Une rupture pas facile à digérer...

Il était déjà tard dans la nuit et je n'arrivais plus à m'endormir. Beaucoup trop de choses se bousculaient dans ma tête, mais l'une d'elle était ma plus grande préocupation. Je me sentais triste et déboussolée rien qu'à me faire à cette idée. Tout paraissait si magique ! Et pourtant... je devais bien me douter que les contes de fées n'existaient pas ! Je prenais mon oreillé et le lançait contre le mur, car je souffrais intérieurement et le seul réfléxe était de balancer le premier truc que j'avais sous la main. J'étais là, allongée dans le doute et l'incompréhension la plus totale.


Alors les paroles que Kaito me disait la dernière que j'étais aller le voir résonnait dans ma tête. Il n'avait pas tord et se doutait probablement de comment tout cela finirait. Les larmes coulaient et fixant le plafond, je me sentais abandonner, ainsi que briser. La dernière fois que je connaissais un tel sentiment c'était en apprenant que je ne verrais plus jamais mes parents. Je pouvais sentir ma gorge se nouer, mon estomac en vrac et je n'avais envie de rien. Ca faisait déjà une bonne semaine que je ne chantais plus, ne jouais plus de musique et que je ne sortais quasiment plus de chez moi manquant à tous mes devoirs. Je ne me sentais pas prête à affronter les regards des gens que je connaissais en plus de devoir supporter celui de ceux qui me jugeaient en permanence...


Je me tournais sur le côté tentant de m'endormir et de ne penser à rien d'autres. L'envie de mourir et de ne jamais me réveiller me traversait l'esprit plus d'une fois ! Mais j'étais beaucoup trop lâche et j'aimais encore de trop vivre pour mettre un terme à ette souffrance potentiellement passagère...

Les minutes passaient et me semblaient longues. Beaucoup trop longues ! Je tournais en rond dans mon lit et finissais par m'assoir. Je me levais le corps et le coeur lourd pour aller boire un verre d'eau mettant un châle de couleur rose claire sur mes épaules. Je pouvais sentir le froid traverser le long de mon oesophage arrivant jusqu'à mon estomac. Ca faisait à la fois du bien, mais c'était aussi glacial que le froid de dehors. Je trainais des pieds jusqu'à la salle de bain, me regardais dans le miroir et voyant ma tête avec des cernes pas possible je faisais demi-tour fissa. Quelle tête épouvantable ! Une morte-vivante !


Je n'étais pas sortie depuis longtemps, mais il devait être pas loin de minuit et même si nous étions à Konoha ca pouvait être tout aussi dangereux de se balader de nuit. Je me mettais à nouveau dans mon lit observant ce qui se passait dehors. Il neigeait légèrement et le givre était bien apparant sur les fenêtres. Je soupirais mettant la couette sur ma tête en plus de garder mon châle. Je fixais toujours l'extérieur et commençais à somnoler à nouveau.

Je voyais toujours les flocon de neige tomber dans la petit cours d'en face. A force de somnler de fermer et d'entrouvrir les yeux quelque chose attirait mon attention. Je percevais une silhouette fixant... Non, mais attendez je rêve ? Je ne savais pas si j'étais parano ou si je voyais bien cette personne regarder en direction de ma fenêtre. Les lumières étaient éteintes dans ma chambre, mais de voir ça me flanquait un frousse pas possible. Le seul réflexe qui me traversait l'esprit était de m'enfouir encore plus dans ma couette et me mettant un peu en retrait pour ne pas être perçue... Ma poitrine me faisait, car je sentais les batements de mon coeur frapper fortement contre ma cage thoracique. J'espérais vraiment que ce que je venais de voir n'était vraiment que le fruit de mon imagination... Non, mais vraiment !


Je priais au plus profond de moi même pour cette personne parte de la cours. Qui pouvait sortir à une heure pareille en pleine hiver qui plus est ? Cette fois-ci je ne frissonnais pas de froid, mais de peur. Lentement, je décollais ma tête de contre le mur et bougeait le plus doucement possible pour voir si cette fameuse ombre était partie. Je soupirais à moitié soulager de ne plus l'appercevoir, mais... Mais ! Une main venait frapper à ma fenêtre très fortement ne portant qu'un seul coup. Je prenais tellement peur qu'il m'était impossible d'hurler et de bouger. Figée, pétrifiée et le regard se portant uniquement vers l'endroit où la main frappait... Plus rien après, plus personne... Mais ce n'était pas pour autant que je continuais de ne pas fixer cette fenêtre... Si Ki était là, il aurait pu me rassurer, mais malheureusement pour moi je me trouvais seule ce soir là. Mettant ma main devant ma bouche les larmes montaient et je pouvais empêcher le flux de couler sur mes joues. Dans un chuchotement ma voix partant dans les aïgues:

Tu ne savais pas vraiment ce qui t’avais pris d’un seul coup, mais une insomnie semblait vouloir te tenir compagnie ce soir et tu n’avais rien de mieux à faire que d’aller te balader dans le village. Tu ne savais pas vraiment où aller et tu te contente de marcher dans les ruelles sombre et à peine éclairées vêtu de ton kimono. Il faisait froid mais tu n’y prêtais pas vraiment attention et avançais dans le silence de Konoha qui dormais pour la grande majorité. Tu croisais bien des gens qui semblaient étonné de te voir seul à une heure pareille. Tes échanges se concluaient bien rapidement en donnant la raison de cette promenade nocturne. Les ninja rentrant de mission ne faisaient pas attention à toi, ce n’était pas plus mal, tu te passais de cette envie de prendre des nouvelles de ta petite personne de manière aléatoire. Tu appréciais aussi être dehors à cette heure pour la simple et bonne raison que tu pouvais tout simplement ouvrir un peu plus les yeux. Le carmin de ces derniers ressortaient bien moins la nuit. Tu n’en étais pas moins effrayant avec ton sourire figé, mais tu avais au moins une meilleurs vision des choses qui se trouvaient devant toi.

Après pas loin d’une heure à aller et venir dans les ruelles de Konoha, tu décides de rentrer chez toi. Le vent se levait et le froid commençait à te percer les os tant il était perçant. Tu ne tardes pas et fais le chemin inverse d’un rythme tout autant lent qu’à ton aller. Tu espérais que le sommeil ne tarde pas à faire son travail et vienne remplacer son amie qui te tenait compagnie. Mais ça ne sera pas le cas malheureusement. Tu ne sais pas trop comment, tu t’es trouvé devant l’appartement de ta cousine Mai. Elle n’habitais qu’à quelque pas de toi, mais pour une raison étrange votre proximité géographique ne vous faisait pas vous voir plus souvent. Mais tu n’étais pas loin de sa fenêtre et entendais comme une complainte et décides de t’approcher pour t’assurer que tout allait bien pour elle. Il n’y avait pas de lumière et tu ne voyais rien mais semble la voir bouger. Tu pars vers sa porte et frappes rapidement.

Alors que je fermais les yeux en epsérant ne plus revoir la main sur ma fenêtre et à peine à une dizaine de minutes d'écart, j'entendais frapper à ma porte. Quel soulagement en entendant la voix de Kaito de l'autre côté ! Mais surtout, que faisait-il dehors à une heure pareille ? Et puis, où était l'étrange ombre de tout à l'heure ? Enfin bref, je me hâtais d'ouvrir la porte à mon cousin pour qu'il n'attrapait pas froid. En le connaissant, il trainait dehors pour se dégourdir les jambes. J'essuyais tout de même mes yeux humides avant d'ouvrir et d'une intonnation un peu surprise:


Je lui indiquais de s'assoir sur mon petit canapé proche de mon Koto et de ma plante cherchant mon plaid pour le couvrir. Il était frigorifié !


Comme à son habitude il s'habillait de manière trop légère et se baladait quasiment pieds nus...

Tu entends ta cousine venir vers la porte et l’ouvrir rapidement. Tu t’en serais voulue de la réveiller mais tu confirmes ton doute sur le fait qu’elle était bien débout à ce moment là. Tu remarques rapidement ses yeux gonflés par les larmes mais ne le mentionne pas directement. Tu savais qu’elle allait esquiver le sujet, tu te contente de rentrer et enlever la neige avant d’être recouvert d’un plaide par ta cousine. Tu lui fais simplement un sourire pour la remercier avant de hocher la tête quand elle te propose de prendre quelque chose à boire.



Tu te diriges vers le canapé et restes silencieux le temps qu’elle aille préparer la boisson dans la cuisine et ne voyais pas vraiment comment tu pouvais engager la conversation sans être trop agréssif sur le sujet de son état. Mais à force de voir les gens discuter tu fini par prendre les mêmes habitudes, enfin, tu t’y efforce en tout cas. Là, il fallait faire en sorte de ne pas avoir l’air trop suspicieux.



Tu mets tes jambes en tailleurs pour que tes pieds finissent sous le plaide avec toi et les réchauffer à l’heure tour.

Je préparais un thé Matcha pour mon invité improvisé à une heure et demi du matin. La fumée en émanant je disposais la tasse sur ma petite table à côté de mon cousin.


Répondais-je d'une voix très douce et aimante envers Kaito. Un peu de compagnie après cette étrange illusion ne me ferait pas de mal. Je prenais place à côté de lui après qu'il se mettait en tailleur. Alors que je m'apprêtais à lui demander s'il avait assez chaud, il me posait déjà une question.


Il fallait vite que je me prépare à trouver une excuse pour les prochaines qui risquaient de suivre.


Il ne faisait jamais attention à lui ! J'avais peur de le voir attraper la mort à ce rythme là... Prenant ma tasse en main, je buvais une gorgée attendant sa réponse.

Tu attrapes la tasse et te mets dans ton igloo de tissu. Il semblerais que tu ne dérange pas plus que ça, mais tu n’avais pas non plus frappé à la porte de manière innocente, tu avais clairement un but et tu avais bien l’intention de l’atteindre. Tu sentais qu’elle esquivait le sujet et en plus te mentait ouvertement, si elle pensait qu’il n’était pas possible de voir qu’elle avait pleurer, elle faisait fausse route en tout cas. Tu lui auras laissé une petite voie de sortie pour parler de chose et d’autre.



Le silence entre vos phrase était un peu pesant, mais avant que tu ne puisse poser une question, elle te reproche encore une fois de sortir sans te couvrir. Un fait, tu ne met que rarement des vêtements plus chaud que ce que tu portes actuellement. La raison te restes inconnue, tu es simplement confortable avec et ne les enlève que pour les laver. Ta garde robe n’est composé que de trois fois le même modèle de kimono. Tu hausses un sourcil et les épaules en même temps que sa remarque. Tu trouves bien sympathique qu’elle s’inquiète pour toi, mais ce n’est pas toi qui doit être questionné pour l’instant.


Tu avais ton regard froid habituel. Tu n’as jamais vraiment été doué pour t’exprimer clairement sur tes sentiments. Tu sentais bien que tu étais plus sur le ton de la réprimande que de l’inquiétude, mais tu ne savais simplement pas gérer ce genre de chose. Tu retraces les dernières conversations avec Mai et laisses échapper une dernière question.

Mais une grande inquiétude sur son état de santé. En revanche, je ne m'attendais pas à la suite... C'était aussi grillé que ça ?!


Puis, il insistait avec une dernière question qui me faisait sursauté légèrement. Et merde, moi qui pensait que mes blablas habituels ne l'intéressait pas, je me trompais sur toute la ligne ! L'étau venait de se resserer en deux-deux sans avoir réellement de justification. Je m'enlaçais mettant mes bras autour de mes jambes que je ramenais vers ma poitrine.




J'enfouissais ma tête entre mes genoux avant de commencer à pleurer pour la... je ne savais plus le nombre de fois. Je savais juste que ca faisait trop mal.


Je promettais de ne jamais plus pleurer et pourtant ma promesse s'avérait plus compliquer à tenir que je ne pensais.

Tu gardes le sourcil relevé en la voyant se justifier, tu n’avais pas vraiment l’intention de lâcher le sujet maintenant que tu l’avais mis sur le tapis et attendais simplement qu’elle décide de dire le fond de sa pensée. Tu es détaché de bien des choses mais tu écoutais plus que tu ne le laissais croire et l’état de ta cousine ne faisait pas de doute sur la raison. Tu bois silencieusement ton thé en ne la lâchant pas de ton regard toujours aussi perçant. Elle finira par avouer la raison de sa tourmente actuelle. Tu la regardes pleurer pendant quelques secondes, tu ne saisis pas ce qui la rend triste dans cette situation, les gens vont et viennent dans une vie. Elle en croisera d’autre à l’avenir… Tu sais que ton caractère n’était pas appréciable et sa remarque sur le fait de vouloir pointer du doigt le fait d’avoir eu raison accentue ce point de vu. Tu ne diras rien cependant, tu te lèves et te met à côté d’elle et poses ta main sur son dos. Un geste que tu sais agréable pour les personnes n’étant pas en forme.



Tu faisais un geste assez mécanique dans son dos. Tu n’es pas très doué pour réconforter les gens, tu n’es pas doué avec les gens tout simplement. Mais tu avais au moins le réflexe de prendre soins de tes “cousins”. Ton regard se perdait dans le vide de l’appartement et tu commence à poser des questions.



Le ton était calme, mais au fond de toi tu étais enragé. Tu n’attendais que d’avoir les informations nécessaire pour aller lui rendre une visite de courtoisie. Si tu n’y allais pas ce soir, tu aurais toute la journée de demain pour parcourir le village et le retrouver. Tu avais l’intention de le rendre aussi misérable que Mai l’est actuellement si ce n’est pire…

Je sentais la main de mon cousin me caresser le dos en signe de réconfort. Chose plutôt appréciable venant de sa part, car je savais au fond qu'il n'aimait pas du tout le contacte physique de manière globale. Alors que je levais la tête pour lui faire face et le remercier d'être là... Son regard n'était plus le même ce qui voulait dire que ça n'allait pas se terminer comme ça... Je me sentais encore plus paniquée lorsqu'il me posait les questions... Sa voix en disait long sur son intention ! Je m'approchais alors doucement vers Kaito veillant à ne pas cogner dans sa tasse pour l'enlacer dans mes bras.


Je refusais indirectement de lui donner les informations, mais en le connaissant un peu il finira par le trouver tôt ou tard... Je resserrais un peu plus mon étreinte.


J'espérais qu'il revienne très vite à la raison plutôt que de se laisser submerger par la folie même. Dès qu'il s'agissait de l'un d'entre nous, mon cousin ne faisait pas dans la dentelle et le mot pardon n'existait plus.

T’enlaçant toujours en pleurant, tu ne bouges pas et stop le geste affectif que tu étais en train de faire en laissant simplement ta main posée. Tu savais que tes intentions étaient claires comme de l’eau de source, mais tu te fichais royalement de ça. Ne bougeant pas ta tête, tu tournes simplement tes yeux sur ta cousine, tu ne voyais que sa chevelure et sentais ses larmes couler sur ton épaule. Le thé dans ta main avait cessé de fumer et refroidit, tu ne sais pas exactement combien de temps tu avais cessé de bouger, mais tu reprends une inspiration comme si tu avez arrêté de respirer pendant tout ce laps de temps. La complainte ne t’atteignait pas vraiment, tu ne voulais pas la blesser d’avantage en commettant un acte qui lui ferait du mal. Mais tu n’avais pas l’intention d’en rester là.



Tu laisses ta main glisser de son dos et la remets autour de la tasse qui ne cessait de refroidir alors qu’elle ne cessait de te serrer dans ses bras. Tu te remémorais du mieux possible la discussion que tu avais eu avec elle au sujet du garçon. Tu savais qu’elle t’avait dit son nom, tu n’avais simplement pas jugé nécessaire de le retenir. Mais là, tu étais en pleine introspection. Tu savais qu’il s’agissait d’un Uzumaki au nom idiot. Tu commences à marmonner des mots, plus précisément des prénoms.



Autant dire que tu n’allais pas faire d’effort pour parler de lui, ou parler tout cours. Tu étais d’un calme inquiétant en apparence comme bien souvent, mais tes pensées n’étaient pas vraiment des plus sordides. Tu n’étais pas pressé, tu prendras ton temps. Tu prends un air plus détendu et soupires.



Tu choisis tes mots avec précaution. Tu avais l’intention de les tenir. Tu ne le toucheras pas, tu n’avais pas besoin de ça pour t’occuper de lui de toute manière.