Marathon Ninja ! [RP SOLO/LIBRE]

Septième Tour

Toujours abasourdi des récents événements, tu cours sans même regarder où tu vas. T'accrochant à la seule réalité qui se présente à toi, c'est-à-dire le peloton, tu gardes un rythme plus régulier. Tu te contentes de suivre cette masse sans même accorder un regard aux demoiselles devant toi. Dépité, tu te sens dépassé par la situation et tu manques de trébucher plusieurs fois au cours de ce tour. Cailloux, branches, météo, personnes… Tout est contre toi apparemment… Cela aurait d'ailleurs bien fait longtemps que tu aurais abandonné si le dégoût du public à ton égard ne t'avait pas repoussé. Les regards jugeurs portés sur toi t'en empêchaient et tu espérais regagner un peu d'estime en finissant cette course. Et même si l'allure augmenta à la fin du tour, tu t'accrochas comme si cela été ta vie…. Il en tenait de ta réputation tout de même !

Huitième Tour

Tu crois halluciner, mais non : la course continue sur le mur et fidèle à lui-même, le peloton suit son meneur. Certains manquent de tomber, mais ils s'en sortent tous très bien en générale. Légèrement reculé, tu les regardes tous courir horizontalement et toi, Seiji, tu te demandes, comment tu vas faire car tu n'as jamais vraiment réussi à concentrer ton chakra parfaitement. Certes, tu sais marcher sur l'eau, faire quelques jutsus et peut être monter un arbre, mais là... Courir sur un mur te paraît difficilement imaginable. Alors pensant au public qui n'attend que ton abandon pour te pointer du doigt, tu décides de ne pas y renoncer. Pas maintenant, pas après avoir parcouru 7 tours.
Sautant du sol au mur, tu te tiens droit, te contentant d'injecter du chakra dans tes pieds, ce qui est à vrai dire, est le minimum demandé pour un Genin. Le plus dur te dit tu, c'est de lâcher à temps le chakra d'un pied pour pouvoir lui permettre de se lever tout en continuant à injecter du chakra à l'autre. Et tout cela à vitesse réelle. Voyant le peloton s'éloigner tu décides qu'il est temps d'agir. Ce n'est tout de même pas compliqué te dis tu, pourquoi tu n'y arriverais pas ? Alors, appliquant la méthode, tu commences à marcher, mais trouvant cela trop lent et voyant le peloton te distancer, tu crois bon de prendre de l'assurance et d'accéléré ce mouvement incertain que tu venais d'apprendre. Grave erreur, fus-tu puisque ni une, ni deux, tu te retrouvas fesses à terre.....

Ça y est, c'est fini pour toi. Le peloton s'éloignant petit à petit de ton champ de vision et la foule se moquant de toi, tu te dis que c'est la fin... Tu ne pourras pas finir cette course.

Et dire que lundi, tu dois nettoyer les chiottes....vie de merde.

9eme tour du village, 14h45

Ce tour entier à courir sur le mur m’avait épuisé. J’avais beau avoir l’expérience sur le dosage du chakra, mes racines Kitto ne me permettaient pas d’avoir des réserves pharamineuse. Je me devais de contrôler mon souffle pour revenir à un état plus correct pour la suite de la course, sans comptez le prochain tour qui allait s’annoncer encore plus éprouvant. Je n’allais pas pour autant diminuer la cadence, loin de là. J’ai une réputation à tenir quand même ! Si le Kitto-Dono, qui passe son temps à s’entraîner physiquement, n’arrive même pas à suivre son propre marathon, de quoi j’aurais l’air.

Le soleil entamais sa descente, bien qu’il n’était déjà pas si haut que ça dans le ciel. Peut-être encore quatre heures, voir moins, avant qu’il ne commence à se coucher. Les températures n’augmentaient plus, seul l’effort nous tenaient chaud désormais. D’ailleurs, le groupe derrière moi s’était promptement réduit suite au dernier tour. J’entendais le souffle de nombreux participants qui semblaient maintenant avoir du mal à suivre le rythme. Des encouragements de la part des surveillants et gardes sur les murs aidaient les retardataires, qui ne lâchaient rien.

Nous arrivions désormais à la fin du neuvième tour. Le public était toujours aussi présent. Les yatais, qui stationnaient devant l’entrée, avaient attirés pas mal de foule en plus. Les gardes peinaient à retenir tout le monde de se rapprocher plus que cela. Il faut qu’en temps normal, les gens n’étaient pas sensés dépassés les portes du village comme ça. Désole, Kotaro, on dirait que tu vas avoir du boulot.

Je ralentissais petit à petit après avoir dépassé la porte, sinon je ne pourrais pas faire une bonne transition avec la prochaine épreuve.

10eme tour du village, 16h45

Héhé ! Je suis sure que la plus part d’entre eux ne s’attendaient pas à ça. Une fois ralenti, je fis un saut en avant pour atterrir sur mes mains ! Beaucoup de gens ici pouvaient désormais être confiant dans leurs jambes, mais avaient-ils des bras ? Comme je l’avais dit auparavant, c’est une course, mais une course d’endurance spécifiquement. Avancer au sol ou sur un mur, sur les pieds ou sur les mains, ça revient au même, tant que l’on avance.

J’entendais déjà les complaintes des shinobis surpris derrière moi. Sachant que notre vitesse allait être fortement réduit, ce n’est pas en une heure qu’on allait faire le tour du village cette fois. J’essayais de garder une allure potable. Ni trop rapide pour s’épuiser, ni trop lente car on n’avait pas que ça à faire.

La sueur perlait pas mal sur mon front, alors que nous étions désormais à la moitié du tour. Une heure environ s’était écoulés et nous en avions pour bien une autre heure encore. J’en profitais pour regarder derrière moi, la tête à l’envers. Une bonne partie du groupe n’était plus visible. Soit ils étaient à bout de force, soit ils étaient en retard. Dans tout les cas, je ne voyais pas plus d’une vingtaine de personnes. Toute en bonne condition physique. Je sentais mes biceps chauffés alors que je continuais d’avancer, la neige n’aidant en rien sur mes mains qui commençais à geler.

C’est avec les bras en compote, un manque d’eau crucial mais pas le souffle court que j’arrivais à la fin du tour. Il avait été éprouvant, heureusement que mes bras n’avaient pas fait d’efforts jusque là. Je refis un saut avant de me poser sur les pieds et de recommencer à courir de plus belle. Je n’allais certainement pas louper cette bouteille d’eau là !

N'ayant déjà pas fait le huitième tour entièrement sur le mur, Reona entamait le neuvième collant de très les premiers de la classe. En même, ce n'était que le deuxième tour pour elle, donc pas très étonnant. C'était une petite course d'endurance plutôt tranquille et la Chikara réussissait sans soucis. Mais... elle ne s'attendait pas à la suite. Ni une, ni deux, elle voyait le drôle de gaillard sauter sur ses mains. Voulait-il vraiment faire le dixième tour ainsi ? Si le coup du mûr amusait la blonde, celui des mains l'enchantait beaucoup moins.


Soupirante, la Chikara ne tardait pas à relever le défi de faire un tour sur les mains. Elle était sûre et certaine de ne pas tenir toute la longueur, mais se devait d'essayer au moins ! En position de gainage, elle suivait les quelques vaillants shinobis affrontant le froid et posant leur main dans la neige. Même si les tours précédents permettaient de se réchauffer, celui-ci s'annonçait... douloureux. Tout était dans la technique, il fallait penser technique et non force !


Ca c'était ce qu'elle espérait, mais le résultat en était autrement. Par le pouvoir de la Cornaline, la femme fanatique de jolies pierres arrivait à bout de bras à mi-chemin, mais elle n'abandonnait pas et se décidait de faire le reste sur les genoux et les coudes. C'était un autre exercice, mais au moins ça prouvait sa bonne fois !
Bientôt la fin du tour pointait à l'horizon. Les mains, les coudes et genoux gelés, cette dernière ne lâchait rien. Bien au contraire de voir le bout de ce tour interminable lui donnait la niaque de persévérer. Une fois quasiment arrivés à la porte, elle saisissait une bouteille pour s'hydrater et continuait à poursuivre le téméraire chef en tête du peloton.

9e tour

Tu n’es pas mécontent de retrouver le sol, car tu commences à fatiguer et la terre ferme te convient tout de même beaucoup mieux que courir à la verticale. Tu commences vraiment à avoir chaud et décides de laisser ta veste en la déposant aux pieds de Mei qui l’encourage au passage en compagnie de Haneko. Il retrouve sa place auprès de sa sœur et de Kotaro et tente de garder le rythme, mais ça commençait clairement à tirer sur les jambes pour le coup. Shizuka te regarde revenir torse-nu et secoue la tête.









10e tour

Tu ne comprends décidément pas ce qui se passe dans la tête du Kitto-dôno. Le voilà sur les mains maintenant et tu sens que c’est le nouveau tour qui commence. Il sera clairement plus long que les autres à cause de la lenteur de la croisière. Tu te mets sur les mains et peine à avancer en gardant l’équilibre. De plus, l’épuisement se fait sentir, mais en voyant ta sœur avancer normalement, tu t’efforces de faire de même par simple esprit de compétition fraternel.

Les voilà qui arrivaient à nouveau et je me devais de les encourager malgré que je ne faisais plus parti de la course. D'ailleurs voyant l'exercice difficile que l'homme en tête de la troupe imposait, j'étais bien contente d'être arriver au maximum de mes capacités plus tôt. Ils s'approchaient toujours d'avantage sur les mains et bientôt le groupe, enfin plutôt ce qui restait des volontaires, atteignaient à nouveau la grande porte. Toute contente et les bras en l'air je les encouragerais:


Même si je connaissais certains d'entre que de loin, je me devais de les soutenir comme je pouvais. Pour le moment, mon corps bien endolorie ne me permettait pas de bouger d'avantage, et je n'avais que le choix de rester encore tranquille en attendant...

9eme tour

Le soleil commencé a baissé dans le ciel, ce qui selon la saison signifiait que l’on approchait des quinze ou seize heures. Enfin, dans les déductions les plus approximatives du Genin en tout cas, car la réalité était quelque peu différente. Le tour sur le mur touchait à sa fin, enfin, par maintenir son chakra aussi longtemps l’avait bien épuisé. Ses réserves de chakra n’étaient pas à sec, mais pas si loin que ça au final. Il avait beau avoir une certaine expérience dans le contrôle du chakra, son jeune âge faisait qu’il n’en avait pas encore suffisamment la maîtrise pour doser pile-poil ce dont il avait besoin. Il reprenait son souffle doucement, suivant alors son propre rythme de course pour faire baisser celui de son cœur, une légère douleur thoracique se faisant ressentir à cause des abdos qu’il avait gardé serré pour tenir correctement en place sur le mur. Il ne fallait pas trop diminuer cependant, au risque de ne plus pouvoir revenir, mais surtout au risque de ne pas trouver son second souffle. Il constatait que c’était le cas de pas mal de monde autour de lui à vrai dire.



Les encouragements des gens depuis les remparts, des villageois qui s’étaient entasser devant les portes du village… Tout cela lui redonnait de l’énergie, mais rien ne pouvait plus le motiver que le sourire de sa petite sœur et l’admiration qu’elle avait dans les yeux à chaque fois qu’il passait devant elle.

10eme tour

La porte passée, les applaudissements entendus et le sourire d’Haneko aperçu, Kotaro se sentait poussé des ailes. Mais celles-ci furent rapidement coupées lorsque le Kitto-dono sauta littéralement pour retomber sur ses mains et continuer sa “ course “ ainsi. C’était ridicule. Il allait devoir faire ça lui aussi ? Pas le choix apparemment. Tout le monde semblait en avoir assez des lubie un peu étrange du vieux Kitto, mais c’était aussi pour ça qu’il s’était engagé ! Il sauta à son tour, tentant tant bien que mal d’imiter le Kitto. La position n’était pas des plus idéal ni agréable, il devait bien se l’avouer, mais il avait la chance d’avoir l’agilité et l’équilibre d’un chat. Son allure était maintenant fortement réduite, mais il ne lâchait pas. S’il tombait, il continuerait un peu à pied de toute façon le temps de se remettre sur les bras. Le but n’était pas de se blesser, simplement de faire de son mieux non ? Pas de pénalité pour ceux qui se donnait à fond, peu importe leurs niveaux.



De nul part, certainement de douleur ou de déshydratation, le garçon se trouva une seconde jeunesse alors que la première n’était pas encore terminée. Le sang avait dû lui monter à la tête, mais il était de nouveau remonté a bloque, comme si la douleur dans ses bras l’avait rendu fou. Un à un, les gens tombaient, mais les principaux adeptes du taijutsu restait fidèle au poste, ils n’étaient bientot plus qu’une vingtaine… Bien en retard sur le kitto dono qui n’était plus vraiment en vue. Enfin, si, mais dans cette position le champ de vision était tout de même amoindri. Il entendait alors la foule de konoha scander des slogans de motivation, lui donnant tout juste la force pour aller jusqu’au bout. Il n’était au final tombé qu’une petite dizaine de fois et s’était remis en route. Il attrapa sa bouteille d’eau vitaminé, offerte par ce garçon ami avec Hikaru et la descendit comme si sa vie en dépendait…

11ème tour du village, 17h30

Pas question de ralentir ! On serre les fesses et on dépasse ses limites ! C’est avec cette idée en tête que je dirigeais ce qui allait être sans doute l’avant-dernier tour de ce grand événement. Alors que le petit groupe finissait dixième tour, une cohue de spectateurs s’étaient installés de toute part. Sur les bords du chemin, devant la porte, assis devant les murs, sur les arbres à proximité. Les parents portaient leurs jeunes enfants pour qu’ils puissent voir le troupeau de marathonien transpirant qui se donnait à fond pour accomplir un exploit sans récompense. J’attrapais une bouteille d’eau qui était plus que savoureuse.

Alors que nous arrivions à la moitié du tour, le nombre diminuait lentement. Nous n’étions plus que dix-huit personnes désormais. Ceux qui étaient là depuis le départ pouvaient être fier. La température descendait, laissant maintenant la buée de notre souffle être aperçu. Les cris nous accompagnaient durant tout le tour désormais, les gardes hurlants à pleins poumons pour nous encourager à continuer.

La fin arrivait, alors que les cris se faisaient crescendo au fur et à mesure que nous nous approchions de la porte. Les gardes semblaient avoir laissé tombés l’idée de contenir le public et s’adonnaient désormais à la surveillance du périmètre. Je sentais mes poumons brûlés et mes jambes se tirer sous l’effort, mais le soleil arrivait sous son couchant.



Je regrettais presque d’avoir crier aussi fort. Mes poumons me le faisait savoir.

12ème tour du village, 18h15

Enfin ! J’avais fait signe à ceux qui s’occupait de la gestion pour leur annoncer la fin. Ils devaient mettre en place les préparatifs. Une surprise attendait les participants, bien que je n’imaginais pas que le public ajouterait sa touche avec toutes ces festivités.

Pas question de ralentir, on accélère même ! Quitte à finir, autant finir dans un BANG ! La neige volait de plus belle à chacun de nos pas, le vent sifflait dans mes oreilles, le froid mordant me bloquait la vue, mais je continuais de plus belle. J’avais organisé ce marathon, j’allais le finir ! Ce tour-là me sembla plus long que les autres, alors que j’allais de plus en plus vite. Je ne faisais même plus attention au cri d’encouragement. Tout ce qui comptait était d’avancer.

Nous arrivions sur la fin du dernier tour. Il devait rester un kilomètre avant d’arriver à la porte.



C’est dans cet élan final que je me donnais à fond pour atteindre la plus haute vitesse possible. Positionnement, respiration, mouvement… Tout mon corps et mon esprit se concentraient uniquement sur une seule tâche. Aller le plus vite possible. L’environnement disparaissait, alors que je suivais machinalement le chemin tracé dans la neige. La journée avait été longue. Au final, ce kilomètre s’acheva plus rapidement que je ne le prévoyais. Je dépassais la ligne d’arrivée, alors que des cris de clameur s’élevaient.

Fin du marathon, épilogue 18h20

Alors que la majorité des coureurs arrivaient, certains s’effondrant directement, des feux d’artifices de multiples couleurs s’élançaient avant d’éclater dans le ciel. C’était une petite touche de ma part directement payée de ma poche (ou plutôt celle du clan), mais il faut dire qu’ils ne faisaient qu’accompagner l’ambiance festive provoquée par tous ces gens venus nous voir faire une activité stupide. Au final, c’est une petite fanfare mise en place naturellement qui félicitait les participants, alors que les stands revendaient leurs plats pour accompagner. Certains vendaient même de l’alcool. C’est dans cette fête imprévue que je me posai lourdement dans la neige. Je n’en pouvais plus, mais la récompense en valait la peine. C'est aidé que j’arrivais à me relever, peinant à reprendre mon souffle entre les rires. Finalement, être Dono n’était pas une si mauvaise chose, si on pouvait mettre en place des événements de ce genre.

Peut-être que je devrais en faire quelque chose d’annuel ?

…
…
…

J’espère que je n’aurais pas de soucis avec Heiwa pour tout ce bordel. Bwah ! Ça n’a pas d’importance. Pour l’heure, faisons la fête !

Il ne sait pas si c’était par chance ou à cause du Marathon qu’organisait Kazumori pour la journée. Un événement qui n’attirait pas le moins du monde le Chikara-dono très peu porter sur les efforts sportif inutiles. Il arrive en fin de journée sur les alentours de 16h et ne voit pas grand monde courir. Il prend des nouvelles de ce qui se passe et on lui fait un rapide topo de ce qu’il s’est produit.







Il s’en va en direction des zones d’observation et croise sa vieille amie sur le chemin. Il lui propose de monter sur les points d’observations sur le haut du mur pour avoir une meilleure vue du spectacle qu’allait offrir le troisième membre de l’équipe. Une fois sur leur perchoir ils attendent et aperçoivent le peloton arriver sur les mains. Accouder confortablement, le médecin pointe du doigt et rigole de la situation en voyant ce bon vieux Kazumori à deux doigt de se décrocher les poumons à cause de l’effort.







Il regarde le Kitto se remettre sur ses jambes et entamer l’avant dernier tour. Il met alors la main à côté de sa bouche pour faire en sorte que sa voix porte plus loin.



Il s’amusait bien de voir les autres se dépenser, pour rien cela dit. Il fera juste un petit signe de salutation que seule Shizuka renverra, bien trop en forme par rapport au reste du groupe. On pouvait voir leur goutte de sueur d’ici.

Aujourd'hui fut une journée assez longue, assez ennuyante, mais très productive quand même. Tu avais travaillé fort pour pouvoir finir toute la paperasse et toutes les demandes prévus aujourd'hui. Certaines fois, tu prenais quelques petites pauses dehors, pour pouvoir voir la lumière du jour, prenant un petit thé ou quelque chose à manger. Tu avais remarqué quelques personnes qui passaient de temps en temps dans les rues, ce qui te rendais légèrement perplexe au départ. Néanmoins, quand tu demandais à un de tes gardes du palais ce qui se tramait, il avait vaguement entendu qu'un défi se produisait en ce moment. Tu avais haussé les épaules, avant de reprendre ton travail. Tu n'avais pas de raison de les empêcher à s'entraîner de la sorte, bien au contraire. La flamme de la passion brûlait dans leur regard, ce qui te faisait plaisir mine de rien.

Un petit moment, dans le début de soirée, tu sentais la fatigue venir. Tu avais commencé assez tot ce matin pour pouvoir être à la maison tôt ce soir et profiter d'un tête à tête avec ton amoureuse. Néanmoins, au vue du travail long et répétitif, ton corps semblait vouloir sombrer dans le sommeil. Tu t'entais de résister un petit moment, puis, soupirant, tu te disais que peut-être il serait mieux pour toi de faire une petite sieste maintenant pour être plus en forme ce soir. Donc, sans même résister plus longtemps, tu déposais ta tête sur ton bureau, la tête sur tes bras croisés et tu t'assoupie doucement.

Tu avais prévus une bonne heure de sieste, mais quelque chose perturba ton sommeil et te réveilla brusquement. Un grand ''BOOM'' se fit entendre, alors que la luminosité était plus puissante. Tu te levas, brusquement de ta chaise et stressée. Sans même regarder ce qui se passait, tu t'habillais rapidement de ton armure et tu t'équipais de tes armes sur toi. Ce grand son... ne présageait rien de bon, puis, ramenant deux gardes avec toi, tu sortis dehors pour voir le résultat. Tu fus surprise de voir que le village ne semblait point alarmer, te faisant froncer les sourcils, mais un autre ''BOOM'' attira ton attention, laissant voir le spectacle dans le ciel. Tu gardais alors un visage sévère. Qui c'était permis de créer un feu d'artifice dans le ciel, sans ton autorisation? Était-il stupide ou était-il un traître? Tu prenais pas le temps de réfléchir et tu allais alors vers les lieux où que le feu d'artifice se lançait. Ton regard était froid et sévère. Les Konohajin qui te voyaient semblaient d'être terrorisés sur place en voyant cette colère ardente dans ton regard et se décalait du chemin pour te laisser passer.

Arrivée dans les lieux, tu voyais que ces derniers étaient, généralement, dans une ambiance festive. Certains buvaient tandis que les autres observaient les feu dans le ciel. Néanmoins, dès que tu te montrais, plusieurs personnes se décomposaient en voyant le regard inquisiteur et sévère que tu avais. Tu étais peut-être une personne ouverte d'esprit, on dirait même assez douce, mais, quand quelqu'un faisait une connerie, il devait se sentir petit dans leur culotte. Tu avais, plusieurs fois, donné des leçons publiques à des mauvais shinobi quand tu faisais partie de la police. L'ambiance festive n'était plus au rendez-vous alors que tu demandais d'un ton sec d'arrêter cette mascarade avec les feux d'artifices, puis, d'un calme terrifiant, tu demandais à forte voix.



Sans même attendre, tu vis le Chikaradono et ta femme s'approcher de l'homme qui soufflait dans la neige et le pointait du doigts. Takumi en avait quasiement des larmes aux yeux en se retenant de rire de la situation, tandis que Ren avait un sourire assez malicieux envers son ami d'enfance. Sans même répondre tu t'approchais tranquillement du coupable, puis, quand tu fus assez proche de ce dernier, tu le pris par son oreille droite pour le tirer. S'il était couché sur le sol, tu le relevais ainsi et, le regard meurtrier, tu reprit d'une voix sévère, mais étrangement calme.



Tu laissais alors les policiers et les shinobi ramasser le désastre, alors que tu traînais le Kittodono jusqu'à ton bureau.

11e tour

Tu n’étais pas mécontent de retrouver le sol sous tes pieds après être tombé bien trop souvent pour t’en souvenir. Shizuka n’était pas vraiment restée tout le temps sur ses mains, mais il est clair que ta sœur ne s’était pas retrouvée la tête dans le sol aussi souvent. Elle se contentait de gracieusement se remettre sur ses pieds avant de reprendre quelques mètres plus loin. Tu priais pour que le Kitto-dono n’ai pas encore une idée farfelue derrière la tête. En passant la porte, tu entends hurler du haut d’un point d’observation et reconnais brièvement la voix du Chikara-dono. Tu le regardes du coin de l’œil et n’en fais pas plus. Ta sœur s’amuse à lui faire un petit coucou de la main en rigolant à l’annonce du repas offert si vous le dépassiez à la fin. Tu n’avais plus l’énergie pour ça. Déjà, si tu arrivais à finir, ce serait un miracle, tu commençais vraiment à sentir la fin arrivée. Tu finis ton tour et attrapes une bouteille qui sera ton saint Graal pour l’heure.

12e Tour

À l’annonce du dernier sprint, tu ne sais pas si tu es content ou pas. Tu es heureux de savoir que ça va enfin se terminer, mais tu te dis qu’il y a encore une vingtaine de Kilomètre à enchaîner. Tu vois dans le coin de ton œil ta sœur toujours aussi pleine d’énergie te dépasser et se mettre au niveau du Kitto-dono qui semblait sur le point de faire une attaque. Elle le regarde de haut en bas en rigolant et commence à courir de dos avant de faire un Moonwalk en s’éloignant.



Tu ne peux t’empêcher de lui lancer un regard mécontent, mais elle se retourne et accélère le pas sans avoir l’air d’être en peine. Elle reste bien une vingtaine de mètres devant vous et franchi la ligne avant de sautiller devant ta tante Mei et de faire un signe au Dono qui semblait hilare de la situation.

Tu es surpris de voir un feu d’artifice et tout le bazar qui est devant la porte du village. Un festival ? À l’entrée ? Tu n’étais pas certain de ce qu’il se passait, mais tu étais bien trop dans l’idée de boire et reprendre ton souffle pour véritablement t’en soucier. Tu rejoins ta famille et ta tante te félicite en même temps que Kotaro. Tu discutes un peu avec elle en faisant abstraction du boucan que faisaient les feux.

Le Chikara-dono descendre en compagnie d’une Uzumaki. Il semblait encore mort de rire en regardant son homologue Kitto cracher ses poumons sur le sol. Tu avais eu vent qu’ils étaient en équipe depuis qu’ils sont jeunes, ce qui expliquerait leur proximité. Mais ce type avait vraiment un humour particulier. Tu n’es pas surpris de voir ta sœur appeler le dono du clan en revanche.



Il se retourne vers vous en souriant et lève la main en signe de message reçu. Tu la regardes et secoues la tête avant que le silence ne s’installe si on oublie le feu d’artifice. La Hokage était là, et pas pour célébrer votre parcours au vu de la froideur de son visage. Tu fini de boire ta gorgée en ailleurs presque peur des conséquences alors qu’elle demande qui est le coupable. La scène qui suis te décroche un sourire en voyant Takumi et Ren pointer en parfaite synchronisation le Kitto-Dono encore au sol pour l’accuser. Elle n’attend pas et l’attrape par l’oreille comme un vulgaire enfant et le traîne pour aller dans son bureau.



Pendant ce temps, Takumi se tenait à l’épaule de son amie rousse en manquant presque de s’étouffer de rire.