Épisode amnésique

Ton visage était déformé par la folie, mais aussi par des cornes au milieu de ton front. Ton sourire semblait beaucoup trop large pour tes mâchoires et ta peau avait craquelée à différents endroits. Tu étais officiel là. La face cachée de Kodoku. L'instabilité pur matérialisée au sein d'un corps. Tu lâchas un nouveau rire tonitruant qui emplit la pièce et monta jusqu'aux étages supérieurs. Tu reniflais, sentant encore l'odeur de Genji dans cette pièce. Tu n'en avais rien à foutre que celui-ci était un ami. Non, cela ne t'importait pas plus que si tu traquais une simple poule.



Avec une certaine folie, tu attrapas la table qui trônait au milieu de la pièce et l'envoya contre le mur qui te faisait face. Tu n'avais aucune raison de détruire les meubles, et pourtant, tu agissais de la sorte chaque fois que tu prenais le contrôle de ce corps. Tu n'avais nul autre raison de le faire qu'emmerde ton hôte. Tu lui faisais payer de l'obligation qu'il s'imposait à vivre reclus de tous, t'empêchant ainsi d'exprimer tes folies meurtrières. Mais aujourd'hui, tu avais su gagner le contrôle à un moment parfait... Tu allais pouvoir lui faire payer ces années entières d'abstinence !



Tu courais, à gauche, puis à droite, détruisant les meubles qui se trouvait aux quatre coins des pièces que tu visitais. Tu sentais la pression du propriétaire de ce corps. Il voulait revenir, reprendre le contrôle. Hélas pour lui... Tu lui en empêchais... Jusqu'à ce ...

Ta tête venait de cogner le mur qui se trouvait sur ta droite. Tu ressentis la douleur au niveau de ton crâne. Quiconque aurait assisté à cette scène aurait pu voir un homme fou se cogner seul la tête contre un mur. Mais cela avait fonctionné, tu avais réussi à ...

Te revoilà, contrôlant à nouveau ce corps et laissant expulser de ton gosier un rire empli de folie. Le salopard avait réussi à t'expulser quelques secondes durant. Il luttait fortement pour protéger son ami, il tenait visiblement à lui. Et toi, monstre que tu étais, tu te réjouissais à l'idée de lui en privé. Une simple punition...



Tu courais désormais dans les escaliers. Tu n'avais pas trouvé l'homme dans les parties basses du manoir. Alors, tu espérais qu'il n'avait pas encore quitté les lieux et c's était réfugié bêtement vers les étages supérieur. Mais ...

Tu étais allongé sur le sol, en bas des escaliers. Tu avais forcé ton corps à trébucher afin de réussir à prendre le contrôle de ce qui t'appartenait de droit ! Ton visage était crispé, tu luttais intérieurement plus fort que tu ne pouvais l'imaginer.



Un nouveau rire parcourut le manoir...

Oh bordel... Ca promettait pour la suite... Genji entendait son ami déliré au rez-de-chaussée, entre des bruits de poulets mal égorgés et...


Le bougre se déplaçait en saccageant bon nombre de choses sur son passage avant que le Gaikotsu entendait un bruit sourd, comme si quelqu'un venait de se cogner contre le mur... L'homme ne pouvait voir son ami pour le moment et redoutait le face à face pour l'instant. Et encore plus de ce qu'il pouvait entendre.


Alors restant accroupi en se mettant en position de garde, il tentait de s'enfuir le plus discrètement possible. Il ne voulait pas faire de mal à son ami, mais si ce dernier le trouvait dans son état mental actuel, il ne donnait pas cher de sa peau.

Un nouveau bruit sourd se faisait retentir dans les escaliers et de là, Genji entendait le cri désespérer de son camarade de longue date... Pouvait-il le délaisser seul ? Ici ? Cela s'avérait de plus en plus compliquer de le maintenir enfermer en ce lieu et le Gaikotsu le savait très bien depuis fort longtemps. Ce n'était pas un hasard qu'il proposait à Kodoku de sortir d'ici pour espérer de voir ses crises diminuées ou stagnées.


Genji comprenait que lorsque le maudit se cognait la tête, il pouvait potentiellement revenir à son "lui". Il devait tenter la ruse pour le faire revenir à la raison, mais très vite il entendit un nouveau rire non loin de sa personne.

L'homme à la chevelure blanche se déplaçait accroupi en se cachant derrière de vieux meubles bien abimés. Observant très rapidement les lieux, il voyait quelque chose suspendu au plafond. Hum... Deux fenêtres ouvertes, un lustre et une combinaison de techniques. Genji devait tenter le tout pour le tout et ne pas fuir face au problème... Alors se plaçant à la fenêtre, tenant quelque chose en main, il se mettait à siffloter pour attirer la bête.

Tu l'entendais, non loin de toi, t'appeler. Petit. Petit. Petit. Ton esprit était à l'affût, prêt à déchiqueter sa chair à l'aide de tes propres dents. Tu ignorais pourquoi il trahissait sa présence de la sorte. Probablement, un piège. De cela, tu en avais conscience, mais accepterait-il réellement de blesser son ami de longue date pour t'avoir toi ? Qu'importait, tu réfléchissais sans vraiment prendre en considération tes propres pensées. Tu ne pensais qu'à une seule et unique chose : le tuer.



Tu marchais, ou devrais ton dire, tu courrais jusqu'à l'origine de la voix. Mais c'était sans compter sur le propriétaire de corps qui luttait si fort pour préserver son vieil ami Genji. Tu arrêtas ta course folle, nette, d'un coup et trébuchas sur un câble inexistant...

Allongé au sol, tu haletais. Tes mains venaient tenir ta tête et de la bave s'écoulait de tes lèvres. Tu ne cessais de te répéter intérieurement, tel un mantra : garde le contrôle, garde le contrôle, garde le contrôle... C'était peine perdue, tu le savais... Ceci étant, tu souhaitais une seule et unique chose, protéger l'unique personne que tu considérais comme un ami.

Tu murmurais, le visage posé sur la poussière du sol, fatigué de ta lutte intérieur.



Tu relevas le menton, ton regard perçant observais le bout du couloir. Un gloussement s'échappa de ta gorge alors que tu venais de prendre le contrôle pour une énième fois... Tu te relevas alors en trombe et couru à toute vitesse jusque dans la salle où tu avais pu entendre le fameux "Petit, petit, petit"

Voilà que le cinglé se réjouissait à savoir que Genji n'avait pas quitté les lieux. Mais le danger était beaucoup trop élevé pour laisser le fou que devenait ton ami... Il allait falloir que quelqu'un le surveille et prenne soin de lui. Une chose était sûre, c'était que la bête ne pouvait plus être contenue dans sa "cage" et les crises devenait bien trop fréquente. Des pas pressés se faisait entendre dans le couloir d'à côté avant d'entendre l'homme trébucher.

Le supplice de son ami de le laisser seul face à lui même, lui était insoutenable et il ne se défilera pas. Une promesse est une promesse.


Se parlait-il à lui même. Puis, son sang se glaçait une nouvelle fois en entendant le fou reprendre le dessus. Une lutte sans fin pour le pauvre Kodoku. La course folle reprenait de plus belle dans l'allée du manoir et puis, le voilà.


Etait-il certain de son coup ? A la fois oui et à la fois non. Mais il pouvait être sûr que la créature lui foncerait dessus et si c'était le cas, Genji lancerait sa carte en main coupant la corde qui maintenait le lustre à quelques mètres de lui seulement. Si la bête se le prenait cela permettrait au Gaikotsu de faire le tour par l'extérieur pour entrer par l'autre fenêtre effectuant quelques mudras pouvant potentiellement immobilisé le danger.

Tu courais, et ce de manière déterminé, pensant que la seule chose qui t'arrêterait désormais serait le corps de Genji. Tu l'observais avec un sourire bavant et un regard empli d'une folie meurtrière, propre au monstre que tu étais. Tu riais dangereusement alors que tu t'approchais de ta cible. Entendant dans ton esprit les implorations du propriétaire du corps. Tu l'ignorais totalement, n'ayant que pour seul objectif de lui faire payer les années d'isolement. Tu penchais légèrement ta tête en avant, laissant alors tes merveilleuses cornes sur le devant de la scène, espérant embrocher l'homme à la chevelure blanchâtre... Tu entendis un bruit... Un bruit qui te fit stopper net ta course et alors...

Tu te retrouvais allongé sur le sol. Un mal de crâne pas possible. Ta main venait toucher ton front. Tu sentais un liquide visqueux s'écouler du haut de ta tête. Du sang, sans aucun doute. Tu sentais les pulsations de ton cœur au niveau de ton crâne. Mais tu étais heureux de cela, tu savais que ce n'était pas "toi" qui étais blessé, mais "lui". Lui qui venait de se faire humilier par ton ami. Lui qui venait de perdre le contrôle de ton corps dans un moment des plus crucial. Et malgré le fait que tu savais qu'il allait revenir à la charge dans les secondes, ou minutes si tu étais chanceux, à venir. Tu dégageais alors le lustre, qui était encore posé sur ton dos. Tu levais les yeux au plafond afin de comprendre. Et tu ne fus pas étonné du fait que ton ami c'était servit de l'environnement pour tenter de te "neutraliser". Tu souriais quelques instants, alors que tu sentais la présence intérieur de ton ennemie revenir à l'assaut. Et tu t'adressais à ton ami avant qu'il ne soit trop tard.



Ta voix était fatiguée. Usé par la lutte intérieure que tu menais, mais aussi par le lustre que tu venais de prendre sur le coin du visage... Alors, enfin, tu regardas devant toi... Genji n'était plus ici...



Tu léchais ta lèvre supérieure afin d'y recueillir le sang. Prêt à revenir à la charge, tu tentais de te relever tant bien que mal. Genji, allait périr de ta main. Du moins, tu l'espérais !

C'était maintenant ou rien ! Genji surgissait de l'autre fenêtre, celle d'avant le lustre pour entrer derrière son "ami". Il effectue le plus rapidement possible quelques mudras espérant que son idée fonctionnait encore, sinon... Le combat allait être douloureux, très douloureux pour lui...


Une prison aqueuse se formait particulièrement rapidement, mais si la bête reprenait ses esprits de manière très instinctifs celui-ci se trouvait emprisonner à l'intérieur. Genji n'avait plus qu'à prier en son fort intérieur pour que son plan soit une réussite...


C'était son bras droit qui était en première position, mais l'homme gardait foi en ses capacités !

Dans ton dos, tu venais d'entendre la voix du salopard. Était-il réellement en train de jouer avec toi ? Osait-il te demander le silence ? Tu rigolais fortement alors que tu commençais à te retourner tel une bête sauvage, prêt à bondir sur ta proie et à paître de ton festin. Mais c'était sans compter sur l'ingéniosité de Genji qui avait déjà entamé une suite de mudra. Tu avais agi trop lentement. Tu t'étais fait avoir bêtement, trop attiré par l'idée de te baigner dans le sang de ta future victime. Alors, dans un dernier espoir, tu tentas de te propulser contre lui, à l'aide de tes jambes et de ta puissance habituel. Mais à peine ton corps avait quitté le sol que tu te retrouvas rapidement entouré d'eau. Et alors, dans une incompréhension totale, tu te retrouvas dans l'incapacité de respirer sans voir tes poumons se remplir d'eau. Tu étais en apnée et tentais de te débattre sauvagement, en vain... Ton regard brillant ne reflétait désormais qu'une inquiétude... Tu ne craignais pas la mort, conscient que Genji ne sacrifierait pas son ami de la sorte, mais simplement, tu savais que tu venais de perdre et que tu te retrouverais terré au fond des pensées de ton propriétaire... Tu allais à nouveau sombrer dans les abîmes d'un esprit tourmenté. Alors tu tentas de hurler dans la bulle d'eau, laissant l'eau pénétrer dans ton gosier. Tu souhaitais crier ta colère puisque tu savais qu'une telle opportunité ne se présenterait plus de si tôt... Toi qui avais réussi à prendre le contrôle en présence de Genji... Toi qui avais lutté intérieurement, t’immisçant doucement dans le crâne de ta cible... Non, tu venais de perdre contre toi-même.... Le manque d'air se faisait ressentir... Doucement, ton regard se perdait... Tes mouvements perdaient en vivacité... Ta vue s'assombrissait... Tu allais t'évanouir... Tout simplement ...

Enfin, tu étais de retour à toi même, mais seulement pour quelque seconde... Avant de sombrer dans l'inconscience...

Genji devait supporter la scène qui se déroulait sous ses yeux... Il n'avait trouvé d'autres solutions que d'emprisonner son "ami" dans cette prison aqueuse. Dans un premier temps, la bête se débattait folle de rage laissant de multiples expressions passées sur son visage partagés entre la fureur, l'agacement, la haine, puis la panique de ne pouvoir respirer avant de somnoler petit à petit et de voir un sourire s'afficher sur Kodoku. Le sourire symbolisait la satisfaction de son ami, l'espoir d'être sorti temporairement de se cauchemar.

La dernière bulle d'air... De là, le Gaikotsu s'empressait de défaire sa technique avant de rattraper son camarade. Il n'avait d'autre choix de laisser l'eau remplir les poumons pour que ce denier ne bougeait vraiment plus. Mais refusant l'idée de le voir mourir, Genji s'empressa une nouvelle fois de lui sauver la vie...

Pour faire ressortir toute l'eau, il basculait le Minashigo de sorte à pouvoir lui faire cracher ses poumons laissant l'eau ressortir avant d'entamer le plus rapidement possible un massage cardiaque. Il se battait comme un diable pour faire revenir son ami à lui, determiné à le réanimer.

Le néant. Tu savais que les abîmes étaient présents, cependant, tu ne les ressentais pas. Quel drôle de sensation que de vivre la mort. Tu te savais perdu, perdu dans un univers où rien n'existait. Bien que tu n'existais plus, tu avais conscience de ce qui t'entourait : le vide. Tu ressentais sur ta poitrine, à un rythme régulier, des compressions. Tu les ressentais, mais tu ne comprenais pas ce qu'elles étaient. Rien. Tu ne respirais pas, ça, tu le savais, mais pourtant, cela ne semblait pas te déranger. Quel étrange sensation tu étais en train d'expérimenter...

Tu crachas de l'eau dont la provenance était tes poumons. Quelques secondes auparavant ceux-là étaient emplis de liquide, causant ta mort. Une mort éphémère, mais une mort tout de même. Tu toussais, tant bien que mal. Et tel un nouveau-né, tu tentais de prendre une première respiration, celle qui t'offrirait la vie. Chose faite, tu respirais autant d'air que tu le pouvais, comme si quelqu'un allait t'en privé d'un instant à l'autre. Tes yeux étaient écarquillés, mais ta vision trouble. Cependant, cela ne t'empêchait pas de reconnaître ton ami, son visage juste au-dessus du tien. Son regard était inquiet. Terrifié ? Peut-être bien. Tu ne comprenais pas la situation. Pourquoi ta cage thoracique te faisais si mal. Tu avais oublié... Tout oublié... Mais comme à chacun de ces moments, ton premier réflexe était de venir te toucher le front, vérifiant si des cornes étaient là. Comme un soulagement, tu remarquas que non. Tu étais donc bien toi et non lui. Ton ennemi n'était pas là. Cependant, tu étais bien loin de te douter que celui-ci vînt de tenter de tuer ton ami sans le moindre scrupule... Ton dernier souvenir remontait à cette histoire de cannibale...

Genji resta déconcerté un court lapse de temps en voyant son ami reprendre peu à peu conscience suite à cet "incident" et cela, sans souvenir de son passé proche... Le Gaikotsu était partagé entre un dilemme bien difficile. Il ne pouvait plus laisser l'homme rester captif entre ces murs qui tombaient peu à peu en ruine, il ne pouvait plus le voir souffrir de sa solitude, il ne voulait plus perdre un être qui lui était cher à ses yeux. Devait-il expliquer le pourquoi du comment ? Devait-il cacher la vérité pour tenter d'apaiser son Kodoku ? L'homme ne pouvait faire marche arrière et se devait de trouver une solution qui pourrait convenir aux deux hommes.




Rétorquait-il en faisant toujours autant de sarcasme. Il optait donc pour le mensonge afin de rassurer son camarade, car au fond, il ne supporterait pas de le voir paniquer et se morfondre encore une fois.


Ricanait-il avant de reprendre un air sérieux.




Il se relevait et tendait la main au Minashigo.






Genji souriait d'un air confiant, tentant de paraitre sûr de lui, alors qu'il ne l'était absolument pas. Il ne savait ce que cela allait donner et il serait, sans doute préférable de trouver une solution pour éviter que son "autre" lui survienne sans être... captif.

Tu écoutais le mensonge de ton ami. Tu avais pleinement conscience que celui-ci était entrain de te cacher une chose. Tu venais d'émerger en recrachant de l'eau et il t'était donc facile de faire le lien avec le suiton de Genji. Tu étais dans les vapes, mais pour autant, tu n'étais pas inapte à la réflexion. Tu te creusais les méninges afin de tenter de te souvenir... En vain... Cependant, tu connaissais parfaitement cette sensation. Celle qui suivait tes pertes de contrôle sur le monstre que tu habitais. Tu n'avais aucune rancœur envers ton ami malgré son mensonge. Tu savais pertinemment qu'il tentait seulement de te préserver des saloperies que tu avais dû faire. Pour autant, tu étais bien loin d'imaginer, que tu avais tenté de le tuer... Tu te sondais, tentant de sentir la présence de ton ennemi... Sans succès... Il n'était pas à la l'orée de ton esprit...

Tu préféras ne pas répondre à ton ami, concernant ta supposé surconsommation d'alcool. Non, tu préférais tenter de te redresser, afin de t'asseoir à même le sol au beau milieu de la pièce. Le brouillard qui habitait ta vision se dissipait doucement pendant que tu écoutais Genji parler. Il avait une proposition. Tu le connaissais bien, et tu savais déjà, à sa manière d'aborder le sujet, que cela n'allait pas te plaire. Tu ne pus retenir une quinte de toux, mélangeant l'irritation de tes poumons suite à ta noyade et à l'étonnement des propos dont venait de te tenir l'ex-Kirijin ! Sortir du manoir te semblait improbable. Impossible. Dangereux... Non, tu ne pouvais pas accepter cela...

Niveau folie il y avait un degré assez élevé en ce lieu que ce n'était Genji ou son ami. Mais l'homme était bien déterminé cette fois-ci à prendre "le risque" pour garder un oeil sur le Minashigo en permanence. Il cherchait Bakura et n'avait aucune envie de devoir faire de même après Kodoku.




Le Minashigo n'était pas dupe et comme se doutait Genji, il allait devoir lui dire la vérité après coup.




Le Gaikotsu s'était refusé d'abandonner encore une fois son compagnon. Ce n'était pas la fuite qui résoudrait son problème, mais c'était elle qui pouvait faire en sorte de l'empirer !




Il croisait les bras en s'adossant au mur le plus proche en ne quittant pas Kodoku du regard, attendant le moindre signe suspect.




Au stade où le Minashigo en était l'espoir du traitement s'envolait... Il ne resterait plus que la violence pour le maintenir. Genji allait devoir se préparer à de nombreux combats face à son ami. Ce qui le chagrinait énormément en son fort intérieur.