Alors elle avait déjà chevauché par le passé. J’avais entendu les diverses rumeurs sur les kirishitan et possiblement des chevaux, mais je n’en savais pas plus, il faut dire que mes informateur premier sont quelque peu… Capricieux quand il vient du troc d’information, surtout en ce moment, étrangement. Serait-ce le bazar de Konoha qui ferait cet effet au monde autour de lui ? Je doute tout de même qu’un village shinobi puisse avoir autant d’impact sur eux. Mais me voilà pourtant en route pour Konoha accompagné d’une voyageuse elle aussi. Nous avions passé bon nombre de jours ensemble et pourtant son passé était une chose que j’ignorais. Il m’avait été dit de ne pas trop chercher à connaître le passé des kirishitan si je ne voulais pas en avoir un mauvais avis, certainement, car je me présentais sous le nom de sekken. Tsubame elle-même me faisait presque confidence d’une violence dans laquelle elle avait été élevée et pourtant, je pouvais voir à quel point elle pouvait être une personne douce lorsqu’on l’observait s’occuper de ses plants et des clients. Si sa couleur de peau si caractéristique de son peuple n’était pas exclusive à ce clan, j’aurais presque pu croire qu’elle était comme moi, une adoptée tant elle semblait calme contrairement à ce que l’on pouvait dire. Mais qu’importait. Elle disait ne pas être montée à cheval depuis un moment, pourtant, elle ne semblait pas avoir perdu la main, chose qui m’était agréable étant donné que j’étais un piètre cavalier, préférant leur entretient à leur entraînement, mais soit. Aujourd’hui et jusqu’à ce que nous arrivions, je serais cavalier.
« Tant mieux, mais nous avons notre temps, le village est encore très loin, tu as de quoi reprendre les bases ahah ! »
Je lançais alors mon cheval sur un pas tranquille, tirant a l’aide de son ami la charrette bien chargée. Ils étaient musclés, un peu bruts, certainement débourrés à la va-vite, mais l’attelage les empêcher de se rebeller et me rendait la chose plus aisée. Une bénédiction que ces idiots ai eu la bonne idée de prendre des cheveux de trait en tout cas, car la tâche leur sera moins ardue.
Les heures passaient doucement, nos otages maintenant réveillé, mais ne cherchant pas à nous amadouer avaient simplement décidé de ne pas trop se faire remarqué voyant qu’on ne les avait pas tué ni blesser gravement, les assommant simplement plus qu’autre chose. Il faisait froid tout de même et je me disais avoir bien fait de les avoir protégées de l’air froids sous la toile. Il ne neigeait pas, il faisait simplement froid et la luminosité baissante m’indiquait qu’il était peut être temps de trouver un lieu où s’abriter ou au moins passer à l’abri. J’arrêtais mon cheval, descendant de celui-ci pour aller vérifier que nos idiots n’était pas encore mort de froid, mais ils semblaient aller bien tant mieux. Dans tous les cas, il était temps pour nous de faire une halte pour une première nuit.
« Dis-moi Tsubame, pourrais, tu nous faire une petite cabane pour nous abriter, humains et chevaux bien entendus. Si tu veux bien simplement laisser un trou sans plancher au centre de la cabane pour que je puisse y allumer un feu, cela serait fort agréable ! »
Il était appréciable d’avoir une utilisatrice du bois avec soit, nous ne serions jamais réellement sans domicile fixe et il y aura toujours de quoi faire brûler un feu vif à disposition et sans effort. Une sacré facilité pour la vie dis donc, j’aurais aimé pouvoir faire de même durant toutes ses années a errer dans le Yuukan.
« Cela me rappelle un petit peu le soir de notre rencontre ahah ! »