Je marchais, cela faisait des journées, peut-être des semaines que je posais, le pied après l'autre. Le froid me tiraillait, la faim m'accablait mais l'espoir m'animait. Je n'étais pas faible, j'étais immature certes, abruti certes, trouillard certes et sûrement le plus beau des déchets, mais je n'étais pas faible !

L'espoir m'animait, celui qui vous pousse vers une voie de sortie qui n'existe sûrement pas, celui qu'on appelle parfois "la foi", celui qui anime l'inanimé et mû ce qui doit être mû. Mon corps était faible mais mon esprit était à son apogée. Et dieu sait qu'un homme qui médite, qu'un homme perdu dans ses pensées peut-être une menace à quiconque dans sa mire.

Pas à pas j'avançais vers mon futur, pas à pas je m'approchais de mes ambitions, pas à pas j'arrivais à mon paroxysme et pas à pas je revenais à l'origine de mes souffrances, dans la ville en ruine, mais je ne me risquais pas à m'y approcher, je restais dans les terres battues qui faisaient ses alentours.

Je cherchais de quoi me nourrir, je cherchais de quoi survivre, *CRAC* QUEL ÉTAIT CE BRUIT ?! Je me retournais, l'esprit vif et cherchait du regard l'âme vagabonde qui s'était cachée dans l'ombre de mon dos.......

Publié le 25 Mars 2015 vers 20h

L'homme en blanc

Je me cachais des les arbres, mon esprit vif et mon instinct me dictait à quelles branches m'accrocher, quelle direction prendre, quelle étoile suivre. Là c'était un gamin que mon instinct me dictait de suivre. Son visage était celui d'un être affamé, celui d'une bête à la recherche de quoi se repaître, de quelque chose, mais pas vraiment une chose humaine.

Pourtant mon esprit me disait de le suivre et il n'y eut jamais une seule fois où mon instinct me trompa. J'avais à cent pour cent confiance en mon instinct, il m'avait dicté des choses plus ou moins bien, mais j'en avais toujours tiré une leçon. Et des leçons parfois très enrichissante, malgré le fait qu'elle ne furent toujours pas les bienvenues. En effet j'avais vécu autant de traumatismes que de bonnes expériences, mon esprit avait souffert, mais n'était-ce pas bonne chose de former son esprit à souffrir pour mieux endurer le lendemain ?

Après tout ce n'était pas là la question, je suivais cette bête affamée un point c'est tout. Mais alors que je me déplaçais de branches en branches, d'arbres en arbres, je fis craquer l'une d'entre elle, rapidement je m'empressa de ma cacher derrière la cime d'un arbre. Le garçon se retournait et me cherchait du regard, mais il ne pouvait pas me voir, je savais qu'il ne pouvait pas me voir, faîtes qu'il ne puisse pas me voir....

Je voulais avoir le premier mot, et être vu signifierait que mon approche ne serait pas la plus charismatique, mais à quoi bon être un sauvageon si on ne peut pas être libre d'être autant charismatique qu'on le souhaite. Descendant de mes arbres je sauta devant le petit garçon qui avait dû se remettre en route et j'exprima un :

Dialogue de personnage
« OHAYO GOZAIMASU ! »


Avait-il sursauté, m'avait-il senti, après tout je m'en foutais, j'étais charismatique sur ce coup, CHARISME MAX DESU !

Publié le 25 Mars 2015 vers 21h


Il n'y avait rien, après quelques regards, je n'avais rien vu. Oh et puis peut-être n'était-ce que mon imagination qui me jouait des tours, après tout ce ne serait pas la première fois. Finalement je me remettais en route, tournant le dos à mon possible assassin, mais les sens prêts, prêts à ressentir la moindre fougue trop hâtive. En parlant de cette dernière,...


AAAAAAAAAAAAH ! Un fou venait de tomber devant moi, mon cœur avait fait trop bon sur lui-même et ma respiration s'était coupée. Finalement, alors que je revenais à la normale, je comprenais enfin les paroles de ce qui s'apparentait être un humain encapuchonné et armé jusqu'aux dents. Il me saluait, mais pourquoi me saluer comme ça, on aurait dit un fou sorti tout droit de l'asile, peut-être était-ce commun par ici, entre la fille aux cheveux argentés qui aimait faire du mal et lui qui voulait ma mort par crise cardiaque, j'étais bien loti.

Dialogue de personnage
« Humpf.... »


Je l'ignora, continuant mon chemin, le contournant afin de lui montrer à quel point je me foutais de son acte et que je n'allais pas lui porter attention juste parce qu'un fou me sautait devant... Après tout pas de temps à perdre avec un homme aux nombres multiples de chromosomes 21,... Adieu jeune autiste, jamais je ne t'oublierais,...

Publié le 26 Mars 2015 vers 22h

L'homme en blanc

Le gamin m'avait évité, n'avait-il pas vu mon charisme époustouflant qui s'échappait de ma personne ? N'avait-il pas ressenti le flux émanant de mon corps ? Et je ne parle pas de celle dû à mon hygiène de vie contestable. Après tout il ne pouvait pas trop parler à ce niveau-là car il semblait aussi propre qu'un chien errant, et dieu sait que les chiens errants d'Iwa sont les plus sales.

Finalement je tentais une deuxième approche, après tout mon instinct ne me dictait pas toujours de me rapprocher d'un enfant à l'allure aussi enfantine... Je m'approchais de lui, de quelques pas rapides, d'une allure presque effrénée et j'intervins à nouveau :

Dialogue de personnage
« Hey toi KORA ! Te fous pas de ma gueule et reviens, t'as pas senti mon charisme 'tebayo ?! Aller p'tit avoue que j'suis trop un mec classement mystérieux ! »

Publié le 27 Mars 2015 vers 20h


Le mec bizarre revenait à l'assaut, alors que je l'avais déjà esquivé une première fois il revint, tel un poux s'accrochant aux cheveux ce dernier s'accrochait à moi. Finalement je me décidais enfin à lui répondre, même s'il n'en valait pas la peine, il n'était qu'un vieil inconnu qui n'avait rien à voir avec moi...

Dialogue de personnage
« Pourquoi tu viens me déranger toi ?! A moins que t'ais du poulet dans ta cape j'vois pas d'où tu sors ton charisme ! »


Je me foutais de lui, tout ce que j'espérais c'était qu'il réponde à ma provocation afin de m'offrir quelque chose à me mettre sous la dent. Après tout cela faisait quand même pas mal de temps que je n'avais pas mangé un bon repas et ce gugusse quand à lui avait l'air d'être bien en chair et pourtant bien sauvage, vivait-il dans ces terres ?

J'ajoutais :

Dialogue de personnage
« T'sais quoi si tu m'trouves de quoi me repaître peut-être que je te dirais mon avis sur ton charisme ! PEUT-ÊTRE, car bon il y a du taff,... »

Publié le 27 Mars 2015 vers 23h

L'homme en blanc

J'écoutais les paroles du petit, il me mettait au défi, ça faisait bien longtemps. Il ne me fallut que trop peu de temps avant de comprendre que je ne pouvais me défaire de mon ambition à relever tout les défis. J'aimais le goût des obstacles, des difficultés, après tout c'était dans ma nature de jeune niais.

Dialogue de personnage
« J'accepte ton défi, suis moi pour la bouffe ! »


Je me dirigeais vers un endroit dégagé où je pourrais facilement tirer une perdrix, c'était très simple, il suffisait d'une simple flèche ou d'un simple senbon tiré au bon moment sur la bonne perdrix afin d'en avoir une. En deux ou trois mouvement une perdrix mâle adulte me tombait dans les bras, prête à être mangée.

Je la tendais à l'enfant afin qu'il sa saisisse, m'en prit une pour moi au passage, femelle ayant enfantée donc aucun risque. Je sortis quelques bouts de bois de ma cape magique et deux pierres, toutes deux frottées ensemble permettait de dégager une étincelle très puissante qui allait même jusqu'à créer des braises de temps à autres avec du bois très fin comme celui que j'avais sorti.

Finalement nous étions autour d'un feu, le repas cuisait et je voulais ma réponse alors foufou de joie je m'écria :

Dialogue de personnage
« ALORS COMMENT J'ÉTAIS ?! »

Publié le 27 Mars 2015 vers 23h


L'homme encapuchonné avait relever mon défi, il répondait à ma provocation, comme quoi les sauvageons étaient bels et bien comme on l'attendait, de bons gros imbéciles. Mais celui là me paraissait à un niveau tout autre, un niveau bien plus élevé d’imbécillité. Et pourtant dieu sait que sur la question je fus pendant longtemps un expert.

Il m'invita à dîner, ce que j'acceptai sans poser de questions, après tout ce n'était pas tout les jours que l'on me proposait de la bonne viande bien fraîche, gratuite et surtout avec pour seul prix de dire à un homme ce que je pensais de son charisme,...

Ce dernier alluma un feu, il craqua quelques fois ses pierres et hop d'un coup des flammes apparurent comme par enchantement. Comme quoi pour être sauvageon il fallait être débrouillard. Il s'installa à table, sur deux cimes d'arbre que nous avions posé là autour du feu afin de pouvoir discutailler en mangeant.

Finalement alors que nous attendions que notre repas cuise il me posa la question fatidique à propos de son charisme. Alors tout à coup au plus profond de moi se posa la question " Vérité qui blesse ou mensonge apaisant ?" Personnellement je faisais parti de l'école qui disait que le mensonge était parfois préférable à la vérité, même que le mensonge était un moyen de vivre heureux.

Finalement je lui répondis :

Dialogue de personnage
« Franchement t'étais 0 ! »


Comme quoi pour un truc aussi flagrant je n'étais pas capable de mentir, je préférais le faire souffrir un peu, comme quoi la vérité aussi avait ses bons côtés !

Publié le 28 Mars 2015 vers 11h

L'homme en blanc

J'écoutais ses paroles alors que les flammes réchauffait mon corps. Il était rude, il me disait ce qu'il pensait ou peut-être me mentait. Mais j'aimais les personnes franches, même la vérité pouvait me blesser. Après tout après une vie de solitude il est très facile d'avoir la sagesse pour entendre ses quatre vérités. J'accepta son avis, je le pris en compte mais pour autant je lui revaudrais sa franchise...

Le repas était cuit, nous mangeâmes comme les deux bons petits sauvages affamés que nous étions. Le petit était vraiment jeune, il avait un visage d'enfant mais le regard d'un homme. Il avait vraiment l'air d'avoir souffert, vraiment l'air mature. Son regard reflétait les ténèbres de ce monde et l'expression de son visage les épreuves qu'il avait dû surpasser.

Après tout nous vivons dans un monde où les jeunes ne sont pas épargnés par la tristesse, où tout le monde peut subir une vie dramatique et où tout les hommes forts, les survivants rencontrent un jour ou l'autre la mort et doivent l'affronter. Je n'en étais pas l'exception, j'avais eu moi aussi mon lot de souffrance, mon lot de douleur, après tout qu'est-ce qu'un vagabond aux yeux de son clan,.... Rien.

Dialogue de personnage
« Je vois à ta chevelure que tu viens du clan Uzumaki, de Konoha. Comment se porte ce pays, est-il bien guidé ? »


Je m'intéressais à mon village d'origine, après tout je n'avais jamais décidé de partir. On m'avait forcé, je me rappelle encore de leur visages, de leur regard, de leur larmes... Triste est l'homme qui quitte son pays mais meurtri est l'homme qui abandonne ce qui lui est chère !

Publié le 28 Mars 2015 vers 11h


L'homme encapuchonné venait de me poser une question. Ce dernier par ses paroles avait réveillé en moi un intérêt pour lui. Pourquoi me demandait-il des nouvelles de Konoha, était-il lui-même originaire de ce pays de malheur et de souffrance ? Je ne savais rien de lui, il était mystérieux, mais il avait dans ses derniers mots une lueur de nostalgie, une lueur d'obscurité, une lueur de regret...

Je devinais ce qu'il était, je devinais quel abandon il avait dû commettre, comme moi il avait sûrement dû abandonné des personnes derrière son passage... Après tout j'avais perdu Yue, j'avais perdu quelques camarades,... Mais je n'avais si peu, qu'était-ce de perdre tout, qu'était-ce de perdre de la famille, qu'était-ce d'avoir une famille ?

Ces questions me faisaient souffrir, j'avais mal, mal au coeur. Je n'avais jamais eu de famille, je n'avais quasiment rien abandonné, mon voyage ne m'avait pas vraiment coûté, pourtant je regrettais, je regrettais le soleil de konoha, sa brise d'été, ses feuillages verts, ses citoyens désobligeant,... Après tout c'était le lieu de mon enfance, mon lieu d'origine, mon chez-moi.

Alors qu'était-ce pour un homme qui avait tout de déserter, de perdre son chez-soi, de perdre sa famille, de perdre tout,... Je ne savais pas, je ne pouvais que supposer et tenter de comprendre. Pourtant je le regardais comme si je ressentais la douleur qu'il subissait. Mais n'était-ce pas un peu présomptueux de souhaiter comprendre la douleur d'un homme sûrement meurtri de regrets ? Je ne savais que faire.... Je me contenta de répondre :

Dialogue de personnage
« J'ai quitté Konoha il y a maintenant quelques mois... Je ne me rappelle que d'une paix abstraite, de tensions dissimulées,... et de.... »


Je marqua une pause de quelques secondes :

Dialogue de personnage
« Et de tant de beauté, je me rappelle du doux feuillage, de la douce brise, de tout,... Malgré les personnes qui le peuple Konoha reste un village magnifique. »

Publié le 28 Mars 2015 vers 12h

L'homme en blanc

Le petit cachait quelques chose au plus profond de lui, j'avais le pouvoir de ressentir tout ceci, le pouvoir de comprendre quelques peu ses souffrances, avait-il lui aussi dû tout abandonner pour partir à la dérive dans un monde inconnu, avait-il lui aussi dû commettre l'irréparable afin de vivre ?

Je ne savais pas quoi penser, mais je savais déjà que lui et moi étions fait pour nous comprendre, nous étions fait pour discuter, pour débattre. Je comprenais maintenant pourquoi mon instinct m'avait dicté de m'intéresser à ce gamin, il me ressemblait, il était un moi, un moi jeune...

Sa réponse était accablée de tristesse et de nostalgie et ce je ne pouvais que le comprendre, je savais qu'il existait que trop d'hommes meurtris par les tristesses de ce monde et que trop d'hommes accablés par la honte et le désespoir. Ce petit avait encore la foi, il avait encore de quoi vivre, peut-être était-il l'un de ceux que je cherchais,....

Dialogue de personnage
« Petit, je vois que tu souffres. J'ai vécu ce que tu vis. Je comprends ce que tu endures. Sache que tu n'es pas seul, tu n'es jamais seul, il suffit de savoir où trouver de la compagnie.
N'oublie jamais, au plus profond de ton cœur se cache la compagnie que tu recherches désespérément... »


Peut-être comprendrait-il pourquoi je lui disais ça... Je savais ce qu'il endurait et ce qu'il allait endurer. J'étais déjà passé par là, j'avais déjà vécu ce qu'il a vécu et ce qu'il vivra. Finalement peut-être étais-je le médiateur qu'il avait besoin de connaître... Peut-être qu'une voix plus ou moins sage suffirait à lui ouvrir la voie !

J'aviserais, je ne pouvais pas non plus tendre la main au moindre inconnu souffrant que je rencontre, même si ce n'était pas l'envie qui me manquait. Après tout dans quel monde peut-on laisser un homme souffrir ? Quel homme peut ignorer une âme égarée ? Nôtre monde le pouvait, salaud de monde....

Publié le 28 Mars 2015 vers 12h


Il avait du charisme finalement, il parlait avec assurance et savait quoi dire. Il me prenait aux tripes, lorsqu'il avançait ses arguments je me sentais concerné. En effet je souffrais, en effet je souhaitais trouver de la compagnie, et oui je ne voulais pas souffrir seul !

Il savait où frapper et où adoucir ses paroles, il avait ce don qui me donnait envie de le rejoindre, qui me donnait envie d'être comme lui, il avait beau avoir eu l'air d'un abruti au premier abord, finalement il me semblait tout à fait intelligent et tout à fait pertinent.

Mes souffrances n'étaient pas légères, elles étaient même très lourdes, en effet j'avais souvent, trop souvent eu mal ! Lors de mes combats, lors de mes contrats d'assassin, lors de mon enfance. Jamais je n'eus une journée sans souffrir, jamais je n'eus de repos dans ma vie,... La principale différence avec aujourd'hui est que je voyais de l'espoir, je voyais des gens rire, des gens pleurer, des gens être en colère ou même tout simplement en train de vivre. Cela me réconfortait, me redonnait espoir,... Maintenant je ne voyais que des paysages, magnifiques certes, mais aucuns humains, juste une terrible solitude,...

Finalement, soulagé par ses paroles, des larmes commencèrent à couler de mes yeux. J'étais encore un enfant fragile et immature et le moindre choc émotionnel développait en moi une terrible envie de lâcher quelques larmes. A travers mes sanglots, je balbutiais quelques mots plus ou moins audibles :

Dialogue de personnage
« Je...ne veux plus être seul ! »

Publié le 28 Mars 2015 vers 14h

L'homme en blanc

Le jeune garçon semblait chamboulé, son faciès n'était plus aussi froid. Il restait sombre pour autant, mais dans des ténèbres plus enfantin si je puis le dire ainsi. Le petit semblait avoir une rafale de sentiments qui venaient de lui revenir. Peut-être que lui aussi n'avait besoin que d'une âme charitable pour lui tapoter le dos dans les moments difficiles.

Pris d'un certain goût pour ce gamin, j'enleva ma capuche et le prit dans mes bras. Il pleurait sur mon torse et tâchait ma tenue d'un petit flux visqueux que nous produisons dans les moments durs. Ce petit se blottit contre moi et de sa petite voix presque angélique il ajouta une phrase. Une phrase qui résonna dans mon esprit et fit vibrer mon corps.

Je pensais ça tout les jours depuis mon départ de Konoha, cette phrase je ne cessais de me la répéter. Même si au fil des années elle était devenue de plus en plus inaudible, elle était toujours là, me murmurant de trouver de la compagnie. A vrai dire ce garçon et moi étions vraiment destinés à nous rencontrer...

Prit d'un élan d'instinct paternel je tapota ma main sur son dos en lui disant :

Dialogue de personnage
« Yare yare gaki....
Je suis là petit, j'suis là ! »

Publié le 28 Mars 2015 vers 16h