« Hééé, je n'ai jamais dis que cela me dérangeais ! J'aime beaucoup t'avoir près de moi ne t'y trompe pas ahah. »
Je laissais s'échapper un léger rire tandis que nous continuions à marcher côte à côte. Quelques pas plus loin nous voilà finalement arrivés à destination. En temps normal ce chemin nous aurais pris une dizaine de minutes tout au plus, mais nous avions bien passé le double de ce temps là si ce n'est plus... Au moins, j'avais eu le temps de prendre l'air et de faire redescendre un minimum tout cet alcool. J'étais toujours saoûl et peu conscient de mes paroles ça oui, mais au moins je n'avais plus de nausées ni la tête qui tournait dans tout les sens.
Nous voilà devant le pas de ma porte, bien c'était la fin de la soirée, je suppose ? Tu regardas Wattan un instant, et l'Uzume lucide refit surface, tu allais juste la laisser rentrer toute seule dans le froid ? Allons, quel genre d'homme es-tu ?
« Hmm... Tu veux rester ici pour la nuit ?
J'veux dire... comme au bon vieux temps tout ça. Je m'en voudrais de te laisser rentrer seule à cette heure. »
J'affiche un sourire légèrement embarassé, non ça n'était pas ton genre de faire ce genre de proposition, encore moins maintenant que tu étais une personne insulte, ce genre de demande pourrait être mal vue... Mais bon, c'était Wattan, tu étais son ami et la moindre des choses que tu pouvais faire c'était au moins de l'inviter à rester, ça ne reposait que sur son bon vouloir.
« Enfin, je plains la moindre personne qui tenterait de s'en prendre à toi en fait... Mais bon, je n'ai pas envie de prendre ce risque. »
Oui non, admet le, c'était carrément une excuse pour passer ne serait-ce que quelques heures de plus avec elle, oui tu es en train de te parler tout seul. Tu admets enfin l'idiotie de ta situation ? Tu es là avec ta tête toute béâte, ah vraiment tout les jours je me demande ce qui fait qu'on partage notre vie tout les deux, non mais quoi ? Moi je narre tes aventures et toi tu passes pour le guignol de service devant tout le monde ? Non mais ait au moins la décence d'admettre la vérité... Oh et puis tu sais quoi, moi j'me tire, j'te laisse dans ta merde, démerde toi avec ta copine moi j'en ai ma claque !
Je deviens complètement dingue, faut vraiment pas toucher à l'alcool me dis-je alors que mes pensées partaient complètement en sucette.