Un retour à la maison bien mérité

Mais son cousin n'allait quand même pas tout dire à leur mère ! Enfin... C'était même son frère, des âmes inséparables, ils se connaissaient depuis tout petit et avaient confiance l'un en l'autre depuis toujours, il n'allait pas brisé ça juste pour satisfaire... Elle ne savait même pas quoi, il n'avait aucune raison de faire ça, elle qui avait toujours été gentille avec lui, elle se rappelait des après midi à Kiri ainsi que du trajet fait avec leur mère, il n'allait pas oublié tout ça ?



En plus ça allait la décevoir de sa petite et Yuki ne voulait pas que sas mère soit déçu à cause d'elle, elle avait fait des bêtises mais avait plus ou moins de bonnes excuses, elle ne voulait surtout pas qu'il arrive à lui dire, ça serait catastrophique ! Mais pendant qu'il marchait il semblait un peu absent, comme si il était encore malade... Toujours il était malade lui... Mais au moment où elle pensa ça, il lui dit d'aller chercher quelqu'un, il commençait à tomber... Il n'allait pas mourir quand même !



Elle prit son élan et fit deux pas avec la plus grande vivacité qu'elle put, elle allait retrouvé maman Hinae lui dire ce qu'il se passait, elle avait une larme à l'œil, il était mort ? Non ! Il ne fallait pas qu'il meurt, elle ne pourrait éviter ça qu'en allant voir sa mère à temps, sinon il allait y passer, comme tout les membres de son clan et elle ne voulait surtout pas ça. Mais avant qu'elle ait le temps de vraiment s'éloigner, un garçon lui mit le bras sur le ventre pour la soulever légèrement du sol afin de l'empêcher de partir, il la reposa avant de lui parler.



Comment ça on ? Il était tout seul, mais apparemment non... Enfin c'était bizarre. Il avait de longs cheveux , il était grand, blond, des yeux marrons, ce n'était donc pas un Kirishitan ou un Uzumaki, ça devait être un civil ou un Chikara comme sa maman ou un blaireau des Kitto, derrière elle vit un homme, avec un bandeau sur les yeux, il avait aussi les cheveux blancs. C'était peut-être un réchappé du clan Gaikotsu, ou encore un Kaguya ! Elle verrait surement.



Elle savait qu'elle ne devait pas mentir, sa mère et Daichi lui avait suffisamment répété, mais en soit, Kaito était un peu comme son frère, entre tous les souvenirs qu'ils avaient partagés et tous les bons moments qu'ils partageaient aussi... De toute façon ça n'allait rien changer de particulier. Il vit le garçon aux cheveux blond faire des choses en émettant du chakra de ses mains qu'il avait posé sur son frère, elle ne savait pas ce qu'il faisait, mais il le faisait avec attention.

Sur le point de rentrer de la séance d’entraînement avec son jeune apprenti, le Dono s’accordait une petite pause et propose à Daiki de s’asseoir un instant sur la grande place et de profiter un peu de l’animation du village et de discuter un peu plus. Il passe comme il le fait souvent à la supérette et achète de quoi boire et grignoter le temps de leur petite pause. Il faisait froid et opte pour une boisson chaude et de simple biscuits secs. Il s’affale sans vraiment trop prêter attention à son attitude et quand enfin le rôle de dono lui revient en tête, il se redresse et adopte une position d’humain décent en s’asseyant. Le jeune Kitto à côté de lui devait penser bien des choses du personnage qui pouvait parfois se comporter comme le dernier des clowns et devenir un exemple de vertu en une fraction de seconde. Autant ses amis d’enfance s’étaient fait à cette image particulière du Chikara, autant les personnes le rencontrant récemment se posaient bien plus de questions sur sa fiabilité.

Il faisait un rapide récapitulatif de l’entraînement du jour et son regard se pose sur deux petites têtes passant non loin d’eux. La jeune fillette semblait avoir agacé son frère qui avait haussé le ton un instant. Il n’avait pas entendu l’intégralité de la conversation, mais le peu perçu suffisait pour faire comprendre le malaise du garçon dans le village. Il n’y prête pas plus attention et continue son explication au jeune Daiki avant d’entendre la foule s’agiter vers les deux jeunes Gaikotsu. Il voit le jeune garçon allongé sur le sol et sans trop attendre fait signe au Kitto de le suivre pour aller voir ce qui se passe. Daiki stop la jeune fille dans sa course et lui fait comprendre qu’elle n’a pas à s’inquiéter. Il arrive une seconde après et pose sa main sur le haut de la tête de la jeune fille et se met à sa hauteur pour lui parler.


Il se dirige vers le garçon en écartant les curieux.



Il s’accroupit et met le jeune Gaikotsu sur le dos qui tente d’ouvrir la bouche pour parler, mais les mots ne semblent pas sortir et tente de se relever avec peine avant de retomber. Il commence à respirer un peu plus rapidement et Takumi pose sa main sur son épaule et lui parle en prenant soin d’articuler, il était en train de paniquer.



Il se remet sur le dos en calmant un peu sa respiration, il semblait lentement prendre confiance et Takumi en profite.


Il secoue la tête d’une manière assez peu perceptible.



Il sentait que le garçon était stressé en faisant les testes basiques. Il n’y avait rien de grave en soit, il avait l’air d’avoir une dose de fatigue et de stress accumulés qui avaient décidé de lâcher d’un coup d’un seul.



La jeune fille ne les lâche pas d’une semelle, elle était probablement inquiète, c’était compréhensible. Une fois le garçon sur le banc, il commence à légèrement ouvrir son kimono et fait en sorte que ses vêtements le serre moins.



Il en profite en même temps pour enlever sa veste et la rouler de manière à faire un oreiller pour qu’il soit un peu moins mal à l’aise. Il laisse Daiki performer les soins nécessaires pour qu’il retrouve un semblant de force. Il était prêt à agir si le jeune homme ne savait pas quoi faire. Mais pour le moment, le plus important était de rassurer les deux jeunes et en particulier la fillette.


Son corps avait atteint un niveau de stress et de fatigue si poussé qu’il le forçait presque à l’inconscience sous le coup de l’émotion. Ce gamin n’était pas que fatigué, mais ça il préférerait le taire.

Par une après midi hivernale, Daiki et son sensei était simplement posé sur un banc, ça ne dérangeait aucun des deux, ils n'avaient pas grand chose à faire, c'était leur jour de repos de toute façon, ils en avaient profiter pour faire une séance d'entrainement et s'apprêtaient à rentrer. Takumi avait acheté de quoi manger et boire, deux boissons chaudes en l'occurrence, surement à cause du froid. Il leurs prirent aussi des biscuits secs. Cet entrainement a été rude, enfin autant que les autres et il s'apprêtait à recevoir les traditionnelles courbatures. De retour de l'épicerie pour aller s'asseoir sur le banc, ils croisèrent tous les gamins de retour de l'académie, ils faisaient tous un bruit fou, c'était véritablement horrible, ça criait de ci et de là, insupportable.

Après le passage de tous les monstres, environ 5 minutes plus tard, il y avait deux enfants Gaikotsu, un devait avoir 13 ans et l'autre 10, quelque chose comme ça, ils discutaient tout les deux, il ne suivait pas la conversation plus que ça, il voyait juste que le plus vieux des deux qui tomber, en un éclair il se leva et alla retenir la petite pour faire en sorte qu'elle ne s'en aille pas, il posa ses mains sur le dos du jeune homme, il respirait encore, il s'en doutait un peu mais au moins il en était sur, il passa le reste de la main d'œuvre à son sensei.



Il avait donc fait un malaise lipothymique, il n'y avait donc rien de grave, l'élève du Dono était soulagé, de même que la petite à son humble avis. Si il se rappelait bien de tout, c'était simplement un coup de fatigue et de stress, il n'y avait vraiment rien de grave, pas de séquelles ni rien, la petite devait s'en trouver rassurée, à 10 ans environ il ne devait pas être facile de gérer une telle situation. Mais en l'occurrence, il ne risquait rien du tout, les deux médecins iraient surement voir Hinae ou Daichi pour lui dire de prendre tel ou tel antidépresseur, mais rien de plus, à confirmer avec Takumi.



Yuki. L'homme aux cheveux blancs lui demander de lever les jambes de son frère. Elle le fit presque sans hésité mais quelques chose la perturbait, il avait des cheveux blancs, on ne voyait pas ses yeux... Et c'était un Chikara ! Elle avait trouvé la solution au problème qu'elle se posait, cet homme était le mari de Hinae qu'elle avait épousée à Kiri, ses yeux étaient rouge, depuis le début c'est un Gaikotsu, elle en était persuadée.



Elle faisait ce que le mari de Hinae lui demandait, mais elle avait envie de courir jusqu'à chez sa mère pour tout lui dire ce qu'il venait de se passer, elle ne voulait pas que Kaito meurt, mais elle était sur que la fille Kitto et l'ancien Gaikotsu saurait bien s'occuper de lui.

Tout est vague et autant dire que tu n'as pas trop conscience de ce qui se passe autour de toi. Tu sens simplement une sensation de chaleur dans ton corps et une voix d’homme t’interpelle au milieu d’un brouhaha entêtant. Tu ne savais pas trop si c’était ton sang qui te frappait à l'intérieur de la tête ou les gens qui parlaient sans raison autour de toi, mais autant dire que c’était déplaisant. Tu réponds machinalement avant de sentir ton corps se soulever du sol pendant un temps qui te semble très court. Tu crois reconnaître la voix de Yuki brièvement avant de sentir tes jambes se soulever. Tu sens une main desserrer tes vêtements et l’air entrer en contact avec ta peau. Tu voulais empêcher ça, mais après réflexion ce n’était pas si mauvais de sentir l’air frai, tu as l’impression que les battements de ton coeur se ralentissent un peu et tu entrouvre les yeux pour voir une silhouette blonde en train de faire un truc avec du chakra et un type tout en noir donner des directive et parler à ta cousine. Le blond ne te dit rien, mais le grand en noir avec son bandeau… C’était le Chikaradono, lui tu le reconnais. Ça tombe bien, toi qui voulais prendre rendez-vous avec lui pour faire un rapide check-up, enfin, façon de parler bien entendu. Il y avait toujours une meilleurs façon de rencontrer quelqu’un pour la première fois. Tu restes immobile un temps avant d’entendre Yuki dire qu’elle veut aller chercher Hinae. Ça ne va pas plaire au blondinet, mais tu te redresses d’un coup et agrippe la jeune fille avant qu’elle ne puisse partir.



Tu vas de nouveau t’éclater la tête en tombant en arrière, mais le dono te rattrape et dépose ta tête sur un truc faisant office d’oreiller. Te redresser aussi rapidement n’était pas la meilleurs des idées et tu avais la tête en train de tourner. En plus de ça tu avais mal aux côtes à cause des espèces de cinglés qui se servent de toi comme d’un ballon de foot et ce n’est pas vraiment le meilleurs geste pour apaiser ta douleur. Tu fais une grimace en prenant ta respiration. Tu peinais à garder les yeux ouverts mais tu sentais lentement la pression redescendre. Ta vision se fait plus nette et tu as bien moins chaud d’un coup, tu reprends ton calme lentement en attendant les directives du médecin et ce que tu penses être son élève. Il à l’air d’être à peine plus âgé que toi, ça t’étonnerais qu’il soit médecin.

Pas le temps de réagir quand la fillette se dévoue pour chercher Hinae, le gamin se relève et lui demande de ne rien faire de la sorte. Il avait clairement l’air paniqué à cette idée, Hinae n’est pas vraiment tendre, mais il ne la voyait pas réprimander un de ces enfants pour être évanouie sur la place. Il semble plus se préoccuper de ce que les gens vont penser d’elle. Il semblait bien plus attentionné qu'il ne voulait le faire croire. Le reposant tranquillement pour qu'il se relaxe, Takumi lui insuffle un peu de chakra par la même occasion. Il remarque qu'il n'avait pas bonne mine en prenant sa respiration et repose sa main sur son torse une fois le chakra transfusé pour voir ce qui pouvait bien être la cause de cette douleur.

Fatigué de son échange de chakra, il enlève son bandeau et met ses lunettes avant de se concentrer, il remarque de légères fissures au niveau des côtes, ça expliquerait pourquoi il fait si attention à sa respiration et sa position même maintenant. Il n'a pas vraiment l'allure d'un gamin cherchant des bagarres et encore moins la santé pour le lui permettre. Les enfants semblent bien cruel par moment. Il cesse son auscultation et change de jutsu pour effacer la douleur.



Il se tourne vers la petite sœur et d'un ton assez doux lui pose une question.

Daiki essayait de maintenir le jeune garçon afin qu'il n'aggrave pas ses blessures, pour l'instant c'était assez bénin, si il aggravait son cas par un mouvement brusque, il pourrait éventuellement aller à l'hôpital, ce qui ne devrait pas l'arranger. Il laissait Takumi faire la plupart du boulot, il ne voulait pas le gêner et était bien plus qualifié que lui, donc pas besoin de se presser ou d'essayer de faire la même chose que lui, il se chargeait juste de le maintenir allonger, prendre soin de lui et assister Takumi. Il écoutait vaguement à côté, la petite voulait aller voir Hinae, il ne connaissait pas trop les Gaikotsu, enfin il connaissait vaguement Mai et Hiro, mais de ce qu'il avait compris, il s'agissait de la mère de cœur de la famille. D'un coup, d'un seul, le jeune Gaikotsu se releva, il avait le choix entre le laisser faire ou bien appuyer sur son thorax pour le coucher, il appliqua la première méthode, il ne voulait pas lui faire mal davantage, une fois sa petite crise passée, il le recoucha sur l'oreiller que Takumi lui avait fait.



Vu qu'il ne voulait pas que quelqu'un en parle à Hinae ça ne l'arrangerait pas non plus, il devrait donc rester coucher simplement, il écoutait vaguement à côté, il regardait les gens qui restaient bêtement sur le côté, il les regarda droit dans les yeux pour leur faire comprendre que ce n'était pas un spectacle et que ce garçon à peine moins âge que lui n'était pas une bête de foire. Certains juste après avoir croisé son regard plutôt sombre sont partis, pour d'autres, il avait fait des signes de mains pour leur faire comprendre... Il ne concevait même pas le fait de s'arrêter à cause d'un malaise d'un jeune garçon, ça ne facilitait pas la tache aux médecins et en plus de cela cela pouvait gêner la victime en plus de son entourage, il voyait bien que la sœur du jeune homme n'était pas au maximum de sa forme il ne savait pas si c'était du au malaise ou si elle était comme ça naturellement, mais ça se voyait qu'elle était apeurée.



Takumi lui avait demandé de réparer les côtes du jeune patient, enfin jeune, il ne devait avoir qu'une ou deux années de moins, trois à la limite... Enfin c'était dans ces eaux là, mais bref, il ne savait pas si elles étaient fêlées ou brisées, il pouvait se douter de la réponse mais sans plus, elles devaient sans doute être fêlées, il mit ses mains sur les côtes du garçon, il essayait de faire au mieux : le jutsu était un peu faible et l'endroit n'était pas du tout stérile, ça n'allait pas en sa faveur. Mais il faisait de son mieux pour canaliser un maximum de chakra, ce qui devrait renforcer la puissance de la technique et ainsi faire en sorte de le soigner tout de même. Après une plus longue canalisation que la normale, d'environ 50 secondes ainsi qu'avec des soins également plus long que la normale, il avait réussi à tout remettre en place, il se tourna vers la petite pour lui faire un regard inspirant confiance et pour lui faire comprendre que tout c'était passé pour le mieux.

Elle voulait vraiment aller parler à Hinae, enfin c'était la moindre des choses, elle n'allait pas s'énerver, au contraire même, mais oui, il était possible qu'elle soit inquiète. Mais elle non plus ne voulait pas qu'elle soit inquiète, mais c'était un malaise licoati-chose, elle ne savait pas ce que ça signifiait mais le médecin n'était pas affolé... Enfin peut-être qu'il n'était jamais affolé du à son métier... Elle ne savait pas, mais elle voulait le faire, mais si elle y allait son cousin allait bouger et il allait se faire mal et les médecins allaient avoir du mal et... Bon, elle n'irait pas, mais elle ne voulait pas que Kaito bouge plus que ça, au moins elle allait le faire arrêter de bouger, ce serait déjà ça...



Le médecin blond disait la même chose qu'elle... Ouf ! Parce que elle ne voulait pas qu'il ait à renoncer à sa carrière de ninja pour un petit malaise coati, enfin peut-être qu'elle était déjà morte à cause de sa fatigue permanente... Mais bon, au moins il conservait l'unique heure de la journée où il mettait ses muscles à contributions. Il voyait le blond faire des signes aux passants pour les faire partir, heureusement, ils commençaient à les stresser et ça commençait aussi à la stressait vis-à-vis de Kaito, il n'avait jamais trop aimé le monde, enfin tel qu'elle le connaissait et déjà qu'il était mal, alors si il y avait du monde autour ça n'irait pas en s'arrangeant. Elle voyait le monsieur en blouse noire demander à son élève de soigner les côtes de son cousin... LES COTES ? MAIS C'ETAIT GRAVE CA ? Elle ne s'y connaissait pas en médecine mais... Le sensei du blondinet lui posa une question ce qui la fit sortir de son stress dans ses pensées...



En effet, pour elle, Kaito ne se battait jamais, elle ne préférait pas dire qu'il ne se battait pas du tout, mais elle laissait la possibilité qu'il se battait. Mais elle revenait à son stress qu'elle avait eu un peu plus tôt, on lui avait toujours dit que les côtes était quelque chose de grave qui faisait extrêmement mal, elle ne savait pas ce qu'il en était pour son cousin mais il devait souffrir le martyre, elle fit une grimace à cette idée, lui qui ne voulait pas se faire mal il se retrouver à être presque inconscient et à souffrir... Quelle vie, elle le plaignait vraiment... Mais elle ne devait pas laisser ça sans conséquences, maintenant quand elle était avec lui elle tacherait d'être moins énergique. Elle ne le tiendrait surement pas longtemps, mais elle essaierait.

C’était étrange, car dès l’instant que le grand type pose ses mains sur toi, toutes les sensations de douleurs disparaissent et tu ne ressens rien à part une étrange chose au niveau de tes côtes. Tu aimerais bien que cela ne fuite pas trop, tu avais fait suffisamment de choses ces derniers temps pour ne pas avoir besoin de te faire remarquer de plus dans le village et auprès de ta gardienne. Tu avis simplement l’impression d’être un gros boulet que le groupe traînait pour la simple raison que tu étais un membre du clan. Mais en soit, tu n’avais pas l’impression d’être très utile pour la cause des Gaikotsu. Tu tends l’oreille et le Dono demande à Yuki si tu te bats, chose à laquelle elle répond négativement, évidemment, tu prenais bien trop attention à ne pas avoir de trace trop visible lors de tes petits lynchages, puis tu n’aimais pas simplement te balader en Kimono par esthétisme. Outre le fait de cacher ton corps de lâche, il était aussi fortement pratique pour cacher les equimoses. Manquer de souffle et peiner à faire certaines actions en règle générale n’étant pas rare, les fissures aux côtes étaient facilement dissimulables. Enfin, si Yuki pouvait avaler ce genre d’excuses, tu éprouvais un petit doute en ce qui concerne le médecin qui ne semble pas bien convaincue par la réponse de ta cousine. Il ramène d’ailleurs son regard vers toi et c’est assez gênant d’ailleurs d’avoir un type aussi prêt de toi. Tu n’aimes déjà pas trop les contactes physique et voilà que deux types inconnus sont en train de te coller.



Tu tiques un peu et quand tu cherches à détourner le regard en tournant ta tête, tu te rends compte que tu es extrêmement bien tenu par le Chikara. Tu comprends bien qu’il ne va pas te lâcher et te laisser t’en sortir aussi facilement. Tu soupires.



Il semble simplement rire à la réflexion, pourquoi il rigole ? Qu’est-ce que tu as bien pu dire de drôle ? Il relâche un peu la pression et tu sens que tu peux bouger la tête de nouveau. Son élève ne devrait pas trop tarder à finir.

Takumi lui comprend rapidement qu’il n’a pas envie de parler devant la jeune fille et lui tapote les joues, ce qui aura le mérite de le faire froncer les sourcils, il était plutôt content de cette réaction puisqu’il semblait reprendre du poil de la bête.



Tu n’en avais pas spécialement envie, mais plusieurs personnes t’ont conseillé d’aller le voir, alors pourquoi ne pas arrêter d’être une tête de mule pour une fois et écouter ?



Le voilà encore en train de sourire comme un benêt, tu te demandais à quel point cet homme n’avait pas de soucis dans sa vie pour constamment avoir le sourire aux lèvres. Mais ce qui te préoccupe le plus là, c’est de partir et rentrer pour dormir. Tu tournes la tête et regardes le plus jeune.


Tu le regardes plus en détails.

Sa cousine avait donc menti au sujet de leurs relation ? Il ne savait pas mais en tout cas elle avait fait une sacrée tête et venait de se poser dans l'herbe non loin du banc, les bras sur les genoux et la tête dans les bras, n'importe qui pouvait en déduire qu'elle était triste, mais il ne voulait pas s'intéressait à elle, elle devait avoir 10 ans après, ça devait être une crise ou quelque chose de la sorte, mais lui était médecin, la chose la plus importante était son patient, en l'occurrence pas elle.



Il pourrait se relever, ça ne posait pas trop de problèmes, mais si ses côtes n'étaient pas en bon état, ce serait une bêtise de commencer à faire n'importe quoi dès sa remise en forme, déjà que ses côtes n'étaient pas réparé parfaitement à cause des conditions, si il pouvait un peu les aider à se remettre c'était tant mieux. Mais mine de rien il avait des choses à faire à côté, après la séance d'entrainement, il avait prévu d'aller prendre un bon bain afin de récupérer et de faire une bonne séance d'étirement, il ne fallait pas qu'il se refroidisse !



C'était la première fois qu'on lui posé la question sur l'âge, enfin de mémoire, il ne s'en souvenait surement pas, mais de toute façon, pour lui, l'âge n'était qu'une variable qui évoluait avec le temps et qui représentait la maturité d'un humain au niveau physique avec certains paliers avec des symptômes donnés pouvant être influé par la façon dont l'humain se nourri ou à quel fréquence il fait du sport etc... Tout réduire par des sciences était tellement plus compréhensible...

Te voilà rassuré à l’idée de voir que ça se termine, il y avait encore moyen de rentrer avant que le temps pris pour le faire paraisse suspect aux yeux de vos gardiens. Des mouvements brusques, tu n’es pas vraiment prêt d’en faire, dépenser ton énergie sans raison n’est pas vraiment dans tes cordes et tu n’aimes vraiment pas l’idée de faire une action inutile. Le simple fait de parler pour simplement combler le vide est pour toi une perte de temps, tu ne vas pas t’amuser à tester les limites de ton corps. Tu te relèves donc doucement et attrapes la veste qui faisait office de coussin pour le rendre au Dono en faisant un signe de tête pour le remercier. Tu jettes un œil vers Yuki qui était en train de bouder, une fois de plus. Tu soupires en voyant ça en te disant qu’il serait temps qu’elle grandisse un peu. Il y avait tout de même des choses qu’elle devrait être capable de comprendre à son âge. Il en va de même pour toi, cela dit…


Il n’en fallait pas plus pour le médecin en chef pour rire une fois de plus, tu le regardes d’un air un peu dépourvue en te demandant ce qui pouvait bien le faire rire constamment, mais le plus important n’était pas vraiment ça, mais Yuki qui allait encore prendre du temps à gérer. Tu l’appréciais, mais par moments, tu aimerais bien qu’elle arrête de se faire des films et bouder quand on lui dit que tout est dans sa tête. Tu décides de l’ignorer un instant, ça n’allait pas lui faire de mal de toute manière. Le petit blond t’expliquait des choses en plus.



Tu te rends compte que ce n’était peut-être pas la chose la plus intelligente que tu venais de dire et tente d’esquiver le regarde du médecin.



Tu hausses simplement les épaules, tu ne voulais pas vraiment entrer dans son jeu et le ton narquois avec son air de je-sait-tout ne t’as pas vraiment plus. Il n'avait pas complètement tort et c’était ce qui t’agaçait le plus.



Il t’ébouriffe les cheveux comme si tu étais un simple enfant, tu abandonnes un peu l’idée de comprendre ce type. Mais il n’a pas l’air de le faire pour t’infantiliser, il a l’air d’être du genre amical. Tu lances un dernier soupir et tu fais l’effort pour tenir sur tes jambes avant de saluer le duo médical.



Tu te diriges ensuite vers ta petite cousine toujours recroquevillée sur elle-même l’air triste. Tu te mets devant elle, t’accroupis en imitant le docteur et tu poses ta main sur sa tête en lui caressant la tête.



Ça changeait pas mal de chose, mais avec de la chance elle n’allait pas voir la nuance. Tu avais simplement envie de rentrer rapidement. Dans le pire des cas, si elle mettait trop de temps à se décider, tu rentrerais seul. Elle connaissait le chemin après tout. Tu n’étais pas très bon pour ce genre de situation et n’avais pas envie de passer 20 minutes supplémentaire dans le froid à comprendre la psyché d’une enfant de 11 ans. Tu te redresses et tends ta main en lui parlant, si le ton était doux, tes pensées étaient un peu plus agacées.

Elle savait que cousins et frères c'était pas du tout la même chose, quand on était cousin on était le fils de la tante alors que frère c'était le fils de la mère, et tout deux étaient les enfants de cœur d'Hinae... Elle savait pourquoi elle le considérait comme un frère et poruqoi elle voulait l'avoir comme frère, parce qu'il lui manquait un frère, elles avait réussi à combler son père, à combler sa mère, mais il restait un trou, elle avait l'impression qu'il était trop gros pour être comblé, quand Kaito avait dit que ce n'était pas son frère, la blessure s'est réouverte. Elle avait un frère dans le passée, il était décédé dans l'attaque de Kiri. Kaito, lui servait de remplacement, de pansement, en une seconde, le pansement était tombé et la plaie s'était réouverte...



Elle l'avait marmonné dans ses bras, elle ne pleurait pas, elle était juste traversée de souvenirs affreux, tout les Gaikotsu de Konoha les avaient, les pires sentiments possibles, les pires souvenirs, elle voudrait les enfuir dans sa mémoire, très profondément, mais elle ne pouvait pas, elle ne pouvait pas aller retrouver ses parents, elle était coincé dans une réalité qui n'était pas la sienne, coincée dans son cauchemar, tout ce qu'elle pensait et ce qu'elle voyait, Kaito avait la même chose au fond de lui, elle n'avait pas de raison de lui en vouloir, ils étaient pareils, frère et sœur ou pas..



Après avoir pensé ça, il lui parla, d'un air si doux, elle n'avait aucune envie de lui en vouloir, elle se leva simplement, lui tendit la main et s'excusa, son regard était vide. Elle ne savait pas comment elle devait être, elle voulait juste disparaitre, sans plus.