Pour qui sonne le glas...

Soshi avait appris à retenir ses émotions, jamais ce n'était les émotions qui gagnait, mais pourtant elle ressentait une rage sans limite à cet instant précis, elle ne mis pas longtemps a laisser tomber les subterfuge et petit coup de semonce, puis elle sorti son tanto celui qui avait appartenu à son père et avec lequel elle avait tout de meme une grande maîtrise, puis elle commença une danse bien macabre.

Un à un les coup tomber, les gorges était tranché, les ventre perforé, parfois quelques doigts coupé, Soshi laissait éclater sa rage au grand jour. Nobuhisa ne pouvait pas s'attendre, mais la vie de Soshi avait tellement était dur et dans la retenu que le fait de simplement la débridé un petit peu lui avait fait commettre un véritable carnage, si bien que quand il se tournait vers elle, elle était debout au milieu d'une marre de sang, entouré de cadavre et de morceau de cadavre, personne en la voyant ne pouvait imaginer un tel pouvoir meurtrier, mais finalement elle était l'élève de Saru et de Genichi...



Soshi venait d'essayer de relever sa petite sœur et celle si avait disparu sous ses yeux quand elle avait remarqué qu'il n'y avait aucun contact entre leurs mains. Soshi avait envie d'ouvrir le Miwaku du nombril jusqu'au menton pour lui avoir fait vivre un moment pareil, mais c'était la mission avant tout.

Un véritable carnage qu’elle avait fait, tu savais qu’elle était capable de bien des choses, mais de pas à ce que ce soit si violent. Mais cela t’arrangeait tout de même fortement puisque c’était le résultat souhaité au final. Son regard en ta direction voulait tout dire, elle avait compris ton petit manège et n’était clairement pas de bonne humeur. Le cadet de tes soucis pour dire vrai, tout ce que tu espérais était qu’elle ne se jette pas sur toi pour t’étriper.



Un petit rictus sur le bord des lèvres, tu la voit se raviser pour mettre sa concentration sur Raiko.



Tu marches dans la marre de sang et avances lentement en te concentrant et te focalisant sur la présence de Raiko et voir où il se trouvait avec exactitude. Tu prends quelque secondes qui semblent ne pas passer pour suivre la trace de son chakra qui montait à l’étage, il devait s’être barricadé dans son bureau. Tu n’avais pas souvenir d’une sortie…



Tu avances suivis de prêt par la jeune femme avant de te poster silencieusement devant une porte double. Tu ne sentais qu’une personne derrière, dans le fond au centre de la pièce. Il devait être assis à son bureau. Soit il attendait sa mort, soit il voulait contempler la votre. Deux choix et tu en avais un en préférence. Tu décides d’entrer sans attendre un instant de plus en ouvrant tout simplement, trop simplement. Tu constates qu’il n’était en effet pas seul mais que trois shinobi vous attendaient. Tu laisse les portes s’ouvrir et Soshi et toi pouviez entrer désormais. Un au centre, un sur chaque côté… Tu pars vers celui de droite en te faisant tirer volontairement vers lui via tes bandes Miwaku pour lui mettre un coup de genoux dans l’estomac. Il encaissera trop bien pour ta petite satisfaction et tu seras rapidement dominé en vitesse et mit à mal contre un mur après une série de coups. Tu n’avais pas dis ton dernier mot et profites du moment ou l’homme t’attrape par le col et t’étrangler pour le plonger dans une illusion qui le laisse croire être bloqué par tes bandes de soie. Il contractera les muscles et te lâchera pour que tu tombes lourdement au sol en reprenant ton souffle. Tu te saisi d’une aiguille de poison pour la lui planter directement dans le coeur et voir la situation pour Soshi. Raiko lui ne bouge pas de son siège, fuir serait peut-être trop déshonorant. Il jouait autant que toi à pile ou face…

Cette mission était d'une simplicité enfantine, du niveau d'une mission pour des aspirant shinobi, et c'est ça qui inquiétait le plus la belle Miwaku, un homme comme Raiko, aussi sur de lui, aussi préparé n'aurait pas laissé les choses être aussi facile... A moins que tout se passe exactement comme il l'avait prévu et que les deux venaient de foncer tête baissé dans un piège.

En passant la porte, les deux Miwaku virent trois shinobi, Nobuhisa entrait rapidement en combat avec eux, mais Soshi elle était plus en retenu, plus sur l'observation mais prête à combattre. Nobuhisa semblait peiner à se dépêtrer de tout ça, mais Soshi ne pouvait pas venir l'aider rapidement les deux hommes se jetèrent sur elle. Sans attendre la jeune femme lança deux Shuriken amplifié par le fuuton, qu'elle amplifié en plein vol avec un jutsu. Les deux se firent comper en deux, Nobuhisa venait de finir et la regardait.



Tout cela était louche, bien trop facile, comme ci toit n'était qu'illusion comme si tout était prévu, ce n'était peut être qu'un mauvais pressentiment, qu'un moment de paranoïa, mais Soshi restait sur ses gardes.

Tout se passait bien et le problème était là était le problème. Tu savais que l’homme devant toi était trop fier pour fuir aussi lâchement, mais tu ne t’attendais pas non plus à ce qu’il ouvre grand les bras en attendant sa mort. Tu restes sur tes gardes, mais la fatigue du combat à tout de même raison de ton attention. Tu avances avec lentement vert Raiko qui finit par se lever ouvrir les bras comme s’il attendait le coup fatal.



Tu le regarde avec dédain et cette fatigue qui prenait par de ton attention et de ta garde aura véritablement joué en ta défaveur, tu t’apprêtais à lancer une attaque quand tu ressent une présence, tu hésiteras un instant et c’est ce qui te sauvera. Une douleur vive dans le dos, tu sentira une petite chaleur glisser le long de tes jambes et comprendra la situation. Tu perdais du sang et un tanto planté non loin de ton rein était la cause de cette perte de sang. Sans perdre un instant tu puise dans tes forces pour que tes bandelettes aillent vers les portes les ferment. À peine close tu es violemment projeté par une bourrasque lancé par Raiko son éventail à la main. Tu fini contre les portes et la lame s’enfoncera d’avantage, n’arrangeant en rien ta situation. Après avoir fait un gémissement de douleur tu tournes ton attention vers Soshi.



Il était bon de ne pas sous-estimé la personne invisible, mais tu avais un objectif à atteindre et tu étais prêt à supporter la douleur pour ça. Tu te relève et sent à la dernière seconde un coup t’arriver dessus et l’esquive de justesse mais tu glisse sur ton propre sang et tombes. Tu peine à te relever et ce sera Raiko qui te relèvera pour mieux voir ton visage tordu par la douleur au moment ou ferme les lames de son éventail viennent tailler ton abdomen. Tu tentes de faire abstraction de la douleur et lui attrape le col. Mais un souffle suffira à te renvoyer au sol. Il semblait avoir décidé de s’occuper de Soshi mais son invisibilité était un véritable désavantage. Tu te concentre plus que jamais et c’est pitoyablement que tu rampes pour tenter quelque chose. Tu lances une bandelette vers Soshi et la contrôle pour qu’elle tente d’enrouler la cheville de l’individu. Tu fini par y arriver et tires sur la bande de soie et entends un bruit de chute lourde. Tu ne démord pas et attrape la dite cheville en y injectant une grande quantité de Raiton en espérant lui faire perdre sa concentration et le rendre visible.



Après ça, tu sens que tu ne vas pas tarder à tourner de l’œil, tu es épuisé. Tu attrapes une seringue et regroupe tes derniers efforts. Tu te relève péniblement, le kimono blanc souillé par le carmin de ton sang. Le sourire satisfait du paon Miwaku ne faisait que t’agacer d’avantage et tu voulais en finir rapidement. Tu lances ta bande qui le loupe part s’enrouler autour de la plainte de la fenêtre.



La bande de soie se tend subitement et un sourire s’affiche sur ton visage.





Tu es tiré à très forte vitesse et attrape Raiko sur ton passage. Vous êtes alors projetés tous les deux par la fenêtre qui se fracasse à votre passage. Tu planteras la seringue de poison dans son cou avant de vous retrouvez deux étages plus bas non loin de l’endroit que Yuhei gardait. Tu n’as plus de force et tes jambes ne répondent plus, tu lances un regard vers ton aîné et tente de l’appeler mais aucun son ne sort. Raiko ne bougeait plus, si la chute n’avait pas eu raison de lui, le poison lui oui, tu n’arrives pas à bouger de toute manière. Tu n’étais pas mortellement blessé, mais il te fallait des soins rapidement avant que de perdre trop de sang. Voyant Yuhei s’approcher, tu lui attrape un bout de son kimono dans un geste désespéré pour qu’il t’écoute avant de perdre tes capacités.

Tu étais posté derrière le palais des plaisirs, antre du proxénète, au cas où celui-ci n’aurait pas le courage d’affronter la révolution qu’il avait lui-même montée contre sa personne. Tu attendais, debout, le regard dans le vide en apparence malgré que tu sois pleinement concentré. Le temps passé lentement du à ton attente, mais un fracas vint briser ta lassitude alors que le corps de la cible ainsi que de ton frère venaient s'écraser non loin de toi. Les bris de verre jonchant le sol, tu te précipitais vers eux, main sur le manche de ton katana, prêt à dégainer si Raiko se relèvait. Quelques étages, ce n’était pas beaucoup pour un ninja bien que cela restait douloureux, mais pas suffisant pour les tuer en tout cas. Du moins c’était avant de voir que le kimono de ton frère était taché dans son dos et que ce n’était pas vraisemblablement le sang de quelqu’un d’autre. Ton sang ne fit qu’un tour. Un seul suffit pour que tes pupilles ne se contractent sous la dose d’adrénaline qui parcourait alors ton corps. Une seringue de poison dans le cou de Raiko, ton frère mal en point, une chute de plusieurs étages. Le combat était donc terminé, mais rien sur l’instant n’aurait pu t’empêcher de satisfaire ce besoin que ton corps te forcer à exprimer.

la haine.

Nobuhisa te réclamait des soins au plus vite, mais sur l’instant rien ne pouvait plus interférer avec ce que tu allais faire. Raiko avait encore une lueur de vie dans le regard, un petit sourire narquois au coin des lèvres, comme heureux de ne pas partir seul dans cette histoire. Mais il partirait seul. Le poison ne le tuerait pas sur le coup, sa mort serait longue et certainement peu douloureuse de par l'arrêt progressif des fonctions vitales. Il serait bientôt désorienté et ne ressentirait plus rien, une chose que tu ne permettrais pas. Tu saisis alors ton katana pour le plonger dans le corps du bellâtre avant d’attraper son visage à main nue pour y décharger certainement le shimobukure le plus puissant que tu n'avais jamais effectué. Miwaku Raiko qui ne jurait que par sa beauté, qui ne jouait que des apparences n’aurait pas l’honneur de rejoindre l’autre monde avec la beauté qui avait construit sa réputation. Il avait tenté de te prendre ce que tu avais de plus chère, tu prenais ce que lui avait de plus chère outre sa vie. La foudre parcourut son visage jusqu’à rejoindre ta lame faite d’un métal conducteur, brûlant son visage ainsi que son torse sur le passage de la foudre, faisant fondre sa chair et remplissant la rue d’une odeur nauséabonde de corps calcinés. Il resterait vivant certainement assez longtemps malgrès tout pour souffrir de la brulure, quelques instant encore surement avec le poison.



Tu attrapas ton sabre pour ne laisser aucune trace évidente de ta culpabilité dans cet acte odieux et attrapas ton frère. Dans tes bras, avec son kimono taché de sang, tu réalisais que le temps était compté. Les Kaguya ? Kagero ? Très bien, si c’était là qu’il pensait avoir le plus de chance, tu l’y enverrais. Tu n’avais plus une seule seconde à perdre, tu devais faire vite… Tu te concentres l’espace d’une seconde, injectant ton chakra dans tes muscles, stimulant toutes les fibres de ton être.

Un bruit, un bruit furtif mais suffisant pour quelqu'un comme Soshi, juste le temps de tourner la tête vers Nobuhisa qu'elle voyait le Miwaku se faire planter dans le dos, ensuite tout alla très vite, et tu compris très vite qu'un homme invisible était dans la pièce, il était malheureusement tombé sur la mauvaise personne avec la jeune femme à l'ouïe surdevelopper, elle ferma les yeux, ne se concentrant que sur son ouïe.

Un grincement de plancher, un sifflement dans l'air, une respiration... Le moindre bruit anormal était capté, et la jeune femme posa la main sur le manche de son tanto accroché dans le bas de son dos, un craquement a côté d'elle, elle allait pouvoir frapper...



Nobuhisa avait choisi ce moment pour utiliser les bandelettes et prendre le contrôle de son corps, la jeune femme avait envie de hurler elle allait tuer l'ennemi, c'était fait ! Mais il était intervenu une fraction de seconde trop tôt. Cependant il réussi également à immobiliser l'ennemi, au sol. Sans aucune hésitation la protègé de Usagi vint planter son tanto au manche blanc nacré dans le cœur de leur adversaire, n'aillant le temps de se retourner que pour voir le bellâtre et le Miwaku à la chevelure ivoire tomber par la fenêtre dans un immense fraca. La jeune femme s'approchait de la fenêtre pour descendre quand elle vit la scène, Yuhei avait achevé Raiko et emporté son frère, la mission semblait s'être terminé à une allure folle, Soshi sauta alors par la fenêtre pour se retrouver au pied du cadavre de Raiko, là Hidemi ne t'aiderais sans doute pas à la rejoindre, des témoins de la scène commençaient à s'approcher...

D'un air totalement détaché, Hidemi observa la fin de cette discorde Miwaku de loin. Quelques gouttes de sang ruisselaient sur un Kunai encore en main. Tout en fixant l'intervention du maître présumé de Nobuhisa, elle se mit à dire après un rapide rire cristallin :


Sa mission était réussie et Raiko était sûrement mort dorénavant...