Festivités Unifiantes

J'écoutes attentivement les paroles du jeune homme et si je dois l'admettre, sa vie me semble plutôt triste à vivre dans l'ombre de son père. Ca me fait penser à Naoki à une certaine époque pensant qu'il me faisait honte et qu'il n'avait pas sa place auprès de moi...


Je souligne bel et bien le mot terreur, car si je suis certaine d'une hose le concernant, c'est sa crise d'adolescent rebel ces derniers temps. me concentrant à nouveau sur l'invité qui représente l'ami de papa, je vois que son assiette est vide. Je pointe alors du doigt et lui demande.


Puis, je saisis la cruche à jus de fruit avant de servir à mon tour les plus jeunes.


Maman et papa m'ont toujours appris à être le plus poli et serviable possible. J'essayes de l'être avec notre nouveau camarade espérant qu'il se sente à l'aise. Au passage, étant debout, je taquine mon frère en lui ébourriffant les cheveux et lui fait un clin d'oeil complice.



~Dans cette petite chaumière,
Joie et harmonie se font entendre.
Le temps s'écoule comme un fleuve tranquille.~

Ayant entendu mes réponses Shonin paraissait un peu mélancolique, ça lui rappelait peut être sa personne, ou quelqu’un de sa famille, mais en tout elle ne semblait pas se réjouir pour moi. Pourtant, je crois avoir eus une vie assez joyeuse en soit. Du moins, quand je me compare aux gens qui ont croisé ma route, je pense sincèrement que ma vie a été bien paisible.

Celle de père ne l’a pas été autant que le mienne par exemple, celle de mère aussi avant qu’elle ne se marie avec mon géniteur. Je m’estime donc heureux. J’ai un toit, nous possédons une petite ferme et de quoi nous nourrir.
Certains sur ces terres rodent sans cesse à la recherche d’un abri. Tout est relatif en réalité. Mais en ayant entendu les histoires, ou plutôt les légendes que me racontaient mes parents à propos de diverses personnes, je crois savoir que notre situation, bien que très précaire, est bien acceptable…

Me pointant du doigt, la jeune fille vint me proposer une autre part de curry. Mais j’étais déjà rassasié. Je ne suis pas habitué à manger autant. Je ne suis pas un grand mangeur à vrais dires, et ce qui fait ma beauté à mon avis. Je suis mince, mes formes sont plus visibles. Mon allure élancée me donne un charme indéniable.
En revanche, je ne dis pas non au verre de jus qu’elle me proposa par la suite, lui demandant poliment de m’en mettre dans le verre et la remerciant par la même occasion.

Alors que l’ambiance chaleureuse régnait en ce lieu familial, après avoir fini ma coupe d’élixir de pomme. Je me levai saluant les parents. Je remerciai Shonin de la discussion et fis signe au petit Naoki.



Dis-je avant de me baisser poliment. Puis sortant après que l’un d’ente eux m’ait ouvert la porte.

Jouant avec tes cheveux, les deux coudes sur la table, tu écoutais d'une oreille la conversation entre ta sœur et Shuzo. Tu t'avais vite fait un avis sur lui : Shuzo était quelqu'un de mortellement ennuyant. C'était tout l'opposé de Tomoe. Il parlait bizarrement, ne posait pas de questions et n'avait pas l'air d'avoir de l'appétit. Faisant des bulles dans ton verre de jus de fruit que Shonin venait de te servir, tu le vis se lever de table et partir après maintes révérences. Toujours à table, tu te tournas vers Shonin, puis t'assurant qu'il était bien partit, tu dis à ta sœur :


Puis te levant de ta chaise, tu fis le tour de la table et c'est avec un sourire espiègle que tu fis un gros bisou baveux sur la joue de ta sœur.


A vrai dire, Shonin n'avait pas totalement tort. Ces derniers temps Tomoe et toi aviez fait beaucoup de bêtise. Néanmoins, cela restait très enfantin et les farces que vous faisiez finissaient généralement en rire. Vous apportiez à vous deux un peu de divertissement dans les plaines bien trop tranquille à votre goût.


Affichant un grand sourire, tu te repris :


Maman débarrassant les assiettes des invités te voyant debout en profita :


Debout, tu fis une petite grimace puis te baissant, tu répétas aux enfants :


Rigolant, tu entendis maman s'impatientait dans la cuisine.