Défense légitime

Cela me fendait le cœur d'avoir blesser par les mots celle que j'adorais et admirais le plus au village. Je n'aimais pas la voir comme ça, en pleins conflit intérieur. Les mots qu'elle prononçait me faisaient encore plus de peine, elle nous demandait de ne pas généraliser tout le village comme nous le connaissions et de na pas quitter ce dernier sans elle. Elle nous mettait tout de même en garde contre les Kumojins. C'était Kaito qui tentait de la rassurer le premier. Il n'avait pas tord et je pouvais même lui donner entièrement raison.


Je lui déposais un baiser sur le front:


Je relâchais mon étreinte ne voulant pas être étouffante non plus. Ce qui me charriait le plus dans l'histoire était que c'était toujours Hinae qui reparaît nos erreurs même si ce n'était pas vraiment de notre faute au départ. Je m'essuyais les quelques larmes restantes sur mes joues.


Je la regardais d'un air suppliant, les moins jointes en attendant de savoir si ma requête serait acceptée.

L'immortel soupira alors, elle devait se calmer et ne pas réagir si vite... Ils n'étaient que des enfants et bien trop jeunes pour véritablement peser le poids des mots. Hinae ne pouvait pas réellement en vouloir aux Gaikotsu et elle devait faire en sorte d'adapter Konoha à ce nouveau clan. Pour ceci, elle devait prendre son rôle au sérieux et ne plus se défiler comme elle avait tant l'habitude de faire... À cette condition, Bakura finirait peut-être par venir ici... Clairement, la Chikara idéalisait la présence de son amie de jeunesse, elle aimait se dire que le monde irait instantanément mieux si la jeune femme éclairait le monde de sa simple venue. Malheureusement, elle savait aussi que ça ne se passerait sûrement pas aussi simplement. Shiro lui avait longtemps expliqué les individus qui vivaient comme la Gaikotsu finissaient souvent par devenir des monstres... Malgré tout, avait-il vraiment le droit de parler ? Cet homme avait fait le choix égoïste de ne plus aider la jeune femme par simple haine envers son village.


La jeune femme se mit alors à inspirer pour ensuite expirer. C'était bon, la tristesse était passée... La Paix devait aussi passer l'acceptation et par le changement. Un conflit pouvait se terminer ainsi à la condition que les protagonistes acceptent cette vérité. Souriant à la belle jeune femme à la chevelure aussi blanche que la neige, l'immortelle dit alors :



Elle se mit alors à sourire et se dirigea vers le comptoir afin de servir du thé froid aux jeunes.


De ses deux mains, elle proposa les boissons aux deux Gaikotsu.

Voir Hinae aussi peinée par tes mots t’avais fait comprendre qu’il fallait tout de même prêter une plus grande attention à tes paroles. Tu étais déjà bien précautionneux en sachant que le moindre mot de travers pouvait être pris pour jouer contre toi. Les gens sont toujours bons pour arranger les propos comme bon leur semble après tout. Tu gardes ton petit sourire en voyant la vampire redresser la tête et hoches simplement en signe d’acquiescement sur ce qu’elle demandait. Tu respecteras les personnes à respecter, le reste devra simplement faire des efforts pour le mériter, mais tu ne prévoyais pas de bafouer les tiens par d’autres actions aussi idiotes sans raisons.

Tu ne te rappelais pas avoir dit venir t’excuser avec elles, mais il semblerait que tu sois de la partie. Tu te doutes que le dire maintenant de ton air calme et détaché habituel n’allait pas plaire dans la suite de la conversation. Tu joueras le malade dans le pire des cas et oublieras de te présenter à l’heure, quel dommage. Tu continues donc de sourire comme un idiot pour ne pas laisser transparaître ton plan de fuite dès le début. Ton sourire se fait déjà plus sincère quand Hinae propose de mettre la double dose de piment dans les ramen de la famille incriminé.

La fête d’Akiko t’était sorti de la tête, ça te fera toujours une sortie. Mais d’un côté, tu n’avais pas envie de voir trop de monde non plus. Les grandes foules sont loin d’être ton péché mignon. Tu ne t’isoles pas dans ton appartement par simple plaisir, quoique… Quoiqu’il en soit, à défaut d’être présent demain pour les excuses, tu seras au moins là pour la petite fête de ta cousine. Principalement, car si tu ne viens pas, tu en entendras parler pendant des jours. Tu attrapes la boisson que t’offre la jeune femme et fait un signe de tête pour la remercier.



Tu lances la dernière réplique pour ramener une humeur plus légère, mais l’humour n’était décidément pas ton fort.

Je gloussais comme une petite bécasse lorsqu'Hinae mentionnait le fait que leur ramène auront un goût beaucoup plus fort que d'habitude. Ce n'était pas drôle de se moquer du malheur des autres, mais pour le coup, j'apprécierais le fait de voir leur tête cracher le feu. "Maman" se déplaçant jusqu'au comptoir nous proposait à boire en mentionnant la fête d'Akiko. Connaissant un minimum Kaito, s'il pouvait ne pas y aller il le ferait, mais sachant qu'il s'agissait de l'une de nos petites cousines, il ne voulait pas refuser par politesse et surtout pour sa tranquillité. Je riais à nouveau amuser; par sa blague... C'était l'un de mes défaut... l'humour facile. Je m'asseyais et saisissait à mon tour le bon thé préparait par notre Chikara préférait.


Buvant un gorgée et posant la tasse.

" Papa ? " Cette petite pensait-elle que ... Non, pas ça ! Hinae fit alors les gros yeux et se mit à rire à son tour.


L'ancien Nukenin souriait en imaginant Mai faire la vaisselle... Cette jeune fille était mignonne, mais elle ne pourrait malheureusement pas tenir face aux nombreuses demandes du vieillard.


Elle se mit alors à cligner d'un œil pour officialiser le fait que ceci était totalement faux. La discussion continua encore quelques minutes avant de se conclure sur des aurevoirs un et ramen en fin de soirée...