Je savais qu’elle n’avait pas mauvais fond et qu’elle n’en aurait certainement jamais un, malgré qu'elle puisse user de forcer sans trop se soucier des conséquences. Elle avait coopéré sans sourciller quand j’avais fait une demande pour aider nos trois compagnons d’infortune et jour après jour, nous avions même fini par discuter avec eux. Ils n’étaient pas mauvais, tut juste idiot a manger du foin certainement et enchaînaient les mauvais choix de vie qui les avaient menée a cette vie misérable. J’étais un prêcheur, un porteur de bonne parole et raisonner des criminelles était pour moi un sens logique dans la vie. Si je ne pouvais pas les empêcher de faire le mal, je pouvais toujours les encourager à faire au moins le bien. C’était une façon de voir les mauvaises situations avec un œil miséricordieux peut-être, mais j’étais loin d’être un prophète aussi bon qu’il n’y paraissait. J’avais moi aussi mes démons après tout, contre qui je me battais chaque jour dans le plus grand secret.
« Il se trouve que nous nous rendons à Konoha, ou vous serez jugée pour vos crimes, mais qu’est ce qui vous empêche de reprendre une vie d’honneur après avoir payé votre dette a la communauté. Vous êtes bien plus intelligents que ce que vous voulez laisser paraître, je me trompe peut-être sur vous, mais je suis sûr que vous saurez faire la fierté des gens qui vous entoure si vous vous en donnez la peine ahah. »
J’attrapais ma mandoline rendu très rigide par le froid environnant, entamant un petit air joyeux au bord du feu, les flammes léchant presque l’instrument qui se détendait à mesure que l’air ambiant se réchauffait. C’était agréable, mais j’avais presque l’impression que ce voyage était un de mes derniers. Une fois arriver à Konoha, j’allais devoir apprendre à faire preuve de plus de sérieux durant quelque temps, m’habituer a des moeurs militaire certainement, bien que cela dépasser la raison et l’entendent pour un nomade comme moi. Je savais que je n’étais pas le plus assidu, ni le plus rigoureux des hommes, je vivais au gré des saison, du vent et des embrun de l’océan quand celui-ci se voyait frapper mon visage. Je fermais les yeux à mesure que les notes s’enchaînaient, me balançant doucement à leur rythme, un sourire au visage comme bien souvent. Trois nuits étaient passées ainsi, discussion au bord du feu, musique pour apaiser nos ames malade de toute cette violence du monde, et à mesure que les jours avançait, mon impatience aussi. J’avais le sentiment, l’instinct, l’impression que j’allais pouvoir avancé dans cette quête qu’était la mienne. Quelle drôle de sentiment que celui d’avoir l’impression de rentrer a la maison alors même que j’arrivais dans un territoire historiquement ennemie. Le monde était ma maison, mais certains endroits se trouvaient être plus inspirants que d’autres.
Nous avons pénétré la foret du pays du feu, il y avait un moment déjà, avions croiser marchand, animaux sauvages ma foi bien grand et féroce qui ne nous avaient pas approché grâce a cette chère Tsubame. Les routes devenaient de plus en plus définit au fur et à mesure que l’on approchait du village, je sentais comme un vent d’entrave, mais de liberté en même temps, c’était mitigé… J’espérais sincèrement trouver des réponses à mes questions ici. Les murs du village commençaient alors à se dessiner au loin, nous pouvions apercevoir le village que j’avais jadis visité et dont j’avais gardé un agréable souvenir malgré… La rancœur qui y subsistait entre les différents clans. J’espérais au fond de moi qu’ils avaient grandi la dessus, qu’ils avaient su trouver un terrain d’entente…
« Konoha… Cela faisait une éternité que je n’y avais pas mis les pieds dis donc.
»