Le gêne "Kitto 21"

La journée commençait bien, il avait une petite journée et prévoyait de faire deux trois tentatives de nouveaux jutsu à la fin de celle-ci pour vérifier des combinaisons possibles ou non. Il y n’avait pas de paperasse à faire et se rend sereinement vers d’hôpital pour commencer sa journée de travail. Il avait biens des rendez-vous éparpillé dans la matinée, mais s’il voulait quitter le lieu dans l’après-midi, il était tout bonnement libre de vaquer à ses occupations. Le personnel n’avait pas spécialement besoin de son soutien aujourd’hui et les autres médecins ne semblaient pas aussi débordés que d’ordinaire. Il prend le temps de se rendre en salle de pause pour discuter de choses et d’autre avec ses collègues. Il reste sur place plus par soucis de sécurité que par envie, une urgence est vite arrivée, mais il ne lui reste plus beaucoup de temps avant de partir pour sa pause déjeuner. Il se sentait un peu comme un escroc sur le coup, mais il n’allait pas s’en plaindre. Il se pose un instant à l’accueil pour discuter avec les secrétaires et lève les yeux en entendant les portes s’ouvrirent. Deux visages familiers en bien piteux états font leur apparition accompagnée d’une femme n’étant pas spécialement mieux d’un point de vue santé. Il soupire en voyant Mamoru et Kazumori ne sachant pas trop ce qui allait être découvert, mais probablement pas une avancée scientifique, c’est un fait. Il fait tout de même l’effort de prendre un fauteuil roulant en voyant la jeune femme se tenir le ventre et boiter comme pas permis. Il lui fait signe de s’asseoir et regarde les deux énergumènes l’accompagnant. Le Kittodono, un Kitto casse-cou, elle devait aussi faire parti du clan. Encore un entraînement à la Mori… Il en avait de mauvais souvenirs et s’efforçait de ne pas être présent durant leurs jeunes années pour éviter ce genre de scénario. Dans un soupir, le médecin daigne parler.



Le Kitto fait une grimace et pointe du doigt son dono l’air accusateur.



Takumi reste silencieusement regarder le jeune Mamoru et tourne la tête subitement vers son ami d’enfance. Bien que son regard ne soit pas visible, il n’était pas vraiment compliqué de deviner son expression de mécontentement. Il regarde plus en détail son collègue et voit son bras gauche qui avait légèrement changé de couleur et commençait à devenir bleuté. Il prend une grande inspiration et joint les mains devant son sa bouche comme s’il priait.



Il commence à le frapper en alternant les coups de pieds dans les chevilles et tibia tout en tentant de lui mettre des claques au passage.



Il expire fortement en se recoiffant et décidant de couper court à la bagarre enfantine qu’il venait de faire. Il mastiquait lourdement ne faisait même plus attention son attitude. Il attrape Kazumori par les épaules et l’assoit sur une chaise dans le hall d’accueil. Il gonfle ensuite une bulle de chewing-gum qu’il lui lance pour le gluer et s’assurer qu’il ne bouge pas. Et attrape le fauteuil de la jeune femme qu’il retourne pour engager la route vers son cabinet.



Il fait un grand sourire en se penchant sur le côté pour qu’elle puisse le voir. Les secrétaires ne savaient pas vraiment comment réagir face à la scène, mais semblaient tout de même s’amuser du spectacle.

L'hôpital... Enfin ! Ce n'était pas trop tôt. Tu n'en pouvais plus de cette douleur qui ne s'arrangeait pas avec la longue marche pour y arriver. Vous entrez tous les trois à l'intérieur de la bâtisse et vous vous dirigiez vers l'accueil. Mais vous n'aviez pas eu le temps d'y arriver que déjà quelqu'un se présentait à vous. Il ne mettait pas longtemps à réagir en te voyant dans un état aussi pittoresque et te présentait un fauteuil roulant pour que tu puisses t'y installer. Tu lâchais un simple "merci" détournant le regard comme encore plus humiliée. Il ne tardait pas à user des sermons contre le Kittodôno et Mamoru qui lui se justifiait comme indigné de se trouver mêlé à cette histoire pour un combat amicale qui tournait au vinaigre. Il n'avait pas tord. Pour des membres d'un clan pacifiste votre chef de clan se montrait bien nerveux et ses manières de procéder pour vous "forger" un caractère déjà bien endurci par vos vécus propres, tu n'aimais pas sa manière de faire. A croire qu'il était le seul vieux à avoir connu la souffrance et la douleur ! Tu écoutais pour l'instant les hommes discuter... MAIS QU'EST-CE QUI VENAIT DE SE PASSER ?! Tu te décomposais en voyant la manière du médecin pour manifester son mécontentement avant que celui-ci ne finisse par coller Kazumori au fond du siège à l'aide de bubble-gum ? Impressionnant et effrayant. Le chikara finissait par attraper ton fauteuil et demandait à Mamoru de vous suivre pour qu'il puisse s'en occuper en premier avant de donner l'ordre de bâillonner le grand blond s'il l'ouvrait de trop...


Tu en avais vu des choses du genre, mais c'était la première fois que tu voyais ça à Konoha, hormis les livres de cul, mais ça c'était un autre détail. Tu te laissais entrainer jusqu'à la salle d'osculation. De toute façon tu n'avais pas vraiment le choix vu que c'était le gentleman qui te poussait jusqu'à son cabinet. Tu ne pouvais que patienter, et pour tuer l'attente tu entamais la conversation.


Ouais, ça te tracassait énormément alors que tu travaillais beaucoup plus que la plupart d'entre eux... S'ils savaient ton programme, la moitié voir les trois quart ne tiendraient pas ton rythme. La véritable question était surtout: "Ca vous va si je vous envois du boulot d'avantage ?"

Il reste pencher pour finir sa présentation et rigole en l’écoutant, il se contentera de lui faire un signe de la main pour indiquer la négative. Il avait l’habitude de maltraiter son vieil ami et ce dernier le lui rendait bien. Il savait que d’un jour à l’autre, le vieux barbu l’entraînerait dans uns de ses plans abracadabrants et le mettre dans une situation tout aussi cocasse.



Une fois dans le cabinet, le Dono ferme la porte et pousse la jeune femme vers le coin médical pendant que Mamoru prend ses habitudes et s’assoit directement sur la table d’auscultation. Takumi part en direction de son bureau et enlève son bandeau pour alterner avec ses lunettes de soleil. Wattan continue la discussion avec le jeune Kitto qui semble bien trop à l’aise au goût du médecin qui préférerait les savoir en meilleurs états.


L’eisenin écoutait d’une oreille et en revenant, il ne peut s’empêcher de prendre part à la conversation en faisant signe à Mamoru de se tenir droit. Chose que le Kitto exécute sans broncher en voyant le Chikara canaliser son chakra. Il regarde Wattan avec un peu plus d’insistance et hausse les épaules.



Il passe ses mains pour vérifier le blondinet et hoche la tête de satisfaction en voyant qu’il n’avait rien d’important et active un second justu pour soigner les blessures qu’il avait au visage.



Il s’arrête de soigner Mamoru qui bouge la bouche pour vérifier que tout est en place et descend de la table en remerciant le docteur avant d’aller dans la zone bureau du médecin en laissant l’espace médical au duo. Le dono nettoie la table et invite la guerrière à s’y allonger. Il attend qu’elle soit en position avant d’entamer son examen. Elle n’était pas spécialement en mauvais état, ses abdos l’avaient grandement aidé pour le coup. Le reste n’était que blessures, mineures. Mais il ne pouvait s’empêcher de remarquer la musculature de la jeune femme. Elle n’était pas bien grande et ne payait pas de mine comme ça, mais elle ne devait pas avoir une once de graisse dans son corps. Difficile de croire à sa faiblesse en voyant ça.



Il canalise son chakra en rigolant de nouveau et laisse ses mains à quelques centimètres de l’impact ayant causé la contusion pour laisser agir le jutsu de soin.



Le soin étant terminé pour la zone la plus grave, il change de zone et soigne au passage les égratignures bénignes avant de désactiver son jutsu et étirer ses doigts.

Mamoru semblait perplexe par ta remarque tandis que Takumi, lui était plutôt amusé ? Les deux hommes donnaient leur avis pendant que le docteur soignait le jeune Kitto. Tu te remettais sans arrêt en question et tu le savais très bien qu'il n'y avait pas besoin d'être une force brute pour gagner la bataille.


Rien que cette technique au bubble-gum te le prouvait déjà bien assez et le Katon ainsi que les armes de Mamoru aussi. Seulement, les hommes se pensant être de gros bourrin se permettaient beaucoup trop souvent des commentaires houleux, pouvant t'agacer au plus au point ! Le Docteur finissait de soigner les blessures superficielles de du chevalier avant de te faire signe de prendre place. Tu te levais grinçant légèrement des dents tant la douleur était assez forte. Une fois que tu prenais place, il finissait par t'ausculter et ça réflexion te faisait un peu rougir. Tu ne savais pas si c'était un compliment ou une moquerie et n'osait pas dire grande chose, mais tu te sentais très vite soulager lorsqu'il concentrait son chakra sur le bas ventre et prodiguait les soins nécessaires. Tu soupirais de soulagement les yeux clos. Il continuait la discussion pour confirmer qu'il ne fallait pas uniquement une force physique, mais que de jauger une personne par son genre était tout bonnement ridicule. Il te taquinait en disant ne pas non plus vouloir être déborder de travail et en riait. Tu le regardais de tes yeux de bienveillance, il n'était pas médecin pour rien ! Il suffisait de lui parler de ce qui pouvait te tracasser pour te sentir déjà un peu mieux moralement. Tu laissais échapper un petit rire amusée à ton tour. Après avoir fini la zone la plus en piteux état, il s'attaquait aux autres beaucoup moins urgentes, ainsi que d'anciennes blessures que tu t'étais faite bêtement à tes entrainements.


Disais-tu d'un air dépité en te tenant la tête de tes deux mains. Quelle catastrophe ! Deux journées de perdues... Mais bon, s'il fallait passer par là pour être au mieux par la suite pas le choix !


Vraiment en cas de grosse urgence, pour les petits bobos pas besoin, hein ? Ce n'était que superficielle selon toi. Il était bien vrai qu'après toute ces années, tu ne réfléchissais pas aux conséquences que tu affligeais à ton corps et tu approchais de la trentaine, mais ce n'était pas pour autant que tu ressentais de la fatigue ou quoi que ce soit d'autre ! Pour le moment tu te sentais en pleine forme, hormis la douleur abdominale qui s'était grandement améliorer grâce au soin du Chikara.


Tu te tournais vers Mamoru.

La réaction n’étonnait pas vraiment le docteur qui voyait bien que le tracas n’était pas qu’axé sur la différence de force physique, mais bien aussi sur les autres capacités liées au métier de la vie shinobi. Elle n’avait pas tort sur ce point et en nettoyant la table après qu’elle se soit levée, il reste dans sa réflexion et revient dessus.



Il se retourne avec un grand sourire sur le visage. Il ne pensait pas être un jour l’oreille attentive qu’il est actuellement, mais il semblerait que les gens oublient qu’il est bon parfois de simplement s’ouvrir pour dégager une partie de leur problème. L’idée que la force se fait dans l’adversité est juste, mais il n’y avait pas de raison de tout porter seul pour avancer. Une chose qui semble lui tenir à cœur quand il voit le nombre de ninja sur les bords de la folie après une guerre. Il reprend son attention et secoue la tête amusé en voyant Wattan dans le dilemme de ne pas s’entraîner pendant 2 jours.



Il les accompagne à la porte pour leur ouvrir et fait un signe de la tête quand la jeune Wattan le remercie de son aide.



Il les suit pour sortir Kazumori de sa prison collante. Mamoru se faisait silencieux et se contente de suivre Wattan.



Le Chikara dono, approche de son comparse en rigolant. Il concentre son chakra et le pose sur l’amas de chewing-gum qui recouvrait le grand blond pour le faire désintégrer.

AH merde ! Alors qu’on arrive à l’hôpital, il a fallu qu’on tombe direct sur le pire docteur en service. J’entends déjà ses remarques sans qu’il les prononces. Wattan semble avoir du mal à marcher, mais c’est riieeeennn. Forcement qu’on marche mal après un bon entraînement, ça fait partie du jeu. Je leve mon bras valide en avance pour saluer mon médecin traitant.





Ohhhh ! Pour une fois, j’allais peut-être me faire engueuler par notre médecin national, mais c’est jusqu’à ce que mon disciple balance toute l’histoire. J’aurais pu caché mon bras et tenté d’aller voir un autre doc pour éviter le sermon… En plus, ce qu’il dit est à coté de la plaque. Je tape légèrement de la tranche de la main la tête de Mamoru alors qu’il finit.





Et merde… J’suis foutu pour l’aprèm… En plus il a mis ses mains devant sa bouche. Je crois que je vais pas y échapper. Ren et lui n’ont jamais vraiment compris. C’est comme ça qu’un homme progresse et avance. Il faut faire face à l’adversité, s’adonner aux dangers, risqué le tout pour le tout si l’on veut progresser. Je ne bronche pas alors que ses frappes de moustiques me chatouille de partout. Parcontre, j’ai été surpris qu’il me pose sur une chaise avant de me coller dessus, il voulait sans doute faire bonne impression devant les jeunes.



Pas de réponse… Il est déjà parti s’occuper des deux autres. Tant pis, je vais devoir attendre.



La vieille infirmière me passe devant en lâchant un léger sourire avec un regard… Accusateur. Je décolle mon bras cassé du chewing gum, la saluant en agitant la main. Aie… D’ailleurs… J’ai toujours trouvé son chewing-gum dégeu… J’veut dire, je suis collé dans sa salive… Je vais aller me chercher une boisson, tient.

Quelques minutes plus tard.

Le ninja avec qui je discute se lève alors pour s’installer plus loin. Y en qui refuse la sagesse, de ce que je vois. Le temps passe encore, et je m’ennuie. Ce n’est clairement pas la première fois que je vais à l’hopital. Une bonne partie du personnel me connait, et j’ai un casier médical dans le top 5 des plus chargés. Je tapote sur mes genoux, faisant un petit beatbox nul pour me distraire. J’espère que Takumi arriva vite. D’ailleurs, j’entends sa voix, ainsi que celle de Wattan et Mamoru. Je remet rapidement du chewing-gum par dessus moi, juste avant qu’il arrive.



Je me lève et fais semblant de m’étirer, histoire de faire croire que je suis resté assis tout ce temps.



Je regarde mes deux disciples, fraîchement rafistolé. Ils avaient meilleurs mines, surtout Wattan. Je vais peut-être prendre une corde moins tendu pour les prochains entraînement, à voir.



Je tente l’évasion en prenant Wattan et Mamoru par les épaules, avant de partir vers la sortie. Si je peux éviter le sermon, tant mieux. Un médecin du clan pourra tout autant me soigner d'un bras cassé, non ?

Vous arriviez dans le grand hall d'entrée et Takumi s'amusait à taquiner votre Dono. Ce dernier rétorquait tout autant de manière ironique avant de se lever et de s'étirer. Il ne se privait pas et voulait se hâter de sortir de là. Non, sérieusement un grand gaillard comme lui ? Peur de Chikaradôno ? Mais alors que tu restais immobile en attendant de savoir ce qui allait se passer, Kazumori t'attrapait avec Mamoru pour retourner à l'extérieur. Oh non ! Il ne s'enfuira pas celui-là ! Il t'a testé et allait assumer ses actes et ses mots. Manque de bol, tu étais du côté du bras cassé.


Tu écrasais le pied en béton du Kitto pour te dégager brièvement avant de faire une prise de judo en attrapant pour le stopper dans sa course "tranquille". Tu allais probablement regretter ton geste par la suite, mais il avait tout de même besoin de soin.


Et tu viens de te faire extrêmement mal en faisant cette simple action ! Tu tentais de cacher la petite douleur derrière la goutte de sueur sur ton front, le sourire hébété et la main dans tes cheveux en regardant le pauvre docteur.

Il était content d’avoir de la compagnie et Wattan étant un peu plus expérimenté, il se dit que sa présence lui permettra d’en apprendre un peu plus sur ce qui ne va pas dans ses méthodes de combats. Elle sera sur le banc de touche, mais elle devait probablement avoir un œil plus expert que le siens et ceux même en se contentant de l’observer. Il lui fait un grand sourire avant de hocher la tête.



Les deux dôno se charriaient mutuellement et aussi enfantin soit leur échange, il n’y avait pas vraiment d’animosité, il assistait simplement à une scène divertissante de deux amis se chamaillant. Il est vrai que les chefs de clans sont aussi des êtres humains avant tout et qu’ils avaient eux aussi besoin de lâcher un peu la pression. En revanche, il ne s’attendait pas à ce que le Kitto-dôno décide de filer en prétextant aller bien en l’attrapant par l’épaule et commençant à le tirer vers la sortie pour esquiver les soins.



Pas le temps de finir la phrase, Wattan ne semble pas d’accord avec le dôno et lui fait une prise de judo en l’attrapant par le bras. C’était arrivé si vite, il ne comprenait pas ce qu’il venait de se passer, mais le chef de clan était au sol et son bras avait légèrement changé de couleur.



Il ne savait pas quoi dire et regarde la kunoichi d’un air pour le moins étrange.



Le docteur acquiesce dans son fou rire, mais ne semble pas trop préoccupé par ça. Mamoru lui fait un signe à la kunoichi.

Il rigole à la réponse de vieil ami et ne cherche pas plus que ça à lui répondre, il était sur le point de lui demander de le suivre, mais ce dernier ne trouve rien de plus intelligent que d’attraper ses disciples par les épaules et de commencer à partir. Un geste qui laissera sortir un soupir désespéré de la part du médecin sur le point de l’attraper par le col pour lui dire de revenir immédiatement. Manque de chance la jeune femme semble ne pas être du même avis et lui fait une prise de judo ayant pour finalité de le mettre à terre en usant de son bras déjà en mauvais poil. La réaction de l’Eiseinin, fut immédiate et il… Eclate de rire et en arrive même à se tenir le ventre en faisant très peu d’efforts pour se contenir.



Mamoru fait une réflexion sur les conséquences et Takumi prend un faux air sérieux.



Il finit de rire et essuie la petite larme qui allait se mettre à couler et reprend.



Il se penche et relève le bougre avant de lui taper amicalement dans le dos et le traîner dans son cabinet en continuant de ricaner. Il ferme la porte une fois rentré et l’amène jusqu’au coin fait pour les traitements. Il le fait s’asseoir sur la table d’osculation et part se laver les mains avant de faire quoi que ce soit et revient d’un air plus sérieux.



Il active un jutsu et pose une main sur la blessure pour annihiler la sensation de douleur et manipuler l’os cassé avant de faire quoi que ce soit.

Oups... Tu n'y étais pas aller de main morte. Au moins, ca avait le don de surprendre Mamoru et de faire rire Takumi. Prenant une pause de fille timide et regardant ton Dono tu lui lâchais un petit "désolée". Te tenant encore ton ventre un peu douloureux, tu écoutais le jeune Kitto te demander comment tu faisais. Tu écarquillais les yeux, car pour toi c'était une évidence, la base de la base !


Une fois que le docteur finissait son fou rire il reprenait son sérieux. Tu te devais de t'excuser de lui donner un peu plus de travaille encore.


Il se tournait vers son ami avant de l'emmener pour un soin un peu plus long probablement, mentionnant de ne pas vous tuer. LE détail important et utile du jour. Il ne restait plus que toi et Mamoru pour le coup.


Disais-tu en souriant.

N’étant pas un expert du corps-à-corps, le jeune homme se montre naïf en croyant véritablement que cela faisait parti des bases du combat rapproché. Il s’était longtemps fait à l’idée de ne pas avoir la force d’un géant et bien que cela lui fasse un peu de peine au début, il avait fini par s’y faire. Il y avait cependant des techniques qu’il pouvait toujours tenter d’apprendre et celle-ci lui avait l’air faisable. Ça pourrait toujours lui servir au cas où il se fait désarmer.



Le Chikara Dôno était hilare pendant un certain temps et il note simplement le fait qu’il parle d’un nunchaku avec les os cassés et tente de se faire l’image en tête. Une chose qu’il aurait dû éviter pour ne pas avoir cette image sordide en tête lui provoquant des frissons de dégoût. Ils étaient particuliers par moments. Wattan le sort de son cauchemar en lui proposant de l’accompagner. Le chunin hoche la tête en souriant et lui fait signe d’avancer.



Il continue d’expliquer son plan en sortant de l’hôpital et s’éloignant en compagnie de son aînée.

Si j’m’y attendais ! J’avais raison au final ! Cette shinobi a des tripes, et c’est ce qu’il faut pour le clan. Par contre, mon bras me faisait un mal de chien. Respire un coup Kazumori, respire… La douleur n’est qu’une information et tu as déjà vécu pire que ça. J’étais au sol alors que Wattan s’excusait rapidement de son geste. Je répondais d’un simple grognement. Je l’avais bien mérité, au vu de ce que je lui avais fait. Je passais l’éponge pour cette fois. Faire une prise de judo à son dono… Même moi je n’aurais pas osé à mon époque. Je me relevais rapidement, m’appuyant sur mon bras intact. Il fallait garder la forme devant les jeunes ! Takumi m’aidais même à me relever… J’ai pas encore quarante ans bordel ! Je suis toujours jeune !

Ce grand gosse m’emmenait dans son cabinet en rigolant à plein poumon. J’te jure… J’avais l’air de quoi maintenant… Il m’installa sur sa table, avant de partir faire je ne sais quoi. J’avais l’habitude de ces lieux maintenant. Je pouvais me repérer dans cette hôpital les yeux fermés, au vue du nombres d’heures passés à m’y faire soigner de tout. J’ai eu la chance, jusque là, de ne m’être jamais blessé un ligaments ou une articulation. Mes os et mes muscles ne peuvent pas en dire autant. Taku revenait faire moi, un air un peu plus sérieux pour me faire la morale.



Il appliquait son justu médical sur mon bras. La douleur disparaissait petit à petit, la sensation bourdonnante dans ma tête aussi. On à beau ignorer la douleur, elle nous fait quand même un sale effet à la longue. Je regardais mon bras. Il y avait un bel hématome couvrant tout l’avant-bras. La prise de Wattan n’a pas dut aider à tout ça. Selon Takumi, j’en avais pour trois semaines au moins. Une durée habituelle en somme. Je me frottais la tête d’un air renfrogné.



J’observais ma main droite, devenue calleuse à force d’user des armes.