Un chemin vers l'inconnu


Empire Hattori, Région de Ta

Année 10 | Hiver
Livraison de bonheur

Après un coup d'oeil brève aux alentours, la Kaguya remarque tout de même ma quiétude et me demande si tout allait bien. En vérifiant les sangles des juments reliant à la charrette je lui adresse un petit sourire lui répondant:

Dialogue de personnage
« Oui, tout va bien. Pas d'inquiétude à avoir. Tout me semble bon, on va pouvoir partir l'esprit tranquille. »

Du moins, c'est ce que je me dis pour me convaincre et ne pas penser à ses traces de pas dans la neige. Si notre poursuivant est à pied, nous irons beaucoup plus vite en voiture que lui, donc inutile de s'en faire... pour le moment.

Dialogue de personnage
« Oui sans aucun soucis Sayuri. Avec plaisir même ! »

Je m'installe enfin à côté d'elle avant de prendre les rênes en main. D'un simple "Hu", Tao et Nanao entamaient la marche direction le village de Tamao. Il ne faut pas moins de deux minutes pour que la jolie femme à la chevelure blanche me demande si nous pouvons nous tutoyer d'une manière un peu... hors du commun ?

Dialogue de personnage
« Oui, on peut se tutoyer. Je te vouvoyais pas marque de respect. Je ne suis pas encore majeur et je ne souhaites manquer de respect à personne. »

Bien digne d'une Sekken ! Eviter les conflits comme je le puisse ! Si Sayuri est capable de dire son ressenti vis à vis de ma personne, ce n'est pas mon genre de dire si j'apprécie une personne ou non. Je me sens un peu gêner et j'espère que ca ne la vexera pas.

Dialogue de personnage
« J'espère que tu m'excuseras, mais je ne peux pas vraiment dire ce que je ressens au fond de moi même. Votre compagnie est agréable, mais ne te connaissant pas suffisamment le mot appréciable est bien trop "fort" pour moi. »

Je souris d'un air hébété. Elle est gentille et me fait penser à la bienveillance de papa, mais je ne peux me fier que sur une première impression.

Nous continuons pendant plusieurs minutes à rouler dialoguant de nos petites vies:

Dialogue de personnage
« J'aimerais savoir Sayuri. Tu es bien une Kaguya ? Je veux dire, des échos que j'ai eu ton clan n'est pas gratifié, voire vous êtres plutôt considérés comme des barbares. Je ne connais rien sur vous personnellement, j'aimerais que tu me racontes ta propre histoire afin que je puisse faire mon propre avis personnel. »

J'amène le sujet un peu houleux de manière assez franche, mais sans pour autant mettre ma camarade de voyage mal à l'aise. D'ailleurs, de mémoire, il me semble que je ne lui ai pas mentionner mes origines. A voir par la suite, si elle est de nature curieuse à ce sujet.

Publié le 01 Mai 2021 vers 22h

La lanterne du désespoir
1

Alors que la compagnie s'éloigne, Bakedôrô se tient là. Toujours en vie et sur ses deux jambes, sa lanterne en main, le regard de ses six yeux fixant le convoi. Ses sœurs rient de lui, car durant sa tentative d'assassinat au couché du soleil et avant le départ des trois filles, la petite Sekken faisait une ronde avec une torche en feu accompagnée de l'une de ses juments. Même s'il aurait pu la tuer, l'autre femme n'était pas loin de lui et les problèmes auraient pu commencer. Mais un chasseur sachant traquer ne se précipite pas. Il patiente longtemps, parfois des heures, des jours, des mois et pourquoi pas des années ? De toute manière, il se moque bien des deux nanas qui rejoignent la petite paysanne. Son objectif est de pourchasser et de s'amuser avec la petite demoiselle au caractère empathique. Un jour, il le sait... Il le sent ! Elle ne s'y attendra pas et ce jour là.

Dialogue de personnage
« Je PoUrRaIs La DéVoReR... Hi hi hi hi... »

Il ne lui reste plus qu'à continuer de suivre les empruntes laisser par le charriot jusqu'à la prochaine destination de la Sekken. Il jubile à l'idée de la revoir, de pouvoir sentir à nouveau son doux parfum et de tenir sa gorge entre ses mains... "Allez parasite ! Dépêche toi de la bouffer !""Comme d'habitude tu es à la traine ! Ah ah ah ah !" Il se tient la tête avant d'hurler:

Dialogue de personnage
« La FeRmE !!! FERMEZ LA VOUS TROIS !!! »

Le silence, puis, le bruit de ses propres pas avançant dans ce paysage blanc où la vie semblait éteinte.

Publié le 25 Mai 2021 vers 23h