J’étais dans cette immense ville depuis maintenant plusieurs heures. J’avais été rapidement contrôlé à l’entrée, mais je crois que tout l’attirail que je transportais les avait convaincus que je n’étais pas un détenteur de chakra. Enfin… J’en suis un, mais je ne connais que deux mudras. Celui du singe et de la chèvre, et franchement, je ne vois pas en quoi ça me sert de les faire. Il faudra que je trouve quelqu’un pour m’apprendre une fois que je serais à Kumo. Mais en attendant… Je me trimballais dans la ville avec cette drôle de nourriture froide. Une glace, je crois ? Je n’en n’avais jamais goûté auparavant, il faut dire qu’on n'a pas ce genre de nourriture luxueuse dans notre petit patelin. Elle à un goût léger d’un fruit que je ne connais pas.
Je regardais activement autour de moi. J’avais beau dépasser largement la plupart des habitants, je me sentais quand même ridicule comparé aux bâtiments qui m’entouraient. Puis tout était fait en pierre, sur plusieurs étages. Certaines fenêtres avaient des genres de… Sol juste après, et les gens se tenaient dessus pour observer toute la rue depuis là-haut. C’était vraiment un autre monde. Même leur chemins étaient entièrement pavés de partout. Ça a dû leur prendre un temps fou de faire tout à la main.
J’avançais en découvrant chaque lieu comme un enfant, avec émerveillement. Les marchands proposaient des choses que je n’avais jamais vues auparavant. Il y avait plein de salons différents aussi. Pour être coiffé, pour être rasé, pour être massé… Les gens portaient des vêtements et des armures dans un style que je n’avais jamais vu. Et certains portaient des attirails étranges dont j’ignorais le but. J’étais complètement perdu devant autant de nouvelles informations, alors que je me demandais combien de temps, j’allais rester dans cette ville. Peut-être que j’allais y rester jusqu’au printemps, avant de repartir pour la ville de Kumo. Le trajet est long et traverser la moitié du continent en hiver est compliqué. Sans compter que je pourrais peut-être apprendre de nouvelles choses ici.
C’était dans ces pensées, dans la lune, que je marchais droit devant moi, avant de rentrer dans un banc et de m’y effondrer de l’autre côté ! J’ai tout juste eu le temps de mettre mon bras en avant pour amortir ma chute, mais c’était sans bousculer une pauvre femme qui s’y trouvait assise. Heureusement, par réflexe, j’eus le temps de rattraper une boite qui tombait, au prix de ma glace qui rencontra le sol. Je me relevais rapidement en faisant attention à ne pas renverser le contenu de sa boite.
« Désolé ! C’est entièrement ma faute. Je ne faisais pas attention où je marchais. Tenez, voici vos… Gâteaux ? Ils ont l’air délicieux, je me demande quel est la recette… »
Je m’essuyais la terre de mes vêtements, ainsi que le gravier coincé sur mon bras. Plus de peur que de mal heureusement.
« Vous allez bien ? Je ne vous ai pas blessé, j’espère. »
« Rha, ma poêle est rayée maintenant, et ma glace est fichu… »