La cabane au bord du lac.

Cela faisait quelques jours que les deux Kaguya accompagnées de la jeune Yû marchaient en direction des plaines de Hana. Jusqu’ici, elles étaient parvenues à éviter tout problème. Elles savaient se faire discrètes en évitant les routes majeures ou les auberges, des lieux où il était trop probable de rencontrer des Kumojins. À l’intérieur de leur territoire les confrontations étaient à éviter. On ne savait jamais combien d’entre eux pouvaient se terrer dans le coin… Ce soir était l’un de leurs derniers arrêts, très bientôt elles atteindraient enfin le fleuve, il ne resterait plus qu’à le traverser pour rejoindre les plaines et être un peu plus tranquille. La nuit n’était pas encore tombée, mais la petite Yû en avait assez de marcher aujourd’hui, et surtout elle semblait avoir faim.



Emi jeta un rapide coup d’œil sur la gamine qui s’était, jusqu’ici, jamais plainte. Elle était plutôt courageuse pour son âge, mais elle restait une enfant, elle ne pouvait pas la laisser sans rien manger. Alors qu’elle s’amusait avec deux trois bâtons à quelques mètres de là, Emi répondit alors à Sayuri :



D’un commun accord, Sayuri resta donc au camp pour veiller sur sa protégé. Emi quant à elle suivit un petit chemin qui menait un peu à l’ouest. Après une vingtaine de minutes de marche, elle parvint finalement à trouver un coin à baies. Mais à quelques pas d’ici se trouvait encore mieux. Elle entendait un léger bruit au loin, comme un courant d’eau. Elle marcha à nouveau quelques minutes, et c’est là qu’elle vit cette petite cascade qui donnait sur un petit lac. C’était une chance de trouver une source d’eau si proche, mais plus intéressant encore, il y avait une petite cabane qui bordait ce lac. Emi décida donc de vérifier si elle était inhabitée, auquel cas ce serait un lieu parfait pour la nuit.

Elle entra alors dans la cabane qui était vide, pas une âme qui vive à l’intérieur. Sans perdre de temps, elle commença donc à fouiller les placards et tiroirs à la recherche de quoique ce soit à manger. Bien que le lieu soit vide, il semblait avoir été habité très récemment, cela relevait donc peut-être du vol que de prendre le peu de nourriture qu’elle y trouva, mais qu’importe. Il lui fallait juste repartir avant que le propriétaire ou quelqu’un d’autre ne fasse son apparition dans le coin...

Plusieurs semaines étaient passées depuis que j'avais dépouillé cette idiote, mon genjutsu l'avait plongé dans un amour profond le temps que je me serve d'elle, que je l'assomme et que je lui vole ses provisions. Cette Sayuri n'était pas une Kaguya très intelligente, elle n'aurait jamais pu survivre sur l'île comme je l'ai fait toutes ses années.

Je vivais depuis quelque temps dans un cabanons que j'avais trouvé au bord d'une rivière, j'avais séduit le pêcheur qui s'y trouvait, et pendant pouvoir faire de moi sa maîtresse, il avait fini enterré un peu plus loin, son cadavre se faisait sans doute dévorer par les verres à l'heure actuelle.

Depuis toujours j'avais cette faculté à ressentir les autres arriver, les Kaguya de l'île m'avaient qualifié de sorcière pour cela. Ce jour là encore se don m'avait hautement servi, je sentais arriver une personne seule vers la cabane, je masquais alors mon énergie, et allait me cacher plus loin pour l'observer, peut-être que j'avais trouvé une autre victime à faire entrer dans mes filets.

Avec stupeur je vis une autre jeune femme à la chevelure blanche, la région de Ta était donc l'endroit à la mode pour toutes les jeunes Kaguya ? Je souriais et m'approchais alors de la cabane discrètement. Je faisais des mundras alors que la jeune femme me tournais le dos et je dis.



Quand elle se retournerais, la jeune femme serait prise de plein fouet dans mon genjutsu, je ne lui avais fait aucun mal, donc elle ne pourrait pas s'en sortir parcequ'elle me haïe !



J'allais commencer par récupérer des information alors que la jeune femme devait déjà sentir son cœur s'affoler dans sa poitrine en me regardant, sans comprendre ce qui était en train de lui arriver...

Le son de la voix dans son dos ne manque pas de surprendre la jeune Kaguya qui se retourne directement. Devant elle, une autre femme, aux cheveux blancs elle aussi. Était-ce là une autre Kaguya ? Les probabilités étaient grandes. Toutefois, Emi n’eut pas le temps de demander, ses pensées furent envahies par autre chose… Un sentiment qu’elle n’avait pas l’habitude de connaître.



Son discours était insensé, son cerveau s’emmêlait les pinceaux. Mêlé à la surprise, la méfiance, et surtout cet étrange sentiment naissant en elle. « Qu’est-ce qui m’arrive ? » pensa-t-elle. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas ressentit une émotion de ce genre, non pas qu’elle en était dénuée, mais c’était une futilité qu’elle ne pouvait pas se permettre. Pourtant aujourd’hui, en croisant le regard de cette femme qui semble être une Kaguya elle aussi, Emi sentit son cœur se resserrer dans sa poitrine. Ce dernier battait de plus en plus fort, c’était louche, trop louche. Malgré cela, la Kaguya ne parvenait pas à avoir de pensées rationnelles, bien au contraire, elle avait là des idées qu’elle n’avait pas eu depuis longtemps…



« Je viens vraiment de dire ça ? » pensa-t-elle une nouvelle fois. Elle n’était définitivement pas dans son état normal, une partie d’elle s’en rendait compte, elle pourtant, elle était comme incapable de contrôler les mots qui sortaient de sa bouche. Ni même les émotions que reflétaient son visage, elle se sentait comme prisonnière de son propre corps, ne pouvant qu’observer ce qu’il se passait. Mais cette sensation ne durait qu’un instant, très vite le genjutsu reprenait le dessus et le peu de conscience qu’il lui restait. Avec un sourire qu’il était bien trop rare à voir sur ses lèvres, elle enchaîna alors avec une question pour sa nouvelle rencontre :



C’était définitivement une toute autre personne que la Emi habituelle. Si Sayuri était là, elle l’aurait sans doute compris de suite. D’autant qu’Emi ne le savait pas encore, mais la jeune femme présente devant elle était la dénommée Izumi dont la trentenaire lui avait parlé. Quoiqu’il en soit, la manipulatrice pouvait profiter d’Emi sous un angle dont personne n’aurait jamais pu imaginer l'existence chez elle.

Une battante, j'allais devoir être subtil pour l'attirer entre mes griffes celle-ci, je voyais la lutte interne opérer en elle, si je me montrais étrange, trop proche, trop agressive, elle allait luter encore plus fort. Je ne pensais pas qu'elle puisse sortir de mon piège facilement, mais je préférais être prudente, là où j'aurais foncé avec d'autres, j'allais prendre mon temps avec elle.

Je lui offrais mon plus beau sourire, et je m'approchais très lentement , comme une panthère prête à bondir sur sa proie, comme une maîtresse qui n'allait faire qu'une bouchée de son amant.



Je lui faisais un petit sourire tendre, mon Dieu je détestais faire cela, je ne comprenais rien à tous ses rites de séduction, sans mon genjutsu et mon physique, je n'aurais sans doute encore pas connu les plaisirs de la chair malgré mon âge.

Très subtilement en passant à côté d'elle pour prendre des herbes pour le thé, je vint lui effleurer la main, créant un contact qui mêlé au genjutsu allait augmenter l'emprise un peu plus encore. Je ne posais aucune question pour ne pas l'inquiéter, mais en poser trop peu serait louche aussi, j'allais jouer la carte du patriotisme entre clan.



Sans trop lui demander son avis je faisais chauffer l'eau et l'invitais à s'assoir venant doucement poser les mains sur ses épaules pour l'aider (et l'inciter) à s'assoir.

Qui qu’elle soit, la Kaguya jouait à un jeu dangereux. À l’aide de son genjutsu, Emi était bien plus docile que dans son état normal. Elle pouvait profiter un moment du fait qu’elle baisse sa garde. Toutefois, Emi était une jeune fille intelligente, assez pour que l’on puisse la qualifier ainsi, il ne fallait pas grand-chose pour qu’un genjutsu du genre ne cesse de faire effet. Et, la manipulatrice ne tarda pas à faire un premier faux-pas. Alors qu’elle passait jusqu’à côté d’Emi, la Kaguya effleura sa main. Ce n’était peut-être rien pour la grande majorité des gens… Mais pour elle, c’était autre chose. Effleurer la main de cette femme lui provoqua comme un petit choc électrique. Un flot de souvenir commençait à revenir dans son esprit. Personne ne la touchait, ce n’était pas son choix… elle ne pouvait juste pas faire autrement. Elle n’avait pas renoncé à ses sentiments amoureux par simple caprice, c’était simplement quelque chose qu’elle ne pouvait pas se permettre. Elle se souvenait de ce Gaikotsu, et par extension la fois où elle à découvert cette affinité… hors du commun. Un don, mais aussi une malédiction.

Étant petite, elle avait passée beaucoup de temps en compagnie d’un jeune Gaikotsu du village, quitte à risquer la colère de son paternel par ailleurs. Vint le fameux jour de ce fameux baiser, un premier, qui serait aussi le dernier qu’elle recevrait. La surprise fut de taille lorsque le Gaikotsu cria de douleur avant de retirer ses lèvres brûlées. Ce fut soudain, rien n’avait préparée la Kaguya à devenir un véritable volcan humain. Quand bien même ce don était puissant, le revers de la médaille l’était tout autant. Jamais quelqu’un ne pouvait poser la main sur elle, au début la chaleur restait faible, mais aujourd’hui, même à travers ses vêtements, elle émettait constamment une chaleur brûlante. Elle avait apprit à vivre avec, ce n’était pas comme si elle avait eu le choix, mais pouvez-vous imaginer être amoureux d’une personne que vous ne pouvez toucher ? C’était… compliqué, trop compliqué. C’est ainsi qu’elle apprit à faire fit de ses sentiments, qu’elle devint plus égoïste, solitaire, mais aussi plus ambitieuse. Ainsi, elle commençait à comprendre ce qui se tramait avec cette étrange femme, ce genre de situation était tout bonnement impossible à imaginer, ce n’était pas elle.



Elle était cette fois pleinement consciente de ses paroles, pourtant elle continuait à jouer le jeu, il valait mieux que la Kaguya ne se rende compte de rien, pour le moment. Mais, l’action de trop arriva juste après. Lorsque cette femme posa ses deux mains sur les épaules d’Emi en lui demandant son prénom. Elle ne prit pas la peine de répondre alors que la Kaguya venait sûrement de se brûler les mains à vif. Elle s’installa simplement plus confortablement sur la chaise, et croisa les bras. Elle poussa un léger soupir, qu'est-ce qui avait réussi à la mettre dans un tel état ?



Elle se releva alors lentement de la chaise sur laquelle elle venait de la faire s’asseoir.. Elle ne montrait aucun signe d’agressivité. Quand bien même la Kaguya venait probablement d’essayer de se jouer d’elle, elle n’éprouvait aucune rancœur, non, il y avait plus important.



Emi passa la main dans ses cheveux, replaçant sa mèche correctement elle affiche alors un sourire avant de se tourner vers la Kaguya, au risque de subir un nouveau genjutsu de sa part.

La chose venait de monter d'un cran dans l'intérêt, elle avait le corps brûlant, brûlant au point de me brûler les mains même avec ses vêtements, je prenais note de ne plus la toucher, s'était d'ailleurs dommage ce n'était pas désagréable. Je me frottais les mains en la regardant me faire son laïus puis je lui dis avec un sourire.



Je jouais la femme déçu qui aurait aimé aller plus loin dans la séduction, puis vint le moment de la question fatidique, celle qui allait sans doute me causer des problèmes, mais je n'étais pas folle, j'avais dépouillé trop de monde, je ne donnais plus mon prénom.



Alors que j'avais les mains dans l'évier je refaisais des mundras rapide, faisant de nouveau tomber amoureuse de moi, la situation était compliqué.



Je continuais ma petite histoire en apportant le thé qui était maintenant chaud, je versais deux tasses et lui dit.

Emi peinait encore à comprendre ce qui venait de se passer. Elle avait un sérieux doute mais elle ne pouvait être sûre de rien. Tout ce qu’elle savait, ce que c’était loin d’être son état normal. Peu importait, elle prit sur elle de ne pas creuser le sujet pour le moment. Il y avait plus intéressant, elle venait de mettre la main sur une nouvelle Kaguya.



Puis soudainement, elle eut à nouveau ce sentiment naissant. Mais cette fois, elle restait pleinement consciente de ses actions, son cœur lui dictait juste des choses insensées. Pourquoi avait-elle si subitement une telle attirance envers cette femme ? Était-ce seulement réel ? Quoiqu’il en soit, Emi ne faisait plus la différence, pour elle, elle était amoureuse.



Pourquoi lui disait-elle tout cela ? Pourquoi une telle confiance envers une inconnue ? C’était maintenant certain, le genjutsu faisait clairement son effet. Peut-être pas aussi efficacement que l’aurait souhaitée l’illusionniste, mais elle avait au moins devant elle une jeune femme bien plus docile et douce qu’à l’accoutumé. Cependant, elle gardait au moins en tête qui elle était, et surtout ce qu’elle faisait là.



Elle marqua une courte pause. Elle ne connaissait pas cette femme, ses idéaux, ni même ses ambitions. Mais l’illusion fonctionnait bien.

Magnifique je suis tombé sur une idéaliste, une utopiste qui rêve de rassembler les Kaguya sous une bannière mais qu'était-ce que les Kaguya en bande ? Une orgie, un massacre, un viol collectif de chèvres ? Non merci je n'avais pas quitté l'île des barbares pour retourner m'enfermer avec ce clan.

Cette jeune femme semblait dangereuse, si la chaleur de son corps était affinitaire aucun doute que ce n'était pas une chose courante. Je n'avais pas le niveau pour combattre et c'était bien pour ça que j'utilisais mes subterfuges de la sorte, j'allais sûrement laisser cette proie passer entre les mailles pour éviter les problèmes.



C'était romantique... Et très bizarre, j'allais la laisser partir sans aucun doute, mais aillant rien fait de mauvais à son égard elle allait mettre bien plus longtemps pour sortir du genjutsu, et certain n'en sortait même jamais dans ces conditions.



Si je ne pouvais pas avoir ses affaires, j'aurais sa psyché, je comptais bien lui remplir le cerveau de regret et de chagrin d'amour...

Emi fit un sourire. Face à cette femme qui semblait prête à souffrir pour prendre plaisir avec elle, la Kaguya se voyait quelque peu désemparée. Elle ne savait pas bien comment réagir, si bien qu’elle se vit obligée de décliner son offre pourtant si… alléchante.



Finissait-elle sa phrase sur un ton bien plus triste que d’habitude. Cette situation lui remémorait de mauvais souvenirs en plus de bien lui faire se rappeler qu’elle ne pouvait espérer ce genre de choses dans sa vie. Les sentiments, l’affection, le touché de l’être aimé, elle avait mit tout cela de côté depuis bien longtemps déjà. Ce qui la perturbait d’autant plus, c’était pourquoi cette femme était capable de lui faire ressentir des sentiments qu’elle pensait enfouis à jamais ? Qu’est-ce que cette Kaguya avait de si spécial à ses yeux ? Elle ne le comprenait pas.



Illusion ou non. Les désirs de la Kaguya dépassait tout le reste. Cela faisait trop longtemps qu’elle ne croyait plus en l’amour pour choisir de tout foutre en l’air. Elle ressentait toutefois ce pincement au cœur à l’idée de laisser la Kaguya seule ici. Mais à la place de cette dernière, qui savait pertinemment que l’effet ne durerait pas indéfiniment, je ferais en sorte de m’éclipser au plus vite. Emi n’était pas rancunière, cependant elle n’appréciait pas que l’on se joue de sa personne, d’autant plus lorsqu’il s’agissait d’un autre Kaguya.

Il y en avait encore pour longtemps avant que l'illusion ne se rompent, alors je décidais de l'utiliser pour couvrir ma fuite. Je regardais la jeune femme dans les yeux avant de lui dire.



Je sortais ensuite de la cabane avant de marcher en direction des falaises pour quitter l'endroit. Mon empreinte de chakra disparaissait, et je sentirais si elle me suis, de cette façon je pourrais rapidement la semer si c'était le cas.

Si jamais elle écoutait grâce à l'illusion, elle serait bloqué dans cette cabane durant un long moment, le temps pour moi de déguerpir d'ici. Je me dirigeais vers les montagnes et les sources de Yû. Peut-être que Kumo pourrait engager mes services de traqueuse, avec mon apparence, je pourrais passer pour une fuyarde auprès des Kaguya.

Répondit-elle innocemment à l’illusionniste, pour l’heure elle ne se doutait pas encore qu’il ne s’agissait que d’un banal genjutsu. Pourtant, elle savait que quelque chose clochait. Elle était simplement trop aveuglée par la « beauté » de cette femme. Elle ne voyait rien d’autre pour l’heure. Ainsi, elle s’assied simplement autour de la table, en attendant le retour de sa « bien aimée ».
Les minutes passèrent, puis deux heures plus tard, elle comprend enfin que la Kaguya ne reviendra jamais. D’abord elle se demandait s’il ne lui serait pas arrivé quelque chose. Mais son esprit s’éclaircit peu à peu, l’emprise du genjutsu cessait lentement. Elle comprit alors qu’elle s’était faite avoir stupidement. Elle serra alors les dents, puis les poings. Et doucement, un sourire s’affiche peu à peu sur son visage. Subitement, elle se mit à se parler à elle même.



Elle se releva alors, elle avait passée trop de temps ici. Elle prit toutes les provisions qu’il restait, de quoi survivre quelques jours tout au plus. Elle devait rejoindre Sayuri avant que cette dernière ne commence à penser qu’il ne soit arrivé quelque chose. La dernière chose dont elle avait besoin c’était de perdre la Kaguya de vue. C’est les bras chargés qu’elle revient au camp, l’air de rien, avant de déposer les provisions près du feu. Encore un peu remontée par ce qu’il s’était passée, elle lance froidement à ses deux compagnons de voyage :



Puis, elle partit dans son coin, s’adosser à un arbre. Elle avait ce sentiment de tristesse au fond d’elle. Ce n’était pas à cause de « Kara », mais à cause de ce qu’elle lui avait rappelé. Ce pourquoi elle était devenue la personne qu’elle était aujourd’hui. Elle passa la soirée de son côté, et très vite, cette tristesse au fond d’elle disparaissait peu à peu, ne la renforçant que dans ses idées actuelle. « Les sentiments sont futiles » se répéta-t-elle une nouvelle fois.

A deux kilomètres de là...

L'homme de la foudre marchait dans la direction que des paysans lui indiquait. Les méthodes utilisées ? Ne valait mieux pas les savoir. Regardant dans les alentours, Nori observait les champs où travaillaient tout ces gredins qui ne méritaient pas de vivre ! Fallait bien qu'ils servent à quelque chose tout de même.

Il était particulièrement énervé courant après ses deux foutues Kaguya qui lui échappaient sans arrêt. Il était certain que s'il les trouvait, la pitié ne serait pas le mot d'ordre du jour. Pour le moment, il était en compagnie de Mishi qui de temps à autre, malgré un physique qui lui rappelait un peu son amant, était extrêmement agaçant...




S'énervait-il tout en buvant quelques gorgées de son jar de sake. Il continuait ses recherches pour le moment. Il finira bien par les trouver un jour.