Effet papillon

Ne pouvant pas dire casse-cou ou insupportable petite conne de son genre. Alors, sur ces mots l'homme à la carrure imposante se servait directement à la bouteille pour boire d'avantage. Pfff... Quel village de cons, y'en avait pas un pour en racheter un autre ici. Mais la jeune demoiselle comptait ne pas en rester là et continuait à lui tenir la grappe.


Il accentuait l'expression de son visage passant de malicieux à sombre en un seul éclair.


Tandis qu'il ronchonnait d'avantage, deux drôles d'individus venaient d'entrer en le cherchant lui justement.




Les deux hommes tenaient un message entre leur main.


L'Hattori se levait attendant que l'un d'eux avançait vers lui pour lui délivrer ce fameux bout de papier. La situation semblait grandement urgente pour que deux odieux abrutis venaient l'interrompre dans sa diversion principale. Il ne comptait pas Rima, car ça ne rimait à rien de lui faire comprendre que d'être simplement une femme était un tord pour elle.


Il se tournait vers le comptoir payant sa note et saisissant sa bouteille de vin.


Alors qu'il s'apprêtait à partir, d'un ton moqueur et railleur envers la drôle de démone il ajoutait simplement.


Pour ne pas réussir à dire "petite peste".

Quel homme étrange. Sa « courtoisie » ne collait vraiment pas avec le reste de son caractère. L’alcool lui avait probablement atteint le cerveau, je n’y prêtais donc pas plus d’attention que cela. Mais il fallait bien avouer qu’un cas comme lui, c’était unique en son genre. Je sentais son envie folle de m’insulter de tout les noms, et pourtant il continuait à me donner ces surnoms ridicules.



En parlant de miracle, un messager pointa le bout de son nez. ENFIN ! L’ivrogne de service était obligé de partir. J’étais joie. Cependant, il pensa pouvoir embarquer sa bouteille avec lui, très vite je lui prends des mains avant de la poser derrière le bar. Puis avec mon sourire narquois je lui dis alors :



Casse pied jusqu’au bout ? Bien entendu. Mais les règles sont les règles après tout. Si ce n’était pas moi qui récupérais la bouteille, le barman s’en serait sûrement occupé à ma place. À choisir il valait mieux que ce soit moi. Bien que mon oncle soit plutôt patient avec tout les ivrognes qu’il rencontrait, je n’avais aucun doute quant au fait qu’il le mette dehors plus vite qu’il n’était rentré.



Lui dis-je avec un grand sourire aux lèvres et un petit signe de la main. Mon divertissement du jour prenait fin, quel dommage en un sens, j’aurais adorée m’amuser un petit plus avec lui.