Nasana, es-tu à Konoha ?

La peur, cela faisait bien des années que tu l’avais chassé de ton vocabulaire. Non, tu n’avais pas peur, que pouvait-il t’arriver ? Dans le pire des cas, mourir ? Tu ne craignais nullement cela, tu avais accepté cette éventualité dès l’instant où tu avais débuté ton service pour l’empire Kumojin. La mort, tu l’avais même cotoyer quelques instants lorsque tu avais combattu le Prince des Kenketsu et tu n’avais dû ta survie qu’a Shizuka…



Ta réponse était simple et reflétait totalement ce que tu ressentais intérieurement. L’absence de crainte face aux deux individus qui te faisait face…
Ton regard se posait sur la Chikara, lorsque tu l’entendis s’exclamer et rapidement, tu compris qu’une chose était en train de glisser de sa poche. Alors, par peur que cela soit une quelconque stratégie pour te nuire, tu ne pu t’empêcher d’user de ton Hikariton afin de téléporter au pied de l’arbre, prêt à intercepté ce qui allait lui échapper. Finalement, ce fut en vain, puisqu’elle-même le rattrapa de justesse… Tu levas alors les yeux au ciel, l’observant ouvrir un livre… Tu venais de montrer la rapidité de tes mouvements pour tenter de récupérer un… Cailloux….
Silencieux, tu fis alors quelques pas en arrière pour venir te remettre à ta place.

Attendez une minute ! Reona venait de percuter la rapidité avec laquelle l'homme venait de se déplacer. Posant ainsi son regard hébété dans sa direction... Mais c'est quoi ce type ?! A la fois impressionnée et effrayée, la Konohajin ne s'attendait pas à ça. Elle s'indignait intérieurement de savoir que la Kirishitan Dono n'en branlait pas une ! Non mais je vous jure ! Apparemment, Reona ne pouvait être mieux servie que par elle-même. Alors, pointant l'homme du doigt elle ne se gênait pas pour lui demander.


Peut-être devait-elle s'exprimer plus explicitement ?




Il était certain que même les capacités claniques de la jeune femme n'égalait la vitesse dont venait faire preuve le Kumojins ! Reona aimait avoir peur, ca lui donnait une sorte d'adrénaline et celle que lui donnait l'homme tatoué était extra ! La sans gêne poursuivait la "conversaion".



Au même moment le clone...


Le clone pestait comme l'original de devoir montrer son badge aux gardes de la porte du village. Qu'est-ce que ça l'agaçait fortement ! Enfin bref, elle ne s'arrêtait pas là. Elle continuait son chemin en direction de la douane espérant trouver quelques infos sur cette fameuse demoiselle au nom de Nasana.


Le douanier ne semblait pas très enthousiaste de voir la blonde - même si ce n'était que sa doublure - débarquer à l'accueil. Elle lui avait déjà causer plusieurs problèmes de part sa trop grande franchise...


Elle tentait de le soudoyer en quelque sorte, mais la Chikara était de loin d'être une femme charismatique et charmante... Ce n'était pas gagner d'avance.

La Kirishitan était sur ses gardes, elle ne savait même pas de quoi elle avait peur, elles étaient deux, il était seul, mais avec tout ce qu'il avait dit et laissé entendre, elle ne pouvait que se méfier. La lumière lui faisait peur en fait. Enfin, c'est ce qu'elle supposait, elle n'avait tellement jamais parlé à sa famille et à elle même qu'elle était par moment incapable de s'avouer des choses.
Tout à coup, il se déplaça très vite. Elle avait les yeux fixés sur lui depuis tout à l'heure et pourtant elle n'avait pas réussi à le suivre des yeux. Elle se rendait compte de la dangerosité, il pourrait très bien foncer sur une des deux avec une telle vitesse avant de se retrouver en face à face avec l'autre. Enfin, elle se faisait sans doute des histoires, il n'avait pas forcément de raison de faire ça, voir même, de ce qu'il leur avait dit, aucune. Mais après tout sa famille n'avait aucune raison de mourir face aux vampires, pourtant...

Quoi qu'il en soit, elle se remit à malaxer du chakra. Elle voulait être en meilleure condition dans n'importe quelle situation contre lui. Elle ne savait même pas pourquoi elle ne pensait qu'à un potentiel combat, pourtant elle n'aimait pas se battre, elle n'aimait pas le combat. Alors pourquoi ? Réveille toi Fumika.

À peine étais tu revenu à ta place que la femme à la chevelure de paille te montra du doigt sans la moindre gêne. Elle désirait en savoir davantage. Comment avais-tu été capable de te mouvoir avec une telle rapidité. Bien sûr, ta rapidité était sans précédent avec le seul usage de ton chakra, mais tu savais que lorsque tu usais de ton hikariton, nul ne pouvait t'égaler. Cependant, tu n'étais pas prêt à dévoiler que tu possédais comme don le fait de manipuler la lumière. Bien qu'en réalité, la Kirishitan possédait déjà cette information, et ce, à ton insu.

Tu regardais alors la femme, notant une certaine excitation dans son regard, puis lui répondu.



Du bluff, bien évidemment et bien que ta puissance était suffisamment impressionnante à elle seule, tu ne te gênais nullement pour laisser entendre que tout ne relevait que de la gestion parfaite de son chakra. Tu ne pouvais t'empêcher de penser aux poids qui se trouvaient accrochés en permanence au niveau de tes tibias et qui avaient pour rôle de te ralentir, en échange de quoi, tes coups de pieds se trouvait être plus puissant. Si tu étais rapide en temps normal, lorsque tu ôtais les poids, tu devenais inarrêtable.



Il était vrai que Kumo avait pour vocation de créer de véritables armes humaines et se montrait impitoyable dans leurs enseignements. Cependant, tu ne pensais nullement que de nombreux Kumojin pouvait t'égaler. Tu étais bien trop narcissique pour penser cela. Pour autant, tu n'allais nullement t'empêcher de créer une certaine frayeur vis-à-vis de ton Empire... Cela se montrerait toujours un avantage pour Kumo.

Reona avait du mal à gober cette histoire, mais bon elle n'allait pas en faire tout un plat ! Elle jetait de temps à autre un coup d'oeil en direction de la Kirishitan. La blonde la trouvait drôlement calme depuis le début ou était-ce tout bonnement aussi que la Chikara était une sans gêne de naissance ? Va savoir.

Alors qu'elle s'apprêtait à poser encore d'autres questions, son clone réussissait enfin à obtenir l'info qu'elle souhaitait ! Mais en contre partie, elle avait une quête à accomplir...


Décidemment elle était loin d'être aussi tranquille qu'elle ne le pensait. Enfin, bref ! Là n'était pas la question et le verdict allait enfin être dévoiler !


Au moins, une fois la révélation faite les Konohajins seront tranquilles, temporairement.


Elle sautait enfin de son perchoir en faisant un saut de l'ange avant d'atterrir au pied de l'arbre.


Reona ne faisait jamais rien sans rien. Toujours à essayer d'es... d'échanger le plus convenablement possible avec son prochain.

S'ayez, la femme possédait l'information que tu recherchais. Si tu avais de la chance, tu allais enfin savoir Nasana en sécurité. Auquel cas, tu allais devoir abandonner tes recherches, conscient que celle-ci se montrerait bien inutile. Alors, que tu attendais la réponse avec espoir, la Chikara sauta théâtralement de son perchoir afin de te faire face, sur le sol. Visiblement, elle ne semblait pas encline à offrir l'information gratuitement.



Ta mine se faisait davantage sombre. Ton regard bien que peu avenant au préalable était descendu dans des ténèbres plus profondes. Tu avais envie de meurtre. Tu n'avais pas le temps pour rendre des services, surtout à un village que tu considérais en ton for intérieur comme étant un ennemi. Cependant, pouvais-tu agir autrement qu'en acceptant ?



Ton regard alternait entre la femme aux cheveux blonds et celle à la peau d'ébène...

Il ne valait mieux pas le mettre en colère celui-là et encore moins lorsque Reona était beaucoup trop proche.


La Chikara tendait un croquis de sa requête. C'était un autre petit bouquin qu'elle gardait sur elle comme sa bible sacré, il était donc extrêmement rare de la voir prendre l'un des dessins de sa collection manquante.


Reprenant son air sérieux elle allait enfin dévoiler si la "fille" de Genichi était ici.


Elle haussait les épaules, après tout cela ne la regardait plus.


Elle s'étirait et faisait signe à Fumika que tout était ok. La seule action que la blonde faisait était de monter à nouveau dans les arbres.


Oui, oui. Elle l'invitait clairement à quitter les lieux pour son bien à lui et non pas le sien à elle. Pour le moment, elle stationnait là en attendant de voir si l'homme allait partir ou non. Après tout, maintenant qu'il avait son info, plus rien ne le retenait ici.

Une japse bréchique. Tu en avais littéralement rien à foutre, et pour tout avouer, tu jetais un regard à son croquis de manière bien négligé, prouvant que tu ne perdrais nullement un instant à chercher un foutu cailloux dans le désert de Suna, même si tu y restais bloqué pendant plusieurs mois. Non, tu n'étais pas le genre de mec qui rendait des services de la sorte. Tu étais un tueur né, non pas un chercheur d'or. Alors, pour seule réponse à sa requête, tu lui offris un bruit guttural que certains auraient pu prendre comme une acceptation.

Ton regard se posa à nouveau dans le blanc des yeux de la femme blonde. Tu étais prêt à entendre le résultat de sa recherche. Alors, lorsque tu entendis que celle-ci ne s'était nullement montré fructueuse, tu ne pu t'empêcher de contracter fortement tes poings. Une grande colère t'envahit et l'envie de l'extérioriser sur la femme qui te faisait face te traversa l'esprit quelques instants. Pour autant, tu n'agis pas de la sorte, conscient de tout ce que cela engendrerait. Alors, le regard plus sombre qu'une nuit sans lune, tu lui répondis.



Enfin, elle t'invita à quitter désormais la forêt, chose que tu allais naturellement faire puisque plus rien ne t'intéressait au sein de Konoha, si ce n'était l'envie de détruire le village... Alors, sans un mot de plus, tu fis demi-tour, tournant le dos aux deux femmes qui t'avait intercepté au sein de la forêt, conscient que celle-ci ne se risquerait pas à te poignarder dans le dos...

Rapidement, tu te trouvas à bonne distance des Konohajin. Ton cœur était sombre. Vide. Tu venais de prendre conscience que tu avais officiellement perdue Nasana. Bien que tu la savais vivante, grâce au collier de papier qu'elle t'avait offert il y avait plusieurs mois de cela, tu ne pouvais cesser de te l'imaginer, souffrante, ou maltraité dans un endroit du Yuukan. Cependant, tu ne pouvais désormais qu'espérer que le destin vous remettes tout deux sur le même chemin... Tu avais exploré toutes les pistes que tu disposais... Et alors, tu versas une larme... Pour la fille que tu avais décidé d'adopter...