un mort-vivant.

Nom: Kirishitan Saïto
Âge: 29 ans
Cause de l'hospitalisation: Blessure à l'abdomen causer par une lame. Blessure probablement auto-infliger. Perte de sang abondant avant hospitalisation.
Statut: Convalescente sous-surveillance

La douleurs de sa blessure avait fini par réveiller l'aveugle. Pour sa plus grande déception, Mère-nature avait de nouveau refusé de reprendre le don de la vie. La raison de sa survie n'était du qu'à trois chose. La première étant que la lame qu'il c'était enfoncer n'avait malheureusement pas infliger une blessure suffisamment mortelle pour en finir rapidement. La seconde raison était qu'il avait mal juger le moment. Des passants tardif avait pu l'apercevoir au moment de l'acte. La troisième raison était que le peau d'ébène aveugle était chanceux, ou malchanceux tout dépend du point de vue.


Après trois jour inconscient depuis l'opération, le Kirishitan n'avait pas bouger d'un iota. La blessure guérissait lentement. Son corps semblant légèrement refuser la guérison. Seul dans sa chambre, plonger dans les ténèbres de son handicape. Seul la douleur et le son de la pluie lui rappelait son existence. Lui qui avait perdu sa femme, sa meilleur-ami et sa raison de vivre. Il n'avait pas de raison de vivre à Konoha, Il ne voulait pas faire partie de ce monde qui lui avait tout prit et pourtant. Ce dernier ne le laissait pas partir en paix.

Tsubomi marchait dans les couloirs de l'hôpital, s'arrêtant devant des chambres pour prendre des nouvelles des patients. Elle fredonnait tout en sautillant, un sourire sur les lèvres. Comme à son habitude, elle était d'excellente humeur. Peut-être était-ce un peu déplacé dans un lieu pareil, mais après tout voir autre chose que des gens sinistres ne devait pas faire de mal aux malades.



Elle entra dans la chambre de… Kirishitan Saïto indiquait son dossier. Inconscient depuis trois jours suite à son opération. Ce n'était pas inquiétant en soi, mais il ne devrait plus tarder à se réveiller à présent. Il avait été admis à l'hôpital après une blessure à l'abdomen à l'arme blanche.

Note : patient possiblement à tendance suicidaire.

Tsubomi n'avait pas l'habitude de s'occuper de ce genre de patient. Elle ne savait pas du tout comment s'y prendre, en fait… Elle décida de faire comme avec n'importe quel autre malade.

Seul dans sa chambre. Seul avec ces pensée. Il attendait une réponse, un signe. n'importe quoi qui lui prouverait que leurs croyances ne l'avait pas quitter. Que la foi d'Akane n'était pas veine. Mais rien ne se manifestait. Seul la pluie frappant la vitre venait troublé la monotonie de ce silence. un silence qui pesait lourd sur l'aveugle. un silence qui l'étouffait chaque jour un peu plus. Il comptait retourner à ces sombre pensée et sa haine contre une entité divine l'ayant abandonné à cette triste existence quand un voie ce manifesta.

Silencieux, il écouta la nouvelle arrivante. Du moin, il semblait reconnaitre la voix d'une femme. Sans doute une infirmière de ce satané village qui les avait "accueillis". Il avait juré de mettre sa lame au service de Risako. Cette dernière avait rejoins ce village s'en jamais que le peau d'ébène ne comprenne la chose. Il n'avait pas demandé à être sauvé.


Soupira t'il. Ce n'était pas spécialement contre cette Konoha-jin à qui il en voulait. Au fond, c'était lui qu'il détestait. Mais cette dernière se prenait sens contre le village de la feuille et ces habitant.


Ce n'était probablement pas la réponse qu'elle espérait. La douleur de sa blessure lui rappelant sont échec. Le monde des vivants ne comptait pas le lâché de si tôt.

Ce n'était pas trop son genre, mais autant y aller doucement. Elle n'était pas réputée pour son calme, mais tant pis, elle ferait de son mieux. Il ne manquerait plus qu'elle le brusque.



Un silence gênant se fit, mais Tsubomi ne le laissa pas s'installer et reprit immédiatement :



Il fallait que quelqu'un lui en parle... Enfin, cet homme avait essayé de se suicider, c'était quand même grave. D'un autre côté, il n'avait pas l'air d'avoir vraiment envie de lui raconter sa vie.



Pas sûre que ce soit très concluant. La médecin n'osa pas demander s' il y avait quelqu'un qu'il voudrait contacter, ou qui serait susceptible de venir lui rendre visite. Les gens dans le même cas que Saito n'avaient en général pas grand-monde à qui en parler...

Les mots de l'arrivante semblait bien trop lointain pour le peau d'ébène qui n'avait aucune envie d'être là. Malheureusement, il se doutait que on ne le laisserait pas partir de si tôt et la douleurs qui se réveiller lui rappelait que c'était une mauvaise idée. Il n'avait qu'à pas de louper. Une blessure mortelle et tout était réglée mais non. S'ôter la vie t'était plus compliqué qu'il ne le pensait.

Il laissa le silence a la dernière question. Il ne pouvait ignorer la gentillesse de cette proposition. Elle était blessantes pour un homme comme lui. Les pertes de la vie l'avait meurtris a tel point qu'il rejeté les autres et pourtant, certain semblait encore tenté un contact...

Il fini par soupirer avant de répondre d'une voix encore un peu pâteuse du au sommeil.


Il n'était pas très clair dans ces propos. Il voulait plutôt savoir ce qui motivé cette inconnu à faire ce qu'elle faisait. La réponse dépendra de son interprétation.

Ah, elle ne s'attendait pas à cette réponse... Les patients, et son métier en général, avaient tendance à être imprévisible. Mais d'habitude, elle avait plus ou moins l'ascendant. Son caractère un peu excentrique étonnait, mais on avait tendance à la suivre. Jamais elle n'avait expérimenté de cette manière.



Tsubomi s'éclaircit la gorge. Elle ne voulait pas spécialement faire preuve d'humour, mais elle se posait vraiment la question. Tant pis, elle répondrait aux deux.



C'était difficile pour elle, mais il fallait qu'elle évite de trop parler. Saïto avait besoin de repos, et il lui avait fait comprendre qu'il n'était pas très ouvert à la discussion.



Peut-être que c'était encore trop... elle était décidément trop bavarde.

En silence, il écoutait les différentes réponses de la jeune femme. Sa question vague aboutissants finalement a une seule réponse au final. Être utile au village et à ces habitants...

Cette volonté, ce besoin, l'aveugle ne le comprenais pas. Pourquoi étaient-ils tous si attaché à ce genre d'idée ? La réponse de Tsubomi lui faisait étrangement pensé à sa conversation avec la Kirishitan-dono.


Il n'avait pas spécialement envie qu'elle reste. Mais il avait besoin de comprendre et cette personne était la candidate idéale.


Les yeux éternellement clos, l'homme semblait dormir lorsqu'il ne répondais pas. Même si une légère grimace de douleurs apparaissait furtivement. La douleur de l'échec. La douleur de sa lâcheté.

Il le lui demandait, alors elle resta. Saïto affichait une mine impassible, comme s'il dormait déjà. Pourtant, Tsubomi discernait qu'il y avait quelque chose qui le dérangeait, autre que sa blessure ; il ne comprenait pas ce qu'elle voulait dire. Il semblait chercher quelque chose, une réponse peut-être, dont il parvenait à distinguer le bout avec elle.



C'était une bonne question. Personne ne lui avait posé auparavant. Servir son village, obéir, être dévoué à Konoha, étaient des raisons suffisantes aux gens, et jamais personne n'avait eu besoin de savoir pourquoi. Aussi, elle resta sans voix un instant. Elle voulut ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais se ravisa, ne sachant même pas ce qu'elle allait dire.



Tsubomi esquissa un sourire gêné et regarda par la fenêtre. Elle ajouta :





Elle gloussa nerveusement.

Au yeux de la jeune femme, les questions de l'aveugle a la peau d'ébène devait paraître bien étrange. Ce n'était pas le genre de question qui revenait souvent dans une conversation. Pourtant, la question n'était pas totalement destiné à la jeune eisenin. A travers elle, l'homme s'interroger sur ces propre motivation.

Ile ne pouvait observé les mimiques de la jeune femme. Aveugle de naissance, seul les son lui parvenais et la réponse était plus que satisfante dans un sens.

Il ne trouvais pas que l'Uzumaki était stupide de ne jamais avoir remis en cause c'est choix. Elle devais sans doute être jeune. Cependant, la réponse qui vint était intéressante pour Saïto.

Les motivations de Tsubomi était son lieu de naissance. Konoha était sa patrie. Son monde et son univers. Elle y a grandis et y côtoie les être qui lui son chère tout en se forgeant des souvenirs agréable. Une réponse forte banal mais qui parlait à l'homme..

"Sans ce village, elle n'aurait plus de raison d'être..." Ces mots raisonnait a travers tout son être. Il ne les comprenais que ton bien. Dame nature avait repris son monde, sa femme, sa meilleure amie. Sa volonté pour les siens c'était brisé lorsque les sien rejoignirent un village d'un monde en perdition du point de vue de ces croyances.



Il ne se souciait pas vraiment de la nature de cette conversation. Elle n'était finalement qu'une inconnu qui lui permettait de questionner un e problématique interne dont il ne voulait pas réellement la réponse. Du moin, il refusait de la voir.


La douleur de sa blessure n'était rien en comparaison a la douleur de son deuil. Il n'arrivait pas à accepter les morts de son entourage. Il en voulais a sa cheffe défunte qui avait trahi les valeur pour lesquelles il avait fait voeu d'allégeance. Il en voulais a Moji de ne pas avoir tenue sa parole pour la protection de Sawako. Il s'en voulait a lui-même d'être toujours en vie.

C'était une bonne question… Mais Tsubomi commençait à comprendre que cette conversation n'était pas à propos d'elle ; son patient avait une réflexion sur lui-même, une introspection dont seul lui pouvait comprendre le sens exact. Peu importe, elle continuerait de lui répondre jusqu'à ce qu'il en ait assez.



Saïto parlait-il d'expérience ?



Tsubomi sourit tristement. Le Kirishitan avait dû passer par des épreuves terribles pour parler ainsi comme un sage.

Les animaux et les Hommes sont différent des végétaux. Contrairement à ces dernier, ils on plusieurs choix fasse à l'adversité. La fuite ou la lutte était les deux choix de base. Les végétaux n'en avait qu'une finalement. Impossible pour ces dernier de fuir un prédateur. Dans un sens, Saïto se retrouvait dans ce genre de situation. Comme les arbres, il ne semblait pas pouvoir fuir son problème. Impossible de fuir la vie et sa tentative raté li montrer une nouvelle fois la stupidité de sa tentative. Si mère-nature décidait qu'il devait vivre, il en serait ainsi et pas autrement.

Si Konoha disparaissait, la jeune femme disait perdre tout les repère qu'elle connaissait. Sa supposition était correcte après tout. Lui avait perdu son île natale avec ce cataclysme. Cette punition divine. Le voyage dans l'inconnu vers l'Eden lui avait coutait la femme de sa vie. Le Yuukan et Konoha lui avait coutait sa meilleur amie. Il n'avait plus rien n'y dans la vie, n'y à Konoha. Alors pourquoi devait t'il encore vivre? La nature s'amusait t'elle à le torturait sur ce continent maudit? Le mettait t'elle à l'épreuve une nouvelle fois? Ne pas voir n'était pas un fardeau assez lourd à porté?


Ne pouvant évidemment pas voir le sourire de la jeune eisenin. Plongé dans l'obscurité éternel, il n'avait d'autre choix que d'écoutait la question et il hésita à répondre. Un shinobi sans village. Avait t'il déjà réfléchis à cette question? Il était un guerrier des peau d'ébène autrefois. mais avait t'il encore le droit de porter se titre? Il avait promis de vouait sa lame à servir Risako. Mais cette dernière n'était plus de ce monde également. Il avait donc renonçait à cette voix. Il ne considérait toujours pas ce village comme sa patrie.


Réfléchissant un peu, il comprenait un peu mieux le raisonnement de cette nouvelle "cheffe" des Kirishitan. La vision de Fumika semblait également tourner par ce village d'accueille. Est-ce que tout les sien avait fini par s'attacher à cette nation? Une question qui n'aurait aucune réponse s'il restait à ce morfondre dans son passé.


Si cette dernière se définissait par son village. Alors, la disparition de ce dernier signifiait la disparition de la personne qu'elle était. Finalement, c'était la même vision qu'il avait par le passé. Il existait à travers sa femme, à travers son amie d'enfance et sa volonté de guerrier. Maintenant qu'il avait tout perdu. Il refusait d'accepter se sort. Il refusait d'accepter le changement. Il ne laissa pas le temps à toute réponse.

Tsubomi ne comprenait pas vraiment la nature de leur conversation, devenue très rapidement grave. Les interrogations de Saïto étaient profondes. Il était peut-être complètement perdu. Où peut-être qu'il l'avait toujours été dans ce village.



"Et nos expériences font de nous ce que nous devenons. J'aurai été bien différente aussi"

Mais elle n'osa pas le rajouter. De quoi étaient-ils au juste en train de parler ? La Chikara ne voyait que l'aspect général de la discussion. Le Kirishitan lui, devait voir ses souvenirs, associer ses paroles à des moments de sa vie.
Chaque mot qu'elle prononçait pouvait lui rappeler quelque chose qui ferait empirer son cas... Tsubomi marchait sur des œufs, et chacun de ces œufs pouvait exploser à tout moment.



Elle réfléchit un instant... On lui demandait souvent pourquoi elle avait voulu faire ce qu'elle voulait. C'était un métier trop dur pour ne pas avoir de vocation solide.



Elle hésita à exprimer la suite de ses mots.