L'atelier Shindo

Plus le Tanuki se montrait effrayait et hurlais de peur et plus je me sentais dépassé par la situation. Pour ne rien arranger, Tiny ne souhaitait en aucun cas discuter de la situation. La détresse était telle qu'elle tentait de s'échapper par la porte de sortie. Malheureusement, j'avais pris soin de la fermer à clé pour éviter toute intrusion malencontreuse dans mon magasin.

Tout d'abord complètement déboussolé par son comportement, je m'arrachais les cheveux pour trouver une solution et stopper tout le bruit que provoquait ses gestes et ses bruits. Elle grattait si fort que les gens finiraient par s'inquiéter si je n'agissais pas maintenant. C'est pour lentement, légèrement accroupi, je m'approche de la Tanuki en veillant à lui montrer la paume de mes mains. De cette manière, je lui prouvais une nouvelle fois que je n'étais pas ici pour lui faire du mal.



Continuant de m'approcher doucement, je continue de lui parler.



Finalement, j'arrive à la hauteur de la petite Tiny et je veille à ce que mon visage soit à sa hauteur. Entièrement accroupie, les bras posés sur mes jambes je la regarde avec un grand sourire.



Je me relève puis déverrouille la porte de sortie.



Tiny ? Était-ce réellement son prénom ?

Tu écoutais attentivement ce que le jeune homme te disait et il n'avait pas tord. Sous ton apparence Tanukienne tu pouvais attirer beaucoup trop l'attention sur toi et te faire kidnapper par le premier type qui voudrait faire profit de ta fourrure et bien d'autres... A force de traverser les rues c'était ce que tu avais entendu il y à quelques jours de cela. Le danger n'était jamais loin, et peu à peu tu commençais à te calmer toujours recroquevillée sur toi. D'accroupi pour tenter de t'apaiser, Shindo se relevait pour déverrouiller la porte. S'il tenait à te faire du mal, ne l'aurait-il déjà pas fait ? Tes larmes de crocodile commençait à se sécher lentement, mais surement. Tu t'approchais alors d'un pas hésitant tirant de ta petite papatte sur le bas du pantalon avant de tendre tes deux pattes avant assise sur les fesses.


Tu ressentais le besoin d'être consoler après cette peur bleue que tu t'étais faite à toi même ! Tu sentais ton museau te piquailler encore un peu à cause de la vilaine corde de l'arme, mais rien de bien méchant. Pour pouvoir ressortir en "sécurité" il fallait bien évidemment que tu reprennes ta forme humaine. Heureusement que de l'autre côté de la porte il te restait encore suffisamment de biscuits pour pouvoir rentrer jusqu'au palais.


Tu haussais les épaules ne comprenant pas ce que ces mots voulaient dire.


Tu regardais d'un air innocent posant réellement la question. Tu aurais aimé en dire plus sur tes origines et dire d'où tu venais réellement ! Mais pour l'un cela signifiait t'attirer des problèmes et de deux tu ne savais plus où était ton véritable chez toi.

A mesure que je me rapprochais de la petite Tiny, mes mots semblaient l’apaiser. A tel point que ses larmes finirent par disparaître et par faire apparaître un semblant de confiance. Les deux pattes en avant, la Tanuki prouvait bel et bien qu’elle était la petite fille qui se cachait derrière cette apparence humaine. C’est touché par son attitude que je l’enlace doucement dans mes bras et lui tapote le dos.



C’est amusé que j’écoutais la petite Tanuki s’interroger à nouveau sur du vocabulaire comme si rien ne c’était passé. Sourire aux lèvres, je lui réponds très brièvement.



Je fis mine de réfléchir.



Je me relève puis recule des deux pas.



Alors que la Tanuki allait quitter les lieux, j’étais incapable de tenir ma curiosité et lui pose une dernière question.



Je n’avais pas spécialement espoir de tout savoir, mais bien d’apprendre de quel clan faisait parti cette personne. Pourquoi avait-elle un Tanuki chez elle ? Sortant de mes multiples interrogation, je termine avec ces mots :