Un rayon de plus au soleil

Oh ? Quel dommage que le spectacle ne lui faisait pas plaisir. Tant pis, tu t'en délecteras toute seule plus tard. Pour le moment, tu profitais encore de te relaxer dans l'eau chaude qui soulager tes maux physiques.

Ce n'était que quelques minutes plus tard que tu entendais le bruit de la sortie de ta camarade, avant de te rendre compte qu'elle te prenait la bouteille que tu entamais plus tôt. Tu affichais d'abord un air un peu surpris de voir son geste, mais très vite elle savait comment te parler.


Elle s'approchait un peu trop près de toi, tu avais la sensation que Miyu brisait un peut trop ton "intimité". Cela ne te déplairait pas, si c'était un homme. Mais la curiosité était bien plus forte, et tu te demandais ce qu'elle allait te proposer comme affaire.


L'Uzumaki se poussait te laissant la place. Saisissant une serviette à ton tour, tu lui faisais signe d'entrer dans la "demeure".


Un "bien reçu" se faisait entendre en provenance de l'un de tes deux garde. Tu entrais enfin à ton tour, légèrement titubante - sans doute les effets de l'alcool - avant de te maintenir en lâchant un soupir contre le petit bar.

Je me doutais bien que j’allais l’intéresser en utilisant ces mots. Elle ne tarda pas à sortir du bain à son tour. Sans pour autant lui adresser un regard trop pressant, je ne pus m’empêcher d’observer les nombreuses cicatrices qui ornaient son corps juste avant qu’elle ne s’habille d’une simple serviette elle aussi. Je gardais mon sourire aux lèvres, ne disant rien je me contente de la suivre simplement à l’intérieur de sa tente. La pauvre tenait à peine debout, quel dommage d’avoir tant abusé de l’alcool pensais-je alors qu’elle se maintenait à l’aide du bar.



Renonçais-je pour autant à l’idée de bien finir la soirée ? Certainement pas. C’était une chose qui m’était passé par la tête dès le moment où je l’ai rencontrée, et à vrai dire je suis du genre à toujours obtenir ce que je souhaites. Mon regard se fait plus insistant, je m’approche d’elle de quelques pas, gardant toujours mes yeux dans les siens.



Dis-je alors que je passais ma main dans mon dos. Subitement c’est ma serviette qui se retrouve au sol. Sans faire le moindre mouvement brusque j’avance alors un nouveau d’un pas, me retrouvant nez à nez avec la Rihatsu. Ma main vient se poser tendrement au niveau de son menton, puis passant légèrement mon pouce sur la cicatrice au bord de ses lèvres, je poursuis alors en chuchotant à nouveau :



Je ne puis m’empêcher d’émettre un léger rire. J’avais bien remarqué qu’elle appréciait la compagnie des hommes, à mon grand désespoir. Toutefois je savais que je ne laissais personne indifférent, surtout dans mon état actuel. Je jouais sur sa curiosité pour obtenir simplement ce que je souhaitais.

Tu n'étais pas certaine de comprendre ce que cherchais Miyu, l'esprit entièrement embrumée. Mais dès lors où elle laissait sa serviette tomber et qu'elle s'approchait de toi, ton esprit s'éclaircissait un peu plus... Une douce caresse vint se déposer sur ton visage, cela te faisait drôle d'ailleurs. Tu n'avais pas l'habitude de te faire aborder par une femme de cette manière.


Tu hésitais entre le fait que tu ne connaissais pas les plaisir avec une femme, mais d'un autre côté cela ne t'intéressait pas plus que cela.


Cela ne te ressemblait pas d'hésiter lorsqu'il fallait prendre une décision, mais tu te sentais dépasser par la situation légèrement la tête dans les étoiles. Était-ce... de la peur ? De la gêne ? De l'envie ? Tu sentais tes pommettes rougir, mais tu avais du mal à savoir si c'était l'alcool qui continuait à te monter au cerveau ou si c'était le regard malicieux de Miyu aui semblait te dévorer du regard.

Sa réaction ne manquait pas de me faire toujours plus sourire. Elle était tout à coup vachement moins sereine qu’elle ne l’était d’habitude. N’avait-elle jamais reçu d’avance de la part d’une femme ? Ou peut-être sa manière d’être n’était qu’une illusion ? Peu importe, je savais que la situation ne la laissait pas de marbre, surtout lorsque je vis ses joues devenir aussi rouges que ses cheveux. De mon côté je n’avais pas envie de lâcher l’affaire, pas maintenant.



Je ne réfléchissais pas plus loin, je ne demandais pas grand-chose au final. Juste de quoi m’amuser aujourd’hui.
Tout doucement, je venais déposer mes lèvres sur les siennes, un simple baiser rien de plus, appelons cela un aperçu. Je croisais à nouveau son regard, le sourire toujours sur mes lèvres.



Loin de moi l’idée de la forcer à quoique ce soit. La situation était plus qu'amusante. J’aurais cru qu’elle était le genre de femme à toujours avoir le dessus, mais force est de constater qu’elle était plus docile qu’elle en avait l’air. Ce n’était pas non plus pour me déplaire…
Le vouvoiement que j’utilisais habituellement était d’ailleurs passé à la trappe. Je n’en étais plus là après tout…

N'avait-elle pas raison dans un sens ? Et après tout, si ce n'était qu'une nuit... Rien ne t'empêchait d'arrêter si ça ne te plaisait pas, mais seulement... Te sentirais-tu capable de demander que cela s'arrête ? Ton esprit totalement à l'ouest par les "quelques verres de trop" ne t'aidait clairement pas pour le moment.


C'était tout en douceur que l'Uzumaki vint déposer sa bouche contre la tienne. Un baiser qui te paraissait si simple, mais particulièrement goûtu... Tu rougissais d'avantage, tes lèvres restant un peu entrouverte et le regard légèrement embrasé reflétant un désir charnel insoupçonné jusque là. L'invitation de Miyu ne te laissait pas indifférente et l'embrassade ne faisait qu'accentuer ton envie. Alors, complètement saoul tu émettais un petit rire cristallin.

Tentant de te redresser, c'était à ton tour de faire une petite démonstration à la belle femme. Une fois debout face à celle qui te "provoquait" et insinuant que tu ne savais pas t'amuser... Tu ne te privais pas pour essayer de te coller à elle en trébuchant maladroitement avec le sol, ce qui t'approchait un peu trop rapidement à ton goût ! Ton regard croisant à nouveau le sien, ta peau collée contre la sienne et vos visages à nouveau à quelques centimètres à peine. Tu ne pouvais t'empêcher d'être un minimum sarcastique.


Déposant tes mains avec la plus grand précaution sur ses hanches, tu t'approchais encore d'elle. Front à front, nez à nez, le regard ardent, tu l'enlaçais d'avantage en passant tes mains un peu plus vers son dos. Tu pouvais sentir ton cœur battre à toute allure et ta respiration se saccader avant de déposer avec une douceur incomparable un baiser sur les lèvres supérieur de la belle rousse !

Je savais bien que je ne la laissais pas indifférente. Je savais me servir de mes charmes pour me montrer « convaincante ». Cela n’avait pas manqué avec la Rihatsu non plus. J’avais visiblement réussie à la provoquer, et ce n’était pas pour me déplaire. Nos visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, j’étais perdue entre son regard et la sensation de son corps collé au mien. S’était-elle décidée à prendre les devants finalement ? Son hésitation s’était vite envolée. Sa remarque sarcastique ne manqua pas de me décrocher un nouveau sourire. Je souhaitais en voir bien plus, si bien je me presse de la provoquer encore un peu :



Ni une ni deux, elle s’approcha toujours plus de moi. Mon front collé au sien, j’effectuais de douce caresses sur son visage. Mon regard ne pouvait s’empêcher de se diriger vers ces somptueuses lèvres. Je m’étais condamnée toute seule en l’embrassant une première fois, j’y avais déjà pris goût, je ne voulais qu’une chose : recommencer. Mon souhait fut rapidement exaucé, mais cette fois ce fut Miwa qui vint coller ses lèvres contre les miennes. L’excitation montait rapidement en moi, était-je finalement en train d’obtenir ce que je voulais ? Sans interrompre le baiser, j’avançais doucement, je la poussais à reculer jusqu’à son bureau quelques pas derrière. J’aimais ce que cette femme était capable de me faire ressentir avec un simple baiser. L’inconnu, cette impression de découverte de quelque chose de nouveau. Je n’en attendais pas tant, mais je sentais que j’allais difficilement oublier la nuit qui allait avoir lieu en sa compagnie. Toujours aussi joueuse, je fis suivre ce long baiser d’un de mes magnifiques sous entendus. Tenant toujours son magnifique visage entre mes mains, je lui dis alors tout doucement :

Te voilà entre l'Uzumaki et le comptoir après l'échange d'une longue embrassade allumant d'avantage la flamme qui brûlait vos deux corps. Cette chaleur... ce n'était pas seulement celle du désert et encore moins celle de l'alcool que tu t'empressais de boire plus tôt, mais belle est bien l'effet que te faisais la jolie femme en face de toi. Probablement que le mélange de cet ensemble penchait en faveur de l'Uzumaki... Tu n'étais plus à même de réfléchir ou de philosophé actuellement, et les plans de ta soirée venait subitement de changer.

Tu contemplais la magnifique rousse aux formes alléchantes de tes deux yeux marrons dont les pupilles étaient légèrement dilatées. La voilà qui prenait un air taquin et un peu coquin en tenant ton visage entre ses mains.


Prononcer de simples mots devenait un peu plus difficile pour toi, mais cela ne t'empêchait pas de te prêter au jeu. Laissant parler un peu plus ton envie enivrant tes sens, tu approchais la femme en la tirant doucement vers toi déposant un petit bisous sur son nez. Tu n'avais pas fait exprès de te tromper, loin de là. Tes calculs sous l'emprise d'une substance fortement alcoolisé n'étaient pas bons. Cherchant à fuir un instant son regard, tu ne pouvais t'empêcher de penser à ton corps que tu trouvais laid à regarder. D'une voix que très peu assuré tu ne faisais même pas attention que tu dévoilais ta crainte de dégoûter la charmante femme.

Je passais mes doigts sur ses nombreuses cicatrices. Étais-je supposée être gênée comme elle le disait si bien ? Cela avait plutôt l’effet inverse en vérité. La Rihatsu était unique en son genre, cela ne manquait pas de m’attirer. Je lui avais pourtant dit lors de notre rencontre, j’aimais l’exotisme. Les cicatrices n’étaient qu’un détail qui ornementait le reste de son corps pour le moins magnifique. J’avais connu plusieurs femmes, mais peu pouvaient prétendre avoir été autant gâtée par la nature. Elle ne me laissait pas indifférente, et la manière que j’avais de la dévorais avec mes yeux ne mentait pas.



Ce n’était pas mon genre de rassurer les personnes avec qui je passais la nuit. En général je me contentais d’obtenir ce que je souhaitais avant de partir telle une voleuse, alors je passais encore moins de temps à me soucier des complexes de la personne partageant son corps avec moi. Pour une fois j’agissais autrement. Était-ce le fait qu’elle soit ma supérieure qui me donnait ce sentiment étrange ? Pourquoi n’avais-je pas ignoré sa remarque comme à mon habitude ? Arf, qu’importe, ce n’était pas le moment de me poser des questions, je devais simplement profiter de l’instant présent.



Je ne lui laissais pas le temps de répondre, aussitôt je collais à nouveau ma bouche contre la sienne, mordillant tout doucement ses lèvres par la même occasion. Je sentais ma respiration s’accentuer, mes mouvements de plus en plus rapide, j’avais tout simplement envie d’elle et je ne souhaitais plus attendre une seconde de plus pour en profiter. Une simple nuit sans avoir à penser au lendemain.

Miyuka tentait-elle vraiment de te rassurer ? Du moins, cela te semblait totalement superflu ou surtout super flou ! L'Uzumaki ne te laissait pas le temps de lui rétorquer une nouvelle fois ou de lui poser des questions. Avec ton esprit embrouillé et enivré tu en avais tellement qui se bousculaient dans ta tête. Le temps n'était plus à la réflexion, mais à la passion émanant de ton corps et de celui de ta partenaire. L'ambiance était bien plus chaude que le désert lui même, et bientôt vos deux corps ne faisait qu'un te laissant aller au plaisir et à la découvert du monde lesbien. La nuit s'annonçait bien longue et très mouvementée, mais tiendrais-tu le coup d'ici là dans ton état ? Tu ne savais pas et tu ne savais plus, oubliant pas à pas tes pensées, dévorée et dévorant la jolie rousse.