Le caractère de Nori se dévoilait de nouveau et montrer parfaitement la façon de penser de l’Empire. Alors que je me découvrais un côté sadique, antipathique voir sans pitié, l’éducation porté par mes parents refaisaient surface chaque fois qu’il me prenait de haut. Mon père ne disait-il pas vrai au sujet des Hattori ? Serons-nous un jour leur égal comme nous l’avons été lors de la création de Kumo ? J’avoue n’avoir aucune réponse. Toujours est-il que l’Hattori se saoulé à chaque gorgée de sa jarre et que cela n’allait pas arranger sa noirceur. Voilà que je vais devoir anticiper les coups de mes ennemis et… de mon équipier.
« Loin de moi l’idée de vous donner des ordres, Nori-sama. »
Dis-je en tentant de noyer le poisson dans l’eau.
Puis, à mesure où nous marchions kilomètre après kilomètre, nous sommes arrivés à proximité d’un étang. Un point d’eau souvent synonyme d’habitations et c’est que nous tardions pas à découvrir. Sur les ordre de l’Hattori, j’atténue pour finir par rendre inaudible chacun de mes mouvements.
« Si vous le voulez bien, restait derrière moi. Seul mes mouvements sont inaudibles, mais si vous me laissez marcher en avant, tout ira pour le mieux. »
Avant de me reprendre.
« Enfin… je veux dire que ça ne fera que vous rendre plus discret que vous le l’êtes déjà. »
Cette phrase sonnait comme une excuse, mais elle dissimulait une certaine ironie.
Nous avons effectué nos recherches dans deux maisons et une cabane de pêcheur. Malheureusement, rien n’indiquait un quelconque passage. Entre chaque domicile, il n’y avait pas la moindre présence de pas sur le sol ou autres indices pouvant nous orienter. Finalement, une dernière cabane se présentait à nous et était notre dernière chance.
A l’intérieur, il ne faisait aucun doute qu’une personne vivait à l’intérieur. Mais qui était-elle ? Faisait-elle partie de ces femmes que nous recherchions ? Si ce n’était pas le cas, s’agissait-il d’une Kaguya ou faisions-nous fausse route ?
« Quelqu’un est passé par ici. Peut-être est-elle encore là. Que souhaitez-vous faire, Rino-sama ? »
Eh bien… ne faut-il pas se donner des noms de code ?