Visiblement, tu n'allais nullement goûter au plaisir exotique que pouvait proposer cette contré reculé. Ta sœur n'avait pas les mêmes envies que toi, alors, elle n'avait pu s'empêcher de déjouer tes plans en exprimant sa stupide volonté d'interroger un Uzumaki. Tu comprenais ses raisons, elle espérait pouvoir se défouler sur un homme afin de lui extirper quelques informations. Saloperie de sadique...
Tu fis la moue lorsque Hidemi confirma ce que tu pensais. Tu ne pus cacher ta déception alors que vous quittiez, Raika et toi-même, l'intendante. Vous étiez amené par deux gardes armées jusque à l'intérieur d'une salle, avant de vous retrouver à attendre bêtement quelques instants.
« Tu ne pouvais pas fermer ta gueule et me laisser baiser avec cette Rihatsu ? Elle semblait vraiment chaude... »
À peine venais-tu de terminer ta phrase que la porte s'ouvrit à nouveau et un homme à la chevelure rouge fit son apparition. Le prisonnier se trouvait attacher et si celui-ci n'avait pas été un Konohajin, peut-être aurais-tu eu un pincement au cœur pour sa situation. Mais, tu n'étais pas d'humeur à avoir le cœur tendre. Non, tu étais tendu, frustré d'être passé à côté de ce que tu pensais être une partie de jambes en l'air.
« Baisse un peu ton regard, et remarque que c'est toi qui possèdes des chaînes, pas nous... Tu devrais désormais comprendre que les questions, c'est nous qui allons les poser ! »
Tu le perçais de ton regard jaune, trait caractéristique des Hattori. Si cette saloperie d'Uzumaki avait un brin de culture générale, la seule vue de tes yeux devrait répondre en partie à sa question.
Tu craquas une allumette afin de venir allumer une cigarette que tu avais mise entre tes lèvres. Tu inspiras profondément avant de laisser une volute de fumée s'échapper de ta bouche.
« Il semblerait que tu possèdes des informations concernant une Kumojin... On se montre intéressé à ce sujet... »