Une journée avec Dai... 2

Une fois arrivé chez lui, Dai constata que, contrairement à ce qu'il avait pensé, ni son père ni sa mère ne se trouvaient ici, s'il en croyait l'absence de leurs chaussures.

Dans l'ensemble, le lieu était propre et rangé, ses parents ayant toujours pris soin de ne pas laisser son bordel contaminer le reste de la maison. Bordel dont il devait s'occuper un minimum, se rappela-t'il. Se déchaussant rapidement, il désigna le salon à son cousin.

Il fit un pas puis se retourna, levant l'index alors qu'il se souvenait de ce qu'avait dit son cousin plus tôt.:

Il plaisantait bien sûr, il savait que son cousin ne mettrait jamais de boue dans la maison -pas volontairement en tout cas-, ne serait-ce que pour éviter la colère de sa tante. Filant directement dans sa chambre, il attrapait et balançait tout vêtement sale en vue sous son lit. Il essaya de défroisser un minimum les draps -il n'avait jamais vraiment compris l’intérêt de faire son lit- et poussa tout ce qui traînait encore par terre dans un coin. Faire un rangement plus en détail lui prendrait trop de temps, il laissa donc tomber et retourna vite voir Seishiro :

C'était presque ce qu'il avait assuré plus tôt à son cousin mais cette fois c'était, dans son esprit, vrai. L'invitant d'un signe de la main à le suivre, il commença, presque théâtralement :

C'était plus fort que lui, presque à chaque fois qu'il avait son cousin en face de lui, il devenait encore moins mature que d'habitude. Poussant à nouveau la porte de son antre, il s'avança vers le tas d'objets qu'il avait rassemblé.

Il s'accroupit et extirpa du lot quelque trucs, l'un après l'autre, en faisant quand même attention à ne rien abîmer. Comme quoi, il n'avait finalement pas tort : un bordel organisé était mieux qu'une chambre qu'on avait essayée de ranger.

De quoi bien embêter la genin aux cheveux verts le jour où Seishiro en aurait marre des interrogatoires sur Shirona.

Intérieurement, j'étais soulager qu'il n'y avait personne. Si j'avais gâcher la surprise qu'il préparait. Sora et ma tante m'aurait sans doute fait payer cette échec très longtemps. Sans doute a vie même. Elles avaient la rancune tenace après tout. Ce n'est pas pour rien si notre tante ne venait jamais voir mon père. Ce qui m'embêtait par contre, c'est sur je n'avais également pas la moindre idée de ce que la famille mijotait pour le Dainiversaire à venir.

Suivant le radis, tout en me déchaussant. Je me doutais pas de ce qu'il me réserver alors que je m'installais dans le salon.


Je notais cependant cette idée quelque part. Fait ne voyais que la boue, mais le coton est une affinité bien plus vaste que ça.

Tandit que Dai vaquer à son petit ménage. J'en profitait pour observer un coin ou se trouvais plusieurs photo de famille. Plus particulièrement une où on pouvait observer deux femmes. Ma Méré et sa soeur dans leurs jeunesse. C'était fou comment Sora lui ressemblait. Même si elle n'avait pas été gâtée au niveau de la taille. J'avais arrêté de les fixer quand Dai revint tout fière de son ménage.


La définition d'une chambre "nickel" ne devait pas être là même que la sienne et je m'attendais au pire accompagné de farce ridicule.

Arrivait dans "l'antre" de Dai. Je ne fût pas déçu. Même si je m'attendais clairement a pire mon regard fixa un petit moment le "tas" où il avait rassemblé tout ce qui traînant sans vraiment de sens. Oh moin, pas de vétement sale en vu. Dai avait de la chance de ne pas avoir une Ibuki a la maison. Il comprendrait rapidement l'intérêt de ranger ces affaires soit même.


Ce n'était jamais arrivé mais créé le doute chez mon cousin était amusant.


Sans oublié que une farce raté sur Sora, c'était des représailles corsé en perspective.

Un grand sourire malicieux vient prendre place sur ses traits en voyant le soulagement de son cousin :

Il s'avança vers le salon puis regarda son cousin par dessus son épaule :


Secouant la tête à l'idée de Seishiro, il répliqua aussitôt, sans aucune honte, toujours sans en penser réellement un mot -mais c'était si bon d'embêter son cousin- :

Il fronça les sourcils en regardant son cousin. Il se souvenait que Seishiro était souvent venu quand il était plus jeune, mais il n'était jamais entré dans sa chambre, si ? Non, sans doute pas puisque sinon, il n'aurait pas dit ça : sa chambre était bien plus en bordel maintenant qu'il y a quelque années.

Bon son cousin marquait un point : les grands classiques étaient certes très bien, mais ils étaient parfois bien trop prévisibles pour risquer de les utiliser sur Sora... Quoi alors ?

Il fit une pause, réfléchissant. Il ne connaissait pas autant que Seishiro les habitudes de Sora, certains des trucs qu'il avait proposé ne marcheraient peut-être pas.

Piéger sa cousine était quelque chose qu'il n'avait jusqu'alors jamais osé faire, et il était curieux de voir si le projet allait pouvoir être mené à bien.

He ne prendrais pas la peine de revenir sur l'étrange façon que cette branche de la famille avait de me voir. Ibuki leur avait surement raconter encore quelque ineptie déduids de ces pseudo découverte qui devait en être la cause. Bien que Dai, c'était simplement dans sa nature de chercher à m'embêter plus que de raison. C'était peut-être ça son vrai but dans la vie. Me tourmenter jour après jours!

Bras croiser, j'écoutais son "aide" pour une potentielle farce à la dernière membre de ma famille. Malheureusement, il n'était visiblement pas d'une grande aide. S'attaquer au cheveux de Sora, c'était certainement la pire idée. Touché à son image, et vous en assumerez les conséquence. L'idée du gâteau était bien plus envisageable. Surtout qu'Ibuki pouvait facilement porter le chapeau à ma place. Mais voudrais-je le faire ?




Une bonne blague spontanée était souvent la meilleur. Les préparé était plus complexe que je m'y attendait. Quoi que j'imaginais facilement des plan pour petit Dai. Sora, c'était tellement inhabituelle.


C'était triste de savoir à quel point Ibuki n'avait aucune influence sur Sora. Il n'était pas rare d'ailleurs que se soit Sora qui sermonne Ibuki et non l'inverse.

Il était facile de voir qu'il était déçu. Lui qui avait espéré voir Sora enfin piégée, même avec une petite farce.... Il tenta quand même un peu de faire changer son cousin d'avis :

Peut-être que cette tentative de provocation n'était pas la meilleure méthode pour encourager son cousin, surtout que son courage à lui devant sa cousine n'était pas mieux... tant pis ! Il fronça soudain les sourcils, réalisant ce que l'asperge venait de dire. Comment ça "difficile de faire une bonne farce" ?

Même s'il devait bien l'admettre : il n'avait pas tort Seishiro, faire une farce à Sora, c'était comme jeter de l'huile sur le feu...

Il balaya sa chambre du regard, ses yeux revenant finalement se poser sur son cousin avant qu'il ne se relève et s'avance vers la porte :

Oui, il avait toujours eu un penchant pour l’exagération et, par extension, le mélodrame. Revenant au salon, il s'installa -pour ne pas dire se jeta- dans un fauteuil, s'y enfonça confortablement puis réalisa que pour une fois, il était l'hôte et pas l'invité.

Soupirant, je ne pris même pas la peine de répondre à la pique lancer par Dai. Cette méfiance n'avait aucun rapport avec mon poste. C'était même en dehors de mes fonction. il n'y avait donc même pas à se soucier de cette état de fait. Il ne vivait de toute façon pas avec elle pour imaginer les retomber qu'une tel farce pouvait avoir. Ce qui me donna soudain une idée.


Dai soulever quelque point intéressant, mais j'avait déjà mon petit projet qui fleurissait dans mon esprit. Chercher compliqué, ce n'était pas la solution finalement.


Unc oup bas? Ouai, j'avait aucun scrupule cette fois. De toute façon, il chercher les embrouilles.

De retour dans le salon, je me permis de m'assoir dans l'un des fauteuil à ma disposition et, avec un grand sourire.

Dai haussa les épaules tout en rangeant son bazar.

De la frime ? Oui. Il avait beau parfois avoir quelque idées originales -ou saugrenues, selon le point de vue-, il restait la plupart du temps dans les "classiques". Les premières fois en tout cas.

Deux minutes, il fallait quand même être super-super doué. Après, quand on maîtrisait des jutsus de haut niveau, les techniques plus standards devaient être encore plus simples....Nan, même là, pas possible, jugea-t'il. De retour au salon, son cousin acceptait des rafraîchissements.

Une pure plaisanterie. De une parce qu'il n'en buvait certainement pas, de deux parce que même ses parents n'étaient pas non plus de grands consommateurs. Ça arrivait parfois à son père de prendre une coupe, mais dehors, pas ici. Quant à sa mère...il ne l'avait jamais vu boire. Sans doute un lien avec son aversion pour son beau-frère, le père ivrogne de Seishiro. Il ramène finalement deux boissons différentes.

Lui, en attendant, allait se faire plaisir. Il verse, dans un des deux verres qu'il avait posé sur la table, une généreuse quantité de jus de fruits. Il attend quand même que son cousin fasse son choix, ou lui demande d'aller lui préparer un thé ou prendre un verre d'eau, et soit servi pour porter le verre à ses lèvres. Il n'est pas complètement malpoli quand même.

Il prit finalement une longue gorgée, s'enfonça encore un peu plus confortablement dans son fauteuil puis reprit :

Il voyait de temps en temps Sora, plus souvent son cousin, mais l'aînée ? Peu ces temps-ci. Alors juste au cas où, il préférait être sûr qu'elle n'avait rien de plus grave que beaucoup de travail.

Voyant mon cousin revenir avec deux proposition différente. J'hésitais à choisir les autres option qu'il me proposait. Non pas que j'avait spécialement envie de thé ou d'eau. Mais l'idée de le faire se déplacer à nouveau juste par caprices était plaisant à imaginer. Heureusement pour lui, j'était quand même vachement sympathique. j'allais pas l'embêter à tout bout de champ. Pas comme lui, lorsqu'il se décidait à faire ces farces. J'optas donc, comme lui, sur le jus de fruit.


Ouai bon, j'avait quand même une farce en tête... Enfin, une double farce pour être précis. mais cela demandait une préparation minutieuse si je ne voulais pas me faire démasquer trop rapidement.


Il est vrai que je ne discutait plus aussi souvent avec elle que par le passé. Elle qui avait remplaçait notre mère après son décès... Il faut dire que, à ce niveau, elle était bonne dernière dans la famille. Même Dai devait mieux s'en sortir qu'elle. Pourtant, elle ne manquait clairement pas de détermination se lancer dans la voie de l'irou-jutsu. Le chakra médical était sans doute bien plus complexe à utiliser. Surtout pour une femme aussi maladroite qu'Ibuki.


Bon, j'avait aucune idée d'où elle c'était rendu en compagnie de notre tante et, sans doute, de notre oncle. J'espérais juste que je n'allais pas devoir détourner l'attention de Dai encore longtemps à ce propos.

Il hocha la tête en silence. Que Ibuki avait des difficultés avec le chakra, il le savait parfaitement. Elle avait manifesté plusieurs fois son envie de cracher du feu ou autre, même après s'être spécialisée dans l'irou.

Il savait que Sora aimait sa sœur, mais elle aimait aussi son image et quand on se baladait dans un lieu public avec Ibuki....c'était souvent une chose à laquelle il fallait renoncer. Alors dans les boutiques....il voyait déjà les vêtement tomber par terre, les clients malencontreusement bousculés et la discussion interminable avec le ou la vendeuse... L'aînée de la famille ne le faisait pas exprès, elle était juste maladroite et terriblement bavarde. Donc la genin avait dû insister pour que sa sœur prenne du repos....

Oui, il savait que cette affirmation n'était pas franchement honnête, c'est pourquoi il se hâta de rajouter la suite :

L'image de son cousin croulant sous les achats de ses sœurs lui était hilarante. Sans doute Seishiro s'était-il déjà retrouvé dans cette situation. Son jus de fruits avait disparu dans sa bouche après seulement deux ou trois longues gorgées, et le verre avait été reposé sur la table alors qu'il s'amusait à changer de position sur son fauteuil. Il restait difficilement immobile trop longtemps.

Ce n'était pas une menace en l'air. La quête de caser son cousin lui plaisait seulement parce que cela embêtait bien Seishiro, mais le traîner ainsi à la rencontre de sa moitié serait sans doute bien drôle. Bien embarrassant aussi, mais ce n'était pas quelque chose qui lui faisait peur, pas quand on avait sa maturité.

Il se sépare soudain du fauteuil, se traitant d'idiot pour ne pas avoir posé la question plus tôt. Momentanément oublié toutes ses pensées plus dignes d'un gamin de 3 ans que d'un genin de 17 ans, il regarde son cousin avec un semblant de sérieux.

Un point qui l'avait pas mal embêté récemment, après la mission avec Seika. Le Katon, c'était bien beau, mais quand on avait un adversaire à ne pas brûler, comme un civil, en plein Konoha...ça ne servait malheureusement pas à grand chose.

Il sentait la bouillasse venir...

Il ne savait pas à quel point il avait raison. Normalement, j'était souvent convié à ce genre de sortit pour servir de main d'œuvre quand j'était de repos. Mais pour une fois. Ce n'était pas le cas. Bon, Dai avait aussi raison sur le fait que Sora n'aimait pas spécialement être vue en compagnie d'Ibuki. Elle s'efforcer même d'éviter cela en public. J'avait bien gaffer en disant ça. heureusement que je retourner ça à mon encontre. Me faire une surprise était une rare possibilité de leurs collaboration. C'était cependant loin de la réalité vu que la surprise était pour Dai et que sa propre mère participer au projet.


Putin, il ne me laisser pas une minute de répis. J'avais manquer d'avaler de travers quand il proposa de me présenter à leurs voisine. LACHER MOI avec cette histoire. Couper définitivement les pont avec cette partie de la famille devenait une éventualité à sérieusement envisager.

J'allais finalement terminer mon verre quand mon moulin à parole de cousin, qui avait visiblement du mal à tenir en place sur le canapé, annonça une question ayant l'effet du bombe. Encore une fois, je crus que j'allais m'étouffer.


Levant un sourcil, je jeta un bref regard à la bouteille de jus de fruit avant de reporter mon attention sur Dai.


Souriant, je voyais bien qu'il semblait sérieux pour une fois.


Rigolant sur le coup, j'allais pas lui laisser le temps de se plaindre voir, de changer de sujet. La question était posait et réponse il aurait.


Une réponse qui n'allait pas lui plaire. Mais en tant que policier, le recourt au ninjutsu ne se faisait quand cas d'extrême nécessité. On allait pas balancer à katon sur un civil à main nu après tout.


Une différence de force physique ou de maîtrise était largement suffisant pour neutraliser ce genre d'adversaire. Malheureusement, je savait que Dai n'était pas très assidus lorsqu'il s'agissait d'effort physique et encore moin dans le domaine du taijutsu.

Parce qu'il n'allait pas le cacher, embêter son cousin c'était quand même sa spécialité. Enfin Ibuki pouvait aussi avec des anecdotes gênantes mais elle, elle ne le faisait pas exprès.

Il fronça les sourcils devant le petit numéro de son cousin. Très drôle Seishiro, très très drôle. Lui-même reconnaissait que les questions intelligentes n'étaient pas celles qu'il utilisait le plus, mais ce n'était pas une raison pour que l'asperge en rajoute un couche. Il aurait bien répliqué, mais le Chikara le prit de vitesse en répondant à sa question, et sérieusement cette fois. L'interdiction de ninjuster ne lui plaisait pas. Pas du tout même :

Il rougit sous la gêne en se rendant compte qu'il n'avait même pas pensé à prendre la supériorité numérique pour lui.

Complètement zappé même, alors que maintenant que son cousin le lui disait, ça semblait évident. Il s'était fermement convaincu dès le début qu'il n'était pas adapté à une situation pareille et qu'il devait apprendre autre chose pour y remédier, sans même chercher dans tout ce qu'il maîtrisait déjà.

Il fredonna un instant, pensif. Il voyait le mouvement, bien sûr, mais ne l'avait jamais tenté. Comme pris d'une inspiration subite, il se figea et regarda son cousin :

Alors, pour sa défense, il n'avait pas voulu le dire comme ça. Vraiment.

Se grattant la tête, il rajouta après réflexion :
Le Chikara était très rarement optimiste quand ça concernait ses aptitudes en taijutsu. Une clé de bras restait était sans doute bien moins compliquée que beaucoup de mouvements de taijutsu, surtout lorsqu'on les enchaînait mais, à ses yeux, ce n'était pas simple pour autant.

User du ninjutsu contre un civil était déjà, à mes yeux, une réaction légèrement disproportionner. Du moin, contre un civil désarmée et n'ayant aucune connaissance particulière du combat. Utiliser le Katon était d'ailleurs, pour moi, bien trop dangereux pour l'utiliser en pleine ville d'ailleurs. A moin de vouloir donner du boulot au pompier.


J'avait pas envie de l'enfoncer. Mais le Katon n'était pas une bonne solution dans ce genre de situation.


S'il n'a pas de bras? Je t'en mettrais s'il n'a pas de bras! La clé de bras était simplement une prise qui lui parlait simplement. Il y avait plusieurs moyen d'immobiliser quelqu'un autre que par cette prise là. Mais pas envie de perdre mon temps car il soulevait un point important. La distance.


Croisant les bras, je ferma les yeux quelque instant, faisant mine de réfléchir.