[An - 5] Les lames sœurs

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Elle attrapa la taille de son amie et utilisa sa propre inertie comme levier pour la faire basculer au sol. Lorsqu'elles s'écrasèrent enfin, Misao savait pertinemment que la belle n'allait pas s'avouer vaincu. Trop tard, c'était sa victoire et elle n'allait pas la laisser s'échapper ainsi. Elle s'assit sur le bassin de Shizuka afin d'éviter tout coup de pieds et attrapa ses poignets dans chacune de ses mains pour finir par les écarter. Pas de mûdra. Sous ses yeux, elle admira un instant sa sœur de cœur se débattre frénétiquement, pour le peu qu'elle puisse faire.

Au bout d'un moment, elle abandonna, Misao senti le relâchement dans les membres, les muscles se détendre. Mais elle fut frappée par l'expression de tristesse dans le regard de sa magnifique adversaire. Ainsi juchée sur sa prise, elle pouvait en admirer tout les bords. Elle-même était si rustre... Shizuka représentait tout ce qu'une femme voulait être. Forte, charismatique... D'une beauté sans équivalence. Un instant, elle se mordit la lèvre inférieure, un frisson la parcourant. Mais le tableau n'était pas parfait. Pourquoi cette mélancolie ? Cela gâchait tout. Elle approcha son visage de celui de son amie, mutine dans son expression et alla placer ses lèvres presque contre l'oreille de la vaincue :

Dialogue de personnage
« J'ai-Ga-gné, Shi-zu-ka. J'ai le droit du choix du gage, né ? »


Poussée par un instinct qu'elle ne compris pas elle-même, elle attrapa délicatement le lobe de l'oreille en question et le mordilla doucement. C'était plus par malice et amusement qu'autre chose, mais ce qu'elle ressenti en son sein était très différent. Elle remonta le long du magnifique visage de sa lame sœur et la fixa en souriant, si proche que les pointes de leur nez s'effleuraient. Leur souffle se mêlaient mutuellement l'un à l'autre et pour rien au monde Misao n'aurait voulu que l'instant cesse.

Publié le 23 Avril 2015 vers 23h

👑 Impératrice 👑

Le regard peiné, mais tentant tout de même de sourire, Shizuka hocha la tête lorsque Misao lui demanda si elle pouvait décider d'un gage. Le jeu était ainsi, elle n'allait pas lui dire non. Cependant, la jeune promise ressentit un puissant frisson lorsque son amie lui mordilla l'oreille, qui la fit se redresser d'un coup de surprise. Elle ne connaissait pas cette sensation. C'était étrange et ça l'avait heurtée. Les battements de son cœur s'étaient violemment accélérés, tout les signes de son corps lui indiquait qu'elle s'excitait mais les attentions de sa lame de cœur était si douces qu'elle ne voulait pas les interrompre. Elle posa un regard troublé et un peu perdu sur Misao...et lui sourit doucement alors qu'elles étaient si proches...

Elle avait tellement chaud.

Dialogue de personnage
« "Tu as choisi ton gage, Misao ?" »

Publié le 29 Avril 2015 vers 01h

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Tout autant que les changements qui avaient pris son corps depuis ces deux dernières années, l'esprit de Misao avait beaucoup évolué parallèlement. Elle devenait plus acérée dans ses exercices, l'amélioration de ses talents se faisant de façon exponentielle. Une simple séance d'entrainement suffisait parfois à lui faire découvrir une nouvelle passe d'arme, là où elle avait pourtant mis tant d'années pour en arriver où elle en était aujourd'hui. Shizuka grandissait elle aussi de son côté.

Les garçons du village changeaient de point de vu concernant cette dernière. Considérée comme une princesse glaciale à tord, ils voyaient dorénavant ce que la nature lui offrait tandis qu'eux mêmes s'éveillaient au désir et subissait leur propres évolutions physique. Mais c'était sans compter son frère, évidement, qui ne la perdait pas de vu non plus. Misao n'avait rien contre Masashi, non... Quoique. Elle avait toujours peur que la fratrie dirigeante du clan ne se réunisse, la laissant derrière pour toujours.

Et elle n'était pas plus aveugle que les hommes lorsque son regard se posait sur son amie d'enfance. Elle était consciente que ce n'était pas là le sentiment normal d'un lien d'amitié et c'était logique. Shizuka n'était pas simplement son amie, c'était comme une sœur pour elle et personne ne trouvait immoral le fait d'entrevoir une attirance physique au sein d'une fraternité, au sein du clan. Elle avait toujours été la personne la plus importante dans le cœur de la jeune shinobi, jusque là, son imagination n'était pas allée plus loin que de simples divertissements. Mais elle avait changé. Ses idées d'enfant se dissipaient pour de nouveaux jeux, de nouvelles découvertes, de celles qu'elle n'imaginait qu'avec la ravissante Shizuka, sans concevoir la moindre honte...

Ni la moindre retenue.

Elle ne répondit pas par des mots à la demande de sa lame sœur. Elle se contenta de lui sourire de toute ses dents, un regard doré rempli d'un désir ardent. Toujours dominante à cet instant, elle laissa errer son regard sur les lèvres, le menton, puis le cou de son amie à sa merci. Elle était véritablement le seul être qu'elle considérait comme porteuse d'une telle beauté. Lui dire n'aurait servi à rien et elle ne savait pas vraiment quoi faire à présent. Elle laissa alors simplement son instinct la guider. Dans un premier temps, elle alla enfouir ses lèvres dans le cou de Shizuka, soufflant dessus et embrassant doucement ce dernier tout en laissant s'échapper un petit gloussement amusé.

Puis elle lâcha l'étreinte de ses mains sur les poignées de sa sœur de cœur, la rendant libre de tout les choix possible. Ce geste était un risque pour elle. Mais en aucun cas elle ne souhaitait imposer son jeu à son amie, si elle ne voulait pas y participer, elle pouvait tout à fait en faire le choix et si, au contraire, il l'amusait, alors elle était libre de rentrer dans la danse. Pendant cette réflexion, Misao savait exactement où ses mains à elle iraient : La première alla chercher la taille de la princesse de Kumo, tandis que la seconde vint simplement caresser le côté opposé du cou dans lequel elle s'était enfouit.

Elle glissa vers l'oreille de Shizuka et murmura doucement avec espièglerie :

Dialogue de personnage
« Je crois que oui... Les autres n'arriveront pas avant une bonne demie heure... »

Publié le 01 Mai 2015 vers 11h

👑 Impératrice 👑

Dialogue de personnage
« "Maaaais...Mi-chan, tu me chatouilles !" »


Elle lui soufflait dans le cou, alors Shizuka avait envie de rire. Elle se débattit doucement, trop légèrement pour montrer qu'elle n'aimait pas ça. Elle était comme hypnotisée, c'était très étrange, ces sensations qui accéléraient son cœur et qui picotait à différentes parties du corps...Mais c'était agréable et elle avait bien envie d'en percer les mystères.

Enfin, elle la lâcha. Elle n'aurait jamais dû ! Shizuka se retourna et bouscula vivement Misao pour qu'elle tombe sur les fesses. La jeune fille la taquina alors d'un sourire fier, presque méprisant, mais c'était par plaisanterie. C'était à son tour de l'embêter ! Elle vint la surplomber, ne faisant qu'à peine attention à son kimono qui s'ouvrait sur ses bandages. Personne ne lui avait appris à en mettre alors ils étaient toujours aussi ridiculement mis. Elle s'en fichait. Misao avait les mêmes. Elle lui tira la langue, et fit mine de se lécher les babines.

Dialogue de personnage
« ""Dans une demie-heure", hein ?" »


Shizuka approcha doucement son nez de celui de son amie pour la lui caresser avec celui-ci, et passa avec innocence ses mains sous le haut de kimono immaculé de Misao pour lui titiller la taille avec une expression de plaisir évidente.

Publié le 09 Mai 2015 vers 23h

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C'était grisant et envoûtant à la fois, la douceur de la peau de Shizuka contre ses lèvres, sa douce odeur sucrée et ses réactions aux mouvements de Misao. Voir de ses yeux les frissons de son amie la parcourir lui prodiguait une satisfaction étrange qu'elle n'expliquait pas, mais ne refoulerait pour rien au monde. Quelque chose en elle lui disait que leur jeu était déplacé, si petite, si infime qu'elle la fit taire instantanément.

Elle ne voulait pas s'arrêter, elle voulait sentir sa sœur de cœur contre elle, sans la moindre frontière artificielle. Elle souhaitait délivrer cette dernière des entraves de tissus qui la couvrait pour en admirer les trésors cachés et les embrasser comme elle le faisait avec le cou de cette dernière, ce qui paraissait lui faire déjà tant d'effet. Puis soudain, au pinacle de son sa fantaisie, elle se sentie rejetée vivement.

Elle venait tout juste de lâcher sa compagne de divertissement, pariant sur le fait qu'elle aussi serait intriguée par cette plaisante découverte de la proximité de leur deux corps dans un duel qui n'avait rien de violent. Lorsqu'elle se retrouva poussée ainsi, tombant sur son arrière train, elle se senti profondément vexée et honteuse que des larmes lui montèrent au bord des yeux.

Mais elle n'eut pas le temps de concevoir cette petite trahison qui n'en était pas une. Car après un court instant moqueur qui manqua de la voir s'effondrer en pleurs, Shizuka inversa soudainement les rôles, se campant au dessus d'elle, la dominant de toute sa magnificence. Misao laissa s'échapper un glapissement de surprise et de joie lorsqu'elle fut renversée et que son dos frappa les tatamis un peu brusquement.

Ainsi surplombée, elle se mordit à nouveau la lèvre inférieure devant la mimique de son amie. Elle détestait pourtant être maîtrisée, être dominée l’exécrait, en d'autres circonstances, elle se serait débattue, aurait mordue à tout va, griffé s'il l'avait fallu. Mais pas là. Elle ne tenta pas le moindre geste pour contrecarrer la prise hasardeuse de sa lame-sœur, trop concentrée à en admirer les formes quasi-révélées par son manque de talent aux bandages de combat.

Elle se demanda, un instant fugace, pour quelle raison elle se sentait si irrémédiablement attirée, pour quelle raison elle voulait faire en sorte qu'aucun espace ne subsiste plus entre elles. Mais ces considérations s'évaporèrent lorsque le visage de Shizuka se trouva soudainement à portée de souffle du sien. Puis son amie eu ce geste, passant outre son kimono pour venir chercher sa propre taille nue et y glisser ses doigts fins.

La caresse qui s'en suivit fit exploser l'esprit de Misao, le contact de la main de la princesse de la foudre déclenchant une véritable onde de choc au sein même de son corps, une brûlure sans douleur, irradiant depuis son point d'impact jusqu'au bout des ongles de sa victime. Elle gémie doucement, de façon incontrôlée, totalement prise de court. Ses yeux ne pouvaient rester ouvert face au plaisir ressenti, trop intense, trop inédit.

Lorsqu'elle les rouvrit, elle voulu immédiatement partager ce que sa meilleure amie lui avait offert, sans savoir comment. Elle copia alors son geste, profitant de l'interstice largement ouvert des deux pans du kimono de sa lame-sœur pour y plonger ses deux bras, prendre cette dernière à la taille et la ramener vers elle avec force et délicatesse à la fois, puis de laisser glisser ses doigts le long de l'échine de Shizuka, de la serrer plus fort contre elle et, profitant de la promiscuité de ces lèvres tant désirées, de lui les laper fugacement, comme un félin gourmand, juste un coup de langue, pour goûter et advienne que pourra.

Publié le 10 Mai 2015 vers 00h

👑 Impératrice 👑

Ses doigts s'agitaient sous le kimono de son amie, et Shizuka prit le gémissement de Misao pour un rire réprimé. Pauvre Misao ! Il n'était pas bon de se forcer et elle voulait qu'elle rit, qu'elle rit encore et encore. Alors, ses chatouilles redoublèrent de vitesse et de précision.

Ce fut le moment que choisit Misao pour lui renvoyer ses agissement. Or, son kimono était grand ouvert, son amie avait donc un formidable champ d'action encore indisponible de son côté. Alors Shizuka éclata de rire sous les caresses de sa Lame-Sœur. Oui, elle rit alors que ce n'était que des caresses, mais bientôt, elle ne s'esclaffa plus. Shizuka resta complètement paralysée sous les coups de langues de Misao. Complètement prise de cours, elle se demandait si elle avait vraiment conscience de ses actes et comment pourrait-elle lui répondre...

Pouvaient-elles vraiment se considérer comme des amies après cela ? Leurs amitiés étaient bien plus fortes, non ? Ce n'était pas pour cela qu'elles étaient sœurs ? Elle eut l'air de tout peser, son prochain mariage avec Masashi, si leurs gestes étaient vraiment concevables. Et alors qu'elle réfléchissait encore, sa propre langue vint rejoindre celle de son amie. Elle était une enfant trop tentée pour arrêter ici leurs petits jeux.

Publié le 15 Mai 2015 vers 16h

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Ce fut un gout délicieux au centre de sensations toutes aussi délicieuses. Elle avait agis par pure impulsion, effleurant de sa langue à plusieurs reprises les lèvres de la princesse. Le contact de la peau de la bouche de son amie au bout de son muscle buccal lui offrit mille saveurs qu'elle ne pu guère définir, ni savoir si elles étaient réelles ou le fruit de son excitation inexpliquée de cet instant qu'elle ne contrôlait pas plus.

La réaction première de Shizuka fut de se tétaniser, avisant Misao curieusement, une pointe de choc dans ses iris. Cette dernière lui rendit un sourire mutin, sa langue toujours tirée, mais elle commença soudain à s'inquiéter du manque de réaction, non... De l'immobilisme inattendu de sa lame sœur face à ses attentions. Puis vint la seconde réaction qui prit de court la petite Kunoichi. Se prêtant au jeu, la princesse vint mêler sa propre langue à celle de son amie.

Le contact des deux organes fut un nouvel électrochoc et les rôles s'inversèrent alors. Misao se demanda ce qu'il se passait entre elles, où se situait la limite du jeu et de ce qu'elles faisaient à ce moment et pourquoi elle ressentait cela. Mais il y'avait quelque chose au fond de son cœur et de son esprit qui était tout à fait clair, c'est qu'elle en appréciait chaque seconde comme elle n'avait jamais apprécié quoique ce soit auparavant.

Elle avait si chaud qu'elle haletait tout en maintenant son contact. Puis elle voulu réduire la distance. Ce qu'elle fit alors, elle su tout à fait de quoi il s'agissait, son doute s'envolant naturellement alors qu'elle plaqua ses lèvres sur celles de sa meilleure amie tout en l’enserrant de plus belle. Elles se considéraient comme des sœurs. Et la fraternité impliquait beaucoup de choses, chez les Hattori.

Ce n'était pas juste que seul ce bougon de Masashi puisse un jour profiter de ce qui revenait, par adoption mutuelle, de droit à Misao. Elle serra alors sa "Soeur" contre elle, sa main droite glissant sous les bandages de cette dernière pour y caresser ce qui n'avait pas encore eu droit à ses attentions, sans desceller un seul instant son visage de celui de Shizuka.

La demie-heure qui suivie fut un instant de révélation commune et un éveil certain à une forme d'amitié impossible. Il fut pourtant consommé de nouvelles fois plus tard, de façon de plus en plus approfondie, sans que jamais ce ne soit vu autrement par les deux jeunes femme que comme l'expression de leur sentiment mutuel. Leur définition erronée ne les empêchant jamais de vivre, bien au contraire.

HRP : Je clôture ici ce RP, à moins d'un miracle et dans ce cas, j'éditerais peut être.

Publié le 18 Mai 2015 vers 01h