de bien nombreuses informations aux sujets de divers clan qui peuplait ce village...



Tu venais indirectement de faire comprendre à la gamine qu'elle pouvait passer plusieurs jours avec toi et ainsi profiter de ta "protection" mais surtout d'un toit et de repas chaud chaque jour, pour autant, tu préférais clarifier la situation de suite.



Tu venais de lui proposer on ne plus clairement de devenir en quelques sorte une famille d'accueil. Elle y gagnait le luxe d'un foyer, toi t'y gagnait une partenaire dans ton plan formé directement selon tes volontés...

L'homme expliquait à la jeune fille qu'il l'avait aidé non seulement car elle l'avait demandé, mais de plus il voyait en elle un certain potentiel. Pourtant, dans son propre esprit, la jeune fille n'était qu'une personne lambda, ne possédant aucun don quelconque, du moins elle n'en avait pas conscience. Mais Nasana n'eut pas le temps d'en demander plus à ce sujet que la nourriture arriva finalement. Le regard de la gamine se transforma. " AUTANT DE NOURRITURE ? " se dit-elle. Un tel repas elle n'en avait pas eu depuis des années, et d'ailleurs une telle viande, elle n'en avait jamais goûté de sa vie. Elle trépignait d'impatience à l'idée d'ingérer ces délicieux mets. Pourtant, elle s'abstenait de ne s'approcher ne serait-ce qu'un peu de cette nourriture. C'était trop beau pour être vrai, d'abord cet homme qui lui évite la rouste quotidienne, ensuite il lui offre un repas probablement hors de prix ? Elle sentait que c'était trop, cet élan de bonté la mettait mal à l'aise, alors elle préféra attendre comme une autorisation...

Ce qui ne tarda pas à arriver, dès lors que son nouvel ami lui dit " Mange gamine ! " Elle sauta sur la nourriture tel une hyène affamé. Pourtant, elle releva la tête lorsque celui-ci lui demanda de l'écouter, elle le regardait, attentive, mais ça ne l'empêchait pas de continuer à ce goinfrer. Cette succulente nourriture lui mettait du baume au coeur, elle n'aurait pas pu rêver mieux en une telle journée.



Les mots suivant de ce "Yaru" n'avait pas manqué d'interpeller la gamine. Etait-ce une sorte d'invitation ?Qu'entendait-il par les jours à venir ? La bouche encore pleine elle n'exprime qu'un son :



Celui-ci lui offrit son aide, sa protection et tout ce qui allait avec. C'était décidément bien étrange aux yeux de la gamine, elle savait au fond d'elle que ce type n'était pas très net. Elle ne comprenait pas pourquoi il se donnerait tant de mal pour aider une pauvre gosse perdue. Elle avait complètement perdu foi en l'humanité au fil du temps, elle voyait autour d'elle des gens vivre en toute quiétude pendant qu'elle mourrait de fin et de froid, pas même un parent ne l'avait prise en pitié depuis qu'elle était devenue une vagabonde. Elle s'apprêtait à refuser, elle reposait sa nourriture, mais lorsqu'elle allait s'adresser à lui, celui-ci continua de plus belle.
Il parlait d'une réelle éducation, allant de la théorie à la pratique, tout ça en échange de ce qu'il appelait " l'effort de la souffrance ". Ça elle l'avait déjà bien connu d'une certaine manière, bien qu'elle n'imaginait pas encore ce qui l'attendait. Mais ce qui fit changer d'avis la gamine, c'est lorsqu'il appuya sur le fait qu'une telle occasion était rarissime. Il marquait un point, elle le savait bien.
A ce moment là le choix n'était pas compliqué : "Vivre" seule, dans le froid et la faim. Ou avoir un genre de tuteur qui s'occupe de tout vos besoins ? Le choix était simple en vérité. Puis dans son esprit, la gosse pensait qu'elle pourrait fuir à tout moment.



Lui dit-elle d'une voix toute timide. Pourtant une question restait sans réponse. Qu'est-ce que cet homme voyait en elle ? Sa combativité ? Sa détermination à lutter pour sa vie quel qu'en soit les conséquences ? Elle n'avait pas la vision d'un homme tel que lui, elle ne se voyait que comme une vagabonde, démunie de tout liens. Pas d'amis, de famille, ni même un compagnon à quatre patte.



Nasana n'avait pas reçu d'éducation à proprement parler, mais on lui avait tout de même appris à se servir de sa tête. Fort heureusement, sans quoi elle n'aurait pas survécu jusqu'ici. Elle ne manquait pas de se questionner à propos de ce Yaru. D'où venait-il ? Pourquoi était-il là ? Pourquoi un tel comportement avec une simple gamine des rues ? Dans le fond, elle restait très méfiante vis à vis de lui, mais elle faisait de son mieux pour ne pas le montrer. Sa voix était toujours hésitante, l'homme le ressentirait sûrement, mais la gamine n'était pas très douée pour cacher ses sentiments.

Nasana venait de marquer son accord, mais tu sentais la pleine retenu dans ses propos. Une retenue qui était tout à fait normal pour une gamine, malgré le fait que la faim et la dureté de la rue en auraient poussé plus d'une à prendre des risques inconsidérés. Une retenue qui était tout à fait normale pour une gamine, malgré le fait que la faim et la dureté de la rue en auraient poussé plus d'une à prendre des risques inconsidérés. Quand tu y pensais, tu t'étonnais même qu'elle finisse par accepter ton offre... Pour autant, elle n'avait rien à craindre de toi, ou du moins, pas la mort... Ou du moins... pas de suite...
Alors vint une question de sa part. Elle s'interrogeait sur le fait que j'avais ouvertement annoncé savoir ce qu'elle pouvait devenir. C'était effectivement le cas. Si elle ignorait tout de son nom, et que ses parents l'avait élever dans une ferme reculé de tout, il semblait évident qu'elle n'avait jamais bénéficier d'une éducation digne d'un shinobi... Savait-elle seulement qu'elle faisait partie de ces lignées qui était capable de malaxer du chakra ? Tu allais rapidement être fixé.



Tu observais sa réponse d'un regard déroutant. Et un hochement de tête négatif vint rapidement. Tu n'étais pas étonné... Elle ne savait rien de tout cela. Un véritable monde allait s'ouvrir à elle désormais...



Tu parlais d'un bon rythme le regard concentré et posé sur Nasana qui avait fini son repas. Elle l'avait littéralement englouti, malgré le fait que la portion semblait titanesque pour un corps si frêle. Tu espérais que la digestion qui allait se montrer lourde ne viendrait pas affecter sa capacité à assimiler les nombreuses informations que tu étais en train de lui transmettre. Elle ne le savait peut-être pas, mais finalement, elle était en train de vivre sa première épreuve. Tu avais besoin d'une jeune qui avait une capacité à évoluer digne des meilleurs, tu n'avais pas le temps de te traîner un fardeau. Si tu prenais le risque de l'instruire, tu voulais qu'elle soit capable d'assimiler rapidement...



Tu marquais une pause, cela faisait bien longtemps que tu n'avais pas autant parlé. Mais tu savais te montrer bavard lorsque cela se montrait nécessaire.

Nasana souhaitait en savoir plus, et elle avait été servie. Elle apprenait pour la première fois ce qu'étais le chakra, elle voyait ça comme une sorte d'énergie. Elle observait l'homme et écoutait attentivement chacun de ses mots. Elle prenait peu à peu conscience du monde qui l'entourait, elle se rendait compte que jusqu'ici, elle n'avait même pas un minimum de connaissance, tout ce qu'il lui expliquait elle l'ignorait. C'était beaucoup d'information à comprendre pour une jeune fille qui n'avait jamais rien vu de tout ça. Une boule de feu... Un dragon d'eau... « Pourquoi pas un tsunami pendant qu'on y est ? » se dit-elle, encore ignorante. Elle peinait à croire tout cela, elle n'avait jamais rencontré de shinobi, enfin peut-être que si, mais ils n'avaient nullement fait la démonstration de tels talents.
Nasana trouvait cela extraordinaire. Ce qui la motiva encore plus, ce fut d'apprendre qu'elle aussi était capable d'une telle chose. A l'écouter parler, la gamine n'avait qu'une envie sur le moment.



Puis, elle se remémora un souvenir, pour elle cela n'avait rien à voir avec cette histoire de chakra, c'était plus un instinct, mais par curiosité elle lui demanda :



Jusqu'ici son histoire était la même que celle du pain, un vol pas très discret qui se finit par une poursuite.



Le regard timide de la gamine s'était transformé en véritable engouement, elle fixait Yaru, impatiente d'en savoir plus. En fait, c'était la première fois depuis longtemps qu'elle était autant intéressée par quelque chose, ces histoires qui lui semblaient extraordinaire, elle voulait le voir de ses propres yeux, et encore plus si elle même en était capable !



Ce qui s'avérait être la proposition d'un homme, devint la demande d'une jeune fille. C'était elle désormais la plus impliquée dans cette histoire. Savoir qu'elle pouvait être quelqu'un la faisait rêver, pouvoir s'arracher de cette triste condition était aussi très alléchant. Puis sa joie s'arrêta tout à coup, baissant à moitié la tête elle décroche quelque mot à Yaru :



Évidemment, c'était toujours avec le peu de tact que possédait la gamine, pourtant elle voulait savoir, savoir si lui aussi était de ce genre là, un briseur de vie.

Tes propos avaient fait leurs effets, ils avaient suffisamment intrigué la mioche pour qu'elle désire en savoir davantage. Rien de tel que la curiosité pour amadouer une personne, tu en étais convaincu. Et alors, vint le moment des questions. La première, tu l'avais prévu dès l'instant que tu avais commencé ton explication. Il était évident que Nasana demanderait de quelle nature était son affinité, et tu avais aussi pensé au fait que tu ne possédais dans ton bagage, aucune feuille te permettant de déterminer cela. Pour autant, tu étais convaincu qu'il serait possible d'en acquérir au sein d'une boutique de la cité. Mais avant de réfléchir à cela, la gamine se devait de réussir à contrôler un minimum son flux, sans quoi, la feuille ne réagirait aucunement. Malgré tout, tu pouvais déjà répondre avec une quasi certitude à la réponse de la gamine...



Tu marquais une pause. Parler autant t'asséchais la gorge, alors tu faisais signe à l'aubergiste afin que celui-ci t'amène de quoi t'hydrater.



Panami arrivait avec une outre rempli d'eau fraîche, qu'il déposa tout bonnement sur la table en affichant un large sourire à Nasana.



Tu lui lanças un de tes célèbres regards qui faisait comprendre à quiconque le croisait que sa présence n'était pas désirée davantage. Panami ne semblait pas s'en vexé et récupéra l'assiette vide de la fillette avant de repartir.



Et alors que quelques minutes auparavant la fillette semblait douté de sa volonté à rejoindre ta tutelle, désormais, elle était demandeuse, animée par une volonté débordante. Ceci te satisfaisait.



Ta voix s'était faite plus froide, tu avais durci le ton. Tu n'étais pas réputé pour ta douceur lors de tes entraînements, et il n'était pas une légende que tu ne supportais pas l'excellence dans la pratique...
Et vint la question... Celle dont tu ne pensais pas avoir à répondre si rapidement. La question qui montrait que l'état psychologique de cette fille était ... Intriguant. Avais-tu déjà tué... Tu ne pouvais répondre froidement, comme à ton habitude que tu avais ôté la vie de centaine de personnes, non, pas encore. Cette fille avait probablement perdu sa famille de la main d'autrui. Tu te devais de mettre les termes nécessaire sur ta réponse sans pour autant mentir...



Tu ne mentais pas, chacun de tes meurtres avait pour but d'apporter la paix, ceci étant, la paix pour qui ? Pour Kumo ? Ou tout simplement pour toi ? Pour autant, si cette fille restait avec toi suffisamment longtemps, elle finirait par comprendre qui tu étais et la nécessité de tes actes...

Les minutes défilaient et la gamine en apprenait encore et encore, ce qui l'amenait à se poser toujours plus de questions. Combien d'affinités existait-il, pourquoi ce village avait-il été réduit en cendre par un autre ? Tant d'informations défilaient dans la tête de la gamine, qui devenait rêveuse quant au monde qui l'entourait, bien loin de la triste réalité. Ainsi il l'informa qu'elle était probablement une manipulatrice de l'eau, instantanément Nasana croisa les bras.



Cette naïveté était à la fois mignonne et même temps très déconcertante, la gamine ne réalisait pas vraiment la puissance de ces jutsus, que certains d'entre eux étaient carrément apte à faire redessiner les cartes. Les deux furent coupés par l'aubergiste qui leur ramena de l'eau. Instantanément, comme par réflexes, la gamine perd le sourire qui commençait à se dessiner sur son visage, puis baissant les yeux elle s'adresse au vieil homme d'une voix basse :



Elle avait cette peur des inconnus en général. Pourtant elle se sentait à l'aise en compagnie de ce Yaru. Il l'avait sauvée, puis nourri, et maintenant il lui raconte des choses plus qu'intéressantes ! La gamine était captivée par cet homme, si différent de tous ceux qu'elle avait croisée jusqu'à aujourd'hui. Quelle différence ? Les marques ? Ah non, il s'intéressait à elle, tout simplement. Dans le fond c'était tous qu'une enfant pouvait désirer, de l'attention. Ça n'était pas par bonté de cœur que cet homme faisait ça, elle l'avait bien compris, elle avait compris qu'il attendrait probablement quelque chose en retour. Mais tant pis, son choix était fait. Même si cet homme en avait tué d'autres, même si lui aussi il était un « briseur de vie » elle n'en tenait pas rigueur.



Le pardonner de quoi ? D'être semblable à celui ou ceux qui avait ruiné sa propre existence, celui qui lui avait retiré toute joie, toute envie, qui avait fait d'elle une vagabonde orpheline. Puis dans le fond, cet homme lui promettait un but, devenir quelqu'un. Seulement, apprendre avec une telle personne était-ce une bonne chose ou une mauvaise ? Ça, seul l'avenir nous le dira...

La réaction de la gamine te fit sourire, à ton étonnement puisque tu n'affichais que rarement la moindre émotion sur ton visage. Cette enfant te faisait ressentir une chose que tu n'avais que trop rarement ressentit, de l'enthousiasme ! Oui, cette gamine semblait t'offrir une perspective dans ton plan, une partenaire qui avec le temps avait des chances de se montrer parfaite. Pour autant, tu allais devoir décider de prendre quelque peu de recul vis-à-vis de cela, tu ne pouvais prendre le risque de t'attacher à cette enfant, tout comme tu t'étais attaché de Saru... Les émotions étaient une faiblesse qui t'avait déjà coûté ton intégrité pour Kumo. Pour autant, tu savais très bien que c'était le genre de chose qu'il était difficile de gérer ou de prévoir...

La fillette semblait déçue par son affinité élémentaire, proclamant que c'était tout simplement : nul. Tu ne pus à ce moment de t'empêcher de penser à Saru, lui-même était un utilisateur du Suiton. Peut-être pouvais tu même dire un expert en la matière. Et malgré le fait que tu avais toujours gagné tes combats face à lui durant vos entraînements, tu ne pouvais le juger comme nul, loin de là, il avait toujours été un adversaire à la hauteur.



Aucune affinité n'était incompétente, chacune possédait des avantages et des inconvénients. Mais, si jamais tes propos ne se montraient pas suffisamment convainquant, tu te devais d'offrir une toute autre perspective à la gamine... Une perspective qui lui offrirait l'énergie nécessaire pour se dépasser quotidiennement.



Alors que tu avais répondu avec une certaine sincérité au sujet des morts, les propos de la fillette te perturbèrent quelques instants. Elle te pardonnait. Ceci t'imposa le silence durant quelques secondes. Tu n'avais jamais demandé le pardon de qui que ce soit concernant tes meurtres. Tu ne vivais avec aucun regret à leurs égards et ceux-là ne te perturbaient pas le soir avant de dormir. Le pardon ? À quoi bon ? Chacun de tes actes servait une cause, tu en étais convaincu. Tu n'avais -presque- jamais tué d'innocent, non, tous avaient mérité leurs morts d'une manière ou d'une autre... Alors, tu reprenais un ton froid et tout aussi glaciale que le climat de Aisu.



Tu n'étais pas certain que ton discours était adapté à une enfant, mais qu'importait, tu ne souhaitais pas en faire une enfant de cœur. Tu souhaitais qu'elle serve ton plan et Kumo. Pour cela, il se montrerait nécessaire qu'elle prenne des vies, elle aussi.





Tu n'attendais pas la réponse de la fillette que tu te redressais et quittais ta chaise. Conscient que la conversation continuerait malgré tout.



Vous preniez tous deux la direction de la porte. Tu n'avais pas besoin de payer maintenant, tu savais pertinemment que l'aubergiste rajouterait cela sur la note de ta chambre. Et à peine ouvris tu la porte que le froid te pénétrait malgré tes vêtements adapté au climat. Tu ne te doutais pas que Nasana soit de nouveau frigorifié par ce souffle d'air frais. Malgré cela, tu ne la plaignais pas, ceci faisait finalement office d'entraînement, malgré qu'il semblait évident qu'elle avait déjà vécu ça durant les jours précédents. Alors, elle continuait de marcher pied nue sur les pavés glacés de la cité. Certain habitant osait jeter un regard désapprobateur, ce demandant quel genre d'homme j'étais pour forcer une enfant à se déplacer ainsi au vu du climat, mais ces gens-là oubliait également qu'aucun d'entre eux n'avait bougé le petit doigt lorsqu'elle était dans la rue...



Après une bonne dizaine de minute à marché dans différentes venelles de la cité, vous vous trouviez devant une boutique de vêtement. Tu l'avais repéré lors de tes trois jours de marche intensive dans la ville, afin de prendre connaissance de celle-ci. Vous pénétriez tout deux à l'intérieur de la boutique, profitant de l'air chaud qui se dégageait à l'intérieur.